Inscription à l'école refusée par le maire

[Kahlan]

N'est il pas question derrière tout cela des frais de fonctionnement que doivent payer les communes lorsque des enfants de leur commune sont inscrits dans d'autres écoles?

Oui c'est tout à fait ça !!!

Même problème dans l'enseignement spécialisé :

Un enfant qui réside dans un village A mais qui doit suivre une scolarité à moitié en ITEP à moitié dans une école proche de l'ITEP dans une ville B en intégration va poser des problèmes d'inscription.

En bref, le maire doit payer des frais de scolarité donc deux solutions :

- inscription dans la ville A où le maire paye puis radiation et réinscription dans la ville B

- inscription dans la ville B directement car le maire de la ville A s'engage à financer les frais de l'élève dans la ville B.

Le problème est que c'est bien la bonne volonté des deux maires concernés qui est en cause et que si la mdph peut faire pression pour le cas d'un enfant handicapé... le cas évoqué ici passe malheureusement dans le cadre de la convenance personnelle.

Bon courage à vous,

[Mistou32]

Le problème est que dès l'ouverture du chantier le mois prochain, nous recevrons nos factures d'eau etc là-bas, donc on est considérés comme habitant la commune.

Pour le changement d'école, je ne veux absolument pas, je trouve ca aberrant l'année de PS. Au pire ma fille n'ira pas en PS ce qui en soi n'est pas un drame mais bon...

Bonjour

j'ai lu les posts précédents et trouve quand même aberrante cette histoire, même si chez nous nous avons eu un maire d'une commune A, où était domiciliée une famille, qui refusait que celle ci vienne inscrire leur enfant chez nous, compte tenu des fameux frais à payer entre communes, qui'ils jugeait trop élevés chez nous. Je précise qu'il n'y avait pas d'école dans cette commune.

Mais dans ton cas, je trouve tellement triste, à une époque où on ferme des classes à la chaîne, qu'un maire ne se préoccupe pas plus de la survie de son école que de préoccupations politiques (chez nous c'était le cas : les maires des deux communes étaient en guerre ouverte!!!) ou financières.

Sinon concernant le changement d'école : je te comprends tout à fait... ça c'est pour ma réaction de maman. Celle d'instit serait plus modérée, ayant vu des enfants arriver dans ma classe régulièrement en cours d'année, et en ps, s'adapter à une vitesse déconcertante. C'est même extremement rare que cela se passe mal. Dis toi qu'en ps, en un mois ils ont surtout le temps de se familiariser avec le fait de revenir chaque jour à l'école, de vivre ces journées à plusieurs, de suivre un rythme d'école... ils sont souvent encore bien trop petits et centrés sur eux même pour avoir eu le temps de nouer des liens tres forts avec des camarades ou m^me la maîtresse. évidemment le top c'est de ne pas bouger, mais si tu n'as pas le choix je crois qu'il ne faut pas que ça te panique, ton enfant sentirait ton appréhension face à cette première rentrée.

et...et là c'est l'instit de maternelle farouchement convaincue qui parle...je pense que cela vaut mieux que de rater une ps en entier.

voilà bon courage dans tes négociations avec le maire...

[Themis75]

Beaucoup de mairies essaient de faire croire que les enfants n'ayant pas 3 ans à la rentrée ne seront pas admis, hors c'est faux, tout enfant ayant 3 ans au 31/12/2011 ont le droit de rentrer en PS.

Ici, ils essaient :

-de refuser les enfants n'ayant pas 3 ans au 1er septembre

- ET de virer TOUS les enfants de 2008 de la crèche (y compris ceux de fin d'année) au 1er juillet. Hors tous les contrats sont établis jusqu'aux 4 ans de nos enfants.

Je ne suis pas concernée, mon fils est de juin, mais j'ai une amie dont le fils est du mois d'octobre, qui se voit supprimer sa place en crèche au 1er juillet, son fils est refusé à l'école car d'octobre et elle ne sait pas du tout quoi faire de son fils à la rentrée, c'est n'importe quoi! D'autant que la CAF supprime les aides à la garde aux 3 ans de l'enfant....

[Madamechocolat]

Je conseillerai à votre amie de saisir le tribunal administratif pour faire valoir ses droits.