soso Posté(e) 27 janvier 2011 Posté(e) 27 janvier 2011 La plupart des Alsaciens parlent l'allemand; s'ils ne le parlent pas, leur accent d'origine leur permet de mettre leurs élèves dans un "bain" auditif, quand ils leur enseignent l'allemand.. Quelles sont tes sources ? Les enseignants en Alsace sont-ils tous des Alsaciens pure souche ? "Avoir un accent" permet-il d'enseigner une langue ? Très surprise aussi! Je suis alsacienne et pourtant je ne parle pas allemand, ne connaît pas l'alsacien et je connais plusieurs collègues dans le même cas! Par contre je peux me débrouiller en anglais Et ma fille, depuis qu'elle regarde Dora... me sort des "is délicious" lors d'un repas ou "jump!" lorsqu'elle saute Cette année, j'ai une intervenante qui intervient dans la classe, ouf pour mes élèves parce que sincèrement, ils ne sont pas aidés avec moi en allemand...
Laselena Posté(e) 27 janvier 2011 Posté(e) 27 janvier 2011 Je suis bien d'accord que plus on commence tôt, plus c'est facile d'apprendre une langue, mais encore faut-il avoir les connaissances pour l'enseigner! On a déjà du mal à le faire dans les classes d'élémentaire, alors en maternelle!!!
pepite100 Posté(e) 28 janvier 2011 Posté(e) 28 janvier 2011 Très surprise aussi! Je suis alsacienne et pourtant je ne parle pas allemand, ne connaît pas l'alsacien et je connais plusieurs collègues dans le même cas! Tu es donc bien un contre-exemple de ce que tu as noté plus haut. Je ne te cacherai pas que j'ai pris ta remarque comme un gros cliché.
mra Posté(e) 29 janvier 2011 Posté(e) 29 janvier 2011 Le casse-tête de l'anglais en maternelle Par Marie-Estelle Pech 26/01/2011 | Mise à jour : 09:42 L'association Babylangues, située à Bordeaux, propose des cours d'anglais à des enfants de moins de trois ans. Crédits photo : PATRICK BERNARD/AFP Les spécialistes demeurent perplexes à l'idée de faire découvrir la langue de Shakespeare aux élèves dès l'âge de 3 ans. Peut-on apprendre l'anglais à l'école maternelle? L'annonce du ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, qui entend élargir l'apprentissage de la langue de Shakespeare aux élèves dès l'âge de 3 ans, laisse perplexes les spécialistes. Pourtant, quelques initiatives existent, essentiellement dans les grandes villes et dans des écoles bilingues ou privées, à la pédagogie innovante, comme Montessori. À Paris, en grande section de maternelle, les enfants scolarisés à Saint-Jean-de-Passy bénéficient actuellement d'une heure d'anglais par semaine dispensée par un intervenant étranger, moyennant un financement supplémentaire des parents. Ces exemples amusent Michel Morel, membre du bureau de l'association des professeurs de langues vivantes. « Ces écoles mettent des moyens importants dans l'apprentissage des langues vivantes, mais les parents qui peuvent se permettre de les payer sont rares. Comment peut-on envisager d'apprendre l'anglais à des bambins de 3 ans qui ont déjà des carences énormes dans leur propre langue? À cet âge, les connaissances de vocabulaire en français varient déjà de un à six. Le risque, c'est de leur faire perdre pied», estime-t-il. S'il est favorable à l'idée «d'habituer l'oreille des enfants à d'autres sons, car leur cerveau est bien plus performant que celui d'un adolescent», il ne faut pas, selon lui, «commencer l'apprentissage d'une langue étrangère avant de savoir lire et écrire, c'est-à-dire vers l'âge de 6 ou 7 ans». Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp, le premier syndicat du primaire, n'est pas forcément hostile à une telle idée. «On peut imaginer de la sensibilisation aux langues étrangères sous la forme de comptines ou de jeux, par exemple.» Il réfute en revanche de façon «catégorique» la possibilité de remplacer les professeurs par de l'enseignement à distance, via Internet ou la vidéo, comme le propose Luc Chatel. «Les écrans sont des outils très utiles, mais il est impensable qu'ils remplacent les enseignants.» C'est pourtant bien du côté de la formation des enseignants que le bât blesse. Depuis une dizaine d'années, les professeurs des écoles primaires sont censés enseigner une langue étrangère du CE1 au CM2. Le concours de recrutement comporte d'ailleurs une épreuve de langue depuis 2006. Reste que les plus âgés n'ont pas bénéficié de cet apprentissage et que les plus jeunes ne sont pas toujours à l'aise, notamment à l'oral, faute d'une formation suffisante, non seulement disciplinaire, mais aussi pédagogique. Il n'est pas rare que certains d'entre eux aient bénéficié d'à peine neuf heures de formation. Certains ont dans le passé réussi des certifications, «dispensées plutôt légèrement par l'administration», explique Michel Morel. Car elles permettent au ministère de limiter l'embauche des «rustines », ces intervenants extérieurs en langues ou ces professeurs du secondaire, venus pallier l'insuffisance des professeurs de primaire. Dans les filières de sciences humaines dont ils sont issus pour la plupart, les enseignants n'ont en effet le plus souvent étudié l'anglais qu'à l'écrit, via des traductions, par exemple. Certains n'en ont même pas fait du tout depuis le baccalauréat. «Je connais la grammaire anglaise, mais je suis bien incapable de parler en anglais, explique Justine, professeur des écoles à Nice, j'aurai trop peur de faire des fautes de prononciation, d'accent, etc.» Cette dernière a donc décidé de faire l'impasse sur les cours de langue de sa classe de CE2. Elle se contente de «passer quelques chansons en anglais». Pourtant, selon les programmes scolaires, les élèves de primaire doivent bénéficier d'une heure et demie par semaine de langue. Dans les faits, il s'agit plutôt d'une heure. En raison de la baisse des horaires à l'école primaire, ramenés à vingt-quatre heures par semaine en 2007, les enseignants se sont recentrés sur les fondamentaux, le français et les mathématiques, et ont donc rogné sur d'autres matières jugées moins prioritaires. «Une heure, c'est mieux que rien, c'est une initiation. On habitue l'oreille, on enregistre quelques mots. Mais il y a une telle carence de moyens que l'on ne peut ensuite prétendre arriver à un bilinguisme en classe de terminale, c'est un mensonge. Quant à l'apprentissage en maternelle, il ne semble pas franchement prioritaire», affirme Michel Morel. D'autant plus, lorsque les postes d'intervenants en langues font figure de variable d'ajustement budgétaire pour le ministère. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/01/25/01016-20110125ARTFIG00771-le-casse-tete-de-l-anglais-en-maternelle.php
nindienne Posté(e) 29 janvier 2011 Posté(e) 29 janvier 2011 Tide tu dis que tes enfants sont bilingues : comment, car vous etes avec ton mari de deux pays différents? Je connais qqs couples mixtes et les enfants en mater maitrisent les deux langues parfaitement! J'ai dans ma classe la moitié de mes élèves bilingues(langues arabes surtout, espagnols pour deux et anglais pour deux) et ils se débrouillent. Je leur dis souvent leur chance et que j'en sais moins que sur le coup!! Si à 6ans ils sont bilingues c'est que l'apprentissage s'est fait très tôt non? Mais surtout à raison de nombreuses heures par semaine car ils ont appris à la maison. Il me semble donc que pour que des enfants puissent être bilingues jeunes il faudrait comme dans certains établissements un apprentissage en deux langues dans la journée pour être baigné tout simplement. Après les élèves maîtrisent le français à l'oral et à présent à l'écrit et la seconde langue à l'oral uniquement mais c'est déjà énorme! Je pense aussi que le problème en France vient du fait que l'on passe bcp par l'écrit pour apprendre une langue au lieu de parler mais à 25 par classe comment faire???
Kokoyaya Posté(e) 29 janvier 2011 Posté(e) 29 janvier 2011 Il me semble donc que pour que des enfants puissent être bilingues jeunes il faudrait comme dans certains établissements un apprentissage en deux langues dans la journée pour être baigné tout simplement. Après les élèves maîtrisent le français à l'oral et à présent à l'écrit et la seconde langue à l'oral uniquement mais c'est déjà énorme! Je pense aussi que le problème en France vient du fait que l'on passe bcp par l'écrit pour apprendre une langue au lieu de parler mais à 25 par classe comment faire??? http://pedagogie.ac-toulouse.fr/occitan/spip/spip.php?article59
nindienne Posté(e) 29 janvier 2011 Posté(e) 29 janvier 2011 Donc j'en viens à dire que c'est une question de moyens : soit employer des profs bilingues vraiment soit nous payer un an en angleterre pour bien parler anglais! On peut tjs rêver:!!
soso Posté(e) 29 janvier 2011 Posté(e) 29 janvier 2011 Très surprise aussi! Je suis alsacienne et pourtant je ne parle pas allemand, ne connaît pas l'alsacien et je connais plusieurs collègues dans le même cas! Tu es donc bien un contre-exemple de ce que tu as noté plus haut. Je ne te cacherai pas que j'ai pris ta remarque comme un gros cliché. Quelle remarque? Tu as confondu avec quelqu'un d'autre, je suis juste intervenue pour expliquer qu'en Alsace l'allemand était obligatoire dès la MS et que même alsacienne je ne parlais pas allemand
pepite100 Posté(e) 29 janvier 2011 Posté(e) 29 janvier 2011 Quelle remarque? Tu as confondu avec quelqu'un d'autre, je suis juste intervenue pour expliquer qu'en Alsace l'allemand était obligatoire dès la MS et que même alsacienne je ne parlais pas allemand Autant pour moi. C'est l'intervention d'Adélaïdeaugusta qui m'a fait tiquer.
pticuicui Posté(e) 31 janvier 2011 Posté(e) 31 janvier 2011 à mon avis la ps sera supprimé avant que j'ai un ordi digne de ce nom fourni par l'en dans ma classe...
mra Posté(e) 2 février 2011 Posté(e) 2 février 2011 A la Une > Société Luc Chatel nuance ses propos sur l'"enseignement précoce" de l'anglais pour Le Monde.fr | 02.02.11 | 15h48 • Mis à jour le 02.02.11 | 19h16 Très critiqué pour avoir annoncé, le 25 janvier, vouloir instaurer un enseignement de l'anglais dès 3 ans, le ministre de l'éducation a profité d'une visite au salon Expolangues, mercredi 2 février à Paris, pour préciser un peu son projet, jusque-là assimilé par la plupart des observateurs à une annonce qui ne serait pas suivie d'effets. Une annonce perçue comme un dérivatif pour détourner d'une rentrée qui se prépare difficilement dans les écoles, collèges et lycées, compte tenu des 16.000 postes supprimés au budget 2011. Mercredi, Luc Chatel est revenu sur trois points qui faisaient polémique. D'abord, il a effacé de son discours la notion d'"enseignement précoce des langues", le remplaçant par une "sensibilisation". Nuance de taille qui induit que les programmes de 2007 ne seront pas forcément revus et corrigés. Aujourd'hui, l'enseignement d'une langue vivante est obligatoire du CE1 au CM2, à raison de 54 heures annuelles. S'il est effectif à 100% dans les deux classes du cours moyen, sa mise en place semble plus hypothétique en CE1. Mais les taux de couverture ne sont pas communiqués par le ministère. Ce qui faisait dire à de nombreux observateurs qu'il vaudrait mieux dans un premier temps s'assurer de la qualité de l'enseignement fourni dans les classes où il est obligatoire avant d'élargir l'offre. LE MUR DES RÉDUCTIONS DE POSTES Le deuxième point contesté était l'idée d'un développement de cet "enseignement-sensibilisation" via les nouvelles technologies. Il lui avait alors été rétorqué que c'est bien mal connaître les enfants de 3 ans que vouloir les installer face à un ordinateur. A cet âge, la médiation et le lien à l'enseignant restent essentiels, s'était insurgée l'association des enseignants de maternelle. Ayant entendu la critique, le ministre s'est interrogé à voix haute mercredi sur l'idée de "solliciter l'intervention de professeurs d'anglais du secondaire" pour assurer cette initiation en première année de maternelle. Une mesure qui se heurte à un autre mur. Celui des réductions de postes qui font que les enseignants en langue ont le plus souvent un emploi du temps complet, voire assurent des heures supplémentaires en collège ou en lycée. Le dernier motif de critique portait sur la confusion ministérielle entre enseignement des langues et enseignement de l'anglais. Luc Chatel a rappelé à Expolangues que "cet apprentissage [de l'anglais] n'est ni limitatif ni exclusif des autres langues". Il s'est surtout référé à un sondage CSA dans lequel "70% des Français comme des parents d'enfants scolarisés" estimaient que l'apprentissage de l'anglais dès 3 ans était une bonne chose. Maryline Baumard
Lady Oscar Posté(e) 2 février 2011 Posté(e) 2 février 2011 Un autre article édifiant dont je vous copie la fin: http://news.fr.msn.com/m6-actualite/france/article.aspx?cp-documentid=156031009 Aucun de ces experts ne juge pour autant inutile de commencer l'apprentissage à l'école élémentaire, mais ils demandent d'être conscients des conditions parfois limitées (horaires, lourdeur du reste du programme, manque de formation initiale des enseignants etc) d'apprentissage actuelles. Pour ce qui est de l'école maternelle, M. Candelier est ferme: "les besoins d'un enfant de trois ans résident surtout dans la découverte du monde dans sa diversité et donc dans la diversité des langues, celle des petits copains. C'est ça qui est intéressant. L'enfant a tout le reste de sa scolarité pour apprendre réellement une langue", a expliqué M. Candelier. M. Chatel, venu clore cette table ronde, a pourtant réaffirmé sa volonté de mettre en oeuvre "une sensibilisation à l'anglais dès la maternelle". "Tous les linguistes l'affirment, l'apprentissage d'une langue doit être amorcée dès le plus jeune âge", a-t-il lancé, laissant "abasourdis" ces spécialistes, selon les termes de l'un d'entre-eux. C'est fou il ose dire que les spécialistes le disent alors qu'il parlait justement aux spécialistes qui venaient de lui dire autre chose!!!
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