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"décodage/codage" de phrases


cleo17fr

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L'année prochaine avec mes élèves, j'aimerais leur faire décoder des phrases simples avec des mots affichés dans la classe....

Exemple : Paul colorie. ( répérage de Paul qui serait un élève de la classe et de colorie qui serait dans le référent des consignes)

Les phrases pourront être de plus en plus complexe puis en fin d'année, ils pourraient fabriquer leur phrase et chercher comment l'écrire....avec entre autre l'aide d'imagiers dans le coin bibilothèque....

Est ce que vous pratiquez celà ? A partir de quand faire quoi ?

Je pensais aussi profiter de ces phrases pour "initier à la grammaire" en elur demandant par quel mot on peut remplacer tel ou tel mot....

Bref je fourmille d'envies pour mes futurs GS, va falloir poser ça au propre...:blush:

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j'ai déjà vu ça dans une grande section et comptait le mettre en oeuvre cette année. mais pour que cela marche plus facilement je pensais faire un code couleur par exemple les noms en bleu, les verbes en rouge et les adjectifs en bleu. Bien sur le lexique s’enrichira au fur et à mesure de l'année en fonction du lexique vu. Je compte commencer par une phrase simple issu de l'album travaillé en septembre : Calinours va à l'école. Les enfants remplaceront simplement Calinours par leur prénom puis viendront d'autres phrases au fur et à mesure de l'année

voilà j'espère que ça te donneras des idées.:)

N'hésite pas à m'en donner :)

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Je pensais commencer avec les histoire de cantine...

Le panneau de présence sera complété par des affichettes : Je vais à la cantine et au goûter. / Je vais à la cantine mais pas au gôuter/ Je ne vais ni à la cantine ni au goûter. (bref de quoi repérer des mots en communs...). Ce serait mieux avec un verbe qui ne change pas à la 3ième personne.... mais on ne "mange pas au gôuter" !

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L'année prochaine avec mes élèves, j'aimerais leur faire décoder des phrases simples avec des mots affichés dans la classe....

Exemple : Paul colorie. ( répérage de Paul qui serait un élève de la classe et de colorie qui serait dans le référent des consignes)

Les phrases pourront être de plus en plus complexe puis en fin d'année, ils pourraient fabriquer leur phrase et chercher comment l'écrire....avec entre autre l'aide d'imagiers dans le coin bibilothèque....

Est ce que vous pratiquez celà ? A partir de quand faire quoi ?

J'ai pratiqué et je pratiquerai l'an prochain (j'aurai des GS).

Voici comment je procédais (dès septembre et tout au long de l'année):

-Je tire une phrase simple en fonction des albums lus / situations en classe : ce sera la phrase de référence.

ex : travail sur les trois petits cochons (en septembre) : la phrase de référence est "Le loup mange le cochon." (avec une illustration bien sûr). La phrase est affichée en classe.

-Travail sur cette phrase : compter les mot, repérer les mots / lire un mot isolé, reconstituer la phrase, la lire en pointant chaque mot.

-Puis création d'une nouvelle phrase : c'est moi qui change 1 seul mot.

ex : "Le loup mange Cléo." :D Les enfants essaient de lire cette phrase...

Et on peut refaire d'autres phrase (la maîtresse change un mot, ou un enfant quand ils ont compris le truc.)

Ceci est à travailler quotidiennement + introduire le vocabulaire spécifique : Majuscule, point, mot, lettre, phrase.

-Affichage et travail sur d'autres phrases référentes tout au long de l'année. (Selon le même principe)

Je proposais 1 à 2 phrase référentes par période.

-Au fur et à mesure, certains mots sont bien reconnus. On peut donc piocher divers mots issus des phrases référentes pour constituer d'autres phrases complètement nouvelles.

Dans les phrases référentes il faut donc introduire plusieurs verbes (ex : mange, est, va), sinon les créations de phrases sont pauvres.

-A la fin de l'année, on peut donner des étiquettes mots aux enfants pour qu'ils inventent des phrases eux-même, puis illustrent. Et surtout, il faut faire relire l'enfant avec le doigt qui pointe chaque mot, pour repérer les erreurs et incohérences + évaluer sa compréhension de la notion de mot/phrase.

Cela fonctionne bien, c'est testé et approuvé !

En revanche, je n'utilisais pas de couleurs selon la nature du mot.

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Ce qui est bien au début aussi, c'est d'écrire la phrase référente sur une grande bande de papier, et après lecture, la découper avec des ciseaux devant les enfants et verbalisant. Ca aide à comprendre que la phrase est constituée de mots.

Si on s'amuse ensuite à inverser les étiquettes et à lire : on voit que ça ne va pas, ils faut que les mots soient mis dans un certain ordre.

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Êt qu'en pensent vos collègues qui ont le cours préparatoire ? Ils doivent être bien contents d'avoir des collègues qui leur ont si bien déblayé le terrain, comme on dit vulgairement.

Comme je suppose que vous en avez profité pour mettre en place la correspondance entre lettres et sons, la plupart de vos petits élèves ne doivent plus être très loin de l'écriture et de la lecture courantes en ce mois de juin.

Vous parlez de majuscules, introduisez-vous aussi les majuscules cursives ou vous débrouillez-vous pour lier une majuscule d'imprimerie à la suite du mot écrit en cursive ?

Mon épouse, qui a pourtant eu des élèves de Grande Section pendant toute une partie de sa carrière, me dit que c'est tout de même difficile à obtenir d'un élève de cet âge-là et qu'elle laissait ce travail à son collègue de Cours Préparatoire.

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Sans vouloir jeter un pavé dans la mare, il me semble que tout ce travail suppose une approche globale de la lecture. Or les récentes études sur le cerveau montrent que toute approche globale de la lecture est impossible.

Il est clairement démontré que c'est hémisphère gauche du cerveau qui assure la fonction de lecture et que celui-ci n'a pas la possibilité de réaliser un traitement global de l'information et qu'il est contraint de travailler de façon analytique. Pour reconnaître globalement les mots, l'enfant est donc dans l'obligation de faire intervenir l'hémisphère droit. Cela peut compromettre gravement l'entrée dans la lecture d'un certain nombre d'élèves qui deviendront de ce fait de vrais-faux dyslexiques.

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Êt qu'en pensent vos collègues qui ont le cours préparatoire ? Ils doivent être bien contents d'avoir des collègues qui leur ont si bien déblayé le terrain, comme on dit vulgairement.

Effectivement, ça les aide bien !

Les mots référents affichés dans la classes sont transférés au CP pour la rentrée.

Comme je suppose que vous en avez profité pour mettre en place la correspondance entre lettres et sons, la plupart de vos petits élèves ne doivent plus être très loin de l'écriture et de la lecture courantes en ce mois de juin.

Dans les activités citées plus haut, je parlais de reconnaissance globale des mots. Il s'agit aussi de comprendre la notion de phrase.

Pour ce qui est des sons et de la combinatoire, c'est un autre travail.

Vous parlez de majuscules, introduisez-vous aussi les majuscules cursives ou vous débrouillez-vous pour lier une majuscule d'imprimerie à la suite du mot écrit en cursive ?

Je parlais des majuscules écrites, en écriture cursives, dans les phrases affichées.

Je n'ai pas abordé ici l'activité "écrire en écriture cursive".

Ici les enfants manipulent des étiquettes mobiles pour créer des phrases, et les collent.

Mon épouse, qui a pourtant eu des élèves de Grande Section pendant toute une partie de sa carrière, me dit que c'est tout de même difficile à obtenir d'un élève de cet âge-là et qu'elle laissait ce travail à son collègue de Cours Préparatoire.

Qu'est-ce qui semble difficile à votre épouse exactement ?

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est ce que les mots référents choisis pour construire des phrases correspondent à votre progression en phonologie ? cherchez vous une vraie lecture de ces mots ? ( c'est pas une attaque mais une question)

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Êt qu'en pensent vos collègues qui ont le cours préparatoire ? Ils doivent être bien contents d'avoir des collègues qui leur ont si bien déblayé le terrain, comme on dit vulgairement.

Effectivement, ça les aide bien !

Les mots référents affichés dans la classes sont transférés au CP pour la rentrée.

Excusez-moi, je vais sans doute vous paraître un peu benêt, mais je ne sais pas ce que sont des mots référents.

Je suppose que vous envoyez à votre collègue de cours préparatoire la liste de tous les mots qu'ils savent reconnaître globalement. C'est cela ? Comme un répertoire ?

Je ne saisis pas bien l'intérêt de la chose. C'est une demande de votre collègue ? Qu'en fait-elle exactement ? Démarre-t-elle l'année en exigeant que tous les enfants reconnaissent ces mots ? Et comment fait-elle si un enfant arrive d'une autre école ?

Je comprends parfaitement qu'on puisse choisir de partir d'une base globale qu'on analysera petit à petit pour devenir autonomes. Mais, excusez-moi d'être brutal, là, il ne s'agit plus de cela puisque vos élèves emportent avec eux leurs répertoires, construits sur les dix mois de l'année de Grande Section et dont les éléments n'ont pas encore servi à autre chose qu'à la copie.

Avez-vous pensé à changer l'ordre des mots sur vos affiches ou sur les murs de votre classe ? Qu'est-ce que cela a donné ? Si les enfants n'ont pas encore accès au code du tout, peut-être certains se sont-ils créé des repères géographiques ?

Lorsque je parlais de les aider au cours préparatoire, je ne pensais pas du tout à cela, mais plutôt à des capacités de décrypteurs allant pour les plus faibles du repérage de syllabes ou de lettres communes dans plusieurs mots, leur permettant d'écrire facilement sans autre modèle que les affichages de la classe le mot "parapluie" à l'aide des affiches "papa", "caméra" et "pluie", et pour les plus forts à la lecture et à l'écriture phonétiquement correcte de très nombreuses phrases.

Comme je suppose que vous en avez profité pour mettre en place la correspondance entre lettres et sons, la plupart de vos petits élèves ne doivent plus être très loin de l'écriture et de la lecture courantes en ce mois de juin.

Dans les activités citées plus haut, je parlais de reconnaissance globale des mots. Il s'agit aussi de comprendre la notion de phrase.

Pour ce qui est des sons et de la combinatoire, c'est un autre travail.

Ah bon ? Mais pourquoi donc ? Depuis que la lecture dite globale existe, à part chez Decroly, elle n'est là que pour prétexte à la compréhension de la combinatoire et entraînement au décryptage alphabétique.

C'est un peu comme si vous faisiez observer d'un côté la chaîne et les pédales du vélo à vos élèves et qu'ensuite vous leur donniez un vélo sans pédalier pour s'entraîner, ne trouvez-vous pas ?

Vous parlez de majuscules, introduisez-vous aussi les majuscules cursives ou vous débrouillez-vous pour lier une majuscule d'imprimerie à la suite du mot écrit en cursive ?

Je parlais des majuscules écrites, en écriture cursives, dans les phrases affichées.

Je n'ai pas abordé ici l'activité "écrire en écriture cursive".

Ici les enfants manipulent des étiquettes mobiles pour créer des phrases, et les collent.

Décidément, je perçois difficilement l'intérêt de votre démarche. Les mots d'un côté, sans les lettres, ni lues, ni écrites, je suis de plus en plus dubitatif.

Comment se déroulent alors vos journées ? Entre la demi-heure consacrée au langage oral, l'autre demi-heure de construction de phrases par découpage et collage, celle qui leur fait aborder les lettres et les sons et celle pendant laquelle ils apprennent à écrire en cursive, ce sont déjà deux heures consacrées uniquement à la lecture. Je trouve que cela fait beaucoup pour des enfants aussi jeunes.

J'admets parfaitement qu'on soit pour ou contre la méthode globale ou la méthode syllabique, bien que ces querelles soient un peu vaines, mais tout de même, on ne peut pas les faire cohabiter sans qu'elles s'interpénètrent à ce point.

Mon épouse, qui a pourtant eu des élèves de Grande Section pendant toute une partie de sa carrière, me dit que c'est tout de même difficile à obtenir d'un élève de cet âge-là et qu'elle laissait ce travail à son collègue de Cours Préparatoire.

Qu'est-ce qui semble difficile à votre épouse exactement ?

L'écriture des majuscules cursives en maternelle. Certains y arrivaient en toute fin d'année, d'autres non.

Mon épouse partait comme vous d'une phrase écrite en minuscules scriptes au tableau le lundi matin après que les enfants avaient raconté leur dimanche et qu'une idée collective avait intéressé le groupe.

Au début de l'année, c'était elle qui écrivait la phrase et les enfants se contentaient de la coller sur une feuille et de l'illustrer.

Très vite, elle leur sortait l'imprimerie et les enfants composaient alors eux-mêmes cette phrase à l'imprimerie. C'était pour mon épouse l'occasion de leur apprendre le nom des lettres.

À partir de ce moment-là, le repérage de sons en lien avec les lettres ou avec des mots qui avaient été écrits dans les semaines précédentes venait tout seul et les enfants étaient de plus en plus nombreux à participer à la fabrication des mots du texte qui devenait bihebdomadaire et cela d'autant plus que les enfants commençaient à être capables d'écrire en cursive et que souvent leurs dessins libres eux-mêmes portaient la trace de ces premiers essais d'écriture (corrigés bien entendu par leur maîtresse qui ne voulait à aucun prix que l'habitude de croire qu'un mot s'écrit comme on en a envie s'installe).

Et c'est là qu'intervient mon histoire de majuscules. Jusqu'aux années 1970-1980, il était communément admis qu'un enfant de grande section de maternelle faisait ses premiers pas en écriture et en lecture uniquement avec les minuscules, scriptes et cursives.

À partir de cette époque, on a commencé à dire qu'on donnait de mauvaises habitudes aux élèves qui avaient ensuite des difficultés à utiliser les majuscules à bon escient (tout particulièrement pour leurs prénoms et leurs noms).

Et c'est là que mon épouse a trouvé difficile d'apprendre à des petits enfants dont le prénom commençait par K, H, X ou T, à faire cette majuscule cursive.

Voilà. Mes réponses ont sans doute été très brutales et croyez bien que je serais désolé de vous avoir offusquée mais je n'étais pas loin d'être comme M. Barthas effaré et consterné.

Franchement, même si votre collègue chargée du cours préparatoire est contente du travail que vous avez fait fournir à vos élèves, s'il vous plaît, pensez à eux. Vous pouvez obtenir le même résultat, et même sans doute mieux puisque vous ajouterez la compréhension à l'activité mécanique d'écrire, en trois fois moins de temps quotidien en leur faisant lier dès le début apprentissage de l'écriture cursive, décodage de phrases en mots puis en lettres et correspondance entre les lettres et les sons.

Essayez et vous verrez que votre collègue de cours préparatoire ne le regrettera pas !

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Pour ma part, le but n'est pas qu'il connaisse les mots par coeur, mais qu'ils apprennent à se servir d'outil à disposition, qu'ils sachent où chercher...Je pensais plus à utiliser des mots des rituels quotidiens ou leur expliquer que s'ils ont envie d'écrire des mots, ils peuvent les trouver dans des livres....

A la fin de l'école maternelle, l'en fant doit être être capable de :

- Faire correspondre les mots d'un énnoncé court à l'oral et à l'écrit

- Mettre en relation des sons et des lettres

- Copier en éciture cursive, sous la conduite de l'enseignant, des petits mots simples dont les correspondances en lettres et sons ont été étudiées....

Je suis archicontre transformer la GS en pré-CP (enfin dans le sens où pour moi la maternelle doit rester la maternelle) mais on constate que les programmes nous y oblige un peu.....apprendre la cursive et la phonologie ca devrait être du travail de CP.... mais comme la GS fait partie du cycle 2...:glare:

C'est la séance de ce site qui m'a donné envie...

http://www.crdp-montpellier.fr/bsd/

Exploration de l'écrit en grande section maternelle

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