ALD débutante, prévenir ou pas?

[kimono]

Bonjour,

On vient de me diagnostiquer une maladie figurant sur la liste des 30 ALD. C'est une maladie dégénérative. Pour l'instant je n'ai pas beaucoup de symptomes sauf une grande fatigue. Je ne me suis quasi pas arrêté cette année, mais je voulais savoir si je devais en parler à mon inspection?

A votre avis? Et les collègues? (j'arrive nouvelle dans une école cette année)

[souli]

Bonjour

si tu penses que cette maladie nécessite un aménagement particulier dû aux symptômes tels la fatigue..., tu peux en parler. Tu peux même éventuellement solliciter un changement de poste si le tien ne convient pas à la situation (lieu plus proche du domicile, niveau...)

Si cela ne change pas pour l'instant tes capacités de travail, fais comme tu le sens, perso, je serai d'une nature à ne pas en parler.

PS: Au delà de l'IEN ou des collègues, il y a le médecin des personnels qui peut être utile quand tu es dans une situation particulière...

Bon courage!

[mra]

PErso non je dirais rien, j'irais voir l'assistante sociale de l'IA et demanderais à voir le médecin conseil.

[Pablo]

Perso j'en parlerais aux collègues qui pourront vite être une aide précieuse en cas de coup de fatigue. Ils seront plus réactifs si tu as besoin de t'isoler de la classe un moment ou de t'absenter.

[Aquitanaise33]

Je ne dirais rien non plus. Il y a des écoles (comme des boites privées) où moins on en dit, et mieux on se porte ...

[mra]

Oui enfin je veux pas être pessmiste mais je demanderais l'avis du médecin sur "que dire", "comment le dire". Je sis désolée mais je pense pour le vivre comme l'Aquitanaise que souvent faut moins en dire, surtout quand on connait pas les gens.

Faut voir si tu penses que cela peut avoir une incidence sur ton boulot, et si ça risque d'être perçu bizarrement

[Moustache]

Personnellement, j'ai du mal à travailler dans une ambiance où la confiance ne règne pas. Ayant été confronté à ce genre de situation, je préfère la transparence (sans forcément rentrer dans les détails) plutôt que laisser la place à d'éventuelles rumeurs. De toute façon, ça finit en général par se savoir, un jour tu te retrouves avec un parent d'élève dans la salle d'attente d'un spécialiste, ou alors, c'est une maman d'élève qui est aide-soignante dans le service où tu viens passer des examens...

Il faut savoir accepter le regard des autres et leurs interrogations, non parce qu'ils sont en mal de "sensationnel", mais tout simplement parce qu'ils te portent une sincère estime.

Pour les autres, quoi que tu fasses ou dises, quand la connerie est installée... mais elle est plus rare qu'on ne le pense en général.

Mais bon, c'est aussi une question de choix et de tempérament, tu peux aussi prendre la "température" de l'école avant d'en parler...

N'hésite pas à demander conseil à ton (tes) médecin(s), voire au médecin conseil, pour une éventuelle reconnaissance de travailleur handicapé auprès de la MDPH, c'est peut-être prématuré, et je sais que la démarche peut être difficile, mais c'est aussi l'assurance de pouvoir continuer à bosser avec des horaires adaptés, la possibilité d'obtenir un poste plus près de ton domicile si les trajets deviennent difficiles, etc...

Si tu veux en parler en privé, n'hésite pas.

Bon courage.

[mra]

Moi aussi j'aime bosser dans un climat de confiance. Cependant après faut choisir les mots et le moment, et de but en blanc à la rentrée ça fait un peu tôt, je trouve. Ensuite normalement évidemment il y a aussi une certaien déontologie qui pousse à l'empathie et à se serrer les coudes.

Moi je suis en collège ça change la donne.

Quoi qu'il en soit je te conseille de prendre rendez vous auprès du médecin du rectorat car en effet ton poste peut être adapté et ce n'est pas négligeable: cela permet de faire son travail, bien, dans de bonnes conditions pour tout le monde, et d'aborder les choses sereinement

[kimono]

Si j'en parle au médecin, l'inspection ne sera pas au courant?

[Moustache]

Le médecin est tenu au secret médical.

Que l'inspection soit au courant, peut aussi permettre à l'IEN d'être plus "compréhensif" si tu as besoin de t'absenter par exemple.

Si tu es amenée à t'arrêter, je pense qu'ils vont vite se poser des questions, encore une fois, rien ne t'oblige à entrer dans les détails, mais que crains-tu exactement ?

La maladie n'est pas quelque chose de honteux, mais bon, encore une fois, chacun réagit en fonction de sa personnalité.

Pense surtout à ta santé, et ne te pose pas trop de question là où il n'y a pas nécessairement problème, tu verras sur le terrain, comment tu te sens, et si tu as besoin ou non d'en parler.

[aure27]

Je suis d'accord avec ce que dit Moustache.

Je suis également dans ton cas, ald diagnostiquée l'an dernier, j'étais dans l'école depuis 2 ans. J'ai préféré en parler, de toute façon, les collègues avaient bien vu que qqch n'allait pas... et au quotidien, c'est devenu plus facile: pour les séances de sport, une collégue s'est naturellement portée volontaire pour un décloisonnement .... j'ai trouvé cela chouette de ne pas avoir à demander ce "service", de ne pas avoir à me justifier sur le pourquoi je boite ce matin... enfin il faut un climat de confiance , c'est sur..

de là à se présenter le jour de rentrée: bonjour, je suis XX et atteinte d'une ald, non peut-etre pas..mais ca se fera naturellement... et comme le dit moustache, il n'y a aucune honte à avoir...

[chichi35]

Je suis d'accord avec ce que dit Moustache.

Je suis également dans ton cas, ald diagnostiquée l'an dernier, j'étais dans l'école depuis 2 ans. J'ai préféré en parler, de toute façon, les collègues avaient bien vu que qqch n'allait pas... et au quotidien, c'est devenu plus facile: pour les séances de sport, une collégue s'est naturellement portée volontaire pour un décloisonnement .... j'ai trouvé cela chouette de ne pas avoir à demander ce "service", de ne pas avoir à me justifier sur le pourquoi je boite ce matin... enfin il faut un climat de confiance , c'est sur..

de là à se présenter le jour de rentrée: bonjour, je suis XX et atteinte d'une ald, non peut-etre pas..mais ca se fera naturellement... et comme le dit moustache, il n'y a aucune honte à avoir...

Et accepter une hospitalisation à la rentrée, sachant que l'on arrive dans une nouvelle école, vous en pensez quoi? Vous la reporteriez à plus tard (pas de risque d'aggravation de santé, seulement de douleur) ou vous privilégierez votre santé?