astro52 Posté(e) 24 août 2015 Posté(e) 24 août 2015 sinon pour la salle info, vu que j ai 4 decharges, je vais croiser les doigts pour avoir la salle info qd je veux...ms je n ai pas la priorite..; Le logiciel est effectivement une bonne idée, il permet à la fois de regarder le système solaire de l'extérieur et de faire des expériences (lieux, dates) par rapport à la trajectoire du Soleil donc aux saisons. Je pense que tu auras à pré-sauvegarder des environnements de travail car il n'est pas forcément évident de passer d'une vue à l'autre. Mouais. Ca dépend du niveau des élèves, mais ce genre de simulation numérique n'est productif que lorsque les élèves ont intégré la notion de point de vue — ce qui est rarement le cas au primaire, a fortiori en CLIS. Ca dépend des vues et ça ne pose pas forcément un problème de point de vue. Pour ce qui est d'avoir une vision de l'ensemble du système solaire, l'intérêt n'est pas où on est mais ce qu'on regarde. Là où on est de toute façon il n'y a absolument rien, donc la question ne se pose même pas, on est juste quelque part dans le vide d'où on peut voir tout le système solaire. Ce qui va être intéressant, c'est que les remarques spontannées des enfants même de CLIS vont correspondre à des réalités scientifiques déjà élaborées, qu'il n'y aura plus qu'à valider : - Toutes les planètes sont des petits points. - Les planètes proches du Soleil sont serrées et les autres toutes seules. - Mercure tourne à fond la caisse mais les planètes qui sont très loin avancent tout doucement. Pour ce qui est des saisons, c'est effectivement, plus abstrait. Pas forcément au niveau du point de vue, c'est chez nous ou à un autre endroit de la Terre qu'on peut montrer sur une carte ; pas forcément au niveau du temps, c'est aujourd'hui ou à un autre moment de l'année qu'on peut montrer sur le calendrier ; mais au niveau de la représentation elle-même, car il n'est pas facile de se représenter l'ensemble de la voute céleste à l'intérieur d'un cercle à plat. De plus il n'est pas évident de faire le lien entre distance du Soleil au bord du cercle et hauteur du Soleil dans le ciel, et le fait que le Soleil chauffe davantage là où il apparaît plus haut n'est pas évident non plus à comprendre. Donc il faudrait se limiter à la durée du jour. Avec des CM ce serait l'occasion de calculer à partir des heures, alors qu'avec des CLIS on peut se baser sur la perception de la durée de l'animation (la longueur du parcours du Soleil, comme il avancera toujours à la même vitesse, rendra la perception de cette durée encore plus facile). Bien sûr il faut tester avant quel pas permet d'avoir une animation du jour suffisamment courte pour qu'on perçoive bien les différences de durée, puis ne plus le changer. Ce sont deux activités distinctes évidemment, il ne faut pas chercher à faire le basculement de l'une à l'autre en termes de vision dans l'espace. De toute façon ce qui construit les observations faites dans l'une est totalement imperceptible dans l'autre.
Argon Posté(e) 24 août 2015 Posté(e) 24 août 2015 Pour ce qui est d'avoir une vision de l'ensemble du système solaire, l'intérêt n'est pas où on est mais ce qu'on regarde. Là où on est de toute façon il n'y a absolument rien, donc la question ne se pose même pas, on est juste quelque part dans le vide d'où on peut voir tout le système solaire. Mouais. La distinction entre la vision de Copernic et celle de Galilée — i.e. la question de la relativité du mouvement en fonction du point de vue — est explicitement au programme. Et du même endroit exactement, et en regardant la même planète, un observateur peut la voir immobile ou en rotation, selon leur mouvement relatif... Ce qui va être intéressant, c'est que les remarques spontannées des enfants même de CLIS vont correspondre à des réalités scientifiques déjà élaborées, qu'il n'y aura plus qu'à valider : - Toutes les planètes sont des petits points. Je réitère : c'est en effet très intéressant, à condition que les enfants aient intégré la notion de point de vue — et l'occurrence, celui d'un observateur très éloigné des "petits points" en question (qui, sinon, le sont déjà beaucoup moins !). Pour ce qui est des saisons, c'est effectivement, plus abstrait. Pas forcément au niveau du point de vue, c'est chez nous ou à un autre endroit de la Terre qu'on peut montrer sur une carte ; pas forcément au niveau du temps, c'est aujourd'hui ou à un autre moment de l'année qu'on peut montrer sur le calendrier ; mais au niveau de la représentation elle-même, car il n'est pas facile de se représenter l'ensemble de la voute céleste à l'intérieur d'un cercle à plat. De plus il n'est pas évident de faire le lien entre distance du Soleil au bord du cercle et hauteur du Soleil dans le ciel, et le fait que le Soleil chauffe davantage là où il apparaît plus haut n'est pas évident non plus à comprendre. Donc il faudrait se limiter à la durée du jour. Avec des CM ce serait l'occasion de calculer à partir des heures, alors qu'avec des CLIS on peut se baser sur la perception de la durée de l'animation (la longueur du parcours du Soleil, comme il avancera toujours à la même vitesse, rendra la perception de cette durée encore plus facile). Bien sûr il faut tester avant quel pas permet d'avoir une animation du jour suffisamment courte pour qu'on perçoive bien les différences de durée, puis ne plus le changer. Ce sont deux activités distinctes évidemment, il ne faut pas chercher à faire le basculement de l'une à l'autre en termes de vision dans l'espace. De toute façon ce qui construit les observations faites dans l'une est totalement imperceptible dans l'autre. Yep.
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