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Cas délicat: suspicion d'attouchement..


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Posté(e)

Les signalements aux services sociaux sont faits pour les suspicions de défauts de soins etc... c'est "enfance en danger" le terme exacte. Là la famille doit être mise au courant.

Là il s'agit de suspicion de mauvais traitement (violence sur enfant avec danger physique et/ou psychologique), c'est la procédure pour "enfance maltraitée" qu'il faut suivre, là ça relève directement de l'IEN et du procureur (avec la police) et non des services sociaux. C'est une démarche d'urgence.

J'ai pratiqué 2 fois déjà la démarche :

appel à l'IEN, qui envoie le médecin sco + psy sco, pour entretiens avec l'enfant. Suite à cela il prévient le procureur, qui mandate la police ou la gendarmerie pour enquête, suite à quoi l'enfant est retiré de la famille et placé dans un centre d'hébergement pour l'enfance.

En aucun cas l'enseignant doit prévenir la famille, qui risque de disparaître avec l'enfant, sans en avoir eu l'ordre de l'IEN ou du procureur.

Dans les 2 cas que j'ai connu, la maman était complice des mauvais traitements subis.

Posté(e)

A oui j'oubliai, dans les cas de viols sur enfants, on peut observer des besoins d'aller faire "pipi" ou "caca" bien plus fréquents que chez les autres enfants. Sans entrer dans l'horreur, l'acte subi écarte les conduit de l'orifice utilisé et provoque un empêchement de se retenir, voir même une insensibilité, du coup de "pipis" et "cacas" culotte peuvent être observés.

Désolée j'essaie d'être le plus soft possible dans ma description.

Posté(e)

Les signalements aux services sociaux sont faits pour les suspicions de défauts de soins etc... c'est "enfance en danger" le terme exacte. Là la famille doit être mise au courant.

Là il s'agit de suspicion de mauvais traitement (violence sur enfant avec danger physique et/ou psychologique), c'est la procédure pour "enfance maltraitée" qu'il faut suivre, là ça relève directement de l'IEN et du procureur (avec la police) et non des services sociaux. C'est une démarche d'urgence.

J'ai pratiqué 2 fois déjà la démarche :

appel à l'IEN, qui envoie le médecin sco + psy sco, pour entretiens avec l'enfant. Suite à cela il prévient le procureur, qui mandate la police ou la gendarmerie pour enquête, suite à quoi l'enfant est retiré de la famille et placé dans un centre d'hébergement pour l'enfance.

En aucun cas l'enseignant doit prévenir la famille, qui risque de disparaître avec l'enfant, sans en avoir eu l'ordre de l'IEN ou du procureur.

Dans les 2 cas que j'ai connu, la maman était complice des mauvais traitements subis.

LE signalement au procureur peut être fait par l'enseignant, le directeur ou l'IEN

si c'est l'enseignant il tient informé le directeur et l'IEN

si c'est le directeur il le fait avec le témoignage de la personne qui a recueilli les paroles

Si c'est l'ien il le fait avec témoignage de la personne qui a recueilli les paroles

De toute façon le dossier remonte à l'IA mais ce n'est pas eux qui traitent le dossier c'est le ministere de la justice

TU AS LE DROIT D'ENVOYER DIRECTEMENT AU PROCUREUR ET TU ES TENU D'EN INFORMER TA HIERARCHIE

mais nul ne te reprochera d'avoir envoyé ton signalement (cela n’empêchera personne de te critiquer mais si les faits sont avérés il y a deux enfants pour qui un jour un adulte a entendu leur appel au secours

Posté(e)

il y a dix ans, j'ai signalé un enfant que je soupçonnais d'être battu par son père.

il s'est avéré après enquête que l'enfant affabulait.

et bien, malgré cela, si je devais refaire un signalement (et j'en ai déjà refait), je n'hésiterai pas : on ne m'a jamais reproché d'avoir signalé cet enfant. a posteriori, nous avons beaucoup discuté avec le papa et cet enfant : tout s'est expliqué, et il ne m'en a pas voulu.

n'hésite pas : signale cette enfant, ce qu'elle raconte est effrayant!

de toute façon, une fois que le signalement est fait, tu seras "déchargée" de toute implication.. par contre, si tu ne le fais pas, on te le reprochera et tu te le reprocheras...

Posté(e)

Non attention, si elle n'informe pas sa hiérarchie, elle le fait à titre personnel et non professionnel. Il faut toujours le faire sous le couvert du directeur et c'est à lui d'envoyer l'écrit.

Dans mes cas c'était l'école qui a été cité comme dépositaire de la plainte au procureur et non un enseignant en particulier.

http://www.google.fr...JffZTvw&cad=rja

Le plus rapide c'est l'IEN, qui va envoyer en urgence le médecin scolaire et le psy. Dans mes 2 cas, ils sont venus le matin même à l'école.

PS: la procédure que tu cites, c'est l'autre, là oui l'enseignant le fait lui-même et en informe juste le directeur.

Posté(e)

Les signalements aux services sociaux sont faits pour les suspicions de défauts de soins etc... c'est "enfance en danger" le terme exacte. Là la famille doit être mise au courant.

Là il s'agit de suspicion de mauvais traitement (violence sur enfant avec danger physique et/ou psychologique), c'est la procédure pour "enfance maltraitée" qu'il faut suivre, là ça relève directement de l'IEN et du procureur (avec la police) et non des services sociaux. C'est une démarche d'urgence.

J'ai pratiqué 2 fois déjà la démarche :

appel à l'IEN, qui envoie le médecin sco + psy sco, pour entretiens avec l'enfant. Suite à cela il prévient le procureur, qui mandate la police ou la gendarmerie pour enquête, suite à quoi l'enfant est retiré de la famille et placé dans un centre d'hébergement pour l'enfance.

En aucun cas l'enseignant doit prévenir la famille, qui risque de disparaître avec l'enfant, sans en avoir eu l'ordre de l'IEN ou du procureur.

Dans les 2 cas que j'ai connu, la maman était complice des mauvais traitements subis.

Mais il me semblait qu'il fallait bien une autorisation des parents pour une rencontre médécin/psy avec l'enfant non? Si je peux me permettre, les parents coupables ont donc le temps de venir voir la chose, non? C'est pour ça que je pensais qu'il était indispensable de rencontrer le parent "non incriminé" par l'enfant pour lui expliquer ce qu'il en est. Surtout que le temps que l'enquête se fasse, l'enfant reste une "proie" et cela m'est insupportable. Au mieux le parent non incriminé protège l'enfant durant ce laps de temps, au pire si les deux s'enfuient, le fait de complicité est avéré et là les deux risquent de tout perdre en sachant que les enfants finiront par être retrouvés et retirés. Après, s'il y a des procédures, le mieux est de les suivre en effet.... Mais dur de dormir en se disant que des choses horribles se passent encore car la trame procédurière prend du temps.

Posté(e)

Non il n'y a pas besoin d'une quelconque autorisation dans ce cas là, je peux te l'assurer, je l'ai vécu. Et non il ne faut surtout pas avertir la famille avant l'ordre de l'IEN ou du Procureur, c'est une entrave à l'enquête. Lis le lien que j'ai mis pour la procédure "enfant maltraité" tout y est bien expliqué.

L'enquête qui prend du temps c'est l'autre.

Celle-ci est très très rapide si dès le départ l'IEN est mis dans le jeu. Pour te dire :

l'enfant à parler le matin, coup de tel à l'IEN, le médecin est venu dans la matinée. Le psy l'aprèm. Le lendemain matin, les gendarmes étaient là pour emmener l'enfant.

Posté(e)

Ok, merci EDP pour la formation à ces cas malheureusement réels... Bon courage à l'initiatrice de ce forum et à cet enfant...

Posté(e)

http://www.ac-toulou...enfant09-10.pdf

la procédure est expliquée ici, C'est sur le site de l'IA de toulouse, et je suppose que c'est la même ailleurs? pour avoir vécu 2 cas similaires, je partage les avis donnés plus haut : étant donné ce qui a été déjà fait, un signalement pour enfant en danger s'impose.

ça me parait grave...

Posté(e)

Quelles sont les nouvelles ?

Il y a un reportage sur la maltraitance ce soir sur France 5.

Posté(e)

Passe au-dessus et fais un signalement.

Posté(e)

Euh..... c'est une plaisanterie ?

Signale quand même cet enfant.

Invité
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