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Posté(e)

Merci à tous !

Je vois que bien d'autres collègues que moi ont eu de telles situations à gérer.

L'équipe éducative est prévue mais sans IEN. La psychologue scolaire est venue l'observer en classe. Cet enfant est déjà suivi.

Je ne vois vraiment pas ce que pourra donner cette réunion. Parents conscients du problème.

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Posté(e)

J'ai fait cela cette semaine. Une EE, où nous avions sollicité la présence de l'inspecteur.

Lunid, je me suis entretenue avec l'IEN, qui m'a demandé ce que j'allais proposer. je lui ai expliqué la situation (élève violent avec ses camarades et avec les adultes, dernière bétise en date : étrangler la directrice), je lui ai retracé le parcours de l'élève (je le suis depuis 3 ans donc je connais bien).

Ensuite, je lui ai expliqué que nous avions proposé l'ITEP et que la maman a refusé.

Je lui ai demandé, conformément à la Circulaire n° 91-124 du 6 juin 1991 modifiée par les circulaires nos 92-216 du 20 juillet 1992 et 94-190 du 29 juin 1994, dans son art 3.2.2 : prévoyant le cas de difficultés particulièrement graves affectant le comportement de l'élève dans son milieu scolaire. "S'il apparaît, après une période probatoire d'un mois, qu'aucune amélioration n'a pu être apportée au comportement de l'enfant, qu’une décision de changement d'école soit prise par l'inspecteur de l'Éducation nationale. "

Il a approuvé et le lendemain en EE, nous avons reproposé l'ITEP. Deuxième refus. Nous avons donc prévenu les parents qu'une période de 3 semaines était laissée à l'enfant (nous avons également rédigé un contrat d'aménagement du temps scolaire), si d'autres actes de violence étaient posés, l'IEN le changeait d'école.

Posté(e)

Merci à tous !

Je vois que bien d'autres collègues que moi ont eu de telles situations à gérer.

L'équipe éducative est prévue mais sans IEN. La psychologue scolaire est venue l'observer en classe. Cet enfant est déjà suivi.

Je ne vois vraiment pas ce que pourra donner cette réunion. Parents conscients du problème.

Pourquoi sans l'IEN? Sa présence me semble nécessaire...

Posté(e)

Pfff, c'est bien rare qu'il se déplace, l'IEN, chez nous; La plupart du temps, et dans le meilleur des cas, on a une conseillère péda.

Posté(e)

Si' l'ien ne se déplace pas , c'est cependant exclusivement elle ou lui qui prononce la déscolarisation ou le changement d'établissement. Il y a donc un courrier ou un appel téléphonique entre le directeur et l'IEN qui recevra la famille et enverra le courrier.

Posté(e)
Seul l'IEN peut prendre une décision d'exculsion... et encore seulement de quelques jours, pas plus... Il ne peut pas décider du changement d'école d'un élève.

Ces 4 dernières années, j'ai vu 3 changements d'école définitifs sur "décision" de l'IEN (après équipe éducative, visite conseiller péda,...). Certes, les parents étaient "d'accord", assez contraints, il faut dire (menaces de signalement notamment).

ça doit dépendre des nombreuses choses : lieu, IEN, possibilités d'écoles aux alentours, réaction des parents, ...

Bon courage !!!

Ici aussi (et c'est moi qui ai récupéré l'enfant)

Posté(e)

Hélas, le changement d'école ne fait que déplacer le problème sans le résoudre...

Posté(e)

Hélas, le changement d'école ne fait que déplacer le problème sans le résoudre...

Oui c'est vrai pour l'élève en question ça ne fait que déplacer le problème. Mais :

- ça soulage une enseignante / une équipe qui n'en peut plus

- ça permet de soulager les autres élèves qui vivaient ça au quotidien

Pour mon cas qui aurait du changer d'école (ou plutôt aller vers un établissement psychiatrique plus tôt), il a vraiment mis la misère dans ma classe pendant 2 ans (les mêmes élèves qui ont suivi et que j'ai suivi du CM1 au CM2). A la fin du CM2 j'avais 1/3 de mes élèves suivis par un psychologue ou un pédopsychiatre... Certains d'entre eux ont développé une phobie scolaire car ils avaient tellement peur de venir à l'école à cause de cet élève... Il a fait des ravages, ça n'est pas de sa faute, mais si les responsabilités (celles des parents de cet élève qui à l'époque niaient le problème, celles de l'institution et celles des médecins) avaient été prises, on n'en serait pas arrivé là !

Posté(e)

Je suis bien d'accord soperflo.

Ici, un élève a déjà été déplacé, il a recommencé dans l'autre école, ce qui a enfin ouvert les yeux à sa famille : non, le problème ne venait pas de notre école, de l'enseignante, mais bien de leur enfant.

Un élève déplacé peut aussi se calmer lorsqu'il ne rencontre plus son public, lorsque l'environnement n'est plus favorable.

En ce qui concerne mon élève, je suggère l'ITEP mais la mère ne veut pas en entendre parler, peut être que l'idée finira par faire son chemin...

Mais je suis également d'accord sur le fait que ce n'est pas toujours la solution idéale.

Posté(e)

Je suis bien d'accord soperflo.

Ici, un élève a déjà été déplacé, il a recommencé dans l'autre école, ce qui a enfin ouvert les yeux à sa famille : non, le problème ne venait pas de notre école, de l'enseignante, mais bien de leur enfant.

Un élève déplacé peut aussi se calmer lorsqu'il ne rencontre plus son public, lorsque l'environnement n'est plus favorable.

En ce qui concerne mon élève, je suggère l'ITEP mais la mère ne veut pas en entendre parler, peut être que l'idée finira par faire son chemin...

Mais je suis également d'accord sur le fait que ce n'est pas toujours la solution idéale.

+1

Posté(e)

Hélas, le changement d'école ne fait que déplacer le problème sans le résoudre...

Je suis bien d'accord soperflo.

Ici, un élève a déjà été déplacé, il a recommencé dans l'autre école, ce qui a enfin ouvert les yeux à sa famille : non, le problème ne venait pas de notre école, de l'enseignante, mais bien de leur enfant.

Un élève déplacé peut aussi se calmer lorsqu'il ne rencontre plus son public, lorsque l'environnement n'est plus favorable.

En ce qui concerne mon élève, je suggère l'ITEP mais la mère ne veut pas en entendre parler, peut être que l'idée finira par faire son chemin...

Mais je suis également d'accord sur le fait que ce n'est pas toujours la solution idéale.

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Même pour des enfants de maternelle...

  • 1 année plus tard...
Posté(e)

Je remonte ce post :

A quelles conditions, les enseignants peuvent exercer leur droit de retrait ?

En version rapide des faits :

Cet élève a été viré d'un ITEP pour violences aggravées en mai 2011. La mère a fait valoir l'obligation scolaire. Il est scolarisé dans notre école à mi-temps avec une AVS depuis octobre 2011 avec des périodes de déscolarisation par la famille qui se plaint que leur enfant est trop souvent exclu de sa classe. Il a 10 ans.

Il ne se passe pas une semaine sans qu'il insulte ou frappe un enseignant. Cette année, il n'a pas intégré dans une classe mais avait un emploi du temps à la carte avec un temps dans chaque classe pour éviter de pénaliser les autres élèves. Finallement, il passe son temps devant le bureau du directeur avec son AVS et du travail car à force d'insulter ou de frapper les enseignants, aucun de nous ne prend le risque l'intégrer.

L'équipe éducative sont faites. La mère accepte tout devant l'IEN mais ne fait aucune démarche

Il y a une AEMO en cours depuis des années. La juge pour enfant pense qu'il est important de mainternir le lien parents-enfants.

Les enseignants ont déposé plainte ou main-courantes au fur et à mesure.

Là, on voit bien que rien ne se passe ... et nous sommes à saturation. Nous pensons nos élèves et nous-mêmes en danger.

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