Sunday Posté(e) 27 mai 2012 Posté(e) 27 mai 2012 J'ai eu le tour avec mon fils alors âgé de presque 3 ans (convulsions dues à l'hyperthermie) . Je n'ai jamais fait de PAI, car mon fils est scolarisé dans mon école et que je me promenais moi-meme avec le valium dans mon sac à main jusqu'à ses 5 ans . J'ai eu la chance de ne jamais avoir eu à intervenir ... Par contre, ce que j'ai du mal à comprendre , c'est que lors de l'hospitalisation de mon fils, on m'avait expliqué que les pompiers n'avaient eux-memes pas le droit d'administrer le valium ... (on avait appelé les pompiers à l'époque car crise à 5h du matin) et qu'en cas de récidive il fallait aller aux urgences ... qui se trouvent quand meme à 1H de route sans bouchons !!! J'ai dû lourdement insister pour qu'on accepte de me fournir le valium pour que je puisse intervenir si besoin ! Alors autant je trouve normal de faire tout pour nos élèves en cas de soucis (et je le ferais , meme si j'appréhende) , autant j'ai du mal à comprendre qu'on nous donne le droit en tant que PE de faire des actes médicaux que meme les pompiers n'ont pas le droit de faire eux-memes ...
primaël Posté(e) 27 mai 2012 Posté(e) 27 mai 2012 2 PAI de ce type à la dernière rentrée. aucun souci pour les enseignantes concernées et du coup, le médecin scolaire en a profité pour montrer à tout le monde comment faire. Le PAI explique bien toute la procédure et de toute façon, le 15 explique très bien au tél.
miwi91 Posté(e) 9 juin 2012 Posté(e) 9 juin 2012 et bien, j'applaudis des deux mains quant aux réactions positives qui précèdent (j'étais à l'origine du post précédent qui avait déclenché des réactions fortes): effectivement, le geste n'est pas franchement technique (pas plus qu'avec l'Anapen par exemple) et qu'il permet de stopper immédiatement (1 à 2 minutes au grand maximum) les convulsions. Il faut savoir que pendant les crises convulsives, le cerveau (entre autre) est en souffrance, ce n'est pas rien. Quant à l'injection par voie buccale, ell ne peut pas être utilsée dans tous les cas (dans le cas de mon fils, il y aurait risque de fausse-route!). Un nouveau médicament vient de recevoir l'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) mais il n'est pas encore commercialisé: il permettra une administration par la bouche sans risque et simplifiera grandement la vie des familles d'épileptiques. Juste une précision pour finir: sur mon département, un document de l'IA a été diffusé à toutes les écoles (début d'année scolaire 2011/2012) stipulant que l'administration de Valium et de Glugagon sont strictement interdites et que les enseignants ne peuvent être poursuivis pour non -assistance dans ces deux cas. Ensuite, il faut vivre avec sa conscience....
Pablo Posté(e) 9 juin 2012 Posté(e) 9 juin 2012 et bien, j'applaudis des deux mains quant aux réactions positives qui précèdent (j'étais à l'origine du post précédent qui avait déclenché des réactions fortes): effectivement, le geste n'est pas franchement technique (pas plus qu'avec l'Anapen par exemple) et qu'il permet de stopper immédiatement (1 à 2 minutes au grand maximum) les convulsions. Il faut savoir que pendant les crises convulsives, le cerveau (entre autre) est en souffrance, ce n'est pas rien. Quant à l'injection par voie buccale, ell ne peut pas être utilsée dans tous les cas (dans le cas de mon fils, il y aurait risque de fausse-route!). Un nouveau médicament vient de recevoir l'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) mais il n'est pas encore commercialisé: il permettra une administration par la bouche sans risque et simplifiera grandement la vie des familles d'épileptiques. Juste une précision pour finir: sur mon département, un document de l'IA a été diffusé à toutes les écoles (début d'année scolaire 2011/2012) stipulant que l'administration de Valium et de Glugagon sont strictement interdites et que les enseignants ne peuvent être poursuivis pour non -assistance dans ces deux cas. Ensuite, il faut vivre avec sa conscience....
dada Posté(e) 9 juin 2012 Posté(e) 9 juin 2012 et bien, j'applaudis des deux mains quant aux réactions positives qui précèdent (j'étais à l'origine du post précédent qui avait déclenché des réactions fortes): effectivement, le geste n'est pas franchement technique (pas plus qu'avec l'Anapen par exemple) et qu'il permet de stopper immédiatement (1 à 2 minutes au grand maximum) les convulsions. Il faut savoir que pendant les crises convulsives, le cerveau (entre autre) est en souffrance, ce n'est pas rien. Quant à l'injection par voie buccale, ell ne peut pas être utilsée dans tous les cas (dans le cas de mon fils, il y aurait risque de fausse-route!). Un nouveau médicament vient de recevoir l'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) mais il n'est pas encore commercialisé: il permettra une administration par la bouche sans risque et simplifiera grandement la vie des familles d'épileptiques. Juste une précision pour finir: sur mon département, un document de l'IA a été diffusé à toutes les écoles (début d'année scolaire 2011/2012) stipulant que l'administration de Valium et de Glugagon sont strictement interdites et que les enseignants ne peuvent être poursuivis pour non -assistance dans ces deux cas. Ensuite, il faut vivre avec sa conscience.... Même en cas de PAI??? Et ce document est légal???
miwi91 Posté(e) 9 juin 2012 Posté(e) 9 juin 2012 je cite le document: " Le traitement médical Les circonstances et modalités de prise de médicaments sont précisées dans le protocole d'urgence rédigé par le médecin traitant. La circulaire 2003-135 précise les voies d'administration autorisées en milieu scolaire pour des non professionnels de santé : voie orale, inhalée ou auto-injectable. Tout autre mode d'administration, en particulier les traitements nécessitant un remplissage de seringue (diazépam - Valium - par voie intra-rectale en cas de convulsions, glucagon en cas de diabète… ne peut être effectué que par un professionnel de santé. L'argument de non assistance à personne en danger opposée par les familles ne saurait être retenu : en effet la seule obligation des personnels de l'éducation nationale est de faire appel au SAMU et de suivre les consignes du médecin régulateur. Il est cependant possible de déposer ces médicaments à l'école, le PAI précisant alors que "l'administration sera réalisée à l'arrivée des secours sur place". De même, dans le cas particulier du diabète : la mesure de la glycémie ("dextro") à l'aide d'un stylo auto piqueur peut être effectuée par un personnel non professionnel de santé qui notera le résultat. En revanche, seuls des professionnels de santé ou l'élève et sa famille ayant reçu une éducation thérapeutique sont habilités à interpréter le chiffre et à décider de l'attitude thérapeutique qui en découle." En fait, on peut jouer sur les mots, le Valium n'est pas un traitement médical (au sens où on l'entend, les enfants épileptiques ont un traitement médicamenteux quotidien par voie orale), il s'agit d'un médicament à utiliser dans le cadre du protocole d'urgence. Mais rien à faire, les enseignants ont interdiction de l'administrer... Face à la machine administrative, on est bien peu puissant.
dada Posté(e) 9 juin 2012 Posté(e) 9 juin 2012 je cite le document: " Le traitement médical Les circonstances et modalités de prise de médicaments sont précisées dans le protocole d'urgence rédigé par le médecin traitant. La circulaire 2003-135 précise les voies d'administration autorisées en milieu scolaire pour des non professionnels de santé : voie orale, inhalée ou auto-injectable. Tout autre mode d'administration, en particulier les traitements nécessitant un remplissage de seringue (diazépam - Valium - par voie intra-rectale en cas de convulsions, glucagon en cas de diabète… ne peut être effectué que par un professionnel de santé. L'argument de non assistance à personne en danger opposée par les familles ne saurait être retenu : en effet la seule obligation des personnels de l'éducation nationale est de faire appel au SAMU et de suivre les consignes du médecin régulateur. Il est cependant possible de déposer ces médicaments à l'école, le PAI précisant alors que "l'administration sera réalisée à l'arrivée des secours sur place". De même, dans le cas particulier du diabète : la mesure de la glycémie ("dextro") à l'aide d'un stylo auto piqueur peut être effectuée par un personnel non professionnel de santé qui notera le résultat. En revanche, seuls des professionnels de santé ou l'élève et sa famille ayant reçu une éducation thérapeutique sont habilités à interpréter le chiffre et à décider de l'attitude thérapeutique qui en découle." En fait, on peut jouer sur les mots, le Valium n'est pas un traitement médical (au sens où on l'entend, les enfants épileptiques ont un traitement médicamenteux quotidien par voie orale), il s'agit d'un médicament à utiliser dans le cadre du protocole d'urgence. Mais rien à faire, les enseignants ont interdiction de l'administrer... Face à la machine administrative, on est bien peu puissant. Donc si le médecin régulateur demande que le protocole soit appliqué et que l'on refuse on est hors texte, et comme les appels sont enregistrés nous sommes bien dans le cas de non assistance, je dis ça, je dis rien hein mais devant un tribunal à voir....
blacknader Posté(e) 29 septembre 2017 Posté(e) 29 septembre 2017 J'ai eu le cas récemment d'un PAI avec administration rectale. Avec médecin scolaire, pour le PAI, soit on prévenait la famille pour administrer soit le SAMU, en aucun cas les enseignants n'avaient à la faire (en plus l'enseignant de l'élève était un homme dans une classe isolée).
caro297 Posté(e) 14 février 2018 Posté(e) 14 février 2018 Ma fille a fait des convulsions, on avait donc du valium à la maison. On n'a jamais fait de PAI à l'école. J'avais posé la question au médecin qui nous avait fait l'ordonnance et nous avait montré la manip à l'hôpital pour la crèche. Il nous avait répondu de ne pas donner le traitement à la crèche car il n'y avait pas d'infirmière... par contre, on avait demandé à être prévenus dès qu'elle avait de la fièvre. Même chose pour l'école (plus facile car elle est dans le même école que moi) Tu peux demander aux parents de fournir un thermomètre auriculaire. En cas de doute, tu vérifies si l'enfant a de la fièvre et tu demandes aux parents de venir le chercher. (C'est ce qu'on a fait quand le cas s'est présenté à l'ecole)
flosuperflo Posté(e) 14 février 2018 Posté(e) 14 février 2018 Il y a 2 heures, Picasso59 a dit : UP ! Encore ! A-t-on le droit de faire cette injection ? Acte médical, moi, pauvre PE qui a besoin du ministre pour choisir mes méthodes de maths ou de lecture... (Je ne reviens pas sur je le fais/je ne le fais pas) Y a-t-il un nouveau texte depuis 2003 ? Tu dois la faire si c'est demandé par le médecin du SAMU. J'ai un élève épileptique qui a un PAI avec injections rectales de valium en cas de crise. Il n' fait qu'une crise à l'école pour l'instant et le SAMU est arrivé avant que l'on nous demande de faire l'injection, mais nous étions en contact téléphonique continu avec le médecin régulateur.
Cécile56 Posté(e) 14 février 2018 Posté(e) 14 février 2018 Il existe maintenant le bucolam pour arrêter les crises d'épilepsie. C'est un médoc qui se donne simplement dans la bouche, bien moins invasive que le valium Demandez aux parents si c'est possible de changer le protocole et de prendre le nouveau médoc qui marche aussi bien que le valium. ma fille a un protocole bucolam et c'est beaucoup plus simple qu'auparavant.
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