cfeuilloley Posté(e) 20 septembre 2012 Posté(e) 20 septembre 2012 Si problème devient un mot péjoratif et aussi dangereux, il faut arrêter d'en proposer aux élèves pendant les mathématiques. Je travaille uniquement avec des enfants qui me posent problèmes et j'adore ça : chercher la solution qui va leur permettre de reconnaître une lettre, une syllabe, et peut être même un mot puis lire une phrase. J'envoie plein de courage à tous ceux qui cherchent une solution à leur problème (grand méchant loup comme Anwamanë) car c'est cette recherche qui nous enrichit et nous permet d'avoir envie d'aller encore plus loin avec ces enfants extraordinaires.
Anwamanë Posté(e) 20 septembre 2012 Posté(e) 20 septembre 2012 Si problème devient un mot péjoratif et aussi dangereux, il faut arrêter d'en proposer aux élèves pendant les mathématiques. Je travaille uniquement avec des enfants qui me posent problèmes et j'adore ça : chercher la solution qui va leur permettre de reconnaître une lettre, une syllabe, et peut être même un mot puis lire une phrase. J'envoie plein de courage à ceux qui cherchent une solution à leur problème car c'est cette recherche qui nous enrichit et nous permet d'avoir envie d'aller encore plus loin avec ces enfants extraordinaire. Ils posent problèmes, ils ne sont pas un problème, c'est différent. Enfin bref. Je file m'occuper de mon "problème" et je m'envoie aussi plein de courage
del140330 Posté(e) 20 septembre 2012 Posté(e) 20 septembre 2012 Je trouve également que le message de départ est maladroit. Je me doute qu'en tant qu'enseignant , l'accueil d'un enfant dysphasique est compliqué (pas formé, pas équipé ...) mais ce n'est pas l'enfant le problème. En tant qu'enseignant , on se doit aussi de faire attention aux mots qu'on emploie ,encore plus quand on est dans le champ du handicap. Les situations sont difficiles pour les enfants, les parents et parfois une formulation "maladroite" peut être mal vécue. On ne se rend pas compte, on ne le fait pas en pensant à mal, on "fait' des raccourcis mais du coup on oublie les humains qui sont en face.
Anwamanë Posté(e) 20 septembre 2012 Posté(e) 20 septembre 2012 Si problème devient un mot péjoratif et aussi dangereux, il faut arrêter d'en proposer aux élèves pendant les mathématiques. Je travaille uniquement avec des enfants qui me posent problèmes et j'adore ça : chercher la solution qui va leur permettre de reconnaître une lettre, une syllabe, et peut être même un mot puis lire une phrase. J'envoie plein de courage à tous ceux qui cherchent une solution à leur problème (grand méchant loup comme Anwamanë) car c'est cette recherche qui nous enrichit et nous permet d'avoir envie d'aller encore plus loin avec ces enfants extraordinaires. Je rigole mais j'ai vraiment l'impression de passer pour une emmerdeuse tatillonne. Mes messages, je l'espère, ont toujours été posés et compréhensifs envers les enseignants et en retour j'ai l'impression de passer pour celle qui cherche la petite bête alors que les enseignants se démènent pour ces élèves... Je me démène aussi énormément pour mon fils et vivre cela au quotidien est très pénible donc oui lire un problème : un enfant dysphasique, ça peut faire mal. Tout comme lire : un problème : une instit dépressive (alors qu'elle se démène pour se sortir de sa dépression) doit être très douloureux à lire. Je concède qu'on devient susceptible... je ne le cache pas... mais dénigrer (c'est comme ça que je le ressens ) le fait que cela puisse être "douloureux" fait mal aussi. Dans mon premier message je dis bien qu'il s'agit d'une phrase certainement mal tournée (et peut-être aussi que le manque de bonjour et merci ou svp n'a pas aidé à prendre la phrase positivement...). Enfin bref, on ne va pas épiloguer là-dessus, je pense que nous avons tous à coeur d'aider ces enfants et c'est bien là le principal (et puis c'est pas bon pour ce que j'ai ). Bon courage à tous ceux qui sont face à ce problème (on peut rire un peu ).
cleo17fr Posté(e) 20 septembre 2012 Posté(e) 20 septembre 2012 T'inquiète Anwa, quand on te connait, on sait qu'on peut débattre sans que ca se finisse en échange d'insultes ! ;-) Je pense que ce qui tu vis avec ton fils doit être bien assez compliqué comme ça pour que tu t'ajoutes le stress des interprétations des raccourcis...pcq dans le cas de grand méchant loup, on voyait bien qu'il voulait avant tout aider cet enfant. J'ai remarqué qu'à chaque fois qu'un mot renvoyait à une notion problématique, on était obligé de le changer tous les dix ans pour pas qu'il soit trop connoté....bref appelons un chat un chat, non ? Bref, je comprends ce que tu veux dire mais je pense qu'il faut plus voir le sens global du message que la maladresse de son auteur...au risque que plus personne n'ose rien dire sur le handicap de peur de blesser qqun.
Anwamanë Posté(e) 20 septembre 2012 Posté(e) 20 septembre 2012 La dysphasie est un handicap et mon fils est handicapé. Ce n'est pas un gros mot Je ne comprends pas non plus pourquoi il faut "taire" ce mot Ca peut paraître idiot de se braquer pour cela mais quand vous avez mis 3 ans et faire comprendre à votre enfant que non il n'est pas "nul", que non il n'est pas un "problème" , que oui il est différent mais que c'est aussi une richesse. Bref l'aider à avoir un minimum d'estime de lui (ça se dit ?) lire que (même si on se doute, espère que c'est juste maladroit) qu'un enfant dysphasique est un problème... C'est comme dire à un enfant qui vient de taper qu'il est vilain...non c'est son geste qui est vilain. Mtl37, a très bien formulé ce que je peux ressentir Edit : Cleo, j'ai bien compris qu'il voulait aider l'enfant (j'ai répondu à sa demande d'ailleurs ), je voulais surtout attirer l'attention sur le fait qu'il faut faire tout de même attention sur la façon dont on dit les choses.
Anwamanë Posté(e) 21 septembre 2012 Posté(e) 21 septembre 2012 Pour info :http://auch2.free.fr...nformatique.pdf C'est un document concernant la dysphasie et l'informatique (regroupe les logiciels, tutoriels etc pouvant être utiles à un dysphasique ou PE ayant un élève dysphasique dans sa classe).
cfeuilloley Posté(e) 21 septembre 2012 Posté(e) 21 septembre 2012 La dysphasie est un handicap et mon fils est handicapé. Ce n'est pas un gros mot Je ne comprends pas non plus pourquoi il faut "taire" ce mot J'aime et APPROUVE ce que tu dis là, j'ai d'ailleurs tenu les mêmes propos à mon mari hier soir à la suite d'un reportage du journal TV de France 3 ..
Anwamanë Posté(e) 21 septembre 2012 Posté(e) 21 septembre 2012 La dysphasie est un handicap et mon fils est handicapé. Ce n'est pas un gros mot Je ne comprends pas non plus pourquoi il faut "taire" ce mot J'aime et APPROUVE ce que tu dis là, j'ai d'ailleurs tenu les mêmes propos à mon mari hier soir à la suite d'un reportage du journal TV de France 3 .. C'est comme "il est mort d'une longue maladie". Ca m'agace ! Comme si c'était honteux de mourir du cancer, du sida ou je ne sais quelle autre maladie. Autre chose qui m'agace (je digresse mais que très peu en fait). - Pourquoi ton fils a une AVS - Il est handicapé. - T'es sûre (non non je dis ça pour m'amuser) ? Car ça se voit pas. Eh oui, il existe des handicaps invisibles.
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