vieuxmatheux Posté(e) 9 novembre 2012 Posté(e) 9 novembre 2012 Bon, je trouve que le coup des chèvres est très intéressant, mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'ils ont comparé des aires : si par exemple tu prends un pré tout en longueur et moins large qu'une chèvre, tu peux avoir une très grande aire sans pour autant faire entrer la moindre chèvre. Ceci étant dit, ça montre quand même qu'il y a d'autres chose à comparer sur les figures que la longueur, ce qui n'est déjà pas mal du tout.
calinours Posté(e) 9 novembre 2012 Posté(e) 9 novembre 2012 Bon, je trouve que le coup des chèvres est très intéressant, mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'ils ont comparé des aires : si par exemple tu prends un pré tout en longueur et moins large qu'une chèvre, tu peux avoir une très grande aire sans pour autant faire entrer la moindre chèvre. Ceci étant dit, ça montre quand même qu'il y a d'autres chose à comparer sur les figures que la longueur, ce qui n'est déjà pas mal du tout. Avec l'autre nours on pensait bien qu'il aurait fallu préciser les mensurations des chèvres... J'ai une idée pour comparer des capacités (millésime 2012)... Mais je la réserverai pour un prochain passage... Ceci dit, je reconnais la pertinence ton avis. @plus
Moustache Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 Avec l'autre nours on pensait bien qu'il aurait fallu préciser les mensurations des chèvres... J'ai une idée pour comparer des capacités (millésime 2012)... Mais je la réserverai pour un prochain passage... J'ai juste demandé en privé ce qui se passerait si des chèvres naines se glissaient dans le troupeau Je me permets d'intervenir sur les capacités. Ou pour être plus exact, doit-on parler de volumes ? Parce qu'un petit dessin est plus parlant qu'un long discours : Question : qui de A ou de B a la plus grande contenance ? On remplit A et B d'un liquide (je préconise de l'eau, le gewurztraminer est trop précieux private joke) voire de sable ou de graines... et on verse dans deux récipients identiques C, on compare la hauteur. Possible de n'utiliser qu'un seul récipient C, et de noter la hauteur après avoir versé successivement A et B On pourrait aussi remplir A pour le verser dans B et voir si B peut contenir ou pas A Il y a sans doute d'autres possibilités... Bref, ce type d'expérimentation est intéressant mais je me pose toujours la question de savoir comme l'amener en classe. Trouver l'élément déclencheur pour que la question n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe...
papili Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 Le camion du laitier où chaque fermier transvaserait sa traite du jour de son tank à lait personnel aux bidons de lait tous identiques du laitier ? Même chose avec des récoltes de céréales, de noisettes, etc. Si cela doit se passer concrètement avec le matériel de l'école, pourquoi pas le "sable doux" que les élèves tamisent avec passion à la récréation ? Comparer les "productions" de quelques groupes d'élèves après leur avoir fourni des récipients très différents les uns des autres. On doit pouvoir faire la même chose avec du jus d'orange préparé pour la collation, aussi, il me semble.
vieuxmatheux Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 En ce qui concerne le laitier, mon frère a longtemps élevé des vaches laitières, son lait passait directement du tank de la ferme au camion de la laiterie, sans passer par des bidons. De plus, je ne suis pas certain que dans une école maternelle urbaine ça évoque grand chose pour la plupart des élèves. Sur l'élément déclencheur, je ne sais pas vraiment, mais sur les différentes façon de comparer les contenances, il me semble que la plus fondamentale est "Est-ce que je peux remplir B avec A ?" Les autres méthodes, avec un troisième récipient, des graduations, sont utiles quand la méthode de base ne permet pas de répondre à la question (un peu comme pour les longueurs de baguettes qu'on ne peut pas déplacer). J'ai justement une page en préparation où l'idée est la suivante : on a quatre récipients, A, B, C et D, on peut manipuler avec du sable ou de l'eau, mais seulement avec deux récipients simultanément. Le but du jeu est de placer les récipients dans l'ordre de contenance. Pour savoir si on a gagné, on remplit le récipient placé en premier, et en utilisant que ce qu'il contient, on doit pouvoir remplir complètement le deuxième. Puis avec le contenu du deuxième, on doit pouvoir remplir le troisième… Ce n'est pas assez clair pour l'instant en ce qui concerne le détail du déroulement et des consignes, mais si tu es intéressé, Moustache, ça peut être l'objet d'un travail commun (j'ai cru comprendre que nous n'habitions pas très loin l'un de l'autre :-). Désolé, Calinours, ce n'est pas que je ne veuille pas travailler avec toi, mais je suis paresseux et un déplacement de 500 mètres m'effraie moins que 900 km.
Moustache Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 L'est jaloux l'autre ours ? Effectivement, étant quasiment voisins, je vais prêter "mes" gamins au vieux matheux pour qu'il fasse ses horribles expériences... Plus sérieusement, la comparaison de différents contenants est intéressante, mais commencer par seulement deux me parait pas mal. Toujours à propos de taille, ça me fait penser à l'histoire des deux oursons (existe aussi en album : http://goo.gl/GzO2X ), que j'adore leur raconter en la mimant. Texte ci-dessous. Je prends une feuille de papier que je découpe rapidement en rond pour faire le fromage, et au fil de l'histoire, je (le renard) en mange un petit bout et demande à chaque fois aux enfants quel est le plus grand morceau... Si tu es sage Vieuxmatheux, je te la raconterai
vieuxmatheux Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 Trop tard, je la connais. Nous l'avons même mise en scène avec des marionnettes avec une classe de cinquième il y a quelques années, pour aller ensuite la jouer devant les élèves d'une école maternelle voisine. C'est une occasion de m'apercevoir que je ne sais pas comment vous faites pour mettre des images dans le texte du forum, je suis jaloux.
calinours Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 C'est une occasion de m'apercevoir que je ne sais pas comment vous faites pour mettre des images dans le texte du forum... Problème à résoudre ! Les nours ne laissent pas les gens qui méritent de l'aide sans rien faire... Sers toi du site de la grenouille, nécessaire et suffisant, pour héberger tes schémas : http://imageshack.us/ Dans la barre des tâches, tu devras insérer le "lien direct" à partir de l'icône "insérer une image"... Et reviens vite travailler à la dévolution de ton problème, ça m'intéresse... ?
calinours Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 ...Désolé, Calinours, ce n'est pas que je ne veuille pas travailler avec toi, mais je suis paresseux et un déplacement de 500 mètres m'effraie moins que 900 km. Pas de jaloux, tu es en de bonnes mains avec le maître et j'ai parfois autour de moi quelques uns de tes collègues... Et puis les grands esprits se rencontrent parfois sur EDP...
calinours Posté(e) 11 novembre 2012 Posté(e) 11 novembre 2012 J'ai juste demandé en privé ce qui se passerait si des chèvres naines se glissaient dans le troupeau Je me permets d'intervenir sur les capacités. Ou pour être plus exact, doit-on parler de volumes ? (1) Parce qu'un petit dessin est plus parlant qu'un long discours : Question : qui de A ou de B a la plus grande contenance ? On remplit A et B d'un liquide (je préconise de l'eau, le gewurztraminer est trop précieux private joke) voire de sable ou de graines... et on verse dans deux récipients identiques C, on compare la hauteur. Possible de n'utiliser qu'un seul récipient C, et de noter la hauteur après avoir versé successivement A et B On pourrait aussi remplir A pour le verser dans B et voir si B peut contenir ou pas A Il y a sans doute d'autres possibilités... Bref, ce type d'expérimentation est intéressant mais je me pose toujours la question de savoir comme l'amener en classe. (2) Trouver l'élément déclencheur pour que la question n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe... (1) Il y a une équivalence logique entre un volume (exprimé en m3) et une capacité (exprimée en litre) : 1 L = 1 dm3 On conviendra que ça n'a pas d'importance au niveau du lexique avec nos jeunes élèves qui doivent avant tout manipuler pour comparer des grandeurs. Pour ces manipulations je me servirai plutôt du sable fin (que j'achète en Kg ) que de l'eau. C'est aux élèves de faire le choix de l'ordre des manip en fonction de l'enjeu (et des règles éventuellement annoncées par le maître) et de ce qu'il pourront exprimer oralement... (2) Nous avons donné plusieurs exemples de récits pouvant être inducteurs. Dans le cas proposé par l'ami Moustache on pourrait peut-être favoriser la compréhension du problème avec les gobelets et différentes bouteilles d'eau consommées au moment de la collation... Ce n'est pas toujours évident effectivement mais dans les classes ou la résolution de problèmes est fréquente, l'approche ludique (un défi c'est amusant - transvaser les contenus par exemple -), les manipulations et le matériel à la portée de chaque enfant, la situation est très souvent perçue comme motivante. Bref, j'ose penser que le problème clairement posé suffit à leur donner envie de chercher une réponse..
vieuxmatheux Posté(e) 12 novembre 2012 Posté(e) 12 novembre 2012 Je suis complètement d'accord avec le fait qu'un problème bien posé, perçu comme un défi par les enfants, est souvent une motivation suffisante. A contrario, j'ai le souvenir d'un groupe de PE2 il y a quelques années qui avaient voulu mettre en place une situation ERMEL à propos des nombres : les pirates. Ils avaient tellement bien préparé leur histoire de pirate pour créer l'intérêt que ça a parfaitement marché : les enfants étaient passionnés par l'histoire de pirates… mais le fait qu'il y avait aussi une question à propos des nombres leur a totalement échappé. Ceci dit, on ne sait pas grand chose sur cette question et je veux bien admettre qu'en proposant systématiquement des situations sans habillage je tombe dans l'excès inverse. Il n'est pas impossible que pour certains élèves le fait de rattacher le problème à une histoire ou une situation connue aide à créer un premier intérêt… qu'il faudra ensuite transformer en un intérêt pour la question elle même. C'est cette phase de transformation qui est difficile et dont je me dispense en évitant l'habillage.
alabi Posté(e) 12 novembre 2012 Posté(e) 12 novembre 2012 C'est vrai que, à l'instar de ce que je fais durant l'année (en mettant pas mal d'application à habiller mes activités dans l'espoir de susciter une motivation et des situations de langage, notamment chez les PS non francophones) je ne peux pas dire si ça favorise les apprentissages visés systématiquement, mais je constate quand même un vrai engagement des élèves. Peut-être qu'il faudrait, à une autre période de l'année, revenir sur un jeu mais sans habillage pour réellement mesurer les acquisitions... Oui, je suis hors sujet. Désolé.
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