Goëllette Posté(e) 24 novembre 2012 Posté(e) 24 novembre 2012 Je connais des enseignants qui ont eu des soucis avec leurs ien alors qu'ils n'avaient rien à se reprocher, mais simplement parce qu'un parent avait fait remonter des broutilles. Ça ne me viendrait pas à l'idée de faire aux autres ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse.
Lolita Posté(e) 24 novembre 2012 Posté(e) 24 novembre 2012 Et est-ce que tu aimerais que l'on fasse subir à ton enfant ce que fait subir cette enseignante au fils de Tazette92 ?
Goëllette Posté(e) 24 novembre 2012 Posté(e) 24 novembre 2012 Non, mais d'abord, nous n'avons qu'un son de cloche, ici, et puis, je pense qu'il est possible que la chose se règle au sein de l'école.
tazette92 Posté(e) 25 novembre 2012 Auteur Posté(e) 25 novembre 2012 Merci beaucoup à vous tous pour vos réponses, vos conseils... Pour répondre à vos interrogations : mon fils a débuté sa scolarité en public (maternelle et CP), et nous avons rencontré d'énormes soucis (mon fils était devenu la tête de turc de quelques élèves, revenant avec des bleus, et même une fois le dos strié de coups de bâtons), et n'ayant pas eu d'écoute de la part de l'école (le directeur, les enseignants, les personnels de la mairie qui asurent étude et cantine se renvoyant la balle), nous avons choisi de le scolariser dans le privé. Pendant deux ans (CE1 et CE2), aucun souci. Il était heureux d'aller à l'école, envie de tout apprendre (je ne compte pas les heures passées à la bibliothèque à approfondir les cours...). Un souci d'écriture a été détecté en CE2, qui lui a vallu quelques scéances de psychomotricité... Cette année, il semble le plus souvent démoralisé, sans envie d'apprendre... il me dit que "ça sert à rien, parce que je serai puni", ou "même si j'apprend j'aurais jamais 20/20" (des points étant enlevés pour les fautes d'orthographe, de poncturation, de trait pas droit... difficile d'atteindre la note maximum)... Ce à quoi on répond que le principal étant de faire de son mieux, et que tout ce qu'il apprend lui servira pour les années suivantes... rien n'est appris "pour rien"... mais je doute qu'il soit convaincu ! Mais le point qui m'inquiète le plus, et qui me montre que vraiment il n'est "pas bien" en ce moment, ce sont ses crises de somnambulisme qui sont incessantes depuis la rentrée... Il n'en avait pas fait depuis son changement d'école en 2010... A l'époque, le médecin m'avait dit que ça pouvait être du à un "mal être"... Pour ce qui est de rencontrer son ancienne enseignante, c'est en effet une excellente idée... mais elle est actuellement entrain de pouponner chez elle, avec un adorable petit garçon ! Je suis d'accord pour rencontrer la maitresse avec le papa, lui expliquer le mal être de mon fils, mais comment être sur que ça ne va pas se retourner contre lui ? qu'elle ne va pas le prendre encore plus "en grippe" comme on dit ?
Goëllette Posté(e) 25 novembre 2012 Posté(e) 25 novembre 2012 Je ne crois pas, non, bien au contraire, car elle sentira que vous n'êtes pas seule. Bon courage, et cessez de vous faire autant de soucis pour votre fils ...
nicolasd.22 Posté(e) 25 novembre 2012 Posté(e) 25 novembre 2012 Je ne vois pas un enseignant "prendre en grippe" un enfant par sadisme... Etre exigeant, le punir ne signifie pas qu'elle le prend en grippe... Il y a sans doute des maladresses de cette instit: (enlever des points sur une dictée pour les traits...) mais c'est la même règle que pour les autres élèves... Ton enfant n'est donc pas tête de turc mais a des difficultés et elles sont récurentes ce qui énerve cette enseignant qui a l'impression que ton enfant lui désobéit puisqu'il continue de ne pas souligner...d'écrire lentement, mal... Elle considère que ton enfant est têtu et pas malade, handicapé (dyspraxie...) donc elle attend des résultats et des efforts. Si elle constate un minimum d'effort, les punitions seront moins fréquentes... Enfin, tu dis que ses notes sont loin d'être lamentables car au dessus de la moyenne ! Encore heureux, en CM1, 90 % des mes élèves sont au dessus de 16 ou 18 et pourtant je suis dans un milieu défavorisé... 12 en cm1, c'est loin d'être bon...
garba Posté(e) 25 novembre 2012 Posté(e) 25 novembre 2012 Enfin, tu dis que ses notes sont loin d'être lamentables car au dessus de la moyenne ! Encore heureux, en CM1, 90 % des mes élèves sont au dessus de 16 ou 18 et pourtant je suis dans un milieu défavorisé... 12 en cm1, c'est loin d'être bon... Et pour moi, si, il y a un problème si la situation est telle que décrite, ça je n'en sais rien, mais juste comme elle est décrite, je ne trouve pas ça normal. Quand un de mes élèves est en difficulté sur quelque chose, qu'il y a un suivi extérieur dessus ou même sans suivi si c'est un réel problème pour lui et pas juste du je m'en foutisme, je n'ai pas les mêmes exigences pour lui que pour les autres.
nicolasd.22 Posté(e) 25 novembre 2012 Posté(e) 25 novembre 2012 Hors handicap reconnu par des professionnels (handicap => équipe pluridisciplinaire en hôpital et neuropsychiatre) et non pas l'orthophoniste boiteuse du quartier? Il faut avoir les mêmes exigences au contraire ! Mais ne pas attendre les même résultats... Réfléchis là dessus.
biscottinne Posté(e) 26 novembre 2012 Posté(e) 26 novembre 2012 Bon, telle que tu la décrit, la situation ne semble pas "normale". Tu as l'air d'avoir assez de recul sur la situation et d'être objective sur ce que tu vois/entends. Après, effectivement, nous n'avons que ta version, nous ne savons rien de la classe, de l'attitude réelle de ton garçon à l'école etc... et peut être que toi même ne le sait pas vraiment. C'est dommage que l'instit semble refuser toute discussion. Ayez des conseils de personnes extérieures : en ce qui concerne ses angoisses et somnanbulisme, parlez en votre médecin traitant par ex, recontactez le pyschomot de l'année dernière. Avez vous reçu un livret d'éva pour cette période? Avez vous encore les cahiers et livrets d'évas de ce2 sur lesquels vous appuyer? Rencontrez l'instit, dites lui que vous êtes inquiets de ce qu'elle a dit et de ce qui se passe à l'école depuis la rentrée (grosses difficultés, redoublement envisagé, punitions à répétitions). En gros, essayer de la mettre en confiance en lui montrant que vous voulez être "de son côté". Comparez (avec elle) avec les livrets d'évas de l'année dernière. Demandez quelle aide il est possible d'apporter à votre enfant. Une équipe éducative (réunion avec les professionnels qui travaillent avec l'enfant + directeur) est elle possible? Vous pouvez aussi en demander une. Y a t-il des enseignants spécialisés à qui vous adresse (les RASED du public)? Il y a forcément un directeur de remplacement! Pour ma part, je ne ferrais pas (encore?) de remontée à l'IEN. La situation est très pénible pour vous et votre enfant, mais il n'y a pas apparement de manquement flagrant de la part de l'instit (même si des punitions injustes à répétition pourraient être considérées comme questionnantes). Tu parles de devoirs jusque 20h passés cette année (c'est subi semble t-il, mais vous parents devriiez dire stop), mais aussi d'heures passées à la biblio en ce1 et ce2 pour "approfondir" (c'est ton enfant qui le souhaitait?)... ça ne me semble pas quelque chose de normal en primaire. On n'est pas au lycée! Bon courage à toi,
isaroma Posté(e) 26 novembre 2012 Posté(e) 26 novembre 2012 Merci beaucoup à vous tous pour vos réponses, vos conseils... Pour répondre à vos interrogations : mon fils a débuté sa scolarité en public (maternelle et CP), et nous avons rencontré d'énormes soucis (mon fils était devenu la tête de turc de quelques élèves, revenant avec des bleus, et même une fois le dos strié de coups de bâtons), et n'ayant pas eu d'écoute de la part de l'école (le directeur, les enseignants, les personnels de la mairie qui asurent étude et cantine se renvoyant la balle), nous avons choisi de le scolariser dans le privé. Pendant deux ans (CE1 et CE2), aucun souci. Il était heureux d'aller à l'école, envie de tout apprendre (je ne compte pas les heures passées à la bibliothèque à approfondir les cours...). Un souci d'écriture a été détecté en CE2, qui lui a vallu quelques scéances de psychomotricité... Cette année, il semble le plus souvent démoralisé, sans envie d'apprendre... il me dit que "ça sert à rien, parce que je serai puni", ou "même si j'apprend j'aurais jamais 20/20" (des points étant enlevés pour les fautes d'orthographe, de poncturation, de trait pas droit... difficile d'atteindre la note maximum)... Ce à quoi on répond que le principal étant de faire de son mieux, et que tout ce qu'il apprend lui servira pour les années suivantes... rien n'est appris "pour rien"... mais je doute qu'il soit convaincu ! Mais le point qui m'inquiète le plus, et qui me montre que vraiment il n'est "pas bien" en ce moment, ce sont ses crises de somnambulisme qui sont incessantes depuis la rentrée... Il n'en avait pas fait depuis son changement d'école en 2010... A l'époque, le médecin m'avait dit que ça pouvait être du à un "mal être"... Pour ce qui est de rencontrer son ancienne enseignante, c'est en effet une excellente idée... mais elle est actuellement entrain de pouponner chez elle, avec un adorable petit garçon ! Je suis d'accord pour rencontrer la maitresse avec le papa, lui expliquer le mal être de mon fils, mais comment être sur que ça ne va pas se retourner contre lui ? qu'elle ne va pas le prendre encore plus "en grippe" comme on dit ? Le profil de ton fils me fait étrangement penser à celui du mien qui a été diagnostiqué porteur du syndrome d'asperger en fin de ce2 ( relations difficiles avec les autres enfants, parfois incompréhension des adultes, dyspraxie, refus de l'école...)
Goëllette Posté(e) 26 novembre 2012 Posté(e) 26 novembre 2012 Hors handicap reconnu par des professionnels (handicap => équipe pluridisciplinaire en hôpital et neuropsychiatre) et non pas l'orthophoniste boiteuse du quartier? Il faut avoir les mêmes exigences au contraire ! Mais ne pas attendre les même résultats... Réfléchis là dessus. Toi aussi, tu en as rencontré, des orthophonistes de ce type ? En guerre personnelle avec l'école, qui se servent de leurs clients pour se venger en les liguant contre elle, contre le vilain enseignant qui ne reconnaîtrait pas le handicap terrrrrrrible empêchant leurs enfants de suivre en classe, qu'ils ont décelé, eux. Mais pas besoin d'aller consulter les vrais spécialistes pour être certains, l'école doit s'adapter quand même et ne pas contrarier parents et enfants. J'ai quand même certains parents qui sont venus s'excuser, plus tard, quand ils ont constaté que malgré les adaptations de l'école (un mot à copier au lieu de 10, une heure pour faire un exercice que les autres font en 5 minutes, etc...), leurs enfants étaient de plus en plus en échec et que l'avenir était bouché alors que les spécialistes, enfin consultés 4-5 ans après, n'avaient rrrrrrien décelé du tout, sauf peut-être une belle poildanlamanite aigüe. Mais en attendant, en écoutant ces orthophonistes, ils m'en ont fait baver, en rencontres à rallonges, en patience, ... et ils ont compromis l'avenir de leurs enfants. Evidemment, je précise que ma remarque ne concerne pas les élèves dont le handicap a été diagnostiqué par les équipes médicales compétentes. Je suis d'accord sur les exigences. Il en va de l'avenir de ces enfants.
nicolasd.22 Posté(e) 27 novembre 2012 Posté(e) 27 novembre 2012 Hors handicap reconnu par des professionnels (handicap => équipe pluridisciplinaire en hôpital et neuropsychiatre) et non pas l'orthophoniste boiteuse du quartier? Il faut avoir les mêmes exigences au contraire ! Mais ne pas attendre les même résultats... Réfléchis là dessus. Toi aussi, tu en as rencontré, des orthophonistes de ce type ? En guerre personnelle avec l'école, qui se servent de leurs clients pour se venger en les liguant contre elle, contre le vilain enseignant qui ne reconnaîtrait pas le handicap terrrrrrrible empêchant leurs enfants de suivre en classe, qu'ils ont décelé, eux. Mais pas besoin d'aller consulter les vrais spécialistes pour être certains, l'école doit s'adapter quand même et ne pas contrarier parents et enfants. J'ai quand même certains parents qui sont venus s'excuser, plus tard, quand ils ont constaté que malgré les adaptations de l'école (un mot à copier au lieu de 10, une heure pour faire un exercice que les autres font en 5 minutes, etc...), leurs enfants étaient de plus en plus en échec et que l'avenir était bouché alors que les spécialistes, enfin consultés 4-5 ans après, n'avaient rrrrrrien décelé du tout, sauf peut-être une belle poildanlamanite aigüe. Mais en attendant, en écoutant ces orthophonistes, ils m'en ont fait baver, en rencontres à rallonges, en patience, ... et ils ont compromis l'avenir de leurs enfants. Evidemment, je précise que ma remarque ne concerne pas les élèves dont le handicap a été diagnostiqué par les équipes médicales compétentes. Je suis d'accord sur les exigences. Il en va de l'avenir de ces enfants. Veux-tu m'épouser ? Nous sommes faits pour nous entendre !
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