Tigersocks Posté(e) 30 décembre 2012 Posté(e) 30 décembre 2012 (modifié) Bonjour, Je me suis inscrite sur ce forum il y a quelques mois déjà, sans jamais poster, sans jamais oser... J’espère que je ne vais pas être trop longue… On ne sait pas par où commencer... peut être se présenter : Je suis maman d'un enfant précoce avec un parcours un peu compliqué, comme tous les parcours d'après ce que j'ai pu lire, mais chaque enfant est unique... Il a commencé en toute petite section, sans grande passion pour l'école. Nous avons toujours senti que c'était un enfant vif et éveillé et rapide. Mais nous ne nous sommes jamais posé de question particulière, nous n'avions pas envie de comparer particulièrement. Nous avons senti très tôt qu’il était en conflit avec l’école, la nouveauté, les devoirs… mais pourquoi ? Les seules choses soulignées dans les bulletins étaient : « il veut réussir seul, il refuse l’aide, il a des problèmes de lecture… n’accepte pas ses erreurs », et parfois « bons résultats en mathématiques, mais… ». Il a eu un CP catastrophique avec une maitresse qui ne le cernait pas du tout et qui souhaitait qu’il voit la psy scolaire. Ce que nous avons fait sans grand résultat car il ne voulait pas se confier au sein de l’école. Il a complètement perdu confiance en lui, au point de refuser de lire à haute voix malgré ses difficultés. Nous avons du lui donner des cours particuliers pendant quelques semaines car il refusait de travailler avec nous, c’était un conflit permanent. Et en plus il ne voulait plus aller à l’école. Nous avons déménagé et il a changé d’école au CE1. J’ai tout de suite été voir l’instituteur pour lui expliquer la situation. L’année s’est relativement bien passée, avec un retour des conflits en milieu d’année. Les évaluations nationales ont révélées des difficultés en français et des facilités en math. Il nous a conseillé un bilan orthophoniste. Nous étions un peu perdus et une amie institutrice, maman de deux enfants précoces nous a mis sur la piste de la précocité. Il y a un an ½, nous avons donc fait les tests de précocité et confirmé qu’il est précoce. Nous étions loin de l’imaginer vu les difficultés qu’il, que nous rencontrons. Nous nous sommes un peu documentés et avons expliqué en CE2 la situation. Cela s’est plutôt bien passé et il a un peu repris confiance en lui (car il avait une très mauvaise estime de lui), mais il n’a pas beaucoup travaillé car il était libre de travailler ou non avec cette institutrice car elle ne voulait pas entrer en conflit avec lui. La sanction a été brutale sur le bulletin du 3ème trimestre : « il n’a pas voulu faire les dernières évaluations, il a tout le temps besoin d’aide, il faut expliquer plusieurs fois les consignes, admis en CM1 ». Il a commencé des séances d’orthophonie, qui a confirmé un « trouble d’apprentissage du langage écrit », sans mentionner « dyslexie ». Mais il n’accepte pas ses difficultés et l’orthophoniste a souhaité suspendre les séances pour le moment. Je poursuis moi-même des révisions de base et pour l’instant cela se passe plutôt bien. L’entrée au CM1 a été un peu difficile car l’institutrice est très surprise de sa précocité vu son retard accumulé. Elle souhaitait qu’il voit une psy scolaire (encore…), qui voulait mettre en place un PPRE, mais son comportement s’est amélioré et rien a été mis en place pour lui, tout est tombé à l’eau… Lorsqu’il s’ennuie, il fait des bruitages en tous genres, ce qui gêne la maitresse. Il préfère ne pas faire que se tromper et il passe souvent pour un fainéant (qu’il est parfois aussi…). Le bulletin du 1er trimestre souligne ses résultats faibles. Nous sommes un peu perdus et on voit le collège arriver à grands pas. Il a fait beaucoup d’efforts de comportement cette année, il fait plus volontiers ses devoirs, même les révisions que l’on fait ensemble, mais on le voit toujours comme un enfant paresseux, en conflit. Nous sommes perdus et nous demandons si nous devons lui faire refaire un bilan orthophoniste (dyslexie ?) en passant par une orthophoniste ou par le biais de la psy scolaire ? Merci d’avance de vos conseils… Tigersocks Modifié 7 janvier 2013 par Tigersocks
mlca66 Posté(e) 31 décembre 2012 Posté(e) 31 décembre 2012 bonjour, tout d'abord je comprends tes difficultés, maman d'un garçon de 8 ans précoce, je sais comme on peut se sentir seul et perdu... mon fils a 8 ans et il a été diagnostiqué à 6 ans dès qu'on a pu faire le wiscIV qui vous accompagne avec votre fils ? je peux te conseiller de contacter l'AFEP (tu trouveras leur site avec google) qui est une association avec des antennes régionales, dédiée aux familles de précoce. j'y ai trouvé bcp d'aides, d'information et de soutien. ensuite qui a diagnostiqué ton fils ? la psy qui a diagnostiqué notre fils nous avait été conseillée par l'AFEP, elle a une "sensibilité" pro-précoces, et notre fils a eu quelques séances en plus du test, qui l'ont bien aidé à accepter sa précocité et sa différence. je ne suis pas positive vis à vis des psy scolaires (ce sont d'anciens enseignants qui ont suivi une petite formation de 6 mois) qui très souvent ne sont pas du tout sensibilisés au sujet. idem pour les enseignants, très peu connaissent le sujet et pire encore moins veulent s'y intéresser... j'ai également trouvé bcp de soutien sur le forum suivant : http://www.enfant-precoce.com/forum la précocité peut parfois permettre (temporairement) à l'enfant de masquer certaines difficultés, aussi je crois que tu as tout à fait raison de prendre les choses en main dès maintenant, avant qu'il soit trop tard, car quand l'enfant n'arrive plus à compenser ses difficultés il est bien souvent trop tard... bon courage,
oursbleu Posté(e) 31 décembre 2012 Posté(e) 31 décembre 2012 Bonjour, Par certains côtés ton fils me fait penser à un des miens. A mon avis, le problème de ton fils vient plus des troubles du langage écrit que de la précocité en elle même. Par contre, à moins qu'un enfant précoce soit vraiment très très dyslexique, il est difficile d'obtenir un diagnostic de dyslexie. En effet, la dyslexie se mesure par rapport à un retard de 18 mois ou plus en lecture par rapport à la norme des enfants d'une tranche d'âge. Sachant que la précocité se manifeste comme une avance intellectuelle par rapport aux enfants d'une tranche d'âge, la précocité gomme en partie la dyslexie et réciproquement. Très schématiquement, un enfant qui aurait 130 de QI pourrait être considéré comme ayant 3 ans d'avance par rapport à ses copains. (C'est beaucoup beaucoup plus complexe que cela, en fait). Si le loulou fait des tests auprès d'un orthophoniste, et a "seulement" 1 an de retard en lecture par rapport à son âge, il n'est pas officiellement dyslexique. Sauf qu'il a en fait 4 ans de retard en lecture par rapport à son potentiel, ce qui chez un enfant avec 100 de QI serait très dyslexique. En France, il est très rare qu'un orthophoniste tienne compte de la précocité dans son évaluation de la dyslexie... Pour info, la dyslexie concerne 5% de la population générale mais ... 20 % des précoces. Il s'agit de ce que les anglo-saxons appellent la double exceptionnalité. Quelques infos ici: http://blue-whitebear.skyrock.com/3113073763-La-double-exceptionnalite.html A mon avis, il est important que ton bonhomme sache : 1) qu'il est précoce, c'est à dire dans la norme d'une minorité, ce qui explique son fonctionnement particulier. 2) que chez les précoces, il est fréquent d'avoir des problèmes en lecture écriture et que ça ne remet aucunement en cause son intelligence. Il est sans doute possible de trouver un ou une orthophoniste qui colle mieux avec ton fils, qui le prenne par l'humour et par le cœur et avec qui il aura plaisir à travailler. Essaie de valoriser ses points forts, ses efforts et ses victoires "Rappelle toi l'exercice XXX ... , tu l'as fait vite et bien". Essaie aussi de changer ton regard de parent: voir ce que ton loulou a fait (Je vois que tu as commencé ton exercice et les 2 phrases sont exactes) plutôt que ce qu'il n'a pas fait ("QUOI?! 2 phrases en 1 heure! Mais il y a quoi dans ta tête!!!") (Ca sent un peu le vécu, non?). Un enfant dyslexique n'a pas forcément la notion du temps (le mien en tout cas ne l'a pas. Laissé à lui même, il tombe parfois dans des failles temporelles entre 2 lignes d'une rédaction). Il vaut mieux venir toutes les 5 minutes et voir (éventuellement relancer) le travail plutôt que de craquer quand après lui avoir laissé 5 fois le temps pour faire le truc on se rend compte qu'il n'a pas avancé. L'enfant ne fait pas exprès, il n'est pas en opposition, il ne fait pas de résistance passive: il n'a juste pas vu le temps passer. Un enfant dys est un enfant qui devra toujours travailler beaucoup plus que les autres pour des résultats moyens. Il s'entendra fréquemment reprocher de ne pas assez travailler alors qu'il est sans doute celui qui bosse le plus de la classe. Parce que parfois il est en forme (le lundi matin, par exemple, en première heure) et qu'il peut alors faire vite sa lecture, on lui dira "Quand tu veux tu peux" et on le traitera de paresseux quand le vendredi en fin de journée il ne pourra plus aligner 2 mots. Il est important qu'il sache que ses parents sont conscients de ses efforts, de ses victoires et sont dans son équipe. Pour poser un diagnostic complexe comme celui de la dyslexie avec précocité, les centres référents du langage sont sans doute le meilleur endroit mais l'attente est longue (6 mois) parfois très longue (1 an dans certains centres ). Si tu souhaites t'adresser à eux, il faut vite monter un dossier, certains centres ne prennent plus de nouveaux patients parmi les collégiens. http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/troubles_langage/pres_centres.asp Bon courage pour la suite.
abellia Posté(e) 31 décembre 2012 Posté(e) 31 décembre 2012 Bonjour, mon fils aussi est précoce, il a vécu l' enfer à l'école primaire et il l'exprimait entre autre par une dysorthographie / dysgraphie. Sa scolarité a décollée lorsqu'il a été admis en 6ème dans une classe spécialisée pour eip (dans une institution privée). Il a eu le bac S avec mention . Je vous conseille de ne pas vous acharner à faire en sorte qu'il s'adapte coute que coute dans des classes pour "enfants dans la norme" où il perdra toute confiance en lui, au risque de se descolariser. Rejoignez aussi des parents d'enfants précoces, ils seront mieux à même de vous aider que tous les psy et théoriciens.
Tigersocks Posté(e) 31 décembre 2012 Auteur Posté(e) 31 décembre 2012 Bonjour, Tout d'abbord merci à tous pour vos réponses. On se sent moins seule... J'ai tout de suite regardé le site de l'INPES et j'ai déjà demandé un dossier. C'est une psy libérale qui a fait les tests et qui est sensible à la précocité. Elle nous rassure toujours lorsque nous sommes un peu inquiets. Elle nous dit qu'il trouvera toujours le moyen "d'apprendre". J'essaie toujours d'avoir un regard positif sur mon fils, mais au CM1 il doit avancer vite, et le retard en français s'accumule et m'effraie un peu. Je l'encourage comme je peux, et j'essaie de le rendre combatif, mais parfois c'est compliqué. Il a du mal à se concentrer longtemps alors on fractionne ses devoirs et on fait le maximum à l'oral. Pour la lecture à haute voix, il commence à prendre confiance en lui. Nous (surtout moi) lisons des petits livres tous les soirs et il lit quelques lignes (si il a envie). Je sais que cela ne sert à rien de le forcer, il faut que cela vienne de lui. L'orthophoniste nous conseillait de l'autonomiser au maximum. Nous essayons de le faire petit à petit. Elle me conseillait de ne "pas en faire trop" car après il peut se sentir perdu à l'école sans mon soutien. Voilà... Bon réveillon à vous et à l'année prochaine !
Tigersocks Posté(e) 7 janvier 2013 Auteur Posté(e) 7 janvier 2013 Bonjour, Je viens vous donner quelques nouvelles... J'ai contacté la psy qui a fait les tests de précocité et elle a compris notre inquiétude. Elle nous encourage à faire des tests complémentaires pour que ses difficultés soient prises en compte. J'ai également contacté l'orthophoniste pour lui expliquer la situation après le bulletin du 1er trimestre. De plus elles devront certainement compléter le dossier. Enfin, j'ai appelé la psy scolaire qui a vu mon fils en milieu de 1er trimestre. Elle comprends aussi la situation et elle a proposé de faire passer les tests Wisc IV (car la psychologue libérale ne fait pas le meme test), et refaire, je pense un bilan orthophoniste pour constituer un dossier complet pour le centre référent. Elle m'a prévenu que cela allait prendre du temps, mais elle m'a rassurée en me disant qu'on avait encore un peu de temps avant le collège. C'est important que ses difficultés soient prises en compte. On avance... doucement... mais on avance... Tiger-socks PS : J'ai un soucis avec ma touche "^^" et "¨¨", d'où leur absence...
Goëllette Posté(e) 7 janvier 2013 Posté(e) 7 janvier 2013 En ce qui concerne la détection (ou non) de la dyslexie, n'est-il pas plutôt nécessaire de consulter un neuropédiatre ?
Tigersocks Posté(e) 18 avril 2013 Auteur Posté(e) 18 avril 2013 (modifié) Bonjour, Des nouvelles fraiches... (Et toujours un problème de clavier "^^" et "¨¨" désolée). J'ai rencontré la psy scolaire suite aux bilan Wisc 4 passé (mais apparemment pas en entier ???§). Elle ne trouve pas le meme résultat que la psy libérale. Cela nous a totalement déstabilisé sur le coup. D'un coté nous avons un discours : il est précoce et il le sera toute sa vie... c'est évident... et d'un autre coté : il est dans la moyenne... Ce qu'il souhaite c'est etre considéré comme un enfant "normal"... Finalement, c'est le chien qui se mord la queue : nous nous approchons un peu plus du collège, et rien n'est mis en place pour lui. Je me demande parfois si j'ai bien fait de parler de sa précocité : car avec ses difficultés scolaires en français, rien est mis en place pour lui. Alors que si je n'avais rien dit : il irait en soutien scolaire, et on tiendrait compte de ses difficultés. La psy libérale qui a fait les premiers test se demande si il n'a pas baclé ses test et m'a dit que la psy scolaire ne remets pas en cause sa précocité, mais qu'il faut le laisser un peu tranquille, qu'il veut etre "comme les autres". Nous ne lui mettons pourtant pas la pression, mais comment l'aider : si nous ne l'aidons pas à s'organiser, il ne fait pas du tout ses devoirs, et ne s'inquiète pas de ses résultats. C'est peut etre parce que justement il voit qu'un minimum nous suffit ? Donc là pour l'éducation nationale, il n'a plus d'étiquette (ni précocité, ni dyslexie, ni quoi que ce soit) et donc rien n'est mis en place pour l'instant, malgrè ses faibles résultats. La psy scolaire a dit que l'on se reverrait à la toussaint pour faire le point. Qu'une passerelle pour l'entrée au collège est possible. J'ai oublié de dire que j'ai du insister pour qu'elle m'envoit une copie du bilan... Voilà... Merci d'avance de vos témoignages... Modifié 18 avril 2013 par Tigersocks
Goëllette Posté(e) 19 avril 2013 Posté(e) 19 avril 2013 Il y a très souvent une différence entre les résultats des tests des psys scolaires et psys libéraux, le plus souvent à l'avantage des derniers. La vérité est peut-être entre les deux. Et qu'en dit-il votre fils, lui ? Qu'avez-vous mis en place à la maison ? Vous donne-t-il l'impression de comprendre, lorsque vous faites des révisions ou lui faites réciter les leçons ? A-t-il des activités extra-scolaires ? Comment s'y comporte-t-il ? Comme je l'écrivais il y quelques mois, une dyslexie est détectée par les neuro pédiatres. En avez-vous consulté ? Qu'ont-il diagnostiqué ? Que proposent-ils ?
Tigersocks Posté(e) 6 mai 2013 Auteur Posté(e) 6 mai 2013 Bonsoir, Merci pour votre réponse Goëlette... J'avais demandé le dossier complet au CHU proche de chez moi pour faire un bilan complet. Quand j'en avais parlé à la psy scolaire, elle m'avait dit qu'elle allait commencer par un bilan QI (elle c'est le Wisk IV). Pour l'instant, elle dit qu'il faut le laisser tranquille, qu'il a déjà fait pleins d'efforts au niveau du comportement et qu'il ne peut pas tout faire en même temps. Je comprends très bien son discours, mais le temps passe et lui reste avec ses problèmes de lectures. C'est vrai que la lecture me tient à coeur : je pense que c'est la clef de la liberté. Je m'explique : je pense que tout tourne autour de la lecture dans toutes les matières, et il a beau être très malin dans certains domaines, ses problèmes de lecture masquent ses capacités. Une fois que l'on maîtrise la lecture, on est libre : libre de travailler ou non. Si on ne sait pas lire, tout est faussé... Enfin, cela n'engage que moi bien sûr. Pendant les vacances, nous avons réalisé un test de fluence en lecture pour voir son niveau. Malheureusement, il est tout en bas de la catégorie du CM1. Et au départ je ne voulais pas lui donner le résultat, mais il est très instinctif et il a voulu savoir, il a compris. Il a été très triste devant la réalité. Il a une mauvaise estime de lui au niveau scolaire. Et au niveau de la lecture, le CP a été très difficile. Les choses avancent heureusement et il travaille plus qu'avant, et son instituteur l'a reconnu. On nous conseille de plus travailler l'écrit. C'est vrai que nous révisons beaucoup à l'oral car il n'aime pas écrire. Nous essayons de trouver des moyens ludiques pour réviser car il a une petite capacité d'attention. Il est très exigeant avec lui-même et n'aime pas ratter : en cp-ce1, il préférait ne pas faire que de se tromper (ce qui passait souvent pour de la paresse...). Il fait du cheval depuis un an et cela lui fait beaucoup de bien. Il doit se dépasser, affronter et maîtriser ses sentiments face à la difficulté ou à l'humeur du cheval... Aujourd'hui j'ai repris contact avec une nouvelle orthophoniste qui souhaiterait faire un bilan cet été ou maximum à la rentrée (et oui... CM2...). Je n'ai pas reçu de bilan de la première... J'ai un sentiment de chien qui se mord la queue... Quant à mon fils... il a du mal à s'exprimer sur ce sujet... Il est désorganisé pour ses devoirs, je dois constamment lui rappeler ce qu'il a à faire, sinon il "oublie"... et quand il s'aperçoit qu'il a "oublié... il panique et s'en veut. Merci pour votre aide et votre soutien...
Lena Posté(e) 7 mai 2013 Posté(e) 7 mai 2013 Te lire est passionnant, Oursbleu Je retrouve beaucoup de mon fils (CM2), en mode exacerbé, dans le tien, Tigersocks: Test de QI avec énormes écarts entre sous items (QIT non calculable), mémoire de travail d'huitre (désolée mon chéri...), très très logique en tout, mauvaise estime de lui-même, devoirs en mode "j'aime pas l'école" (qui a inventé l'autodictée? quel est le dingue qui a imaginé cette torture!), l'anglais de CM2 qui est difficile, il a refusé de faire les rédactions au 2ème trimestre (j'ai pas d'imagination maman), une dysgraphie qui a été traitée (il garde des feuilles agrandies, pour écrire; et c'est mooooche!) et ... fait ressortir des problèmes orthographiques . Par contre, il aime lire. L'orthoptiste (maman de dyslexique) a été alertée par des indices en cours de bilan (après une pause dans la PenC), N . a fait un bilan orthophonique dans la foulée, en début de mois. Il a des compétences à un écart-type de son âge en déchiffrage et orthographe grammaticale. Si j'ai bien compris, il est à 2,5 à 3 écarts-type par rapport à son "âge mental" (QIV à 132, QIP à 126). Tant qu'il n'a pas de difficulté scolaire, l'orthophoniste n'estime pas utile de le prendre en charge. La psy nous a donné un excellent conseil (malgré un CR indigent par ailleurs) : inutile de lui donner plus de 2 consignes à la suite, il oublie, il n'y peut rien. Vous, segmentez vos demandes. Dont acte... autant que possible :p . Beaucoup moins de gronderies, vie de famille plus apaisée. Au quotidien, je lui fais travailler des choses par "routines", procédures standard: - la gestion des devoirs (pour diminuer l'aversion, optimiser son temps: dans quel ordre faire vis à vis de la longueur, de l'appétence à telle et telle matière; quel temps pour chaque; au bout d'un an, il est arrivé à gérer son organisation; pour le temps, hum... ça dépend des fois!) - la gestion des relectures des dictées (nb d'erreurs diminué par 2) - le rangement de sa chambre (trop à faire... il oublie et se décourage en route) Pour travailler l'organisation avec plaisir, je le branche sur de la cuisine. Rien de mieux qu'un gâteau au chocolat pour planifier son matériel, et ses taches! Bon courage avec vos "zozo"
mamm gozh Posté(e) 7 mai 2013 Posté(e) 7 mai 2013 Il y a très souvent une différence entre les résultats des tests des psys scolaires et psys libéraux, le plus souvent à l'avantage des derniers. La vérité est peut-être entre les deux. Professeur des écoles, mais aussi mère de 2 enfants précoces, je réagis un peu tard par rapport au message, mais ce que tu écris m'étonne, pour plusieurs raisons. La première est que tu donnes une opinion non argumentée. Il est impossible de comparer le résultat obtenu par un psy scolaire ou libéral en fonction du chiffre, puisqu'un délai suffisant (18 mois) doit séparer 2 passations. De plus tu ne cites pas d'étude?? La deuxième est que tu sembles méconnaitre les modalités de passation d'un WISC. Dans chaque domaine, l'enfant pase différents tests, du simple au compliqué. Ensuite, cela permet de calculer les écarts types. Si l'enfant a réussi, ... le psy n'a rien inventé. Ce qui se passe par contre parfois (et en particulier pour des enfants précoces), c'est un échec dans la simplicité, et une réussite face à la difficulté. Si le psy s'arrête dès les items les plus simples, le test ne sera pas concluant, que le psy soit scolaire ou libéral. On peut déduire des tests psychométriques, outre l'analyse des forces et faiblesses, que si le QIT est très élevé, c'est que l'enfant est en fort décalage avec les enfants de son âge. A contrario, un enfant dans l'opposition ou dépressif pourra ne pas montrer ce qu'il sait faire. Les parents n'achètent pas un chiffre. En revanche, l'analyse de la passation (et de l'attitude et du raisonnement de l'enfant)dépendent grandement du psy. De manière générale, les psys scolaires reçoivent davantage d'enfants en difficultés. Pour des raisons financières, ils ne possèdent pas toujours les versions à jours des différents tests. Pour ceux qui se sont arrêtés à la licence, ils n'ont forcément pas fait de stages en cabinet ni de travail de recherche. De mon point de vue d'enseignante, ils font un travail formidable dans des secteurs de plus en plus grands (et on a besoins d'eux, on aimerait les voir plus); ils n'ont pas forcément le temps non plus de rédiger un bilan complet écrit. De mon point de vue de parent, il vaut mieux s'adresser à la personne qui semble la meilleure dans le domaine, ou dont on a de bons échos, psy scolaire ou libéral. Lorsque j'en ai eu besoin, j'ai préféré m'adresser à un psy libéral (et 2 de mes collègues aussi). il ne s'agissait pas de majorer un chiffre, mais de chercher de l'aide. Question de personne. Je me suis aperçu que tu postes souvent à propos des enfants précoces. Je ne peux que te conseiller la lecture des différents ouvrages cités dans d'autres posts, car tu es pleine de bonne volonté, mais aussi de préjugés ou méconnaissances sur la précocité.
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