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Posté(e)

Bonjour,

à mon tour d'être nommé en segpa... je débarque un peu, pas facile du tout même. Serait-ce trop demander que de m'envoyer également cette fameuse séquence sur le fantastique ? Voici mon mail: ilgorillaz at yahoo fr.

Merci infiniment, et sinon bonnes vacances !

Posté(e)

J'abuse peut-être mais étant T2 et ayant les segpas en 4eme français; je serai intéressée par cette séquence sur le fantastique (tanguyamelie@gmail.com)

merci beaucoup !

Posté(e)

très interessée par ton travail sur le fantastique! Je suis en ULIS TFC ...

merci d'avance

(ulisbeynat19 at gmail point com )

Posté(e)

Sequence envoyée à tous les trois ! Bonnes vacances en mode fantastique !

Posté(e)

Le fantastique c'est également la science-fiction et la fantasy

Argh.

ma séquence (Questionnaires X files + tri de textes pour différencier Fantastique/merveilleux/science-fiction

Oui, la différenciation me semble indispensable. On se fiche un peu des étiquettes, même si elles sont souvent bien utiles. Mais il me semble essentiel qu'un jeune lecteur apprenne à faire la différence entre une histoire "possible" ou "pas possible" (ça, c'est un travail qu'on peut commencer dès la GS !), un univers dont les lois (y compris physiques) sont les mêmes que les nôtres ou non.

En science-fiction, les mini-syros Soon sont vraiment intéressants.

Oui, ils sont plutôt bien fichus, je conseille aussi (avec un petit faible pour les textes de Jeanne-A Debats). Mais pour moi, ils manquent encore un peu d'ambition. Dès que les enfants sont capables de s'engager sur un "gros" roman, quitte à y passer l'année, j'essaierais sans doute de partir sur des textes plus riches, avec plusieurs niveaux de lecture, comme les romans pour la jeunesse de Robert Heinlein (e.g. L'Enfant tombé des étoiles, Le Vagabond de l'espace) ou d'Isaac Asimov, ou encore, en France, de Philippe Ebly (Celui qui revenait de loin). Ca peut marcher dès 12 ans, avec un peu d'aide (voire dès le CM pour Ebly) ; et, au-delà de l'aspect strictement littéraire, ce genre de SF est une mine de séquences de sciences, d'histoire, de géographie, etc.

Posté(e)

Arfff... une nouvelle comme Le Horla sur laquelle je passe au moins deux périodes est déjà l'équivalent d'un roman pour mes élèves. Avec moins de 4 h par semaine de français (en gros environ 100 h sur l'année donc, en ôtant récrés, changements de classe, stage, sorties, interventions, et je ne compte pas toutes les journées de juin/juillet soit séchées par les élèves, soit sans transport scolaire) et tout à bosser dans ces 4 h.... passer l'année sur une lecture suivie qui reste motivante, je ne le sens pas du tout. D'autant que dans mes 4e de cette année, le niveau de lecture va de fin de CP à début de 5e...

Posté(e)

passer l'année sur une lecture suivie qui reste motivante, je ne le sens pas du tout.

C'est un vieux débat. L'idéal est de trouver un texte suffisamment motivant pour les élèves pour qu'ils (ou du moins une part significative d'entre eux) se prennent au jeu et lisent par eux-mêmes les parties d'un roman qui ne sont pas étudiées en classe. Il n'y a pas de solution miracle, mais je reste persuadé qu'un roman de SF des meilleurs auteurs, résolument tourné vers un futur optimiste, peut être une porte d'entrée dans la lecture-plaisir pour des gamins dont le présent n'est pas brillant. Dumas et Verne, qui ont longtemps joué ce rôle, ne fonctionnent plus vraiment.

une nouvelle comme Le Horla sur laquelle je passe au moins deux périodes est déjà l'équivalent d'un roman pour mes élèves.

Maupassant est très "littéraire" (pas nécessairement difficile, mais au sens d'un rapport particulier à la langue, qui leur est largement étranger). Il me semble aussi très utile de frotter les élèves, même (surtout ?) de SEGPA, à de grands textes de ce genre mais, pour le coup, je ne suis pas surpris que l'overdose apparaisse vite.

dans mes 4e de cette année, le niveau de lecture va de fin de CP

Pour ceux-là, ça règle en effet la question (et pas mal d'autres, malheureusement...)

Posté(e)

Ah mais c'est justement parce que j'aborde la lecture autrement, et que les élèves ont beaucoup de temps de lecture autre que la lecture suivie, temps qui pour la majeure partie d'entre eux est de la lecture plaisir, que cela me parait difficile de prendre ce temps pour un roman complet. La lecture suivie, c'est 20 minutes maximum tous ensemble dans la semaine, les élèves disposant d'un autre temps pour lire et répondre à des questions en "autonomie".

Quant au Horla, on le fait ensemble : je lis parfois certaines parties en expliquant, et pour d'autres, on les lit, on les résume ensemble et on passe à la suite (le voyage au Mont-Saint-Michel notamment). Cette nouvelle leur parle, car c'est leur région exactement. Ce n'est pas si littéraire que cela, en fait, et Maupassant était considéré à son époque comme un sous-écrivain car utilisant un vocabulaire beaucoup moins riche que ses contemporains, et moins varié.

En lecture offerte, je lis "Projet Oxatan" de Fabrice Colin... avant d'aborder la science-fiction en classe "pour de bon". Pour les "excellents" compreneurs, on tente une nouvelle de Bradbury, bien difficile "Le Dragon", piquée à un collègue du collège qui la trouve difficile également pour ses élèves.

La gageure est dans la durée, pas dans le niveau de difficulté des textes (ça, c'est aussi notre boulot de leur rendre accessible). :sweatingbullets:

Posté(e)
La gageure est dans la durée, pas dans le niveau de difficulté des textes (ça, c'est aussi notre boulot de leur rendre accessible). :sweatingbullets:

D'accord avec ça, bien sur.

En lecture offerte, je lis "Projet Oxatan" de Fabrice Colin...

Je n'y aurais pas pensé, mais ça doit bien marcher aussi. Colin est très bon, quand il s'y met...

[Pour les amateurs de l'ouest, je signale au passage que ce week-end auront lieu les Utopiales, c'est-à-dire le festival international de science-fiction de Nantes.

Je note en particulier :

lundi 4 novembre : matinée scolaire;

jeudi 31 octobre, à 15h : la science côté jardin par Estelle Blanquet — ou comment enseigner les sciences à partir de textes de SF (certains connaissent sans doute son excellent guide, Sciences à l'école côté jardin, le guide pratique de l'enseignant) :

La science, côté jardin

Rencontre avec la didacticienne Estelle Blanquet qui, à l'aide de manipulations amusantes et participatives, montrera aux plus petits comme aux plus grands que comprendre scientifiquement le monde ne signifie pas nécessairement s'enfermer dans un laboratoire. Lorsqu'on adopte le regard de la science, un autre monde se trouve à notre portée.

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Posté(e)

Quel programme !! Et donc quelle chance !

Posté(e)

tjs sur le même sujet, quels romans pourraient intéresser nos 4èmes? j'ai fait plusieurs recherches mais je n'ai pas eu l'occasion de les tester..et avec le capsash, j'ai bcp moins de temps

Posté(e)

tjs sur le même sujet, quels romans pourraient intéresser nos 4èmes?

J'ai déjà cité Heinlein, Asimov et Ebly. Sagebooker parlait de Fabrice Colin. Parmi les auteurs français actuels, et pour la qualité du style et le respect de l'intelligence des jeunes lecteurs, j'ajouterais Claude Ecken, par exemple La Saison de la colère, un court roman sur le développement durable et les réfugiés climatiques ; Joëlle Wintrebert (L'Océanide) ; ou encore Christian Grenier (par exemple : Le Tyran, le luthier et le temps).

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