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#6 Regroupons nous ! Ne soyons pas les dindons de la refondation


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Compte rendu du SGEN : il = Peillon "Il regrette que certains veuillent faire des rythmes le sujet unique et globalement sur l’ensemble du dossier école estime qu’il pose la question de l’intérêt particulier et de l’intérêt général."

comment détourner le débat de fond ? ben on disant que les oppositions relèvent uniquement de la défense de nos intérêts particuliers!

facile, non? HONTEUX !

le compte rendu duquel est extrait la citation http://www.cfdt.fr/j...ions-syndicales

Si notre ministre parlait un peu moins des rythmes et s’intéressait un peu plus aux vrais problèmes de l'école PRIMAIRE aujourd'hui, peut-être qu'il comprendrait pourquoi nous sommes si en colère et pourquoi nous serons sans doute nombreux dans les rues le 12...

+1000

Posté(e)

Delanoe commencerait-il à prendre peur ...

Hier, pour la première fois, le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a reçu l'intersyndicale parisienne (SNUipp, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD, CGT, CNT) qui exige dans l'unité l'abrogation du décret et le retrait du projet Delanoë. Les choses semblent de plus en plus compliquées pour Monsieur Delanoë qui a déclaré :

"Si ma conviction reste qu'il faut le faire en 2013, ma décision n'est pas prise. Il y a trois hypothèses : en 2013, en 2014, ou pas du tout"

J'aime bien sa dernière hypothèse ...!

Mais quand même bizarre qu'il l évoque !

Attention aux annonces faites pour "casser" la grève du 12.... Sur Paris, ça souffle le chaud, puis le froid...

Au contraire, une phrase comme ça , ça donne encore plus envie de faire grève : on a l'espoir d'influer dans le bon sens sur une décision pas encore prise ...

Posté(e)

Je copie-colle le commentaire d'une collègue laissé sur le blog de Luc Cédelle et que je trouve plein de bon sens :

La réforme des rythmes, telle qu’elle est prévue à Paris : mercredi travaillé (et peu importe la pause méridienne allongée- une ineptie- ou les activités périscolaires après 15h30) est une monstruosité pour les élèves. Elle imposerait à des enfants de 4 à 10 ans une semaine scolaire de 50 heures : début de la semaine le lundi à 8h30 et sortie des écoles le vendredi à 18h30.

Le fait qu’une majorité de Français soient favorables à cette réforme alors qu’une majorité de parents y soient hostiles ne vous interpelle-t-il pas ?

Alors, véritablement, pour vous, la mobilisation de 85% des professionnels des écoles (enseignants, professeurs et animateurs de la ville de Paris) ce 22 janvier 2013 n’est que l’expression d’’un corporatisme ringard ? Sommes-nous soudain devenus fous? Nous sommes-nous rangés, comme de bons petits soldats, derrière des syndicats qui ne représentent que 7 à 10% de la profession ?

Impossibilité à réformer l’école ? Nous sommes les professionnels à avoir le plus subi, supporté, digéré, intégré, appliqué de la façon la plus intelligente possible (et ce ne fut pas toujours facile), toutes les réformes et réformettes qui se sont succédées.

Ces réformes ont toujours été concoctées, décidées sans concertation aucune avec les acteurs du « terrain », ceux qui vivent l’école au quotidien.

Dans l’actuel débat( ?) , nous entendons un président de la FCPE qui appelle « à faire battre aux municipales de 2014, les maires qui ne se seront pas engagés dans la réforme dès 2013 ». (Cela ne vous semble-t-il pas pour le moins un mélange des genres ? Pour ma part, je crois cette position hystérique !). Nous entendons un conseiller de Vincent Peillon taxer de corporatistes des enseignants qui ne défendraient que « leurs conditions de travail », comme si celles-ci n’étaient pas superposables à celles de leurs élèves. Monsieur Bruno Julliard, autoproclamé « expert en rythmes scolaires »,passé directement de la fac à la politique, à la faveur d’un engagement syndical étudiant et de la médiatisation de quelques manifs, est-il le mieux placé pour concevoir une telle réforme ?Que connaît-il de la réalité des écoles ?

Nous sommes pour une refondation ambitieuse, généreuse et juste de l’éducation nationale. C’est l’affaire de toute une Nation. Et ce n’est pas gagné. Nous demandons simplement que les journalistes fassent leur travail. Qu’ils aillent dans les écoles, qu’ils rencontrent les instits, qu’ils sachent qui ils sont, qu’ils écoutent ce qu’ils demandent depuis si longtemps.

Nous voulons : une baisse significative du nombre d’élèves dans les classes (instit depuis 1972, j’ai toujours manifesté pour 25 élèves par classe, on en est à 30), des programmes recentrés sur les fondamentaux (en Finlande, où tout va pour le mieux (!), le triple d’heures d’enseignement par rapport à la France consacrées à la lecture), le rétablissement des postes des RASED, démantelés sous les précédents gouvernements, la création de postes pérennes d’accompagnateurs formés pour les enfants en situation de handicap).

Alors, oui, je comprends les larmes de cette enseignante, ébranlée et écoeurée par tout ce que nous pouvons lire sur l’école et les profs en ce moment. Il lui faut tenir bon. Ce sera son quotidien, bien longtemps encore (A moins que…, mais non…)

Alors, Haut les cœurs et Vive l’école !

Geneviève B.

Posté(e)

Je copie-colle le commentaire d'une collègue laissé sur le blog de Luc Cédelle et que je trouve plein de bon sens :

La réforme des rythmes, telle qu’elle est prévue à Paris : mercredi travaillé (et peu importe la pause méridienne allongée- une ineptie- ou les activités périscolaires après 15h30) est une monstruosité pour les élèves. Elle imposerait à des enfants de 4 à 10 ans une semaine scolaire de 50 heures : début de la semaine le lundi à 8h30 et sortie des écoles le vendredi à 18h30.

Le fait qu’une majorité de Français soient favorables à cette réforme alors qu’une majorité de parents y soient hostiles ne vous interpelle-t-il pas ?

Alors, véritablement, pour vous, la mobilisation de 85% des professionnels des écoles (enseignants, professeurs et animateurs de la ville de Paris) ce 22 janvier 2013 n’est que l’expression d’’un corporatisme ringard ? Sommes-nous soudain devenus fous? Nous sommes-nous rangés, comme de bons petits soldats, derrière des syndicats qui ne représentent que 7 à 10% de la profession ?

Impossibilité à réformer l’école ? Nous sommes les professionnels à avoir le plus subi, supporté, digéré, intégré, appliqué de la façon la plus intelligente possible (et ce ne fut pas toujours facile), toutes les réformes et réformettes qui se sont succédées.

Ces réformes ont toujours été concoctées, décidées sans concertation aucune avec les acteurs du « terrain », ceux qui vivent l’école au quotidien.

Dans l’actuel débat( ?) , nous entendons un président de la FCPE qui appelle « à faire battre aux municipales de 2014, les maires qui ne se seront pas engagés dans la réforme dès 2013 ». (Cela ne vous semble-t-il pas pour le moins un mélange des genres ? Pour ma part, je crois cette position hystérique !). Nous entendons un conseiller de Vincent Peillon taxer de corporatistes des enseignants qui ne défendraient que « leurs conditions de travail », comme si celles-ci n’étaient pas superposables à celles de leurs élèves. Monsieur Bruno Julliard, autoproclamé « expert en rythmes scolaires »,passé directement de la fac à la politique, à la faveur d’un engagement syndical étudiant et de la médiatisation de quelques manifs, est-il le mieux placé pour concevoir une telle réforme ?Que connaît-il de la réalité des écoles ?

Nous sommes pour une refondation ambitieuse, généreuse et juste de l’éducation nationale. C’est l’affaire de toute une Nation. Et ce n’est pas gagné. Nous demandons simplement que les journalistes fassent leur travail. Qu’ils aillent dans les écoles, qu’ils rencontrent les instits, qu’ils sachent qui ils sont, qu’ils écoutent ce qu’ils demandent depuis si longtemps.

Nous voulons : une baisse significative du nombre d’élèves dans les classes (instit depuis 1972, j’ai toujours manifesté pour 25 élèves par classe, on en est à 30), des programmes recentrés sur les fondamentaux (en Finlande, où tout va pour le mieux (!), le triple d’heures d’enseignement par rapport à la France consacrées à la lecture), le rétablissement des postes des RASED, démantelés sous les précédents gouvernements, la création de postes pérennes d’accompagnateurs formés pour les enfants en situation de handicap).

Alors, oui, je comprends les larmes de cette enseignante, ébranlée et écoeurée par tout ce que nous pouvons lire sur l’école et les profs en ce moment. Il lui faut tenir bon. Ce sera son quotidien, bien longtemps encore (A moins que…, mais non…)

Alors, Haut les cœurs et Vive l’école !

Geneviève B.

:applause::applause:

Posté(e)

Très bien ce témoignage de Geneviève, c'est un dindon, non ?

Ca y est l'article est paru : Rythmes scolaires : le raccourcissement des vacances d'été réclamé par les professionnels du tourisme :

http://www.vousnousils.fr/2013/02/07/rythmes-scolaires-le-raccourcissement-des-vacances-dete-reclame-par-les-professionnels-du-tourisme-542174

Ils déclarent -tenez vous bien- :

-la réforme des rythmes sco­laires ne s'arrête pas à la ques­tion de la demi-journée de classe sup­plé­men­taire qui exis­tait déjà avant 2008"

-"pour faire coïn­ci­der les inté­rêts de tous", réfor­mer les vacances sco­laires, en rac­cour­cis­sant notam­ment les congés d'été à 6 semaines "avec un zonage" comme pour les petites vacances.

-ils pro­posent égale­ment de pla­cer "les vacances d'hiver en février et les vacances de prin­tempsau mois d'avril"

-rap­pellent enfin "l'importance du week-end de 2 jours pleins pour les acti­vi­tés en famille".

On marche sur la tête !!!! :ph34r:

Posté(e)

On a changé de gouvernement mais les conseillers n'ont pas changé...Etrange Etrange...

http://www.lexpress.fr/education/quand-le-directeur-de-cabinet-de-vincent-peillon-voulait-evaluer-les-profs_1217882.html

Et un article sur le livre de notre ministre

http://www.lepoint.fr/politique/peillon-explique-dans-un-livre-ses-reformes-pour-redresser-une-ecole-degradee-06-02-2013-1624669_20.php

Dans ce livre, écrit en "six jours", pendant les vacances de Noël, "j'ai fait le point pour essayer d'expliquer et de redire pourquoi on refonde l'école", avait dit M. Peillon devant la presse.

Bizarre cette communication...J'avais lu il y a peu que le livre avait été écrit cet été....Bizarre....

Posté(e)

On a changé de gouvernement mais les conseillers n'ont pas changé...Etrange Etrange...

http://www.lexpress....fs_1217882.html

Lu dans l'article : il y a 20 % de bons professeurs en France

J'aimerais beaucoup savoir d'où il sort ce chiffre ce brave monsieur! Sous entendu les 80% qui restent ne sont pas bons???

Posté(e)

On a changé de gouvernement mais les conseillers n'ont pas changé...Etrange Etrange...

http://www.lexpress....fs_1217882.html

Lu dans l'article : il y a 20 % de bons professeurs en France

J'aimerais beaucoup savoir d'où il sort ce chiffre ce brave monsieur! Sous entendu les 80% qui restent ne sont pas bons???

Le pourcentage de maître formateur??

Et si on lit bien l'article, cela veut aussi dire qu'un professeur quel qu'il soit ne peut pas progresser au cours de sa carrière elle est belle la vie non?? ça veut dire aussi que nous serions nommés d'office et non plus par choix, encore mieux..... Et ça veut surtout dire que le gouvernement à changé mais les membres des bureaux sont toujours présents et "formatés"

Posté(e)

J'aimerais bien publié la lettre de Geneviève sur la page FB , vosu croyez que je peux ?

Posté(e)

J'aimerais bien publié la lettre de Geneviève sur la page FB , vosu croyez que je peux ?

A partir du moment où elle est anonyme et référencée Geneviève B pourquoi pas ?

Voir peut-être sur le blog de Cédelle s'il n'y a pas un moyen de la joindre....

Posté(e)

Même réponse que Poujohel...

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