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#6 Regroupons nous ! Ne soyons pas les dindons de la refondation


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Posté(e) (modifié)

En parlant de l'organisation de la semaine, peut-être pourrez-vous m'éclairer mais il ne me semble pas qu'il y ait de temps de concertation prévu avec la mairie pour le faire, d'après ce que je lis (mais je lis peut-être mal le langage ministériel !!) la mairie peut le faire, le conseil d'école aussi mais cela me semble se faire en parallèle et pas conjointement en tout cas, je n'ai rien lu de clair à ce sujet ...

Dans le doc aux maires, c'est bien ce qui est écrit : chacun de son côté fait des propositions, le Dasen tranche...

Et ils ne pouvaient pas penser que l'on pourrait faire cela ensemble ????

En parlant de l'organisation de la semaine, peut-être pourrez-vous m'éclairer mais il ne me semble pas qu'il y ait de temps de concertation prévu avec la mairie pour le faire, d'après ce que je lis (mais je lis peut-être mal le langage ministériel !!) la mairie peut le faire, le conseil d'école aussi mais cela me semble se faire en parallèle et pas conjointement en tout cas, je n'ai rien lu de clair à ce sujet ...

Dans le doc aux maires, c'est bien ce qui est écrit : chacun de son côté fait des propositions, le Dasen tranche...

Et ils ne pouvaient pas penser que l'on pourrait faire cela ensemble ????

:D:online2long: t'y es folle toi ??? penser???? mais à quoi ça sert!!!!

alors, pour être honnête, il est écrit que chacun propose, et si pas d'accord, le DASEN tranche...

Donc cela sous-entend une concertation à un moment donné !

C'est clair que dans les communes intelligentes, les concertations se feront avant et qu'il en sortira une seule proposition... mais combien d'endroits seront concernés?

Folle peut-être pas mais naïve sûrement !!! :lol:

Il y aura j'espère des concertations dans la plupart des communes dont la mienne !!! J'aurai aimé que ce soit écrit noir sur blanc

sans sous-entendus ....sans interprétation possible ...

J'édite

D'ailleurs sur quels critères va se baser le DASEN pour trancher si désaccord ??? J'aimerai bien le savoir !!!

Modifié par clicasos
Posté(e)

à ben voilà moi aussi je sais pourquoi je suis passée à côté e la.suppression des rased .j étais en dispo et enseignante en itep un peu déconnectée et en plus l année de ma première grossesse.difficile et qui m à isolée.de.beaucoup.de.choses... mea.culpa!

cléo normalement je t ai.envoyée une nouvelle invit

bonne soirée je fais télé.ce soir bises

Ben, moi, je ne vais pas ressortir de vieilles "rancunes"... Les RASED ont toujours été un "secteur" à "part". Mon témoignage vaut ce qu'il vaut, mais mon long passé dans ce seul secteur aura le mérite d'exister....

Dans mes débuts de carrière, ce n'était pas très flatteur d'exercer en PERF...

Est venue une autre époque (avec l'apparition des cycles, Date ?... ) où "certains" collègues "enviaient" ou plutôt prédisaient la suppression de ces classes où l'on n'avait "que" 10 à 15 élèves... On était quasiment des "privilégiés"...

Bien des choses ont changé :

- "l'engagement" syndical ou politique, ça n'a plus été ça depuis l'éclatement de la FEN (années 80-90 ?)

- le recrutement entre autre qui a fait que les origines socio-culturelles des PE ne sont plus les mêmes qu'il y a 40 ans et où l'on était recruté en fin de troisième. La malléabilité aux mots d'ordre n'est pas la même. Dans ces années-là, vouloir devenir "instit" n'était pas ce qu'il y avait de "mieux", sauf pour les fils d'ouvriers et de csp très moyennes.

Vous n'avez pas a rougir de vos réflexions de l'époque, je ne peux que saluer "l'évolution" de vos positions...

Lors de la suppression du samedi matin (Darcos), on avait été quelques-uns (sur EDP) a n'être pas trop d'accord et là aussi pour diverses raisons : j'y voyais :

La suppression de 2 heures d'enseignement pour tous les élèves "bons ou mauvais",

Les deux heures d'AP "réservées" à un public (grande difficulté scolaire) désigné par le Ministre d'alors, hors de portée des ambitions qu'on nous faisait porter.

Ce public n'était que volontaire ce qui voulait dire qu'on ne tarderait pas à nous "reprocher" les "mauvais" résultats de ces "récalcitrants"...

Les SRAN remédiateurs de la grande difficulté scolaire (deux ou 3 fois 15 heures par an) m'interrogeaient.

D'autres arguments "contre" ont alors été développés : ces deux heures étaient une fatigue supplémentaire pour ces élèves... Je reste persuadé qu'elle bénéficiaient au moins à nos "clients" sur le "fil du rasoir"... ce qui était mieux que rien...

Mais finalement, la plupart des acteurs parents et enseignants n'ont pas trop rouspété (je n'oublie pas les désobéisseurs)... Il faut bien dire que les perspectives salariales n'étaient déjà pas mirobolantes et finalement le week-end (de deux jours que je n'avais jamais connu) n'était pas si mal et arrangeait peut-être même ... tout le monde, ministre y compris... (question salaire)

Rétrospectivement, le gros problème c'est que la conn... a été faite et il ne nous (PE , syndicats et ministre) reste plus aucune marge de manoeuvre... Surtout que la profession est largement féminisée (en 2009, 40% de PE de moins de 40 ans source rapport Pochard), choisie pour avoir du temps pour les enfants. Alors le travail du mercredi... Mais ça n'engage que moi...

JBB

Posté(e)

Cela dit, même si je ne doute pas de l'importance de s'occuper des élèves en difficultés, je trouve la réforme des rythmes scolaires est bien grave encore pour l'avenir de tous les élèves et tous les enseignants que la suppression des RASED, ce qui ne veut pas dire que je souhaite leur suppression.

Et j'ai toujours été étonnée de cette focalisation sur les RASED, dans les mots d'ordre de grève, alors même que le sujet des remplaçants et des directeurs, pour donner des exemples, était bien moins médiatisé par les mêmes personnes...

JBB, crois-tu que la proportion de femmes était moins importante au début de notre carrière, même si on m'a raconté qu'à une époque, pour qu'il y ait davantage d'hommes, il y avait des quotas, donc qu'un homme avait plus de chances de réussir le concours que les femmes ?

(C'est une question, pas une affirmation.)

Posté(e)

Cela dit, même si je ne doute pas de l'importance de s'occuper des élèves en difficultés, je trouve la réforme des rythmes scolaires est bien grave encore pour l'avenir de tous les élèves et tous les enseignants que la suppression des RASED, ce qui ne veut pas dire que je souhaite leur suppression.

Et j'ai toujours été étonnée de cette focalisation sur les RASED, dans les mots d'ordre de grève, alors même que le sujet des remplaçants et des directeurs, pour donner des exemples, était bien moins médiatisé par les mêmes personnes...

JBB, crois-tu que la proportion de femmes était moins importante au début de notre carrière, même si on m'a raconté qu'à une époque, pour qu'il y ait davantage d'hommes, il y avait des quotas, donc qu'un homme avait plus de chances de réussir le concours que les femmes ?

(C'est une question, pas une affirmation.)

C'est bien volontiers que je cite mes sources : Livre vert Pochard :

La féminisation s’est fortement accrue, en particulier dans le premier degré. Le mouvement a

commencé dès la première moitié du XX siècle, puisqu’il y avait plus de 65 % de femmes

parmi les instituteurs entre les deux guerres ; il s’est amplifié à partir des années 1950. Le

taux est passé de 64,5 % en 1955, à 74 % en 1975, 78 % en 1994 et 82 % en 2007. Ce

phénomène touche moins nettement le second degré : 49,6 % en 1955, 54 % en 1985, 57 %

en 2007.

Dans le premier degré, la féminisation s’accentue encore puisque 84,4 % des admis au

concours externe de professeur des écoles étaient des femmes en 2006. Elles constituent

72 % des directeurs d’école5. On observe que le taux de féminisation croît en fonction

inverse de l’âge des enfants : si en maternelle, on trouve très peu d’hommes, en CM2 il y a

parité.

Je ne fais pas une "fixation" sur les rased, mais c'est le secteur où j'ai fait "carrière". J'abordais le sujet pour tenter de répondre à la non mobilisation passée de la profession sur ledit sujet ,évoquée souvent par un intervenant ... Inutile de dire que je pense comme toi que cette réforme va avoir des implications sérieuses sur nos métiers qui méritent qu'on montre nos interrogations le 12...

JBB.

Posté(e)

Pour Tartinette ce gouvernement est pire que le précédent car il fait semblant d'entendre les enseignants : elle n'a jamais dit que Chatel ou Darcos étaient bien et qu'il fallait les faire revenir! Quel raccourci!

Ne pas être d'accord avec le gouvernement actuel ne veut pas dire que l'on trouvait formidables toutes les "idées" du précédent.

Donc un gouvernement qui organise le recrutement de 60000 personnes est pire qu'un gouvernement qui en supprime 80000 !!! Oui bien sûr...

Je pense que tu as très bien compris ce que tartinette voulait dire: elle parle de la communication avec les enseignants. Sous le dernier gouvernement, nous étions traités comme de la chienlit, méprisés au plus haut point. On le savait. Là, on avait quelqu'un qui nous a revalorisé dans ses premiers propos, et certains se sentent donc trahis. C'est parfois pire de se faire embobiner par quelqu'un en qui on avait confiance.

>Enfin, peut être que je me trompe. C'est parfois aussi ce que je ressens.

De plus, je partage le sentiment de Leene sur un grand gâchis.

Dans le lien de JBB plus haut, super intéressant sur le rapport Pochard à l'origine de bien des maux, il y a cet interview qui, je trouve, reste d'actualité avec Christian Maroy.

http://www.cafepedag...ionPochard.aspx

Je cite la réponse de Mayre car j'aurai fait la même.

Oui les années Darcos et Chatel ont été plus que difficiles pour l'EN. Mais est-ce une raison pour ne pas réfléchir à ce qui est proposé aujourd'hui? Devons-nous nous taire, tout accepter?

Et à titre trèèèès personnel, quand je pense à ma fille qui risque de se taper 3 heures de pause méridienne pour moi c'est pire que tout! Et là la maman parle avant la PE (comme ça on pourra dire que je pense à mes intérêts persos avant ceux de l'EN)

Posté(e)

Il suffit d'avoir un peu de mémoire pour être méfiant.

Le grand projet qui devait permettre à notre métier d'être revalorisé date de 1989 : c'était la création du corps des Professeur des écoles.

Ce projet a été soutenu par de nombreux syndicats dans notre intérêt et a été initié par Lionel Jospin.

Il a en même temps mis en place les IUFM.

Je vous laisse faire l'analyse par vous-même de cet immense progrès plus de 20 ans après.

C'était un ministre socialiste, c'était soutenu par une majorité de syndicats.

Alors, OUI, la droite souhaite casser l'école et l'éducation nationale.

Mais NON, il ne faut pas tout accepter.

Posté(e)

Bien sûr, on ne peut accepter n'importe quoi sous prétexte que c'est la gauche.

Les actes sont plus importants que l'étiquette.

Posté(e)

Vincent Peillon sur I télé en ce moment.

Posté(e)

Les journalistes titillent plus que d'habitude....et une heure ca permet de parler....pour une fois !

Posté(e)

Oui, les journalistes ne se laissent pas conter ! Ils exigent des réponses claires au lieu de la langue de bois habituelle.

Posté(e)

Oui, sentent-ils le vent tourner ? :)

Invité
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