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PES au bord de la démission


Messages recommandés

Posté(e)

Oui je peux comprendre, après on essaye vraiment de faire en sorte que ça reste anonyme. On ne demande pas non plus d écrire des pavés, même un petit témoignage de quelques lignes suffit.
Sinon pour les commentaires il ne faut pas hésiter, que ce soit du positif ou non, on aimerait que ce blog puisse aussi être un moyen d'échanger, et puis c'est toujours intéressant d'avoir le point de vue des autres.
En tout cas nous sommes contentes si jamais cela vous fait du bien et vous aide de lire nos témoignages.

Posté(e)

Eh non, je ne répondrai pas à une question débile !

:sleep: Je pense surtout que tu n'as pas la réponse, mais qu'y a-t-il de mal à cela ? Si mon intuition est la bonne, alors pourquoi ne pas dire tout simplement "je ne sais pas quel métier je ferai, mais déjà, pas instit !". C'est déjà très bien de savoir ça. Aucun métier ne rend pleinement libre, tout le monde le sait, toi y compris, Goëllette y compris. Un métier, c'est forcément une part de servitude, en partie choisie heureusement, souvent.

Ok je vais essayer de répondre une dernière fois : la question de Goellette n'était pas débile mais très indiscrète. J'ai envie de dire : qu'est ce que cela peut bien lui faire que je sois boucher ou charcutier ? Qu'est ce que cela va apporter au débat sur la démission des PES ? Rien. Comme tu l'as dit: Goellette ni personne ne croit à un métier parfait car cela n'existe pas. Alors pourquoi poser une telle question (qui je le rappelle était : "quel métier faut-il faire pour être libre ?") ? Si c'est de la curiosité pure c'est indiscret car cela ne fait pas avancer le débat. Et si c'est pour dire que l'on n'est pas plus libre dans mon métier que dans le métier de Professeur des écoles alors j'ai déjà mis une page d'explications en réponse à Goélette pour lui expliquer que c'est le contraire à mes yeux. Donc ce n'était pas la peine de reposer la même question plusieurs fois comme elle l'a fait. Comme le dit Hamster les gens ont tôt fait de critiquer. Alors j'espère que c'était de la curiosité poussée à l'extrême.

Il faut différencier le métier de l'employeur. J'ai critiqué l'employeur. Je n'ai pas parlé des programmes scolaires et de tout le reste exprès car cela fait parti du métier.

Je n'ai pas parlé du métier en lui même car c'est de toute façon trop tard puisque je l'ai quitté. Mais je vais quand même en parler maintenant car ca me fait du bien d'en parler à quelqu'un !

On va rentrer dans le vif du sujet : il y a autre chose qui me gênait dans le métier; et pour le coup c'est du métier en lui même dont je parle, celui ou vous êtes face aux élèves. et je crois que c'est principalement pour cette raison que je suis parti. L'excécrabilité de l'employeur n'a été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase (eh oui, on s'habitue à tout).

C'était le fait de ne pas pouvoir vérifier le travail d'un élève au moment ou il le fait. Quand on passe dans les rangs on ne peut pas voir tout le monde. Donc les élèves font l'exercice , puis on corrige le soir, on remarque ceux qui n'ont rien compris et on les prend en remédiation ou en petit groupe de travail à part le lendemain. Mais ca je ne savais pas le faire , je ne savais pas comment être avec un petit groupe pour les aider pendant que les autres font de nouveaux exercices. Je ne savais pas comment gérer le décalage.

Ca, plus la masse de travail , j'ai coulé !

On peut toujours refaire le monde avec des si: Si j'avais eu une bonne formation, Si j'avais eu un bon employeur, est ce que je serais resté ? mais ce n'était pas le cas donc pas de regrets à avoir pour ma part.

J'ai vu le spot TV de l'éducation national : cela fait appel à la pitié et à la compassion. Faire un métier par pitié ca craint.

Posté(e)

Benoit10 pour résumer, tu te remettais constamment en question dans ta façon de travailler... Je pense qu'on est beaucoup à le faire. Et à part certains personnes exceptionnelles sur ce forum qui arrivent à tout gérer, enfin d'après ce qu'on peut lire, je pense (mais ça n'engage que moi) qu'on est beaucoup à n'être pas satisfait de ce qu'on fait. D'ailleurs le nombre de demandes de conseils sur ce forum en sont une preuve.

Je te souhaite de trouver (ou d'avoir trouver) un métier qui permette à ton perfectionnisme d'être moins malmené :)

Posté(e)

Y a-t-il encore quelqu'un sur ce poste?
Je suis PES 50% donc à mi-temps en formation et à mi-temps en classe. Plus l'année avance plus mes tuteurs me rabaissent. Je ne sais plus du tout vers qui aller, je n'ai plus confiance dans mon travail. Je suis en train d'écrire ma lettre de démission.
En voyant ces messages je me dis que je ne dois pas être la seule mais je ne sais plus en fait...

Posté(e)

Que te disent tes tuteurs ? Comment te sens-tu, toi, dans ton travail en classe avec les élèves quand les tuteurs ne sont pas là ?

Posté(e)

jessica discute avec tes collègues. Ils te voient au quotidien.

L'année dernière, j'étais PES et une de mes collègues (50 ans) m'a dit dès les premiers jours de ne pas hésiter à discuter avec elle.

Et elle avait raison, j'avais une super tutrice mais le fait d'échanger sur mes pratiques de classes, mes projets... ça été important.

Accroche toi !

Posté(e)

Que te disent tes tuteurs ? Comment te sens-tu, toi, dans ton travail en classe avec les élèves quand les tuteurs ne sont pas là ?

J'ai été visité aujourd'hui même par 2 de mes tuteurs. Rien d'alarmant ne se faisait sentir dans mes premières visites mais comme ils me le disent, c'était le début, j'étais en droit de me tromper sur certaines choses mais plus maintenant.

Je trouve ce travail avec les élèves très intéressant. Même si certains de leurs actes peuvent parfois nous "énerver", j'ai toujours adoré ce métier. je me sens bien avec eux, ils sont adorables, même si pas forcément travailleurs ça fait partie de leur charme.

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C'est terrible de lire autant de mal être chez de jeunes collègues qui débutent. Et ces tuteurs qui n'évoluent pas non plus. Pensent-ils que ce bizutage est nécessaire? A l'heure où l'on parle d'école inclusive et bienveillante, il est grand temps que certains tuteurs se mettent à la page! Je me souviens de certains collègues PE2 ayant vécu les mêmes tracas. Ils nous enviaient, nous, les listes complémentaires, car notre année "lâchés" sur le terrain seuls, nous permettait de mettre de la distance avec les cours d'iufm et le discours moralisateur des tuteurs.

Il m'arrive d'avoir parfois envie de passer le cafipmf, mais si c'est pour devenir c**, m'en vais rester simple instit.

Posté(e)

C'est terrible de lire autant de mal être chez de jeunes collègues qui débutent. Et ces tuteurs qui n'évoluent pas non plus. Pensent-ils que ce bizutage est nécessaire? A l'heure où l'on parle d'école inclusive et bienveillante, il est grand temps que certains tuteurs se mettent à la page! Je me souviens de certains collègues PE2 ayant vécu les mêmes tracas. Ils nous enviaient, nous, les listes complémentaires, car notre année "lâchés" sur le terrain seuls, nous permettait de mettre de la distance avec les cours d'iufm et le discours moralisateur des tuteurs.

Il m'arrive d'avoir parfois envie de passer le cafipmf, mais si c'est pour devenir c**, m'en vais rester simple instit.

tu deviendras le formateur que tu as envie d'être.... c'est pas le CAFIPEMF qui rend C*** , c'est ce qu'on en fait!

Posté(e)

C'est terrible de lire autant de mal être chez de jeunes collègues qui débutent. Et ces tuteurs qui n'évoluent pas non plus. Pensent-ils que ce bizutage est nécessaire? A l'heure où l'on parle d'école inclusive et bienveillante, il est grand temps que certains tuteurs se mettent à la page! Je me souviens de certains collègues PE2 ayant vécu les mêmes tracas. Ils nous enviaient, nous, les listes complémentaires, car notre année "lâchés" sur le terrain seuls, nous permettait de mettre de la distance avec les cours d'iufm et le discours moralisateur des tuteurs.

Il m'arrive d'avoir parfois envie de passer le cafipmf, mais si c'est pour devenir c**, m'en vais rester simple instit.

tu deviendras le formateur que tu as envie d'être.... c'est pas le CAFIPEMF qui rend C*** , c'est ce qu'on en fait!
Oui, c'est vrai tu as raison, d'ailleurs tous les formateurs ne prennent pas plaisir à torturer, j'en ai connu et en connaît des très bien.
Posté(e)

C'est terrible de lire autant de mal être chez de jeunes collègues qui débutent. Et ces tuteurs qui n'évoluent pas non plus. Pensent-ils que ce bizutage est nécessaire? A l'heure où l'on parle d'école inclusive et bienveillante, il est grand temps que certains tuteurs se mettent à la page! Je me souviens de certains collègues PE2 ayant vécu les mêmes tracas. Ils nous enviaient, nous, les listes complémentaires, car notre année "lâchés" sur le terrain seuls, nous permettait de mettre de la distance avec les cours d'iufm et le discours moralisateur des tuteurs.

Il m'arrive d'avoir parfois envie de passer le cafipmf, mais si c'est pour devenir c**, m'en vais rester simple instit.

+ 1 pour le discours sur l'école inclusive et bienveillante.

"Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !".

On doit être bienveillants avec les élèves, mais sur les PES on a le droit de taper, de les faire pleurer, de les pousser à la démission ou au suicide, pas de problème !

Le démarrage dans une classe est déjà suffisamment éprouvant comme ça, on court partout, tout le temps, on doit penser à 1 000 choses en même temps et surtout ne rien oublier. Et en plus il faut ficeler des séances et des séquences parfaites, dans lesquelles tout doit être pensé jusqu'au moindre aléa, et tout différencié pour les divers dys- que compte la classe...

Mais STOP au bout d'un moment ! Ne peut-on pas laisser aux gens le temps d'apprendre ce métier qui est de plus en plus lourd ???? Les formateurs ne peuvent-ils pas inverser leur regard, et au lieu de dire : "ça ça ne va pas, ça ce n'est pas bien, ça il ne fallait pas faire comme ça", dire plutôt "ça ça va, ça aussi" ET ENSUITE SEULEMENT "ça ce serait à améliorer, ça aussi". Mais en laissant le temps !!!!

Veuillez excuser mes majuscules et mes points d'exclamations, je viens d'aller faire un tour sur le blog mentionné plus haut par les collègues, et lire autant de souffrance et de désarroi me mets hors de moi vis-à-vis de notre hiérarchie...

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