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Posté(e)

N'y a-t-il pas aussi une certaine hypocrisie ? Parce que les enseignants ne sont pas les derniers à se rendre dans les Alpes en février...

C'est assez intéressant les principes que tu indiques :

- les enseignants ne veulent pas modifier le calendrier pour profiter des leurs vacances,

- les enseignants ne veulent pas travailler le mercredi, il préfère se reposer.

Pour ma part, je souhaiterais que les enseignants soient respectés, que les modifications tant des horaires scolaires que des vacances soient concertées et que l'on cesse de considérer les enseignants comme des enfants irresponsables. Mais peut-être est-ce trop demander?

Posté(e)

Oui surtout que je ne pense pas que les congés de février soient là pour faire plaisir au corps enseignant !!!

1) Ils sont là pour reposer les enfants car la période de retour après Noël est l'une des plus compliquées.

2) Parce que pour nous aussi, après les fêtes, ce n'est pas simple !!! :)

3) Pour faire marcher le tourisme (qui au passage fait quand même bosser beaucoup de français), ce qui permet à pas mal de gens de partir en vacances (pas assez d'ailleurs puisque de nombreux français ne partent jamais), y compris des enseignants.

Dans le même type de raisonnement, pourquoi a-t-on de si longues vacances d'été, pas pour les enseignants non plus. A la base, il fallait que les enfants puissent aider pour la moisson et pour les vendanges. C'est pourquoi les vacances étaient plus longues au début du siècle.

Utiliser cet argument pour les vacances de février, c'est l'autoriser pour les vacances d'été...

Posté(e)

N'y a-t-il pas aussi une certaine hypocrisie ? Parce que les enseignants ne sont pas les derniers à se rendre dans les Alpes en février...

C'est assez intéressant les principes que tu indiques :

- les enseignants ne veulent pas modifier le calendrier pour profiter des leurs vacances,

- les enseignants ne veulent pas travailler le mercredi, il préfère se reposer.

Pour ma part, je souhaiterais que les enseignants soient respectés, que les modifications tant des horaires scolaires que des vacances soient concertées et que l'on cesse de considérer les enseignants comme des enfants irresponsables. Mais peut-être est-ce trop demander?

Les enseignants ne répondent pas forcément en fonction de l'intérêt de leurs élèves... Donc, je ne pense pas que les enseignants soient favorables à la suppression des vacances de février... Et ce pas forcément pour le bien de leurs élèves, mais pour le leur. Ce qui est aussi légitime. Je ne vois pas en quoi c'est leur manquer de respect que de l'affirmer.

Par contre, il y en a qui n'en ont pas honte et d'autres, si.

Posté(e)

Parce que personnellement, je suis contre le zonage.

Mais je me dis que sans le zonage, où en seraient les prix ? Le zonage n'a-t-il pas permis aussi la démocratisation des sports d'hiver. Alors, en tant qu'enseignant, je trouve que le zonage est une hérésie pédagogique mais on ne peut pas nier qu'il permet un accès plus simple aux stations et que les enseignants y perdraient aussi, de manière différente.

De même, je ne suis pas certain que les enseignants y gagnent à supprimer les vacances de février (bon, ça j'avoue que je trouve l'idée plus que saugrenue) car les vacances de Noël sont moins propices au départ et qu'en avril, il ne reste pas toujours beaucoup de neige selon l'altitude et le climat d'une année sur l'autre.

Je n'aurais pas dû utiliser le terme hypocrisie mais plutôt paradoxal voire dualité...

Le zonage est un choix économique.

Les vendeurs de vacances (et pas seulement les stations) ont la nécessité d'avoir des vacances décalées pour absorber les clients et rentabiliser les structures. Ces rythmes ont été imposés à l'école.

Après question rythmes, cela demanderait des études beaucoup plus approfondies que toutes celles qui existent.

Les choix faits par les différents ministres sont bien ceux de choisir les études qui vont dans le sens des modifications en omettant soigneusement les autres. Ce qui permet en général au suivant de proposer, n'importe quoi d'autre en choisissant à son tour les bonnes études. Même le rythme 7/2, il n'a de sens que si réellement on épuise les enfants. Il perd beaucoup d'intérêt si le temps de l'enfant sur la semaine est parfaitement équilibré dans toutes ses composantes (nous sommes très loin d'être en capacité de réaliser ce dernier point dans notre société).

Effectivement paradoxal semble mieux que hypocrisie.

Posté(e)

Par contre, il y en a qui n'en ont pas honte et d'autres, si.

Honte de quoi?

Posté(e)

Parce que personnellement, je suis contre le zonage.

Mais je me dis que sans le zonage, où en seraient les prix ? Le zonage n'a-t-il pas permis aussi la démocratisation des sports d'hiver. Alors, en tant qu'enseignant, je trouve que le zonage est une hérésie pédagogique mais on ne peut pas nier qu'il permet un accès plus simple aux stations et que les enseignants y perdraient aussi, de manière différente.

De même, je ne suis pas certain que les enseignants y gagnent à supprimer les vacances de février (bon, ça j'avoue que je trouve l'idée plus que saugrenue) car les vacances de Noël sont moins propices au départ et qu'en avril, il ne reste pas toujours beaucoup de neige selon l'altitude et le climat d'une année sur l'autre.

Je n'aurais pas dû utiliser le terme hypocrisie mais plutôt paradoxal voire dualité...

Le zonage est un choix économique.

Les vendeurs de vacances (et pas seulement les stations) ont la nécessité d'avoir des vacances décalées pour absorber les clients et rentabiliser les structures. Ces rythmes ont été imposés à l'école.

Bien sûr que c'est un choix économique mais est-ce quel serait le coût d'une semaine dans les Alpes s'il n'y avait pas le zonage ? Est-ce qu'un instit, avec son salaire, y aurait alors accès ?

Je me fais l'avocat du diable et je le répète, le zonage est une hérésie pédagogique mais avouez que ça profite aussi aux enseignants d'une certaine manière...

Après question rythmes, cela demanderait des études beaucoup plus approfondies que toutes celles qui existent.

Les choix faits par les différents ministres sont bien ceux de choisir les études qui vont dans le sens des modifications en omettant soigneusement les autres. Ce qui permet en général au suivant de proposer, n'importe quoi d'autre en choisissant à son tour les bonnes études. Même le rythme 7/2, il n'a de sens que si réellement on épuise les enfants. Il perd beaucoup d'intérêt si le temps de l'enfant sur la semaine est parfaitement équilibré dans toutes ses composantes (nous sommes très loin d'être en capacité de réaliser ce dernier point dans notre société).

Aucune étude n'a jamais validé le choix du passage à 4 jours. X. Darcos ne s'est jamais appuyé sur un quelconque rapport et les rapports qu'a commandé L. Chatel sur le sujet et sur l'application de la réforme ont été enterrés. Je rappelle même que X. Darcos s'était prononcé contre la suppression du samedi avant de revenir sur ses propos, quelques semaines plus tard, sous l'influence de N. Sarkozy. En fait, un seul homme a choisi pour tout un pays.

Effectivement paradoxal semble mieux que hypocrisie.

Posté(e)

Par contre, il y en a qui n'en ont pas honte et d'autres, si.

Honte de quoi?

Honte d'avouer que leurs revendications sont avant tout d'ordre personnel. Tu m'a reproché de ne tenir compte que du bien-être des élèves dans le cas de la semaine de 4 jours et demi et là, oubliant le bien-être des collègues et là, il me semble que tu me reproches le contraire... Ca aussi, ça me paraît paradoxal.

Je pense que les vacances de février sont favorables aux collègues (et aux élèves), je pense que le zonage est une mauvaise chose pour les élèves mais pas si inintéressante que ça pour les collègues pour les raisons que j'ai déjà exprimées plus en amont de la conversation.

Posté(e)

N'étant pas une adepte du ski, la "nécessité" d'en faire m'échappe totalement. :blush:

* être en vacances n'est pas synonyme de partir en vacances,

* après Noël, après le réveillon du jour de l'an, recommencer l'école sans avoir pu se recaler dans le rythme usuel ni s'être reposé de toutes ces excitations, je trouve cela dommage pour les enfants.

Etre en congés du 23/12 après la classe au 07/01 au matin n'allonge en rien les congés de Noël mais bel et bien le temps de repos, qui ne commence réellement qu'après le 1er janvier.

Ah mé miiiiiiiiiince, ça ne tombe pas sur des "semaines de location". Ah mé miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiince ... :devil:

Alors tant pis. En congés le 18 (et une semaine avec les mômes surexcités, une!) , et retour le 03/01, on a eu!

Sortie de table des agapes du 1er/01 [sans participer à l'apéro festif], remontée dans la voiture dès le café avalé, se taper les centaines de km pour revenir à la maison, et avoir une journée de calme et de reprise du rythme pour les enfants le 2, paske le 3, hop hop hop, au boulot, bon pied bon œil. C'est notre vécu familial, car... nous PARTONS à Noël, nos familles n'étant ni déplaçables ni à proximité. Nous ne partons pas pendant les autres petites vacances.

Posté(e)

Par contre, il y en a qui n'en ont pas honte et d'autres, si.

Honte de quoi?

Honte d'avouer que leurs revendications sont avant tout d'ordre personnel. Tu m'a reproché de ne tenir compte que du bien-être des élèves dans le cas de la semaine de 4 jours et demi et là, oubliant le bien-être des collègues et là, il me semble que tu me reproches le contraire... Ca aussi, ça me paraît paradoxal.

Je pense que les vacances de février sont favorables aux collègues (et aux élèves), je pense que le zonage est une mauvaise chose pour les élèves mais pas si inintéressante que ça pour les collègues pour les raisons que j'ai déjà exprimées plus en amont de la conversation.

En fait, je dis qu'il est difficile de dissocier l'un de l'autre. Donc rien de paradoxal.

J'ai surtout dit que les principaux syndicats ne jouaient pas leur rôle en ne défendant pas correctement la profession.

Je pense aussi que le zonage n'est pas une bonne chose. Après on peut regarder les éléments économiques, et voir si vraiment cela profite à beaucoup d'enseignants. De ce côté, je suis très mal placé : je ne fais pas de ski!

Posté(e)

Sortie de table des agapes du 1er/01 [sans participer à l'apéro festif], remontée dans la voiture dès le café avalé, se taper les centaines de km pour revenir à la maison, et avoir une journée de calme et de reprise du rythme pour les enfants le 2, paske le 3, hop hop hop, au boulot, bon pied bon œil. C'est notre vécu familial, car... nous PARTONS à Noël, nos familles n'étant ni déplaçables ni à proximité. Nous ne partons pas pendant les autres petites vacances.

Et c'est la réalité de beaucoup de familles.

Mais là, pas question de parler de rythmes de vie de l'enfant.

Posté(e)

N'étant pas une adepte du ski, la "nécessité" d'en faire m'échappe totalement. :blush:

Ce n'est pas parce que ça ne te concerne pas qu'il faut en priver les autres. Moi non plus, je ne pars pas au ski...

* être en vacances n'est pas synonyme de partir en vacances,

Non mais c'est une possibilité qu'on doit préserver. Pareil, ce n'est pas parce que tu ne pars pas en vacances que les autres doivent être empêchés de le faire...

* après Noël, après le réveillon du jour de l'an, recommencer l'école sans avoir pu se recaler dans le rythme usuel ni s'être reposé de toutes ces excitations, je trouve cela dommage pour les enfants.

Etre en congés du 23/12 après la classe au 07/01 au matin n'allonge en rien les congés de Noël mais bel et bien le temps de repos, qui ne commence réellement qu'après le 1er janvier.

De la même manière que tu n'es pas obligée de partir, tu n'es pas obligée non plus de faire la fête jusqu'à pas d'heure... Ce qui est vrai dans un cas est vrai dans un autre...

Ah mé miiiiiiiiiince, ça ne tombe pas sur des "semaines de location". Ah mé miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiince ... :devil:

Alors tant pis. En congés le 18 (et une semaine avec les mômes surexcités, une!) , et retour le 03/01, on a eu!

Sortie de table des agapes du 1er/01 [sans participer à l'apéro festif], remontée dans la voiture dès le café avalé, se taper les centaines de km pour revenir à la maison, et avoir une journée de calme et de reprise du rythme pour les enfants le 2, paske le 3, hop hop hop, au boulot, bon pied bon œil. C'est notre vécu familial, car... nous PARTONS à Noël, nos familles n'étant ni déplaçables ni à proximité. Nous ne partons pas pendant les autres petites vacances.

Posté(e)

N'y a-t-il pas aussi une certaine hypocrisie ? Parce que les enseignants ne sont pas les derniers à se rendre dans les Alpes en février...

perso je n'ai pas les moyens d'aller dans les Alpes en fevrier... d'ailleurs on a fait une croix cette annee encore sur le ski

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