Seablue Posté(e) 19 octobre 2013 Posté(e) 19 octobre 2013 Il y a le tourisme mais également les parents divorcés : la suppression du samedi été les deux semaines de vacances c'est aussi pour eux et surtout leurs enfants... Surtout pour les parents divorcés, pas pour leurs enfants. Eux préféreraient certainement un rythme plus régulier, quitte à ce que leurs parents s'arrangent entre eux pour le partage des gardes. Ben quand l'un des parents n'a son enfant qu'un we sur deux, il préfère l'avoir deux jours que un jour et demi. Je connais des parents dans ce cas là et ils apprécient d'avoir leurs enfants les deux jours. J'ai un ami dont l'ex est partie habiter à 50 km de leur maison familiale et bien il n'aimerait pas que son enfant fasse 200 km dans le we. L'enfant n'a rien demandé, le père non plus... Et c'est pareil pour les vacances qui seraient donc sacrément écourtées. De toute manière on ne peut pas contenter tout le monde. C'est comme tout il y a toujours des mécontents...
pimouss26 Posté(e) 19 octobre 2013 Posté(e) 19 octobre 2013 Moi je suis toujours contre le zonage l'été au moins quand on n'habitez pas près de sa famille c'est assez compliqué de s'organiser Il y a de nombreuses contraintes Pour les vacances on a déjà dit, notamment pour Noël qu'on pourrait faire du mardi au mardi mais pas possible pour les locations Par ailleurs mayre les chronbioligistes ( encore eux ) disent bien qu'on a besoin de 2 semaines poyr du repos efficace
mayre Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Ouais, enfin, les chronobiologistes disent aussi qu'il ne faut pas 2 jours de pause successifs, qu'une coupure dans la semaine est bénéfique et que l'important dans le rythme, c'est que la journée soit régulière... Quand on voit ce qui est fait, j'ai envie de te dire que faire sans leur avis ne semble pas grave....
ColdTurkey Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Et là d'un coup, nous nous apercevons que l'école est une partie du fonctionnement de la société, uniquement une partie. Malgré que notre ministre souhaite totalement la dissocier du reste; il n'est ministre que de l'éducation nationale, c'est un fait essentiel dont on ne peut faire abstraction! Le weekend de deux jours devient obligatoire pour beaucoup de parents séparés. Les vacances doivent prendre en compte tous les éléments économiques et sociaux. L'école ne peut se soustraire et se déphaser du fonctionnement de la société. Si le gouvernement avait réellement souhaité changer le rythme de vie des enfants, c'est sur l'ensemble des vecteurs économiques et sociaux qu'il fallait jouer, et pas uniquement sur l'axe scolaire. Il est bien d'être ambitieux et volontaire. Il est obligatoire d'être juste et pragmatique.
Frédo45 Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Le rythme des enfants en proposant de les faire bosser pendant 10 à 12 semaines après les vacances de Noël. C'est vrai que ça risque d'être super pour les enfants... Mais c'est toi qui as raison... J'ai complètement démontré l'inverse : qu'en allongeant d'une semaine les vacances de Noël et en supprimant celles de février, les enfants arrivent à celles de Pâques bien plus reposés. Mon seul soucis est la période courant de fin mars-mi avril jusqu'à début juillet, qui est toujours aussi longue, mais quelqu'un a proposé de mettre la semaine gagnée au moment des ponts de mai. Il n'y a donc bien que les industriels du tourisme d'hiver, les bourgeois-skieurs pouvant se permettre de partir plusieurs semaines au ski et certains militants PS bornés, pour défendre obstinément les vacances de février ! Tu as démontré... Mais tu devrais devenir chronobiologiste !!! Tu as démontré quoi ? Qu'il était bon de supprimer les vacances de février et faire travailler les enseignants et les élèves de mi-janvier à fin mars sans occasionner aucune fatigue !!! Quelle démonstration !!!
Frédo45 Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Pour ma part, je suis d'accord (une fois n'est pas coutume ) avec Frédo au sens que nous devons faire avec le tourisme. Beaucoup de personnes vivent de ça, il serait fou de ne pas en tenir compte. Mais je suis d'accord avec Goëllette sur le fait que c'est mal placé. Pour ma part, je serais pour 2 semaines et demi à Noël, car je partage l'avis de Lena sur ces vacances en particulier. Je raccourcirais un chouïa les vacances de printemps et d'avril (une semaine et demie), et je zonerais la Toussaint pour compenser au niveau du lobby touristique, avec 6 semaines minimum et 8 maximum.... Je ne sais pas si je suis claire, alors du coup, un truc du style: Je ne sais pas, hein, c'est une idée... Je ne suis pas sûr que le zonage de Toussaint intéresse les professionnels du tourisme... Les vacances de Toussaint ne sont pas propices au départ en vacances mais plutôt à un rassemblement familial.
Frédo45 Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Il y a le tourisme mais également les parents divorcés : la suppression du samedi été les deux semaines de vacances c'est aussi pour eux et surtout leurs enfants... Le zonage en effet, c'est aussi un gros problème pour eux. Pour ceux qui ne le savent pas, je vis dans le Nord Loiret, en région Centre, mais non loin de la région parisienne. Donc des cas comme celui-là avec un des parents qui vit dans l'académie d'Orléans-Tours et l'autre qui vie dans une académie parisienne, il y en a de plus en plus. Et c'est assez compliqué à gérer pour les familles recomposées. Mais Goëlette dira qu'ils n'avaient qu'à pas divorcer !
Frédo45 Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Et là d'un coup, nous nous apercevons que l'école est une partie du fonctionnement de la société, uniquement une partie. Malgré que notre ministre souhaite totalement la dissocier du reste; il n'est ministre que de l'éducation nationale, c'est un fait essentiel dont on ne peut faire abstraction! Le weekend de deux jours devient obligatoire pour beaucoup de parents séparés. Les vacances doivent prendre en compte tous les éléments économiques et sociaux. L'école ne peut se soustraire et se déphaser du fonctionnement de la société. Si le gouvernement avait réellement souhaité changer le rythme de vie des enfants, c'est sur l'ensemble des vecteurs économiques et sociaux qu'il fallait jouer, et pas uniquement sur l'axe scolaire. Il est bien d'être ambitieux et volontaire. Il est obligatoire d'être juste et pragmatique. Tout à fait d'accord avec cette analyse ! C'est pourquoi je ne cesse de répéter que le changement des vacances serait très compliqué quand on voit les difficultés qu'occasionne un changement de rythme dans la semaine. De toute façon, c'est pour 2015 ? Mais V. Peillon ne sera peut-être plus là...
elpissou Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Pour les vacances on a déjà dit, notamment pour Noël qu'on pourrait faire du mardi au mardi mais pas possible pour les locations Pour avoir connu ce genre de découpage des vacances en tant que mère de famille travaillant en entreprise, je peux te dire que c'est aussi la galère pour les employés qui doivent poser leurs vacances...
Goëllette Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Il y a le tourisme mais également les parents divorcés : la suppression du samedi été les deux semaines de vacances c'est aussi pour eux et surtout leurs enfants... Le zonage en effet, c'est aussi un gros problème pour eux. Pour ceux qui ne le savent pas, je vis dans le Nord Loiret, en région Centre, mais non loin de la région parisienne. Donc des cas comme celui-là avec un des parents qui vit dans l'académie d'Orléans-Tours et l'autre qui vie dans une académie parisienne, il y en a de plus en plus. Et c'est assez compliqué à gérer pour les familles recomposées. Mais Goëlette dira qu'ils n'avaient qu'à pas divorcer ! Non, bien sûr, mais simplement qu'on ne doit pas modifier les choses pour les arranger eux. Et effectivement, il est normal d'assumer les choix que l'on fait. Beaucoup de problèmes actuels sont la conséquence de cette absence de capacité des citoyens à assumer leurs choix. Tu es en retard à la gare et le train est parti, tu n'accuses la SNCF d'avoir des horaires absurdes. Tu pestes après toi et tu prends le train suivant. Tu t'en arranges. Donc si, pour le véritable intérêt de l'enfant, il est préférable d'avoir 7 semaines entre chaque période puis deux semaines de congé, ou bien s'il est préférable de travailler le samedi matin plutôt que le mercredi, il me parait normal que les parents qui ont décidé de se séparer s'arrangent entre eux et non pas qu'on modifie le rythme des enfants uniquement pour les arranger eux.
ColdTurkey Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Il y a le tourisme mais également les parents divorcés : la suppression du samedi été les deux semaines de vacances c'est aussi pour eux et surtout leurs enfants... Le zonage en effet, c'est aussi un gros problème pour eux. Pour ceux qui ne le savent pas, je vis dans le Nord Loiret, en région Centre, mais non loin de la région parisienne. Donc des cas comme celui-là avec un des parents qui vit dans l'académie d'Orléans-Tours et l'autre qui vie dans une académie parisienne, il y en a de plus en plus. Et c'est assez compliqué à gérer pour les familles recomposées. Mais Goëlette dira qu'ils n'avaient qu'à pas divorcer ! Non, bien sûr, mais simplement qu'on ne doit pas modifier les choses pour les arranger eux. Et effectivement, il est normal d'assumer les choix que l'on fait. Beaucoup de problèmes actuels sont la conséquence de cette absence de capacité des citoyens à assumer leurs choix. Tu es en retard à la gare et le train est parti, tu n'accuses la SNCF d'avoir des horaires absurdes. Tu pestes après toi et tu prends le train suivant. Tu t'en arranges. Donc si, pour le véritable intérêt de l'enfant, il est préférable d'avoir 7 semaines entre chaque période puis deux semaines de congé, ou bien s'il est préférable de travailler le samedi matin plutôt que le mercredi, il me parait normal que les parents qui ont décidé de se séparer s'arrangent entre eux et non pas qu'on modifie le rythme des enfants uniquement pour les arranger eux. Le divorce est-il un choix des différents protagonistes? D'un des parents certainement, des deux parfois, des enfants probablement jamais. Donc c'est assez réducteur que demander à tous d'assumer un choix forcé. Ce sont des situations déjà assez traumatisantes pour la grande majorité. L'école dans tout cela ne peut (et probablement) ne doit pas être prisonnière de ces faits. Mais ce sont des faits de société souvent courant qui ne peuvent être totalement mis de côté. Les saints chronobiologistes oublient la majeure partie du temps de replacer leur chronobiologie à l'intérieur même de la vie de tous les jours. C'est le principal défaut de cette réforme qui réduit le temps de la journée scolaire mais rallonge avec du péri-scolaire pour garder une amplitude identique aux horaires précédents. Tout cela est fait car rien n'a été modifié dans le reste du fonctionnement de la vie de l'enfant. C'est d'une stupidité effarante. La réflexion ne peut être que globale. Encore faudrait-il que nos élites cessent de penser sur uniquement un mandat et ne proposer que des morceaux de réformes incompatibles avec le fonctionnement de la société.
Goëllette Posté(e) 20 octobre 2013 Posté(e) 20 octobre 2013 Quand tu demandes à tous les enfants et tous les parents d'adapter leur rythme pour répondre aux impératifs de certains, c'est pire, car tu leur demandes d'assumer les choix ou contraintes des autres. Et la réforme des rythmes ne va pas arranger pour autant la vie des familles décomposées ou recomposées. Mais en plus, elle va désorganiser celle de tous les autres. Nos élites sont a priori hypocrites et démagos. Non seulement, ils utilisent le prétexte de la réforme des rythmes pour complètement déstructurer l'Ecole française et les enseignants, mais en plus, ils sont démagos au point de ne pas vouloir s'attaquer à l'origine des problèmes de rythmes de l'enfant : sa vie de famille.
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