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Posté(e)

Il y a le tourisme mais également les parents divorcés : la suppression du samedi été les deux semaines de vacances c'est aussi pour eux et surtout leurs enfants...

Le zonage en effet, c'est aussi un gros problème pour eux. Pour ceux qui ne le savent pas, je vis dans le Nord Loiret, en région Centre, mais non loin de la région parisienne. Donc des cas comme celui-là avec un des parents qui vit dans l'académie d'Orléans-Tours et l'autre qui vie dans une académie parisienne, il y en a de plus en plus. Et c'est assez compliqué à gérer pour les familles recomposées. Mais Goëlette dira qu'ils n'avaient qu'à pas divorcer !

:tongue:

Non, bien sûr, mais simplement qu'on ne doit pas modifier les choses pour les arranger eux.

Et effectivement, il est normal d'assumer les choix que l'on fait.

Beaucoup de problèmes actuels sont la conséquence de cette absence de capacité des citoyens à assumer leurs choix.

Tu es en retard à la gare et le train est parti, tu n'accuses la SNCF d'avoir des horaires absurdes.

Tu pestes après toi et tu prends le train suivant. Tu t'en arranges.

Donc si, pour le véritable intérêt de l'enfant, il est préférable d'avoir 7 semaines entre chaque période puis deux semaines de congé, ou bien s'il est préférable de travailler le samedi matin plutôt que le mercredi, il me parait normal que les parents qui ont décidé de se séparer s'arrangent entre eux et non pas qu'on modifie le rythme des enfants uniquement pour les arranger eux.

Le divorce est-il un choix des différents protagonistes? D'un des parents certainement, des deux parfois, des enfants probablement jamais.

Donc c'est assez réducteur que demander à tous d'assumer un choix forcé. Ce sont des situations déjà assez traumatisantes pour la grande majorité.

L'école dans tout cela ne peut (et probablement) ne doit pas être prisonnière de ces faits.

Mais ce sont des faits de société souvent courant qui ne peuvent être totalement mis de côté.

Les saints chronobiologistes oublient la majeure partie du temps de replacer leur chronobiologie à l'intérieur même de la vie de tous les jours.

C'est le principal défaut de cette réforme qui réduit le temps de la journée scolaire mais rallonge avec du péri-scolaire pour garder une amplitude identique aux horaires précédents. Tout cela est fait car rien n'a été modifié dans le reste du fonctionnement de la vie de l'enfant. C'est d'une stupidité effarante.

La réflexion ne peut être que globale. Encore faudrait-il que nos élites cessent de penser sur uniquement un mandat et ne proposer que des morceaux de réformes incompatibles avec le fonctionnement de la société.

Posté(e)

Quand tu demandes à tous les enfants et tous les parents d'adapter leur rythme pour répondre aux impératifs de certains, c'est pire, car tu leur demandes d'assumer les choix ou contraintes des autres.

Et la réforme des rythmes ne va pas arranger pour autant la vie des familles décomposées ou recomposées. Mais en plus, elle va désorganiser celle de tous les autres.

Nos élites sont a priori hypocrites et démagos.

Non seulement, ils utilisent le prétexte de la réforme des rythmes pour complètement déstructurer l'Ecole française et les enseignants, mais en plus, ils sont démagos au point de ne pas vouloir s'attaquer à l'origine des problèmes de rythmes de l'enfant : sa vie de famille.

Posté(e)

Quand tu demandes à tous les enfants et tous les parents d'adapter leur rythme pour répondre aux impératifs de certains, c'est pire, car tu leur demandes d'assumer les choix ou contraintes des autres.

Et la réforme des rythmes ne va pas arranger pour autant la vie des familles décomposées ou recomposées. Mais en plus, elle va désorganiser celle de tous les autres.

Nos élites sont a priori hypocrites et démagos.

Non seulement, ils utilisent le prétexte de la réforme des rythmes pour complètement déstructurer l'Ecole française et les enseignants, mais en plus, ils sont démagos au point de ne pas vouloir s'attaquer à l'origine des problèmes de rythmes de l'enfant : sa vie de famille.

La vie de famille n'est souvent que le résultat du fonctionnement de la société.

Les éléments sont indissociables.

Le libéralisme, c'est cela : une déstructuration totale.

Il démonte le temps de travail, il démonte la famille, il démonte la société et après il faut faire avec et que les institutions essaient de suivre pour compenser.

C'est cela que nos politiques devraient corriger. Sans ces corrections et la remise en place de l'humain dans la société, tout n'est que bavardage.

Posté(e)

Tout n'est pas la faute du libéralisme et tout ne doit pas être compensé par l'institution !

Il faut arrêter de constamment déresponsabiliser les parents et au contraire les mettre face à leurs obligations.

S'ils ne les couchent pas à une heure correcte, ce n'est pas forcément parce qu'ils travaillent tard.

S'ils leur donnent à manger des c..., ce n'est pas forcément parce qu'ils n'ont pas le temps de cuisiner et préparer.

S'ils ne leur font pas revoir les leçons et ne signent pas les cahiers, s'ils soutiennent leurs enfants plutôt que les enseignants, ce n'est pas la faute au libéralisme.

S'ils les laissent devant la télé, l'ordi ou la console, ce n'est pas uniquement parce que "Sega, c'est plus fort que toi" !

Posté(e)

Il y a le tourisme mais également les parents divorcés : la suppression du samedi été les deux semaines de vacances c'est aussi pour eux et surtout leurs enfants...

Le zonage en effet, c'est aussi un gros problème pour eux. Pour ceux qui ne le savent pas, je vis dans le Nord Loiret, en région Centre, mais non loin de la région parisienne. Donc des cas comme celui-là avec un des parents qui vit dans l'académie d'Orléans-Tours et l'autre qui vie dans une académie parisienne, il y en a de plus en plus. Et c'est assez compliqué à gérer pour les familles recomposées. Mais Goëlette dira qu'ils n'avaient qu'à pas divorcer !

:tongue:

Non, bien sûr, mais simplement qu'on ne doit pas modifier les choses pour les arranger eux.

Et effectivement, il est normal d'assumer les choix que l'on fait.

Beaucoup de problèmes actuels sont la conséquence de cette absence de capacité des citoyens à assumer leurs choix.

Aujourd'hui, le divorce touche 1 famille sur 3 (il me semble), ce ne sont plus des cas isolés. On ne s'adapte pas là à une toute petite minorité... Et le divorce ne me semble pas être un choix. Je pense que les divorcés n'avaient pas d'autres choix et c'est parfois mieux pour les enfants que leurs parents divorcent.

Posté(e)

1 sur 3, ça veut dire que tu en mécontentes 2 pour soit-disant en contenter 1 ... Une minorité reste une minorité.

Je ne vois pas en quoi la classe le samedi, par exemple, gène les familles séparées.

Une demi-journée ne change pas la donne, et c'est aux adultes de s'adapter pour faire en sorte de se partager équitablement la garde de leur enfant.

Quant aux zones, hormis les enfants de deux enseignants séparés travaillant dans deux zones n'ayant aucune semaine commune (donc un an sur trois), elles ne gênent pas les échanges de garde.

Quant à ton anecdote (2è phrase en gras), excuse-moi, mais je ne vois vraiment pas le rapport avec le sujet ni sa place dans l'argumentation ...

Posté(e)

L'argument des parents divorcés contre le samedi travaillé montre juste quelle place occupe l'école dans notre société : un grain de sable dans une organisation, un caillou dans une chaussure, mais surement pas une composante majeure de la vie de l'enfant dans laquelle chaque parent a envie de s'impliquer.... Par contre on nous demande désormais la signature des deux parents en cas de sortie scolaire dépassant le temps scolaire....

Posté(e)

1 sur 3, ça veut dire que tu en mécontentes 2 pour soit-disant en contenter 1 ... Une minorité reste une minorité.

Je ne vois pas en quoi la classe le samedi, par exemple, gène les familles séparées.

La journée le samedi ne gène pas que les familles séparées. Il y a beaucoup de familles que ça dérange. Et des familles d'enseignants aussi !

Une demi-journée ne change pas la donne, et c'est aux adultes de s'adapter pour faire en sorte de se partager équitablement la garde de leur enfant.

La garde alternée n'est pas majoritaire. Souvent le papa n'a la garde qu'un week-end sur deux.

Quant aux zones, hormis les enfants de deux enseignants séparés travaillant dans deux zones n'ayant aucune semaine commune (donc un an sur trois), elles ne gênent pas les échanges de garde.

Dans les familles recomposées, si. Puisque les enfants des deux mariages n'ont pas les mêmes vacances !

Quant à ton anecdote (2è phrase en gras), excuse-moi, mais je ne vois vraiment pas le rapport avec le sujet ni sa place dans l'argumentation ...

Je ne vois pas de quelle anecdote tu parles...

Posté(e)

1 sur 3, ça veut dire que tu en mécontentes 2 pour soit-disant en contenter 1 ... Une minorité reste une minorité.

Je ne vois pas en quoi la classe le samedi, par exemple, gène les familles séparées.

La journée le samedi ne gène pas que les familles séparées. Il y a beaucoup de familles que ça dérange. Et des familles d'enseignants aussi !

Une demi-journée ne change pas la donne, et c'est aux adultes de s'adapter pour faire en sorte de se partager équitablement la garde de leur enfant.

La garde alternée n'est pas majoritaire. Souvent le papa n'a la garde qu'un week-end sur deux.

Quant aux zones, hormis les enfants de deux enseignants séparés travaillant dans deux zones n'ayant aucune semaine commune (donc un an sur trois), elles ne gênent pas les échanges de garde.

Dans les familles recomposées, si. Puisque les enfants des deux mariages n'ont pas les mêmes vacances !

Quant à ton anecdote (2è phrase en gras), excuse-moi, mais je ne vois vraiment pas le rapport avec le sujet ni sa place dans l'argumentation ...

Je ne vois pas de quelle anecdote tu parles...

Ça les dérange car il leur faut se lever le samedi matin, donc rien à voir avec une obligation, rien qui empêche de respecter le rythme de l'enfant pour lequel il est préférable, si vraiment il y a lieu pour lui de travailler davantage que 24h par semaine, de travailler le samedi matin plutôt que le mercredi soit 5 jours d'affilée.

Le papa peut très bien prendre en charge ses enfants le samedi midi au lieu du vendredi soir, quand c'est son tour.

Et les enfants des deux mariages n'ont pas forcément nécessité de se retrouver. Ce qui est important, c'est que chacun retrouve son parent.

Le reste, ce sont des désirs de parents plus que des nécessités pour le respect de l'enfant.

Et encore une fois, ça ne se passe qu'une année sur trois, pour les quelques cas concernés.

Quant à l'anecdote, je te laisse le soin de te relire.

Posté(e)

1 sur 3, ça veut dire que tu en mécontentes 2 pour soit-disant en contenter 1 ... Une minorité reste une minorité.

Je ne vois pas en quoi la classe le samedi, par exemple, gène les familles séparées.

La journée le samedi ne gène pas que les familles séparées. Il y a beaucoup de familles que ça dérange. Et des familles d'enseignants aussi !

Une demi-journée ne change pas la donne, et c'est aux adultes de s'adapter pour faire en sorte de se partager équitablement la garde de leur enfant.

La garde alternée n'est pas majoritaire. Souvent le papa n'a la garde qu'un week-end sur deux.

Quant aux zones, hormis les enfants de deux enseignants séparés travaillant dans deux zones n'ayant aucune semaine commune (donc un an sur trois), elles ne gênent pas les échanges de garde.

Dans les familles recomposées, si. Puisque les enfants des deux mariages n'ont pas les mêmes vacances !

Quant à ton anecdote (2è phrase en gras), excuse-moi, mais je ne vois vraiment pas le rapport avec le sujet ni sa place dans l'argumentation ...

Je ne vois pas de quelle anecdote tu parles...

Ça les dérange car il leur faut se lever le samedi matin, donc rien à voir avec une obligation, rien qui empêche de respecter le rythme de l'enfant pour lequel il est préférable, si vraiment il y a lieu pour lui de travailler davantage que 24h par semaine, de travailler le samedi matin plutôt que le mercredi soit 5 jours d'affilée.

Toi, ça te dérange bien de travailler 5 jours de suite... Chacun ses préférences...

Le papa peut très bien prendre en charge ses enfants le samedi midi au lieu du vendredi soir, quand c'est son tour.

Et perdre une soirée et une matinée. Et pour les enfants, c'est génial quand il y a de la route. Ils se tapent la route le samedi midi et repartent le dimanche en début d'après-midi.

Et les enfants des deux mariages n'ont pas forcément nécessité de se retrouver. Ce qui est important, c'est que chacun retrouve son parent.

Le reste, ce sont des désirs de parents plus que des nécessités pour le respect de l'enfant.

Et encore une fois, ça ne se passe qu'une année sur trois, pour les quelques cas concernés.

Bah ! Quand tu fais les réservations de vacances, c'est quand même plus simple quand tu peux emmener tous les enfants. Et quand tu reconstruis ta vie avec une personne qui a des enfants, je pense que tu veux que ses enfants et les tiens se côtoient. Et en quoi, ça se passe une année sur 3. Les zones ne changent pas...

Quant à l'anecdote, je te laisse le soin de te relire.

Je ne vois toujours pas de quoi tu parles...

Posté(e)

:heat:

Tu veux absolument avoir raison et tu t'enfonces.

Tu continues à confondre intérêt de l'enfant et intérêts des adultes.

Ce n'est pas parce que tu es père divorcé aimant le ski que tous les enfants de France doivent en payer les conséquences. :bleh:

Continue tout seul.

Posté(e)

Super pour les familles le samedi...

Ne passer qu'une matinée par semaine avec ses gamins, c'est vraiment léger.

De plus, je sens que l'implication des pères va encore être de plus en plus minime. Car qui va prendre un temps partiel pour le mercredi...?

Si en plus, les papas n'ont plus le samedi matin pour s'occuper de leurs enfants...

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