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Inéat / Exéat 2013


alhayaa

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j'ai appelé ce matin le snuipp du morbihan ( vu que la circulaire est sorti...) et la dame m'a dit que je ne pourrai bénéficier des points de rapprochement de conjoint que pour le département d'exercice de mon conjoint ( soit les côtes d'armor)... Ce ne sont pas les mêmes règles que pour les permut??? ( dpt d'exercice+limitrophes...)

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En fait c'est parce que le système informatisé travaille en deux phase. La première c'est une fois que les calibrage par département sont rentrés, ce sont les mutations. En gros chaque département dit combien il accepte en différentiel (par exemple pour le val d'oise, ça devait être dans les -60 au vu du résultat, le 93 -160, à peu de choses près). En gros ça veut dire qu'ils laissaient d'emblée sortir 60 personnes. Le système prend les barèmes du plus gros au plus petit et fait les mutations sur toute la France : c'est la phase mutation.

Les permutations, c'est la deuxième phase informatique : le système essaie d'améliorer les mutations. Par exemple, B a eu son 4ème choix (par exemple le 01) mais voulait rentrer dans le 38 en 3ème, le 42 en 2ème, le 69 en 1er. Si quelqu'un du 69 veut le 01, il va y avoir échange entre les deux. Du coup dans cette deuxième phase, le fait d'être dans un département demandé a une grande importance car ça augmente tes chances de permuter (d'où le fait que certains avec un petit barème obtiennent des voeux que d'autres avec un barème plus grand n'ont pas réussi à obtenir).

Visiblement cette année, comme les dernières années, les calibrages ont fait que dans beaucoup de département peu de différence entre entrée et sortie. Or pour les départements peu demandés, la seule chance se situe au niveau des mutations et pas dans la deuxième phase. Du coup des années d'attente pour beaucoup...

Le plus facile à obtenir ? ça dépend de ton département et des calibrages, donc pour le coup, tu ne peux pas trop savoir à l'avance. Et ça n'est pas toi qui choisit. En gros il faut déjà aller voir les résultats de cette année te des années précédentes sur ton département pour te faire une idée.

Je te remercie de l'explication.

Je me fais (encore) l'avocate du diable, et je vais probablement en choquer quelques uns parmi vous, mais ce qui me rend perplexe, quand je regarde les tableaux des mutations, ce ne sont pas les pourcentages, mais les nombres de volontaires à sortir, alors même qu'il me semble que ce sont des départements dans lesquels il y a davantage de travail que ceux qui sont majoritairement demandés (sud, sud ouest, bizarrement, pourtant pas particulièrement réputés pour avoir de grandes possibilités de travail !).

Donc toutes les demandes de rapprochement de conjoint dans ce sens-là sont-elles réellement motivées, en premier, par cette nécessité ?

Que demande-ton aux collègues pour leur dossier, qui prouve que, réellement, le conjoint a été muté dans le sud (par exemple)et que, réellement, il y a une séparation, que la raison première n'était pas de partir dans la région ensoleillée ou de partir de celle dans laquelle on a passé le concours ?

La durée du contrat de travail du conjoint dans ce département rentre-t-il en compte ?

Est-ce qu'on réagi de la même manière quand son mari est muté à l'autre bout de la France, selon qu'on enseigne dans le Var ou dans l'Oise ? Veut-on absolument quitter le Var pour l'Oise avec autant de force que quitter l'Oise pour le Var ?

Et pour ce qui est des dossiers médicaux, qu'est-ce qui rentre en ligne de compte pour demander un département plutôt qu'un autre ?

J'avoue avoir du mal à comprendre cette priorité.

Peut-être qu'une profonde réflexion sur ces raisons permettrait d'être plus juste dans l'élaboration des barèmes, mais aussi de prendre davantage de recul par rapport à un échec pour une mutation, puisqu'il paraît difficile d'augmenter les quotas d'entrées ou de sorties ...

J'ai lu quelque part le cas d'une jeune collègue ayant réussi, au bout de plusieurs essais, le concours de PE dans un département du sud, dont une copine a préféré "monter" passer son concours dans le 93 ou le 94, après son premier échec, et qui l'a réussi, car c'était plus facile, dans la mesure où il y a davantage de postes et moins de candidats. Et après, elle faisait des pieds et des mains pour "redescendre", invoquant ses parents âgés ... ce qui ne l'avait pas gênée au moment de partir pour aller passer son concours.

Est-ce si inadmissible si elle ne réussit pas à redescendre du premier coup et attend d'avoir suffisamment de barème ?

Ça me semble faire partie des règles du jeu qu'elle a choisi.

Je précise que je ne suis absolument pas concernée par une mutation, mais que je trouve cette surenchère aux points de barème, au montage de dossiers, ... angoissante, surtout pour ceux qui ont une vraie raison d'êtres mutés (je pense aux femmes de militaires, en particulier, qui ne choisissent pas leur lieu de mutation, et qui sont obligées de se mettre en disponibilité pour les suivre, donc d'interrompre leur carrière, ou de s'imposer de longs, coûteux et fréquents allers-retours).

Il me semble qu'il devrait y avoir des règles plus saines, avec des contrôles plus rigoureux des justificatifs et des raisons (J'ai connu il y a quelques années une collègue qui s'est pacsée avec un gars rencontré en vacances (et avec lequel elle n'a pas vraiment vécu, pour pouvoir intégrer le département rêvé.).

Ça n'empêcherait pas l'enseignant du Nord-Pas-de-Calais (par exemple), de demander une mutation pour aller en Aquitaine, juste par envie, mais il saurait simplement qu'il doit prendre son mal en patience, car la plupart des "mutants" seraient dans son cas, donc il n'y aurait pas des barèmes astronomiques, donc il y arriverait un jour ou l'autre.

L'ancienneté, il n'y a que ça de juste, à mon sens.

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En fait c'est parce que le système informatisé travaille en deux phase. La première c'est une fois que les calibrage par département sont rentrés, ce sont les mutations. En gros chaque département dit combien il accepte en différentiel (par exemple pour le val d'oise, ça devait être dans les -60 au vu du résultat, le 93 -160, à peu de choses près). En gros ça veut dire qu'ils laissaient d'emblée sortir 60 personnes. Le système prend les barèmes du plus gros au plus petit et fait les mutations sur toute la France : c'est la phase mutation.

Les permutations, c'est la deuxième phase informatique : le système essaie d'améliorer les mutations. Par exemple, B a eu son 4ème choix (par exemple le 01) mais voulait rentrer dans le 38 en 3ème, le 42 en 2ème, le 69 en 1er. Si quelqu'un du 69 veut le 01, il va y avoir échange entre les deux. Du coup dans cette deuxième phase, le fait d'être dans un département demandé a une grande importance car ça augmente tes chances de permuter (d'où le fait que certains avec un petit barème obtiennent des voeux que d'autres avec un barème plus grand n'ont pas réussi à obtenir).

Visiblement cette année, comme les dernières années, les calibrages ont fait que dans beaucoup de département peu de différence entre entrée et sortie. Or pour les départements peu demandés, la seule chance se situe au niveau des mutations et pas dans la deuxième phase. Du coup des années d'attente pour beaucoup...

Le plus facile à obtenir ? ça dépend de ton département et des calibrages, donc pour le coup, tu ne peux pas trop savoir à l'avance. Et ça n'est pas toi qui choisit. En gros il faut déjà aller voir les résultats de cette année te des années précédentes sur ton département pour te faire une idée.

Je te remercie de l'explication.

Je me fais (encore) l'avocate du diable, et je vais probablement en choquer quelques uns parmi vous, mais ce qui me rend perplexe, quand je regarde les tableaux des mutations, ce ne sont pas les pourcentages, mais les nombres de volontaires à sortir, alors même qu'il me semble que ce sont des départements dans lesquels il y a davantage de travail que ceux qui sont majoritairement demandés (sud, sud ouest, bizarrement, pourtant pas particulièrement réputés pour avoir de grandes possibilités de travail !).

Donc toutes les demandes de rapprochement de conjoint dans ce sens-là sont-elles réellement motivées, en premier, par cette nécessité ?

Que demande-ton aux collègues pour leur dossier, qui prouve que, réellement, le conjoint a été muté dans le sud (par exemple)et que, réellement, il y a une séparation, que la raison première n'était pas de partir dans la région ensoleillée ou de partir de celle dans laquelle on a passé le concours ?

La durée du contrat de travail du conjoint dans ce département rentre-t-il en compte ?

Est-ce qu'on réagi de la même manière quand son mari est muté à l'autre bout de la France, selon qu'on enseigne dans le Var ou dans l'Oise ? Veut-on absolument quitter le Var pour l'Oise avec autant de force que quitter l'Oise pour le Var ?

Et pour ce qui est des dossiers médicaux, qu'est-ce qui rentre en ligne de compte pour demander un département plutôt qu'un autre ?

J'avoue avoir du mal à comprendre cette priorité.

Peut-être qu'une profonde réflexion sur ces raisons permettrait d'être plus juste dans l'élaboration des barèmes, mais aussi de prendre davantage de recul par rapport à un échec pour une mutation, puisqu'il paraît difficile d'augmenter les quotas d'entrées ou de sorties ...

J'ai lu quelque part le cas d'une jeune collègue ayant réussi, au bout de plusieurs essais, le concours de PE dans un département du sud, dont une copine a préféré "monter" passer son concours dans le 93 ou le 94, après son premier échec, et qui l'a réussi, car c'était plus facile, dans la mesure où il y a davantage de postes et moins de candidats. Et après, elle faisait des pieds et des mains pour "redescendre", invoquant ses parents âgés ... ce qui ne l'avait pas gênée au moment de partir pour aller passer son concours.

Est-ce si inadmissible si elle ne réussit pas à redescendre du premier coup et attend d'avoir suffisamment de barème ?

Ça me semble faire partie des règles du jeu qu'elle a choisi.

Je précise que je ne suis absolument pas concernée par une mutation, mais que je trouve cette surenchère aux points de barème, au montage de dossiers, ... angoissante, surtout pour ceux qui ont une vraie raison d'êtres mutés (je pense aux femmes de militaires, en particulier, qui ne choisissent pas leur lieu de mutation, et qui sont obligées de se mettre en disponibilité pour les suivre, donc d'interrompre leur carrière, ou de s'imposer de longs, coûteux et fréquents allers-retours).

Il me semble qu'il devrait y avoir des règles plus saines, avec des contrôles plus rigoureux des justificatifs et des raisons (J'ai connu il y a quelques années une collègue qui s'est pacsée avec un gars rencontré en vacances (et avec lequel elle n'a pas vraiment vécu, pour pouvoir intégrer le département rêvé.).

Ça n'empêcherait pas l'enseignant du Nord-Pas-de-Calais (par exemple), de demander une mutation pour aller en Aquitaine, juste par envie, mais il saurait simplement qu'il doit prendre son mal en patience, car la plupart des "mutants" seraient dans son cas, donc il n'y aurait pas des barèmes astronomiques, donc il y arriverait un jour ou l'autre.

L'ancienneté, il n'y a que ça de juste, à mon sens.

Bonsoir,

Je viens d'obtenir mon voeu 2 aux permutations mais une collègue vient de m'annoncer une nouvelle stupéfiante.

Est-il exact que lorsqu'on obtint un département limitrophe, le barème retombe à O.

J'avais calculé qu'avec mes 226 points de cette année+ une deuxième année d'éloignement de conjoint+ renouvellement du premier voeu+ échelon, j'aurais plus de 400 points l'année suivante.

Or, ma collègue m'a dit que je n'en aurai que 229 puisque mon barème retombe à 0.

Est-ce exact?

J'ai voulu faire le calcul sur le site du SNUIP mais je trouve deux résultats différents et tous deux incompréhensible (126 et 379).

Est-ce que quelqu'un ayant été dans ma situation peut me répondre?

Merci

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Bonsoir,

Je viens d'obtenir mon voeu 2 aux permutations mais une collègue vient de m'annoncer une nouvelle stupéfiante.

Est-il exact que lorsqu'on obtint un département limitrophe, le barème retombe à O.

J'avais calculé qu'avec mes 226 points de cette année+ une deuxième année d'éloignement de conjoint+ renouvellement du premier voeu+ échelon, j'aurais plus de 400 points l'année suivante.

Or, ma collègue m'a dit que je n'en aurai que 229 puisque mon barème retombe à 0.

Est-ce exact?

J'ai voulu faire le calcul sur le site du SNUIP mais je trouve deux résultats différents et tous deux incompréhensible (126 et 379).

Est-ce que quelqu'un ayant été dans ma situation peut me répondre?

Merci

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Bonsoir,

Je viens d'obtenir mon voeu 2 aux permutations mais une collègue vient de m'annoncer une nouvelle stupéfiante.

Est-il exact que lorsqu'on obtint un département limitrophe, le barème retombe à O.

J'avais calculé qu'avec mes 226 points de cette année+ une deuxième année d'éloignement de conjoint+ renouvellement du premier voeu+ échelon, j'aurais plus de 400 points l'année suivante.

Or, ma collègue m'a dit que je n'en aurai que 229 puisque mon barème retombe à 0.

Est-ce exact?

J'ai voulu faire le calcul sur le site du SNUIP mais je trouve deux résultats différents et tous deux incompréhensible (126 et 379).

Est-ce que quelqu'un ayant été dans ma situation peut me répondre?

Merci

Je pense (pour ne pas dire "je suis sûre") que ton barème ne retombera pas à 0

On peut se limiter à se dire que tu n'as pas obtenu la mutation de ton 1er voeu et que lorsque tu retenteras les permutations l'an prochain ton barème évoluera avec l'ancienneté, l'année de séparation et le renouvellement de ton voeu comme si tu n'avais rien obtenu, pas même ton second voeu...

je laisse une autre personne valider mes propos

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Bonsoir,

Je viens d'obtenir mon voeu 2 aux permutations mais une collègue vient de m'annoncer une nouvelle stupéfiante.

Est-il exact que lorsqu'on obtint un département limitrophe, le barème retombe à O.

J'avais calculé qu'avec mes 226 points de cette année+ une deuxième année d'éloignement de conjoint+ renouvellement du premier voeu+ échelon, j'aurais plus de 400 points l'année suivante.

Or, ma collègue m'a dit que je n'en aurai que 229 puisque mon barème retombe à 0.

Est-ce exact?

J'ai voulu faire le calcul sur le site du SNUIP mais je trouve deux résultats différents et tous deux incompréhensible (126 et 379).

Est-ce que quelqu'un ayant été dans ma situation peut me répondre?

Merci

Je pense (pour ne pas dire "je suis sûre") que ton barème ne retombera pas à 0

On peut se limiter à se dire que tu n'as pas obtenu la mutation de ton 1er voeu et que lorsque tu retenteras les permutations l'an prochain ton barème évoluera avec l'ancienneté, l'année de séparation et le renouvellement de ton voeu comme si tu n'avais rien obtenu, pas même ton second voeu...

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Je viens d'obtenir mon voeu 2 aux permutations mais une collègue vient de m'annoncer une nouvelle stupéfiante.

Est-il exact que lorsqu'on obtint un département limitrophe, le barème retombe à O.

J'avais calculé qu'avec mes 226 points de cette année+ une deuxième année d'éloignement de conjoint+ renouvellement du premier voeu+ échelon, j'aurais plus de 400 points l'année suivante.

Or, ma collègue m'a dit que je n'en aurai que 229 puisque mon barème retombe à 0.

Est-ce exact?

J'ai voulu faire le calcul sur le site du SNUIP mais je trouve deux résultats différents et tous deux incompréhensible (126 et 379).

Est-ce que quelqu'un ayant été dans ma situation peut me répondre?

Merci

Je pense (pour ne pas dire "je suis sûre") que ton barème ne retombera pas à 0

On peut se limiter à se dire que tu n'as pas obtenu la mutation de ton 1er voeu et que lorsque tu retenteras les permutations l'an prochain ton barème évoluera avec l'ancienneté, l'année de séparation et le renouvellement de ton voeu comme si tu n'avais rien obtenu, pas même ton second voeu...

je laisse une autre personne valider mes propos

J'avais eu mon voeu 2 l année dernière, mon conjoint travaillant dans le département voeu 1, j'ai gardé mes points! ce qui est logique puisque je n ai pas eu mon voeu 1. Cette année j'ai eu une année de plus de comptabilisée
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Les permutations, c'est la deuxième phase informatique : le système essaie d'améliorer les mutations. Par exemple, B a eu son 4ème choix (par exemple le 01) mais voulait rentrer dans le 38 en 3ème, le 42 en 2ème, le 69 en 1er. Si quelqu'un du 69 veut le 01, il va y avoir échange entre les deux. Du coup dans cette deuxième phase, le fait d'être dans un département demandé a une grande importance car ça augmente tes chances de permuter (d'où le fait que certains avec un petit barème obtiennent des voeux que d'autres avec un barème plus grand n'ont pas réussi à obtenir).

Visiblement cette année, comme les dernières années, les calibrages ont fait que dans beaucoup de département peu de différence entre entrée et sortie. Or pour les départements peu demandés, la seule chance se situe au niveau des mutations et pas dans la deuxième phase. Du coup des années d'attente pour beaucoup...

Le plus facile à obtenir ? ça dépend de ton département et des calibrages, donc pour le coup, tu ne peux pas trop savoir à l'avance. Et ça n'est pas toi qui choisit. En gros il faut déjà aller voir les résultats de cette année te des années précédentes sur ton département pour te faire une idée.

Je te remercie de l'explication.

Je me fais (encore) l'avocate du diable, et je vais probablement en choquer quelques uns parmi vous, mais ce qui me rend perplexe, quand je regarde les tableaux des mutations, ce ne sont pas les pourcentages, mais les nombres de volontaires à sortir, alors même qu'il me semble que ce sont des départements dans lesquels il y a davantage de travail que ceux qui sont majoritairement demandés (sud, sud ouest, bizarrement, pourtant pas particulièrement réputés pour avoir de grandes possibilités de travail !).

Donc toutes les demandes de rapprochement de conjoint dans ce sens-là sont-elles réellement motivées, en premier, par cette nécessité ?

Que demande-ton aux collègues pour leur dossier, qui prouve que, réellement, le conjoint a été muté dans le sud (par exemple)et que, réellement, il y a une séparation, que la raison première n'était pas de partir dans la région ensoleillée ou de partir de celle dans laquelle on a passé le concours ?

La durée du contrat de travail du conjoint dans ce département rentre-t-il en compte ?

Est-ce qu'on réagi de la même manière quand son mari est muté à l'autre bout de la France, selon qu'on enseigne dans le Var ou dans l'Oise ? Veut-on absolument quitter le Var pour l'Oise avec autant de force que quitter l'Oise pour le Var ?

Et pour ce qui est des dossiers médicaux, qu'est-ce qui rentre en ligne de compte pour demander un département plutôt qu'un autre ?

J'avoue avoir du mal à comprendre cette priorité.

Peut-être qu'une profonde réflexion sur ces raisons permettrait d'être plus juste dans l'élaboration des barèmes, mais aussi de prendre davantage de recul par rapport à un échec pour une mutation, puisqu'il paraît difficile d'augmenter les quotas d'entrées ou de sorties ...

J'ai lu quelque part le cas d'une jeune collègue ayant réussi, au bout de plusieurs essais, le concours de PE dans un département du sud, dont une copine a préféré "monter" passer son concours dans le 93 ou le 94, après son premier échec, et qui l'a réussi, car c'était plus facile, dans la mesure où il y a davantage de postes et moins de candidats. Et après, elle faisait des pieds et des mains pour "redescendre", invoquant ses parents âgés ... ce qui ne l'avait pas gênée au moment de partir pour aller passer son concours.

Est-ce si inadmissible si elle ne réussit pas à redescendre du premier coup et attend d'avoir suffisamment de barème ?

Ça me semble faire partie des règles du jeu qu'elle a choisi.

Je précise que je ne suis absolument pas concernée par une mutation, mais que je trouve cette surenchère aux points de barème, au montage de dossiers, ... angoissante, surtout pour ceux qui ont une vraie raison d'êtres mutés (je pense aux femmes de militaires, en particulier, qui ne choisissent pas leur lieu de mutation, et qui sont obligées de se mettre en disponibilité pour les suivre, donc d'interrompre leur carrière, ou de s'imposer de longs, coûteux et fréquents allers-retours).

Il me semble qu'il devrait y avoir des règles plus saines, avec des contrôles plus rigoureux des justificatifs et des raisons (J'ai connu il y a quelques années une collègue qui s'est pacsée avec un gars rencontré en vacances (et avec lequel elle n'a pas vraiment vécu, pour pouvoir intégrer le département rêvé.).

Ça n'empêcherait pas l'enseignant du Nord-Pas-de-Calais (par exemple), de demander une mutation pour aller en Aquitaine, juste par envie, mais il saurait simplement qu'il doit prendre son mal en patience, car la plupart des "mutants" seraient dans son cas, donc il n'y aurait pas des barèmes astronomiques, donc il y arriverait un jour ou l'autre.

L'ancienneté, il n'y a que ça de juste, à mon sens.

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mais si je me trompe pas les femmes de millitaire obtiennent beaucoup plus facilement leur mutation car elles ont une mobilité et surtout il y a des accords entre le ministère de l'EN et le ministère de la défense

maintenant il n'y a pas que les femmes de militaires qui veulent muter car pour ma part mon mari a eu une mutation tardive dans son boulot et c'est pas pour autant que les mutations sont favorisées

et oui il y a des abus mais ce n'est pas une généralité

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et oui il y a des abus mais ce n'est pas une généralité

J'ose l'espérer, même si cette surenchère de points m'en fait douter.

Cela dit, que les gens s'engouffrent dans les failles, c'est normal. Mais ce qui est anormal, c'est qu'on cautionne ces failles.

J'ai encore eu connaissance aujourd'hui du cas d'un collègue (dépressif et ayant fait de gros dégâts dans les écoles dans lesquels il est passé dans notre département, dans lequel il était arrivé par mutation, avec un gros barème, sans attache) qui vient maintenant d'être muté dans un département côté ... dans lequel il n'a pas d'attache, tout ça avec un gros barème.

Ne me dites pas que ce collègue ne prend pas la place de quelqu'un qui aurait de réelles raisons d'intégrer le département en question, et que ça n'encourage pas ce même quelqu'un et les autres à trouver une façon de passer devant les autres pour obtenir leur mutation !

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