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Grève du 28 mars


nanou69

Grève du 28 mars  

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Je commence la récapitulation des rendez vous pour le 28 mars :

35 : RDV à Rennes devant l'IA à 10h30.

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Désolée Paul je ne voulais pas être intrusive , juste savoir si ça bougeait dans ton département .

Tu n'étais pas spécialement intrusive, t'en fais pas, c'est juste que je ne pense pas qu'internet soit le bon endroit pour "raconter sa vie".

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Paul: je disais que je commence à être épuisée car on entend trop de choses qui à force m'enquiquinent et me poussent à baisser les bras. Exemples : c'est vrai que c'est nul ce qui est prévu mais c'est reporté, mais j'ai piscine (ah mais sinon je l'aurais fait la grève hein!

Ou alors: je l'aurais bien faite la grève mais bon, ça me coûte cher. ben oui, à moi aussi! Marre de perdre des salaires et qu'à côté de moi on attende que les choses changent sans se bouger!

Bref...

Comme je le disais ailleurs, mes enfants ne connaîtront pas ces rythmes, alors après, je ne suis pas certaine de continuer car tu dis qu'on les enquiquine, vu comme ça va être suivi, on va juste leur faire faire des économies. Avec un peu de chance, on en entendra même pas parler....

Donc, en grève le 28 mais après?

Oui, des collègues disent ce genre de choses à chaque grève, tant pis, au final ces gens profitent de ce que d'autres ont défendu (dernier exemple, l'abandon de la journée de carence), je dois dire que ce ne sont pas ces personnes là qui m'intéressent le plus, j'ai tendance à les zapper, à rester sur le plan uniquement professionnel avec elles si ce sont des collègues, et voilà.

Sur le fait d'embêter Peillon et d'autres, ça reste important, même si on est minoritaires, car leur grande victoire serait qu'il n'y ait même plus de préavis de grève, en aucune circonstance, et que les seuls syndicats qui restent soient le Sgen et un jumeau, pour donner une apparence de concertation dans des cas comme celui que nous connaissons aujourd'hui sur les rythmes. Une petite flamme de contestation, c'est toujours mieux que la paix sociale dans le silence des pantoufles et du Prozac (à mon avis). Et vraiment, le pire est sans doute à venir pour les enseignants fonctionnaires d'état, si on est déjà découragés, ça sera vite plié.

Après le 28 : de mon côté je n'ai pas de solution toute faite à proposer, ni de slogan pour éclairer les masses de PE grévistes alors...

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RV Où et à quelle heure ?

Devant le rectorat à 14h30. :)

Oui, des collègues disent ce genre de choses à chaque grève, tant pis, au final ces gens profitent de ce que d'autres ont défendu (dernier exemple, l'abandon de la journée de carence), je dois dire que ce ne sont pas ces personnes là qui m'intéressent le plus, j'ai tendance à les zapper, à rester sur le plan uniquement professionnel avec elles si ce sont des collègues, et voilà.

Sur le fait d'embêter Peillon et d'autres, ça reste important, même si on est minoritaires, car leur grande victoire serait qu'il n'y ait même plus de préavis de grève, en aucune circonstance, et que les seuls syndicats qui restent soient le Sgen et un jumeau, pour donner une apparence de concertation dans des cas comme celui que nous connaissons aujourd'hui sur les rythmes. Une petite flamme de contestation, c'est toujours mieux que la paix sociale dans le silence des pantoufles et du Prozac (à mon avis). Et vraiment, le pire est sans doute à venir pour les enseignants fonctionnaires d'état, si on est déjà découragés, ça sera vite plié.

Après le 28 : de mon côté je n'ai pas de solution toute faite à proposer, ni de slogan pour éclairer les masses de PE grévistes alors...

Je suis quelqu'un de ... comment dire ... qui ne sait pas trop mâcher ses mots... Donc, parfois, de mon côté, je ne peux m'empêcher de lancer des pics à celle qui te dit le matin, à la photocopieuse, à quel point ce décret est débile, que ses 4 gosses vont en pâtir et qui 5 min après te demande si elle est obligée de prendre les élèves des grévistes le 28 et, le cas échéant, si je leur aurai préparé du boulot!

Mais c'est toi qui est dans le vrai et merci car ton message m'a remonté le moral.

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Finalement, dans mon école, nous ferons toutes les 4 grève.

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Paul: je disais que je commence à être épuisée car on entend trop de choses qui à force m'enquiquinent et me poussent à baisser les bras. Exemples : c'est vrai que c'est nul ce qui est prévu mais c'est reporté, mais j'ai piscine (ah mais sinon je l'aurais fait la grève hein!

Ou alors: je l'aurais bien faite la grève mais bon, ça me coûte cher. ben oui, à moi aussi! Marre de perdre des salaires et qu'à côté de moi on attende que les choses changent sans se bouger!

Bref...

Comme je le disais ailleurs, mes enfants ne connaîtront pas ces rythmes, alors après, je ne suis pas certaine de continuer car tu dis qu'on les enquiquine, vu comme ça va être suivi, on va juste leur faire faire des économies. Avec un peu de chance, on en entendra même pas parler....

Donc, en grève le 28 mais après?

Oui, des collègues disent ce genre de choses à chaque grève, tant pis, au final ces gens profitent de ce que d'autres ont défendu (dernier exemple, l'abandon de la journée de carence), je dois dire que ce ne sont pas ces personnes là qui m'intéressent le plus, j'ai tendance à les zapper, à rester sur le plan uniquement professionnel avec elles si ce sont des collègues, et voilà.

Sur le fait d'embêter Peillon et d'autres, ça reste important, même si on est minoritaires, car leur grande victoire serait qu'il n'y ait même plus de préavis de grève, en aucune circonstance, et que les seuls syndicats qui restent soient le Sgen et un jumeau, pour donner une apparence de concertation dans des cas comme celui que nous connaissons aujourd'hui sur les rythmes. Une petite flamme de contestation, c'est toujours mieux que la paix sociale dans le silence des pantoufles et du Prozac (à mon avis). Et vraiment, le pire est sans doute à venir pour les enseignants fonctionnaires d'état, si on est déjà découragés, ça sera vite plié.

Après le 28 : de mon côté je n'ai pas de solution toute faite à proposer, ni de slogan pour éclairer les masses de PE grévistes alors...

Malheureusement le monde n'est pas aussi manichéen et il n'y a pas d'un côté les gens qui font grève parce qu'ils ne sont pas d'accords et de l'autre les gens qui ne font pas grève parce qu'ils ne se sentent pas concernés ou seraient d'accord avec le gouvernement.

Personnellement, durant les 4 premières années de ma carrière, j'ai fait pratiquement toutes les grèves (à l'époque, beaucoup sur les suppressions de postes, RASED, etc...). J'allais manifester à chaque fois et pour quel résultat??

Tant que dans l'Education nationale on ne se décidera pas à se mettre en grève illimitée, tant qu'on continuera à faire des actions ciblées tous les 3-4 semaines, rien ne bougera.

On a tort de penser que nous sommes dans un métier corporatiste. Comme partout il y a des individualistes, des courageux, des lâches,... des personnes plus ou moins aisées.

Je souhaiterais pouvoir m'engager dans un mouvement qui puisse avoir un réel sens. Qui marque les esprits de part son ampleur, sa durée et sa force de conviction.

Tout ce qu'il en restera de cette journée de grève, c'est encore une fois ce qu'en diront les médias. (ce qui n'est jamais valorisant pour les enseignants)

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Malheureusement le monde n'est pas aussi manichéen et il n'y a pas d'un côté les gens qui font grève parce qu'ils ne sont pas d'accords et de l'autre les gens qui ne font pas grève parce qu'ils ne se sentent pas concernés ou seraient d'accord avec le gouvernement.

Personnellement, durant les 4 premières années de ma carrière, j'ai fait pratiquement toutes les grèves (à l'époque, beaucoup sur les suppressions de postes, RASED, etc...). J'allais manifester à chaque fois et pour quel résultat??

Tant que dans l'Education nationale on ne se décidera pas à se mettre en grève illimitée, tant qu'on continuera à faire des actions ciblées tous les 3-4 semaines, rien ne bougera.

On a tort de penser que nous sommes dans un métier corporatiste. Comme partout il y a des individualistes, des courageux, des lâches,... des personnes plus ou moins aisées.

Je souhaiterais pouvoir m'engager dans un mouvement qui puisse avoir un réel sens. Qui marque les esprits de part son ampleur, sa durée et sa force de conviction.

Tout ce qu'il en restera de cette journée de grève, c'est encore une fois ce qu'en diront les médias. (ce qui n'est jamais valorisant pour les enseignants)

Je n'ai jamais encore vu des collègues qui ne font pas les grèves d'une journée se mettre en grève reconductible (que ce soit en 2003 ou en 2010, pour les retraites), par contre le discours "Moi les grévètes d'une journée, je ne les fais pas, mais comptez sur moi le jour où vous ferez la révo'!", je l'ai déjà trop entendu.

Les grèves reconduites viennent toujours (pour le moment) après des successions de journées dispersées dans le temps, une mobilisation sur une longue période (même sur une journée d'ailleurs), ça ne s'organise pas en claquant des doigts ou en appuyant sur le bouton "grève".

Combien de profs étaient prèts à bloquer le bac en 2003 ? Pas des masses, ça aurait eu pourtant "un sens réel".

Il reste de ta journée de grève ce que tu as vécu ce jour là, si tu attends le compte-rendu de TF1 pour te faire ton opinion, tu seras forcément déçu.

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je ne ferais pas grève jeudi car ça tombe sur une journée sortie dans le cadre de mon projet annuel .... pas envie de priver les gosses de cette sortie et pourtant je suis POUR cette grève

Je sais qu'elle sera très peu suivie dans mon école et dans mon département .... je pense que les collègues ne croient plus en la grève

Il faut absolument trouver d'autres moyens d'actions....

nous sommes nombreux à être déçus (et je pèse mes mots) par les syndicats majoritaires , j'ai rejoint un peu par hasard un petit syndicat qui vient de se créer dans mon département (il existe depuis longtemps ailleurs mais pas d'antenne ds mon département)

Nous avons envoyé cette semaine un document à toutes les écoles afin de répertorier les horaires proposés par les collègues et ceux proposés/imposés par les communes

Peut être faudrait il que chacun personnellement , par école ou par "regroupement" des doléances à centraliser et faire remonter .... on ne peut pas rester sans réagir, il faut se faire entendre

il faut nous aider des médias et donc pour ça avoir de la matière ....

si d'autres ont des idées on pourrait ouvrir un post et y réfléchir

dans mon département je vais soumettre l'idée à mon syndicat..... on pourra voir si les autres sections veulent suivre ou alors on le fait via les dindons mais il va nous falloir des volontaires pour nous aider !!!

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Malheureusement le monde n'est pas aussi manichéen et il n'y a pas d'un côté les gens qui font grève parce qu'ils ne sont pas d'accords et de l'autre les gens qui ne font pas grève parce qu'ils ne se sentent pas concernés ou seraient d'accord avec le gouvernement.

Personnellement, durant les 4 premières années de ma carrière, j'ai fait pratiquement toutes les grèves (à l'époque, beaucoup sur les suppressions de postes, RASED, etc...). J'allais manifester à chaque fois et pour quel résultat??

Tant que dans l'Education nationale on ne se décidera pas à se mettre en grève illimitée, tant qu'on continuera à faire des actions ciblées tous les 3-4 semaines, rien ne bougera.

On a tort de penser que nous sommes dans un métier corporatiste. Comme partout il y a des individualistes, des courageux, des lâches,... des personnes plus ou moins aisées.

Je souhaiterais pouvoir m'engager dans un mouvement qui puisse avoir un réel sens. Qui marque les esprits de part son ampleur, sa durée et sa force de conviction.

Tout ce qu'il en restera de cette journée de grève, c'est encore une fois ce qu'en diront les médias. (ce qui n'est jamais valorisant pour les enseignants)

Je n'ai jamais encore vu des collègues qui ne font pas les grèves d'une journée se mettre en grève reconductible (que ce soit en 2003 ou en 2010, pour les retraites), par contre le discours "Moi les grévètes d'une journée, je ne les fais pas, mais comptez sur moi le jour où vous ferez la révo'!", je l'ai déjà trop entendu.

Les grèves reconduites viennent toujours (pour le moment) après des successions de journées dispersées dans le temps, une mobilisation sur une longue période (même sur une journée d'ailleurs), ça ne s'organise pas en claquant des doigts ou en appuyant sur le bouton "grève".

Combien de profs étaient prèts à bloquer le bac en 2003 ? Pas des masses, ça aurait eu pourtant "un sens réel".

Il reste de ta journée de grève ce que tu as vécu ce jour là, si tu attends le compte-rendu de TF1 pour te faire ton opinion, tu seras forcément déçu.

Je ne parle pas d'une révolution mais comment avoir un discours logique, sur la durée, si on fait des grèves non reconductibles. Je ne trouve pas personnellement que ça fasse avancer le problème.

Je demande aux syndicats de mettre en place ce genre de manifestation. Je suis tout à fait au courant que ça ne se met pas en place d'un coup de baguette magique mais les rythmes scolaires, ça fait un long moment qu'on en parle et qu'est-ce qu'on nous propose comme mouvement? Une journée au mois de mars, une au mois de février, une en janvier dans l'indifférence générale.

On n'a pas besoin de la révolution, mais de se faire entendre. Et si tous les gens qui se disent prêt à "faire la révo", se mobilisent, on pourrait peut-être réussir à faire bouger les choses.

Peut-être faudrait-il lancer un sondage pour voir où en est l'opinion des enseignants face à ce genre de mobilisation, ça pourrait peut-être donner des idées aux syndicats. Qui sait?

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C'est dommage que la "médiatisation" de la grève ait lieu si tard.

Personne n'est au courant. En plus, tout le monde a "le nez dans le guidon" par rapport à la situation de la commune dans laquelle il enseigne, et le texte est déjà paru.

J'espère que les syndicats maintenant convaincus de notre capacité à nous mobiliser quand la cause nous touche réellement regrettent de ne pas avoir commencé avant.

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