vixine Posté(e) 25 mars 2013 Posté(e) 25 mars 2013 Je serai gréviste jeudi : la seule sur l'école. On sera 4 sur le groupe scolaire (25 PE). Le premier qui me saoule l'année prochaine et les suivantes sur la réforme des rythmes, je l'envoye bouler.
mayre Posté(e) 25 mars 2013 Posté(e) 25 mars 2013 Oui c'est bien connu. Le SNUipp est proche du PS... Bizarrement, dans notre conseil syndical, il n'y a pas des masses de militants socialistes... Et dans ton conseil national? Maintenant, ta FO qui t'explique que ce n'est pas le rôle d'un syndicat de proposer, ça n'est pas faire preuve de mutisme ? Faut savoir, il faut faire de la co-gestion ou pas? De la politique, ou pas? Ta FO qui explique qu'il faut revaloriser les salaires mais qui n'appelle pas à la grève le 31 janvier pour ne pas s'inscrire dans un mouvement unitaire, ça aussi, c'est faire entendre sa voix ? Comme l'Unsa, FO n'a pas appelé à la grève parce que les négociations n'avaient pas commencé (prévues le 7 février). Pourquoi ne pas attendre de voir ce qu'on nous propose avant de faire grève? Lancer la grève sans avoir les propositions avant, c'est productif?
laumaz Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 Je serai en grève jeudi,la seule sur l école (5classes elem et 3 mat´) J avais pourtant une journée de sortie a la ferme pédagogique,mais c est le principe: je fais grève pour râler,pour défendre qq chose,pas en fonction des activités prévues ce jour la!! Je vais me faire remarquer par les parents,par l IEN , tant pis j assume Nb les dames de cantine aussi font greve Ahhhhh une collègue convaincue...on sera deux!! 1
en plein buggg! Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 Je serai en grève jeudi,la seule sur l école (5classes elem et 3 mat´) J avais pourtant une journée de sortie a la ferme pédagogique,mais c est le principe: je fais grève pour râler,pour défendre qq chose,pas en fonction des activités prévues ce jour la!! Je vais me faire remarquer par les parents,par l IEN , tant pis j assume Nb les dames de cantine aussi font greve Et ben moi je dis: BRAVO!
laumaz Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 Merci mat.ps.pat :-) je suis pas une héroïne non plus!!! J en ai peut être plus "ras le bol" que d autres,et un conjoint qui "finance".... Je serai gréviste jeudi : la seule sur l'école. On sera 4 sur le groupe scolaire (25 PE). Le premier qui me saoule l'année prochaine et les suivantes sur la réforme des rythmes, je l'envoye bouler. Bravo!!
Frédo45 Posté(e) 26 mars 2013 Posté(e) 26 mars 2013 Oui c'est bien connu. Le SNUipp est proche du PS... Bizarrement, dans notre conseil syndical, il n'y a pas des masses de militants socialistes... Et dans ton conseil national? Maintenant, ta FO qui t'explique que ce n'est pas le rôle d'un syndicat de proposer, ça n'est pas faire preuve de mutisme ? Faut savoir, il faut faire de la co-gestion ou pas? De la politique, ou pas? Ta FO qui explique qu'il faut revaloriser les salaires mais qui n'appelle pas à la grève le 31 janvier pour ne pas s'inscrire dans un mouvement unitaire, ça aussi, c'est faire entendre sa voix ? Comme l'Unsa, FO n'a pas appelé à la grève parce que les négociations n'avaient pas commencé (prévues le 7 février). Pourquoi ne pas attendre de voir ce qu'on nous propose avant de faire grève? Lancer la grève sans avoir les propositions avant, c'est productif? On ne peut pas s'opposer sans expliquer ce que l'on veut. Dire qu'on est contre une réforme sans rien proposer consiste à avouer que la situation actuelle nous satisfait. Par conséquent, vouloir le retrait du décret sans se prononcer sur les rythmes à adopter signifie être favorable à l'organisation actuelle de la semaine des enseignants et des élèves. Et dans le conseil national, donne des noms de militants socialistes si tu en connais tant que ça... Quant à faire de la politique, s'engager dans un syndicat, c'est faire de la politique. La politique, c'est la vie de la cité. A partir du moment où tu te proposes pour représenter un groupe de personnes, tu fais de la politique. Et pour ta gouverne, je te rappelle que FO a été créée en opposition aux communistes très présents à la CGT... Donc pas trop de leçon à donner sur le sujet. Enfin, sur le mouvement du 31 janvier, on nous reproche de faire copain copain avec le gouvernement, mais nous, nous n'avons pas hésité à débrayer pour les salaires. Les négociations, en période d'austérité, on sait ce que ça donne en termes de pouvoir d'achat. L'objectif était de mettre la pression avant ces négociations et d'attirer l'attention sur la perte de pouvoir d'achat dans la fonction publique. Mais, après négociation, FO est-elle prête à faire grève auprès de la FSU, de SUD et de la CGT ???
Franck68 Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Dans mon école de 14 classes, il y aura deux grévistes (dont un ZIL). A priori nous passerons en 2013 mais nous attendons le conseil municipal exceptionnel de ce soir pour connaitre la décision définitive. Plusieurs collègues et moi, malgré notre opposition au passage en 2013, ne ferons pas grève car l'appel ne correspond pas à nos attentes. Nous avons décidé de ne pas cautionner la demande d'abrogation du décret et de la loi car nous sommes fondamentalement convaincus que le réajustement des rythmes est indispensable et nous ne pouvons pas concevoir un maintien de la situation actuelle. Maintenant même si ce n'est pas parfait, et à titre personnel, je pense que les contenus du péri-éducatif et des horaires, doivent aussi être l'affaire des représentants de parents. C'est également une occasion exceptionnelle de mettre en place des PET là où ce n'est pas encore le cas. Ce qui nous fâche surtout dans cette réforme c'est cette histoire de pause méridienne et le contenu des activités péri-éducatives. Cette position n'est pas partagée pour toute l'équipe, certains sont contre le retour au 4 jours et demi car ils revendiquent le besoin de souffler pour mieux reprendre le jeudi (ce que nous comprenons, car nos petits loulous de ZEP sont usants).
mayre Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 On ne peut pas s'opposer sans expliquer ce que l'on veut. Dire qu'on est contre une réforme sans rien proposer consiste à avouer que la situation actuelle nous satisfait. Par conséquent, vouloir le retrait du décret sans se prononcer sur les rythmes à adopter signifie être favorable à l'organisation actuelle de la semaine des enseignants et des élèves. Mais FO a toujours été claire: abrogation des décrets Darcos. Il ne me semble pas que ce soit se contenter de la situation actuelle... Pour les propositions, je t'invite à lire le rapport du dernier Congrès... Et dans le conseil national, donne des noms de militants socialistes si tu en connais tant que ça... Le conseil national de la FSU n'a-t-il pas appelé à voter contre Sarko à l'issue du premier tour??? Quant à faire de la politique, s'engager dans un syndicat, c'est faire de la politique. La politique, c'est la vie de la cité. A partir du moment où tu te proposes pour représenter un groupe de personnes, tu fais de la politique. Non, je ne suis pas d'accord, et ceci explique beaucoup de choses sur mon départ du Snuipp. La politique est force de proposition, le syndicat, c'est la défense des personnels avant tout. Et ce n'est pas compatible avec une prise de position politique sur le plan syndical. Je pense que tu serais étonné de connaître mes opinions politiques, qui pourraient sembler s'opposer à mes actions syndicales alors que pour moi, c'est cohérent. Et pour ta gouverne, je te rappelle que FO a été créée en opposition aux communistes très présents à la CGT... Donc pas trop de leçon à donner sur le sujet. Ben si, justement, mon petit Frédo. La scission s'est faite car la branche FO menée par Jouhaux a refusé que le syndicat ait un lien avec la politique. Ce n'est pas en opposition à un parti que la scission s'est faite, mais parce que FO s'est créée sur la base de l'indépendance politique de tous partis. Or, au moment de la scission, la CGT était un organe du PC. Enfin, sur le mouvement du 31 janvier, on nous reproche de faire copain copain avec le gouvernement, mais nous, nous n'avons pas hésité à débrayer pour les salaires. Les négociations, en période d'austérité, on sait ce que ça donne en termes de pouvoir d'achat. L'objectif était de mettre la pression avant ces négociations et d'attirer l'attention sur la perte de pouvoir d'achat dans la fonction publique. Mais, après négociation, FO est-elle prête à faire grève auprès de la FSU, de SUD et de la CGT ??? Notre plate-forme revendicative est très claire sur ce point, je crois.
Frédo45 Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 On ne peut pas s'opposer sans expliquer ce que l'on veut. Dire qu'on est contre une réforme sans rien proposer consiste à avouer que la situation actuelle nous satisfait. Par conséquent, vouloir le retrait du décret sans se prononcer sur les rythmes à adopter signifie être favorable à l'organisation actuelle de la semaine des enseignants et des élèves. Mais FO a toujours été claire: abrogation des décrets Darcos. Il ne me semble pas que ce soit se contenter de la situation actuelle... Pour les propositions, je t'invite à lire le rapport du dernier Congrès... Et dans le conseil national, donne des noms de militants socialistes si tu en connais tant que ça... Le conseil national de la FSU n'a-t-il pas appelé à voter contre Sarko à l'issue du premier tour??? Quant à faire de la politique, s'engager dans un syndicat, c'est faire de la politique. La politique, c'est la vie de la cité. A partir du moment où tu te proposes pour représenter un groupe de personnes, tu fais de la politique. Non, je ne suis pas d'accord, et ceci explique beaucoup de choses sur mon départ du Snuipp. La politique est force de proposition, le syndicat, c'est la défense des personnels avant tout. Et ce n'est pas compatible avec une prise de position politique sur le plan syndical. Je pense que tu serais étonné de connaître mes opinions politiques, qui pourraient sembler s'opposer à mes actions syndicales alors que pour moi, c'est cohérent. Et pour ta gouverne, je te rappelle que FO a été créée en opposition aux communistes très présents à la CGT... Donc pas trop de leçon à donner sur le sujet. Ben si, justement, mon petit Frédo. La scission s'est faite car la branche FO menée par Jouhaux a refusé que le syndicat ait un lien avec la politique. Ce n'est pas en opposition à un parti que la scission s'est faite, mais parce que FO s'est créée sur la base de l'indépendance politique de tous partis. Or, au moment de la scission, la CGT était un organe du PC. Enfin, sur le mouvement du 31 janvier, on nous reproche de faire copain copain avec le gouvernement, mais nous, nous n'avons pas hésité à débrayer pour les salaires. Les négociations, en période d'austérité, on sait ce que ça donne en termes de pouvoir d'achat. L'objectif était de mettre la pression avant ces négociations et d'attirer l'attention sur la perte de pouvoir d'achat dans la fonction publique. Mais, après négociation, FO est-elle prête à faire grève auprès de la FSU, de SUD et de la CGT ??? Notre plate-forme revendicative est très claire sur ce point, je crois. Supprimer le décret Darcos ? Donc on revient aux 4 jours et demie avec classe le samedi 2 fois sur 3. C'est donc à cela que vous êtes favorable ? Appeler à voter contre N.Sarkozy ne veut pas dire qu'on est socialiste... La CGT en a fait de même, tu les soupçonnes d'en être ??? Le gouvernement précédent a détruit l'école et la fonction publique en général. 70.000 postes supprimés dans l'EN ! Tu as oublié ? Tu confonds politique et choix partisan. J'ai toujours considéré que tout engagement public est un acte politique. Des parents qui se proposent pour siéger en conseil d'école, c'est un acte politique bien qu'il ne soit pas partisan. Tu confonds les deux et c'est certainement ton problème. Et on ne peut s'opposer sans exiger. Les gens autour de moi me demandent pourquoi y a-t-il des grèves et des manifestations actuellement. Je leur réponds que c'est parce qu'il y a un certain rejet de la réforme. Alors, ils me demandent : "Mais qu'est-ce que vous voulez alors ?" Qu'est-ce que tu leur réponds, toi ? Tu leur dis : "Rien, ce n'est pas à moi de proposer !" Un mouvement sans contre-proposition est un mouvement illisible de la part de l'opinion publique et par conséquent voué à s'éteindre. Quant à la création de FO, cela s'inscrivait dans une sorte de chasse aux sorcières. Il ne faut pas l'oublier, chasse aux sorcières que l'on a retrouvée plus tard en 1981 quand on expliquait aux Français que les chars soviétiques rouleraient sur Paris si la gauche passait. On est exactement dans ce fantasme, qui perdure aujourd'hui, avec l'idée qu'aucune autre voie que le libéralisme n'est possible. Si votre plate-forme prend en compte la situation salariale, c'est parce que les négociations avec M. Lebranchu ont donc échoué ? Peut-être auriez-vous dû alors vous joindre à nous le 31 pour qu'on ait plus de poids.
mayre Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Alors, reprenons. (Mais d'où te vient cette hargne contre FO, que je n'arrive pas à ignorer?): Supprimer les décrets Darcos, ce n'est pas qu'une question de semaine, tu devrais le savoir. D'autre part, je suis pour une définition en heures devant élèves, avec conf péda et réunions qui font sauter des samedis matins de classe, et ce pour rendre visible notre travail invisible. Je n'ai rien oublié de ces dernières années, et je n'ai pas besoin de consignes syndicales pour voter. Mais voter, ce n'est pas défendre le personnel, c'est exprimer ses convictions. Un syndicat n'est pas là pour faire évoluer la société, il est là pour défendre les intérêts des personnels, et veiller à ce que le législateur et l'employeur ne dégradent pas des conditions de travail. D'autre part, les travailleurs peuvent ne pas voter comme nous. Et alors? En sont-ils moins dignes d'être défendus? Un syndiqué se syndique en fonction des revendications, pas des opinions politiques défendues. Sinon, on adhère à un parti politique. Défendre = syndicat, Construire = parti. C'est peut-être simpliste, mais c'est ce que je pense. Par rapport à la création de FO, tu te trompes: les tensions existaient bien avant les années 50 (années des chasses aux sorcières). Je te cite Wiki, parce que bien fait: En 1945, le rapport des forces est nettement favorable aux ex-unitaires [qui donnent ensuite la CGT], qui contrôlent 21 fédérations sur 30.Les ex-confédérés [qui donnent ensuite la CGT-FO] sont, eux, regroupés autour du journal clandestin Résistance ouvrière, créé en 1943, et autour de Léon Jouhaux, rentré de déportation le 8 mai 1945. Résistance ouvrière devient Force ouvrière. Dans un premier temps, et pendant plus d'un an, la perspective des confédérés consiste à obtenir ce qu'ils appellent le « redressement interne » de la CGT, sur les principes de la vieille CGT ; il n'est donc pas question d'une scission. La doctrine des confédérés est celle de l'« indépendance syndicale », indépendance en particulier vis-à-vis du PCF, et du gouvernement, car le PCF a des ministres au gouvernement. Les syndicats contrôlés par le PCF sont fortement encouragés à soutenir la production nationale. C'est l'époque où Maurice Thorez, dirigeant du PCF, déclare : « la grève, c'est l'arme des trusts. » En septembre 1945, lors du premier comité confédéral national (CCN) depuis la Libération, les ex-unitaires obtiennent la majorité au bureau confédéral et désignent Benoît Frachon comme second secrétaire général. Certains ex-confédérés y voient une politique de prise de contrôle par l'appareil communiste et refusent l'étouffement des revendications. En août 1946 une scission se produit dans la Fédération des PTT. En septembre, prenant acte de l'échec de la tactique dite du « redressement interne », les confédérés constituent les groupes d'Amis de Force ouvrière, amorce d'une organisation syndicale parallèle à la CGT. En mai 1947, suite au conflit de Renault, les ministres communistes sont exclus du gouvernement. En septembre, Moscou condamne le plan Marshall et exige de tous les partis communistes qu'ils suivent cette condamnation et rompent avec les gouvernements en place. La CGT se range lors de ces conflits du côté du PCF. La tension consécutive à ces événements précipite la scission, qui se produit lors de la seconde conférence nationale des groupes FO, les 18 et 19 décembre 1947. Le 19 décembre, Léon Jouhaux et quatre secrétaires confédéraux quittent la CGT. La plate-forme de revendication date de 2011, bien avant les négos avec Mme Lebranchu. Pour être crédible dans une grève, il faut quand même d'abord essayer de voir ce qu'on nous propose.
Paul Getty Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 Arriverez-vous rapidement au point Godwin relatif à toute discussion sur FO entre syndicalistes (des histoires de sous venant d'une officine transatlantique) ? J'en ai bien l'impression ... Par ici la CGT nous le ressortait en IS à chaque désaccord avec FO (donc presuqe à chaque fois En tout cas, puisqu'initialement il me semble la discussion est venue de l'engagement d'une personne dans un syndicat, je pense que ce n'est pas parce qu'on côtise dans un syndicat que soudainement on ait à porter sur ses petites épaules toute l'histoire du syndicat depuis sa création.
calia Posté(e) 27 mars 2013 Posté(e) 27 mars 2013 En tout cas, puisqu'initialement il me semble la discussion est venue de l'engagement d'une personne dans un syndicat, je pense que ce n'est pas parce qu'on côtise dans un syndicat que soudainement on ait à porter sur ses petites épaules toute l'histoire du syndicat depuis sa création. +1 Et on peut tout à fait être impliqué dans un syndicat localement et ne pas être d'accord avec toutes les propositions de ce syndicat au niveau national. Je suis militante au Sgen (sortez les fouets!), je me retrouve dans l'idée de l'école portée par mon syndicat. Pour autant, je ne suis pas d'accord avec toutes les positions nationales et je le fais savoir en interne. Et pour preuve que je ne porte pas tout le poids de l'histoire du Sgen sur mes épaules : je ne suis pas catho...
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