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Posté(e)

Bah des enseignants de la même manière que quand je suis à la permanence syndicale, une enseignante me remplace. Quand je suis déchargé et c'est pareil pour tous les collègues à temps partiels ou déchargés, nous ne sommes pas remplacés par des intermittents du spectacle. Le but étant de passer dans un premier temps à 21 h puis à 18 h.

Ces heures te permettront de préparer ta classe, ce qui est assez long.

Je constate que tu ne réponds toujours pas à la totalité de mes questions, et notamment sur les plus importantes.

Ou plutôt si, tu démontres que nous aurions certes 3h de cours en moins, mais remplacés par un bouche-trou que je plains fortement (7 fois 3h, si je compte bien), et ces 3h ne seraient pas en même temps que nos collègues, donc nous ne pourrions pas en profiter pour nous réunir, et se poserait le problème du "quand" on prend ces 3h, avec toutes les situations guerrières entre collègues que ça susciterait.

A la réflexion, je préfère mon idée de laisser ces 3h à des intervenants extérieurs formés pour enseigner des matières pointues comme l'informatique ou les langues vivantes, les sciences, mais se pose toujours le problème du "quand", surtout si on ne revient pas sur les idées stupides de raccourcir la journée de classe et faire travailler les élèves le mercredi matin.

Posté(e)

Moi aussi j'aime bien la science-fiction mais le but étant d'augmenter et d'annualiser le temps de service des enseignants, notamment les PLC, sans augmenter les salaires pour ne pas creuser les déficits, on discute dans le vide là.

Posté(e) (modifié)

Le côté positif que pourrait avoir le "bazar" causé par cette réforme des rythmes c'est de nous faire nous poser des questions et d'ouvrir un débat sur ce qu'est réellement l'école :

Si on réduit le volume horaire global de l'école, qu'y met-on, dans ces heures ?

Les pays étrangers auxquels on nous compare si souvent proposent-ils autant d'apprentissages divers et variés que nous ou se cantonnent-ils au lire écrire compter ?

Est-ce qu'on veut garder une organisation spécifique au primaire (maternelle et élémentaire) ou veut-on tendre vers une organisation type collège (multiplication des référents pour les enfants, déconnexion du temps instit/élève comme indiqué plus haut) ?

Est-ce qu'on veut garder un temps de classe unique maternelle et élémentaire ou veut-on différencier les deux ?

Tout à fait d'accord avec toi! Je pense que l'école a besoin d'être repensée, mais les mêmes qui parlent ici de se recentrer sur les fondamentaux, de faire intervenir des profs du 2ndaire spécialistes dans le primaire, de réduire les heures en externalisant les matières moins fondamentales sont dans des syndicats qui ne veulent pas qu'on bouge d'un iota l'organisation actuelle de l'école. Cherchez l'erreur!

alors les idées que tu reprends sont des idées en vrac que j'ai proposée..... je n'ai jamais dit que c'était ce qu'il fallait faire juste des pistes de reflexion , moi aussi j'aime faire des arts, de l'eps etc.... et pour ton info je ne suis pas dans un syndicat qui ne veut pas qu'on bouge, au contraire on ne veut plus de la semaine de 4 jours mais on ne veut pas ce qu'on nous impose en ce moment ....

maintenant si tu trouves normal de faire 24h alors que nos collègues du secondaire font 18h pour le même niveau de recrutement et le même salaire....

moi je ne trouve pas ça juste et j'aimerais que ça change mais effectivement peut être pas comme j'ai écrit avant

on pourrait avoir des enseignants qui "complète" les 18h des autres ou des collègues qui se spécialisent dans certaines matières car même si on est polyvalent on a quand même des matières qu'on préfèrent et d'autres où on est moins à l'aise . c'est ce qui se passe déjà quand on fait des décloisonnement, exemple dans mon école on fait des ateliers scientifiques: un enseignant propose le même thème toute l'année et les groupes d'élèves changent, ça permet de réduire le nombre d'heures de preps

c'est juste des idées, je ne suis pas dans les petits papiers du ministère pour changer quoique ce soit ....

Je suis parfaitement en accord avec le premier point : le problème n'est pas le retour à 4 jours et demi mais bien la manière dont ce retour est fait.

Il est incroyable d'ailleurs de porter un projet positif et de l'amener dans un tel néant.

Concernant les apprentissages, tout dépend les pays où tu regardes. Mais un certain nombre ont opté pour une philosophie radicalement différente de la notre.

Il y a deux jours, je véhiculais mon fils et un de ses amis, ils sont en 3ème et parlait des cours d'histoire. Il regrettait que le prof ait fait le guerre de 39/45 en 2 heures, qu'il y avait des points qu'ils n'avaient pas abordés ou pas compris, des points qu'ils avaient du se faire expliquer par leurs parents (camps de concentration, génocide,...). L'ami a fait remarquer que sa mère était allée voir le prof, la réponse avait été clair : j'ai un programme à faire, il sera fini en fin d'année. Et cet exemple montre bien le fonctionnement de notre ministère, rien à faire des élèves, de leur niveau de compréhension, de ce qu'ils sont : il y a un programme à faire. Tout est construit à l'envers, les notions et les compétences sont empilées à outrance. Tout est fait à l'arrache et chaque année on en rajoute de peur qu'il en manque.

L'enfer est pavé de bonnes intentions, et nos programmes sont bourrés jusqu'à en étouffer.

Concernant les différences de traitement entre professeurs, c'est une anomalie que nos syndicats majoritaires ont accepté pour que le titre de professeur soit associé au primaire. Nous avons perdu beaucoup avec ce titre et peu gagné. Mais cela a l'air de les satisfaire et ils ne comprennent pas pourquoi beaucoup d'enseignants ne sont pas satisfaits et se plaignent d'eux. Curieux. Peut-être une certaine difficulté à faire une auto critique et une plus grande encore à avoir de l'empathie?

Modifié par ColdTurkey
Posté(e) (modifié)

De l'empathie envers ce que d'aucuns appellent "le grand public" ?!

T'avais pas compris ? On nous cache tout, on nous dit rien mais c'est pour notre bien.

Quand on critique, c'est à la démocratie et à l'histoire du mouvement ouvrier qu'on s'en prend.

Quand on revendique, faut qu'on s'inscrive au club au lieu de l'ouvrir à titre personnel.

Modifié par zouar
Posté(e)

Peut-être parce que l'ouvrir à titre personnel ne sert à rien?

Posté(e)

De l'empathie envers ce que d'aucuns appellent "le grand public" ?!

T'avais pas compris ? On nous cache tout, on nous dit rien mais c'est pour notre bien.

Quand on critique, c'est à la démocratie et à l'histoire du mouvement ouvrier qu'on s'en prend.

Quand on revendique, faut qu'on s'inscrive au club au lieu de l'ouvrir à titre personnel.

Non de l'empathie de certains responsables syndicaux vis à vis des personnes de la base.

Du type assez basique : j'ai mes idées, je les défends, j'ai forcément raison, vous avez votre avis mais je n'en ai rien à faire!

Posté(e)

On même temps, on en revient toujours à la même chose: le syndicat n'est pas une entité en soit, il est le résultat des gens qui le composent. Combien de mécontents des syndicats viennent aux AG ? Ayant assisté à un certain nombre, je peux dire que ce qui est décidé en AG est ensuite repris pas le syndicat au niveau local (publications, actions) et remonté au syndicat national. Mais si on ne va pas au AG, on ne participe pas aux RIS... comment voulez-vous que les syndicats vous entendent ?

Je pense que si, dans certains départements, une foule de PE avait débarqué dans les RIS pour faire part de leur mécontentement ou de leur déception, le discours syndical aurait varié concernant la réforme.

Très honnêtement, je pense que c'est ce qui s'est produit à Paris avec l'Unsa et le Snuipp. Ils suivent la base, parce que la base leur met massivement la pression.

L'Unsa est en train de prendre la poudre d'escampette en ce moment, mais honnêtement, à Paris c'est un syndicat très affaiblit, par contre je crois que FO et surtout Sud vont sortir renforcés car je n'ai jamais vu autant de gens se déplacer aux RIS de ces deux syndicats. Je sais que pour FO les demandes d'adhésions ont explosé cette année, je ne doute pas une seconde que ce soit pareil pour Sud, surtout vu le talent oratoire de Monsieur Fontana.

Et c'est tant mieux, car plus il y a des syndiqués et plus les gens sont actifs dans le syndicat et plus on a de poids, et sur les têtes du syndicat et sur le positionnement du syndicat.

Posté(e)

On même temps, on en revient toujours à la même chose: le syndicat n'est pas une entité en soit, il est le résultat des gens qui le composent. Combien de mécontents des syndicats viennent aux AG ? Ayant assisté à un certain nombre, je peux dire que ce qui est décidé en AG est ensuite repris pas le syndicat au niveau local (publications, actions) et remonté au syndicat national. Mais si on ne va pas au AG, on ne participe pas aux RIS... comment voulez-vous que les syndicats vous entendent ?

Je pense que si, dans certains départements, une foule de PE avait débarqué dans les RIS pour faire part de leur mécontentement ou de leur déception, le discours syndical aurait varié concernant la réforme.

Très honnêtement, je pense que c'est ce qui s'est produit à Paris avec l'Unsa et le Snuipp. Ils suivent la base, parce que la base leur met massivement la pression.

L'Unsa est en train de prendre la poudre d'escampette en ce moment, mais honnêtement, à Paris c'est un syndicat très affaiblit, par contre je crois que FO et surtout Sud vont sortir renforcés car je n'ai jamais vu autant de gens se déplacer aux RIS de ces deux syndicats. Je sais que pour FO les demandes d'adhésions ont explosé cette année, je ne doute pas une seconde que ce soit pareil pour Sud, surtout vu le talent oratoire de Monsieur Fontana.

Et c'est tant mieux, car plus il y a des syndiqués et plus les gens sont actifs dans le syndicat et plus on a de poids, et sur les têtes du syndicat et sur le positionnement du syndicat.

pas si simple que ça.. j'ai assisté à une RIS spéciale Rythmes avec le syndicat majoritaire chez moi.. tous les participants étaient CONTRE (semaine de 4jours chez moi depuis plus de 20 ans), pas de chance la "responsable" était plutôt pour, on sentait bien qu'elle était venue nous convaincre plus qu'autre chose. Devant nos arguments, elle n'arrêtait pas de dire que elle voulait bien faire passer notre message (trop aimable :getlost: ) mais que ça allait coincer auprès des autres élus :blink:

Autant dire que j'évite désormais ces réunions :whistling:

Posté(e)

et bien c'est dommage pablo , parce qu'alors elle "gagnera" ....

si au contraire elle sent que la pression de la base est là , elle sera obligée de bien le faire remonter votre avis !

Posté(e)

et bien c'est dommage pablo , parce qu'alors elle "gagnera" ....

si au contraire elle sent que la pression de la base est là , elle sera obligée de bien le faire remonter votre avis !

Effectivement, elle gagnera. Mais j'ai vécu plusieurs fois ce même schéma.

Je me suis beaucoup "promené" dans de multiples écoles comme remplaçant. Il est aisé de voir ce qu'attendent les instits. Ils est aisé aussi de voir que beaucoup (et les femmes en particulier) ont du mal à tout gérer et qu'ajouter en plus un temps syndical n'est pas possible (encore moins quand tu viens une fois ou deux et que tu as l'impression de ne pas être écouté).

Maintenant, cela n'empêche pas les syndicalistes de regarder autour d'eux et de ne pas se bloquer sur des idées ou des concepts pour être simplement à l'écoute. Tout engagement correspond à une volonté personnelle de construire quelque chose (ici dans le cadre syndical, c'est d'être au service des autres membres de sa profession, la démarche est la même dans un cadre humanitaire, sportif ou autres). Ce niveau d'écoute et d'attention devrait prévaloir sur nombre de directions choisies par intérêt politique. C'est vrai pour le syndicaliste de base, cela devrait être une absolue réalité pour les dirigeants des syndicats. Actuellement, les dirigeants de l'UNSA, du SGEN et du SNUIpp ne défendent en rien notre métier et ses professionnels.

Mais je ne sais pas dans quelle mesure, le métier ne va pas se réformer seul et l'état va être dans l'obligation de trouver des solutions. Malgré ce que dit le ministre, les difficultés de recrutement vont en croissant mais pire encore, des enseignants quittent le navire comme jamais auparavant et les nouveaux entrants annoncent rapidement qu'ils en vont pas rester. Ils sont diplômés et peuvent partir, ils n'ont pas d'obligations de rester. Et rien n'a été anticipé. Ce ne sont ni les salaires, ni la considération, ni la qualité de notre hiérarchie qui vont améliorer cette évolution et le risque est que cela puisse se dégrader très vite. L'absence de sentiment de protection par qui que ce soit, syndicats compris, amplifie cette perception.

Posté(e)

L'écoute des collègues est important, et aussi parfois difficile tant il y a d'opinions différentes.

Par contre, quand les retours sont unanimes sur certains points (comme en ce moment), il est impossible (et pas souhaitable, à moins de vouloir des œillères) de les ignorer.

Maintenant, vient-on par hasard dans une RIS? Il est vrai que, par exemple, un proche de l'UNSA n'ira pas chez moi... Et n'aura pas la même vision, c'est tout à fait possible; Donc, du coup, il est possible que le tri des remontées provienne implicitement de ces choix.

Mais il est vrai qu'on réunit de plus en plus de monde. Et c'est toujours intéressant d'écouter les "nouveaux".

Posté(e)

Par contre, quand les retours sont unanimes sur certains points (comme en ce moment), il est impossible (et pas souhaitable, à moins de vouloir des œillères) de les ignorer.

Tu voulais dire "un oeil au beurre noir" ? :cool:

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