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Comme Yuuko, sur un 50% pour ma part.

Et je reste prudemment en cycle 3, le temps partiel en maternelle et C2 me semble plus délicat à mener.

Quant aux 6èmes qui enquillent le mercredi matin comme-qui-rigole, et bien non.

Mes aînées ont eu du mal côté fatigue; scolairement, elles survolaient.

Mon dernier a du mal côté fatigue et scolairement, cela ne l'aide pas; devoirs tendus le mercredi et le jeudi.

Sachant que les horaires de coucher de ce petit monde sont réguliers et précoces.

Ils s'habituent, certes.

Mais dire qu'"ils peuvent sans problème", non.

C'est marrant, maintenant que tu le dis, ça me rappelle que quand j'étais gamine, je bossais le samedi matin en 6ème et 5ème. (un choix du collège, c'était aussi le seul qui avait des PEGC dans ma ville)

Et je me rappelle avoir mal vécu ma 4ème quand on est passé au mercredi, alors que j'étais une très bonne élève! (j'étais une grosse dormeuse, couchée à 20h)

Mais il est vrai que ma maman ne travaillait pas le mercredi.

Nous retombons à nouveau sur un problème de rythme et de contenu.

Travailler 5 jours de suite ne devrait poser aucun problème.

Et pourtant, il y en a.

Mon avis est que tout tourne autour des programmes. Les professeurs de collège sont obnubilés par le fait de faire tout le programme. Les inspecteurs chez nous commencent sérieusement à vouloir la même chose et donc certains professeurs des écoles ont le même mode d'action. Tous ceux-là n'oublient qu'une chose : faire le programme n'est pas permettre aux élèves de le connaître. Si je peux me permettre une image, c'est comme pour lire un livre, je peux tourner les pages très vite et j'arriverais à la fin du livre rapidement, j'aurais bien tourner toutes les pages et ne saurais absolument pas de quoi parle le livre. Il me semble qu'il vaut mieux être moins ambitieux et lire chaque page, quitte à prendre plus de temps.

Noter les effets pervers de notre système, c'est que l'on va relire le même livre plein de fois et toujours à toute vitesse!

Cela donne par la suite de savoureuses anecdotes avec des adultes : j'ai découvert tel sujet, je l'avais vu au collège mais je n'avais rien compris. C'est super intéressant. Ni plus, ni moins qu'avant, c'est juste qu'il a eu le temps de regarder de quoi cela parlait et de comprendre de quoi cela parlait!

Mon avis est que pour améliorer les rythmes, le plus simple serait de donner du temps aux apprentissages. Tout le monde serait gagnant : les enseignants qui n'auraient plus l'angoisse de ne pas atteindre le bout, les parents qui réussiraient probablement mieux à gérer l'école à la maison, et surtout les élèves, qui pourraient ne plus confondre école et bagne.

Posté(e)

:noelblush:

Oui, tu as raison, on pourrait se limiter au programme de CP jusqu'au CM2.

Peut-être tous nos élèves sauraient-ils lire au bout de 5 ans ...

Le passé des 25 dernières années nous a prouvé que même en baissant le niveau d'exigence (pour arriver aux fameux 80% d'une classe d'âge au bac, notamment), ça ne permettait pas aux élèves d'être plus performants, voire même que leur niveau baissait.

Posté(e)

On même temps, on en revient toujours à la même chose: le syndicat n'est pas une entité en soit, il est le résultat des gens qui le composent. Combien de mécontents des syndicats viennent aux AG ? Ayant assisté à un certain nombre, je peux dire que ce qui est décidé en AG est ensuite repris pas le syndicat au niveau local (publications, actions) et remonté au syndicat national. Mais si on ne va pas au AG, on ne participe pas aux RIS... comment voulez-vous que les syndicats vous entendent ?

Je pense que si, dans certains départements, une foule de PE avait débarqué dans les RIS pour faire part de leur mécontentement ou de leur déception, le discours syndical aurait varié concernant la réforme.

Très honnêtement, je pense que c'est ce qui s'est produit à Paris avec l'Unsa et le Snuipp. Ils suivent la base, parce que la base leur met massivement la pression.

L'Unsa est en train de prendre la poudre d'escampette en ce moment, mais honnêtement, à Paris c'est un syndicat très affaiblit, par contre je crois que FO et surtout Sud vont sortir renforcés car je n'ai jamais vu autant de gens se déplacer aux RIS de ces deux syndicats. Je sais que pour FO les demandes d'adhésions ont explosé cette année, je ne doute pas une seconde que ce soit pareil pour Sud, surtout vu le talent oratoire de Monsieur Fontana.

Et c'est tant mieux, car plus il y a des syndiqués et plus les gens sont actifs dans le syndicat et plus on a de poids, et sur les têtes du syndicat et sur le positionnement du syndicat.

pas si simple que ça.. j'ai assisté à une RIS spéciale Rythmes avec le syndicat majoritaire chez moi.. tous les participants étaient CONTRE (semaine de 4jours chez moi depuis plus de 20 ans), pas de chance la "responsable" était plutôt pour, on sentait bien qu'elle était venue nous convaincre plus qu'autre chose. Devant nos arguments, elle n'arrêtait pas de dire que elle voulait bien faire passer notre message (trop aimable :getlost: ) mais que ça allait coincer auprès des autres élus :blink:

Autant dire que j'évite désormais ces réunions :whistling:

Va voir un autre syndicat.... ?

Posté(e)

:noelblush:

Oui, tu as raison, on pourrait se limiter au programme de CP jusqu'au CM2.

Peut-être tous nos élèves sauraient-ils lire au bout de 5 ans ...

Le passé des 25 dernières années nous a prouvé que même en baissant le niveau d'exigence (pour arriver aux fameux 80% d'une classe d'âge au bac, notamment), ça ne permettait pas aux élèves d'être plus performants, voire même que leur niveau baissait.

Goëlette,

c'est souvent la façon moqueuse de voir la chose. Il me semble que l'idée est plutôt d'enseigner les notions lorsque les enfants sont en capacité de les apprendre. Là, ce que l'on propose est souvent un tel saupoudrage que l'année suivante tout est à refaire c'est décevant pour tout le monde.

Donc il ne faut pas baisser le niveau d'exigence, mais bien le mettre en relation avec les compétences des élèves. Les programmes actuels sont un tel fatras de notions qu'une chienne n'y retrouverait pas ses petits. On a empilé les apprentissages en diminuant le nombre d'heures.

Posté(e)

Ben question PISA 2012, ça va pas être ça... Et pourtant les préconisateurs Darcos et Chatel) nous (avait) déjà réformé... Pour mémoire, deux heures d'enseignement sucrées pour tous, 60 h d'Ap pour ceux qui les voulaient (donc optionnelles) + SRAN, le tout devant remédier à la grande difficulté scolaire, ils disaient.... Moins d'école pour mieux d'école...

JBB

Café pédagogique du 11/10 : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/10/11102013Article635170656174709358.aspx

Posté(e)

:noelblush:

Oui, tu as raison, on pourrait se limiter au programme de CP jusqu'au CM2.

Peut-être tous nos élèves sauraient-ils lire au bout de 5 ans ...

Le passé des 25 dernières années nous a prouvé que même en baissant le niveau d'exigence (pour arriver aux fameux 80% d'une classe d'âge au bac, notamment), ça ne permettait pas aux élèves d'être plus performants, voire même que leur niveau baissait.

Goëlette,

c'est souvent la façon moqueuse de voir la chose. Il me semble que l'idée est plutôt d'enseigner les notions lorsque les enfants sont en capacité de les apprendre. Là, ce que l'on propose est souvent un tel saupoudrage que l'année suivante tout est à refaire c'est décevant pour tout le monde.

Donc il ne faut pas baisser le niveau d'exigence, mais bien le mettre en relation avec les compétences des élèves. Les programmes actuels sont un tel fatras de notions qu'une chienne n'y retrouverait pas ses petits. On a empilé les apprentissages en diminuant le nombre d'heures.

Je ne suis pas en accord et pense au contraire que plus on en apprend aux élèves et plus ils en retiennent, et moins on leur en apprend, et plus leur niveau baisse, donc nous sommes obligés de baisser notre niveau d'exigences.

Posté(e)

Je ne suis pas en accord et pense au contraire que plus on en apprend aux élèves et plus ils en retiennent, et moins on leur en apprend, et plus leur niveau baisse, donc nous sommes obligés de baisser notre niveau d'exigences.

J'ai la chance par ailleurs d'entraîner des sportifs à un très bon niveau. Et pour la motricité, quand on multiplie les sollicitations, on ne peut permettre aux jeunes de progresser. Il faut programmer avec justesse les apprentissages en s'appuyant sur les éléments moteurs déjà en place. La précipitation ne fait que mettre le désordre et oblige parfois non seulement à corriger (et ce n'est pas toujours facile) mais parfois à déconstruire un geste pour le réapprendre correctement (et là c'est un sacré travail).

Ce que tu décris est vrai uniquement pour les excellents qui s'imbibent de tous les apprentissages et sont capables de les intégrer quelque soit l'ordre dans lequel nous les amenons.

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behaviorisme contre constructivisme

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behaviorisme contre constructivisme

Le retour.

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on croyait pourtant que c'était réglé!

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