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FO qui à mon sens hurle au loup, specule mais ne propose rien de reellement réalisable vu le nombre qu'on est.

Et je redis encore que meme si les syndicats nationaux n en ont rien à faire ( y a que le 2ndaire qui compte) les locaux sont souvent plus presents et vont des fois contre le national ( exemple du se unsa parisien)

Mon grand pere né en 1906, macaroni immigré en 1924, disait qu'un syndicaliste devait retourner à l etabli tous les 5 ans.

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il y a 5 minutes, lilie2fr a dit :

FO qui à mon sens hurle au loup, specule mais ne propose rien de reellement réalisable vu le nombre qu'on est.

Et je redis encore que meme si les syndicats nationaux n en ont rien à faire ( y a que le 2ndaire qui compte) les locaux sont souvent plus presents et vont des fois contre le national ( exemple du se unsa parisien)

Mon grand pere né en 1906, macaroni immigré en 1924, disait qu'un syndicaliste devait retourner à l etabli tous les 5 ans.

Tout à fait d' accord avec toi! Les locaux sont de bonne volonté et FO hurle sans rien de proposer de réalisable. Mais c est bien qu' il y ait plusieurs courants pour éviter la grosse tête de certains. 

Dommage que les collègues ne se  syndiquent pas plus. On ne peut adhérer à 100% pour un syndicat. Il faut aller vers le moins pire.

Car on est bien content d' être soutenu, conseillé quand on a des ennuis. Merci à eux qui ils soient !

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Il y a 3 heures, ronin a dit :

Il n'y a pas que Snuipp, unsa et FO. 

audibles te représentés partout si....

 

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Ah. J'ignorais que le Sgen et le Snalc, qui sont également présents au CTM et au CSE soient inexistants. Ni que la CGT, pas loin derrière, ne compte pas. Bien sûr, audibles ça dépend de la définition que l'on en a. Je préfère parler d'indépendant, mais je sens que l'on va se fâcher...

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il y a 3 minutes, ronin a dit :

Ah. J'ignorais que le Sgen et le Snalc, qui sont également présents au CTM et au CSE soient inexistants. Ni que la CGT, pas loin derrière, ne compte pas. Bien sûr, audibles ça dépend de la définition que l'on en a. Je préfère parler d'indépendant, mais je sens que l'on va se fâcher...

par représentés partout au primaire je pensais localement ; il y a plein de départements où seuls les 3 cités sont implantés. Le Sgen, Snalc, CGT ont des représentants sur toute la région et peu dans chaque département.

Posté(e)

Ah ça d'accord. Mais on peut aussi vouloir un syndicat qui vote bien au niveau national. Parce que, le "service local" pour le mouvement c'est bien, mais si c'est pour voir des votes scandaleux au niveau national, ça pose problème à mes yeux. En ce qui me concerne, je suis capable de me charger moi-même de mon mouvement, je sais lire une circulaire départementale. Par contre, je trouve beaucoup plus important d'avoir un syndicat en phase avec ce que je souhaite sur la réforme des rythmes, le PPCR, les programmes, la formation initiale, la direction, etc. Et qui soit indépendant des partis et de l'administration.

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Comme certains d'entre vous, je trouvais FO un peu "pessimiste" peut être trop. Et puis...

1/ "2 demi-journées pourront être dégagées " ( fameuse 6h du Dasen). FO avait senti venir que des DASEN allaient tenter d'en faire une obligation ( avec pression des IEN et de beaucoup de dirlos qui se contentent d'exécuter).

2/ PPCR: super plus de notes, même moi j'étais plutôt pour. Sauf et bah qu'au final, ils ont bloqué tout le côté revalorisation mais l'évaluation totalement subjective ( sans repères pour PERSONNE). FO l'avait venu venir.

3/ Décret ORS: j'étais bien contente, 48h globale ( plus personne pour dire que 3h de réunions parents étaient un max, on peut en dire 15). Le terme de "missions" et avoir supprimé la mention des 36 h d'année scolaire m'avaient fait tiquer mais sans plus. Bilan: des ien tentent d'imposer en force des réunions/conseils hors ORS sous couverts de "missions".

On me riait au nez ( et encore aujourd'hui), quand j'explique que chaque mot, formulation, est à étudier. Loin d'être bêtes plus hauts... 

Aujourd'hui, je suis pessimiste. Malheureusement, le loup sort du bois...

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Bien sûr qu'ils sont loin d'être bêtes. A la tête du ministère tu as soit des énarques (experts en droit administratifs) soit des inspecteurs qui ont de la bouteille. Mais quand les syndicats alertent sur certains points, on se fait jeter. Chez moi aussi on a alerté sur la réforme des rythmes ou le PPCR, on s'est fait jeter. On m'a même répondu qu'il n'y avait pas eu de vote sur le PPCR. Et ça passe parce que 95% de la profession se désintéresse de tout ça, ne lit pas les journaux syndicaux, etc.

 

Ils n'ont pas besoin de forcer leur talent, le manque de combattants fait le boulot. 11% de syndiqués seulement dont les 2/3 uniquement pour le mouvement, donc pas beaucoup de gens qui lisent et se font leur opinion. Mais ça revote toujours pour les mêmes.

Posté(e)
il y a 10 minutes, ronin a dit :

Bien sûr qu'ils sont loin d'être bêtes. A la tête du ministère tu as soit des énarques (experts en droit administratifs) soit des inspecteurs qui ont de la bouteille. Mais quand les syndicats alertent sur certains points, on se fait jeter. Chez moi aussi on a alerté sur la réforme des rythmes ou le PPCR, on s'est fait jeter. On m'a même répondu qu'il n'y avait pas eu de vote sur le PPCR. Et ça passe parce que 95% de la profession se désintéresse de tout ça, ne lit pas les journaux syndicaux, etc.

 

Ils n'ont pas besoin de forcer leur talent, le manque de combattants fait le boulot. 11% de syndiqués seulement dont les 2/3 uniquement pour le mouvement, donc pas beaucoup de gens qui lisent et se font leur opinion. Mais ça revote toujours pour les mêmes.

Ce qui m'inquiète plus que tout : les enseignants sont censés former des citoyens éclairés, capables si un jour la République est en danger, de lutter pour la préserver.

Quand je vois des enseignants, des directeurs, des CPC appliquer des injonctions souvent basées sur aucun texte pour faire plaisir à sa hiérarchie et surtout ne pas contrecarrer une augmentation de miettes, je me dis que le système se tire une balle dans le pied. Si un parti anti-républicain arrive au pouvoir, sauve qui peut, le masque va tomber, on constatera que les enseignants du primaire ( que je différencie volontairement de ceux du secondaire) ne sont plus ce qu'ils étaient. 

C'est incroyable : par peur, par lassitude ou que que sais-je, le nombre de collègues qui s'en foutent est effarant. 

 

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Posté(e)
Il y a 4 heures, pimouss690 a dit :

Ce qui m'inquiète plus que tout : les enseignants sont censés former des citoyens éclairés, capables si un jour la République est en danger, de lutter pour la préserver.

Quand je vois des enseignants, des directeurs, des CPC appliquer des injonctions souvent basées sur aucun texte pour faire plaisir à sa hiérarchie et surtout ne pas contrecarrer une augmentation de miettes, je me dis que le système se tire une balle dans le pied. Si un parti anti-républicain arrive au pouvoir, sauve qui peut, le masque va tomber, on constatera que les enseignants du primaire ( que je différencie volontairement de ceux du secondaire) ne sont plus ce qu'ils étaient. 

C'est incroyable : par peur, par lassitude ou que que sais-je, le nombre de collègues qui s'en foutent est effarant. 

 

Ils pensent que notre République, ses valeurs fondées sur des luttes parfois très dures et les leçons de la guerre, cette République est immuable...

Ou peut-être sans moquent ils à partir du moment où ils ont leur petite vie avec leur parabole et leur chien. Mais cette apathie ne touche pas que le corps enseignant...

C'est vrai, je me demande ce qui est enseigné en EMC. Comment peut-on enseigner des valeurs dont on est dépourvues ? 

Les syndicats majoritaires ont aussi leurs responsabilités...A trop souvent colporter de fausses infos concernant les orientations gouvernementales, à trop souvent taper sur des syndicats qui soit disant "agitent le chiffon rouge"...

A mon petit niveau, l'ensemble de l'équipe pédagogique de mon école délaisse ces syndicats car ils ont compris...Ils vivent les inclusions sans moyen, ont vécu les rythmes à 5 jours d'affilés en ZEP, vivent les injustices du PPCR et l'absence de revalorisation...A un moment donné la réalité nous rattrape et les fossoyeurs sont démasqués.

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