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Gros mot? :blink:

ben très très très gros mot ....

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Gros mot? :blink:

ben très très très gros mot ....

ANTICONSTITUTIONNELLEMENT?

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Tour d'horizon dans mon département...

Ainsi à B., qui a appliqué la réforme dès 2013, afin d’optimiser le personnel communal, la pause du midi est de 2h15. Le personnel du midi est utilisé au mieux, et cela évite un surcoût le soir en diminuant le temps de garderie de 45 mn. Une collègue du Bourg témoigne : « Durant la pause de midi, depuis le retour du froid les élèves cherchent dans la cour le moindre abri. Ils s’assoient sur le rebord des fenêtres comme des oisillons frigorifiés ». Mis le soir, les TAP ne sont pas d’un grand secours.

A C. qui devrait passer dans la réforme pour la rentrée 2014, la mairie tente d’imposer à toutes les écoles 2h00 de pause le midi, elle aussi pour optimiser le personnel communal. Les collègues de RRS et ZEP dénoncent cet allongement. « 2h00 c’est trop long, cela fatigue les élèves, on a déjà pu l’observer avec le public que nous accueillons, nous voulons 1h30 ». Le CHSCT a été saisi et a préconisé, pour des motifs d’hygiène et sécurité, un raccourcissement de la pause de 2h00 à 1h30 pour une des écoles en ZRR.

Quant aux TAP, la mairie compte les mettre en place par brigades : les équipes d’animateurs interviendront 6 semaines par école dans l’année. Les 30 autres semaines il n’y aura rien. Les activités seront payantes, comme à B. déjà passé dans la réforme, afin de réduire l’impact sur les impôts locaux. « Egalité d’accès ne veut pas dire gratuité » a expliqué l’IEN-A, M. Fulgence, lors du dernier CDEN.

A L. en début d’année la mairie a même sollicité les enseignants afin qu’ils prennent des groupes plus importants en APC « de 8 à 10 élèves » afin de ne pas devoir recruter un personnel de garderie supplémentaire.

Sur le reste du canton de V., passé massivement dans la réforme, seuls quelques communes proposent des TAP. Les autres, la grande majorité, ne proposent pas autre chose que de la garderie. Malgré le fond d’amorçage les communes n’ont pas les moyens de financer les TAP. « Et de toute façon quel animateur qualifié accepterai de travailler 4 heures semaine ? » demande un maire qui a sollicité sans succès toutes les associations de son secteur.

A N., malgré la bonne volonté de la mairie, et des moyens financiers plus importants, il a été impossible de recruter des personnels pour intervenir sur la pause de midi une heure par jour : la pause a pourtant été portée à 2h00 le midi. Toute l’organisation des écoles été revue : pour rien. « Les enfants sont dans le froid une demi heure de plus par jour. En maternelle, on a perdu un atelier par jour pour un gain de 12 ateliers dans l’année… » déplore une collègue.

Dans de nombreuses communes rurales du département, élus, parents et enseignants expliquent comme à O., à S., aux O., à T. : « Lorsqu'à été fait le choix de mettre en place la semaine de quatre jours, ce bien avant le décret Darcos de 2008, on a tenu compte d’une réalité locale qui n’a pas changé depuis. Pour de nombreux élèves le matin c’est déjà une heure de bus. Parfois même plus. Et autant le soir. L’année prochaine, avec les nouveaux rythmes, chaque mercredi, des enfants vont monter dans le bus à 7h45 pour commencer la classe à 9h00. A midi ils mangeront à la cantine, pour remonter dans le bus à 13h30, et arriver chez eux un peu avant 15h00. Nos élèves vont faire des semaines à rallonge, le vendredi ça va être très dur d’avancer».

A S. une collègue fait le constat que le décret renforce les inégalités et l’attractivité de certaines écoles : « S.M. est passé dans la réforme, et a mis en place des TAP avec une volonté de présenter un large choix aux parents. Mais ce n’est pas le cas des communes des environs, elles aussi passées dans la réforme. Du coup des parents veulent contourner la carte scolaire pour inscrire leurs enfants à S.M. Si on continue comme ça, bientôt certains parents viendront visiter les écoles et se renseigner sur les TAP avant de louer ou acheter leur maison ». Le décret Peillon est profondément anti-républicain : on ne pouvait imaginer pire mesure contre l’école publique, de la part d’un Ministre de l’Education Nationale sensé assurer l’égalité des élèves devant l’instruction.

Une collègue de C. présente au rassemblement appelé par FO le 14 novembre devant le Rectorat résume : « On ne pourra plus préparer la classe le mercredi matin. On va devoir faire 72h00 de formation et de réunions qui se trouveront placées le soir ou le mercredi après-midi. Les préparations, les corrections… tout cela il faudra le faire week-end. On nous demande de sacrifier notre vie personnelle dans l’intérêt et pour la réussite des enfants ! Mais c’est évident qu’il n’est pas pris en compte par cette réforme, qu’il n’y aura pas d’amélioration pour les élèves, voir même une dégradation. Et puis qui fait la classe ? Les enseignants. Un enseignant reposé vaut toujours mieux qu’un enseignant à bout. Et sur beaucoup d’écoles on est déjà clairement à bout !».

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C'est clair que cette année, avec les collègues, nous sommes épuisées et sur les nerfs. Un constat : nous mangeons école, nous dormons école, nous n'avons plus que l'école dans notre tête et commençons à avoir quelques craquages que nous n'avions pas dans l'équipe les autres années .... Et cerise sur le gâteau, les remplaçants refusent de venir dans notre école car nous sommes l'une des rares communes à travailler le mercredi !!! youpiiiiiii

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C'est clair que cette année, avec les collègues, nous sommes épuisées et sur les nerfs. Un constat : nous mangeons école, nous dormons école, nous n'avons plus que l'école dans notre tête et commençons à avoir quelques craquages que nous n'avions pas dans l'équipe les autres années .... Et cerise sur le gâteau, les remplaçants refusent de venir dans notre école car nous sommes l'une des rares communes à travailler le mercredi !!! youpiiiiiii

Ils peuvent refuser ?

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Pouvez-vous me confirmer que si une commune accepte l'aide financière de la CAF (je ne parle pas de l'aide de l'Etat),elle est tenue de mettre en place un périsco respectant certaines normes d'encadrement fixées (1 anim pou 14 en maternelle ; 1 pour 18 en élémentaire ; animateurs BAFA pour au moins la moitié d'entre eux). Par contre, en refusant l'aide de la CAF, liberté totale quant à l'encadrement, tant sur le nombre que sur la qualification (par exemple un instit volontaire avec 25 élèves, un retraité du village avec 22 élèves, etc....).

Merci.

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De ce que j'ai compris: c'est ça.

caf -> encadrement normé

pas caf -> n'imp'

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C'est clair que cette année, avec les collègues, nous sommes épuisées et sur les nerfs. Un constat : nous mangeons école, nous dormons école, nous n'avons plus que l'école dans notre tête et commençons à avoir quelques craquages que nous n'avions pas dans l'équipe les autres années .... Et cerise sur le gâteau, les remplaçants refusent de venir dans notre école car nous sommes l'une des rares communes à travailler le mercredi !!! youpiiiiiii

Ils peuvent refuser ?

Dans la mesure où ils auront effectué leurs 24h en fin de semaine sans ce mercredi, ils n'ont pas à venir travailler ce jour-là.

Et puis, ils ont une vie privée, avec des obligations et des loisirs qui ne sont pas forcément faciles à reporter, donc je comprends tout à fait qu'ils rechignent à débuter une semaine dans une école à 4 jours et demi quand la plupart des autres sont à 4 jours, donc avec des élèves plus sereins et une pause le mercredi.*

Pour en avoir discuté avec les TR des circos autour de chez moi, ils ne tirent aucun avantage à finir plus tôt de l'école le soir puisqu'ils doivent faire leurs corrections et préparations sur place, donc ce mercredi travaillé en plus est vraiment une contrainte.

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C'est clair que cette année, avec les collègues, nous sommes épuisées et sur les nerfs. Un constat : nous mangeons école, nous dormons école, nous n'avons plus que l'école dans notre tête et commençons à avoir quelques craquages que nous n'avions pas dans l'équipe les autres années .... Et cerise sur le gâteau, les remplaçants refusent de venir dans notre école car nous sommes l'une des rares communes à travailler le mercredi !!! youpiiiiiii

Evitez-vous de vous mêler des TAP et laissez-vous la mairie se démerder?

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Pouvez-vous me confirmer que si une commune accepte l'aide financière de la CAF (je ne parle pas de l'aide de l'Etat),elle est tenue de mettre en place un périsco respectant certaines normes d'encadrement fixées (1 anim pou 14 en maternelle ; 1 pour 18 en élémentaire ; animateurs BAFA pour au moins la moitié d'entre eux). Par contre, en refusant l'aide de la CAF, liberté totale quant à l'encadrement, tant sur le nombre que sur la qualification (par exemple un instit volontaire avec 25 élèves, un retraité du village avec 22 élèves, etc....).

Merci.

Je te confirme : c'est tout à fait ça !

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dans l'intérêt des enfants, donc.

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Pouvez-vous également me confirmer qu'on a bien le droit de proposer, au sein d'une même école, une organisation avec TAP pour la moitié des classes de l'école lundi et jeudi de 15h à 16h30, et TAP pour l'autre moitié mardi et vendredi 15h-16h30 ? Il me semble que c'est ce qui se passe sur Paris, non ?

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