nola Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 Les changements des intitulés des domaines d'activité à la maternelle dans les programmes 2008. Je pense que lady se plaignait qu'ils étaient peu clairs et j'approuvais. Même si ce sont des changements mineurs en apparence, ça contribue à la confusion, je pense.
Lady Oscar Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 Oui c'est pour ça que je parle aussi d'exemples.
missnina Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 je pense qu'il ne faut pas juste clarifier, il y a des choses à changer
nola Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 je pense qu'il ne faut pas juste clarifier, il y a des choses à changer Comme quoi par exemple?
missnina Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 mettre la pédale douce sur la phonologie par exemple
nola Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 mettre la pédale douce sur la phonologie par exemple Tu penses que c'est inutile? ou que ça prend du temps qui pourrait mieux être employé?
missnina Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 Je pense qu'il vaut mieux préparer les élèves de maternelle sur la compréhension que sur la phonologie pour entrer dans la lecture, c'est utile mais pas trop tôt et pas excessivement
elpissou Posté(e) 22 septembre 2013 Posté(e) 22 septembre 2013 Je pense qu'il vaut mieux préparer les élèves de maternelle sur la compréhension que sur la phonologie pour entrer dans la lecture, c'est utile mais pas trop tôt et pas excessivement +1 Et pour les intitulés : sur le sens je préfère Vivre ensemble à Devenir élève
ColdTurkey Posté(e) 23 septembre 2013 Posté(e) 23 septembre 2013 Je pense qu'il vaut mieux préparer les élèves de maternelle sur la compréhension que sur la phonologie pour entrer dans la lecture, c'est utile mais pas trop tôt et pas excessivement +1 Et pour les intitulés : sur le sens je préfère Vivre ensemble à Devenir élève Voilà la partie que je préfère : les intitulés! Je note que depuis que nous avons instauré le "vivre ensemble", nous avons de plus en plus de problèmes à ce que nos petits réussissent. Peut-être est ce le fait qu'ils vivent trop souvent ensemble et que notre société ne respecte plus les temps du vivre tranquille? Les apprentissages se font dans des temps particuliers et demandent systématiquement des temps d'intégration qui ne peuvent se faire qui si on laisse l'apprenant respirer, utiliser tranquillement la notion et se l'approprier. Aujourd'hui, nous bousculons toutes ces notions en forçant les apprentissages et en y accolant des titres pompeux. Cela nous rassure mais n'est guère efficace.
nola Posté(e) 23 septembre 2013 Posté(e) 23 septembre 2013 Voilà la partie que je préfère : les intitulés! Je note que depuis que nous avons instauré le "vivre ensemble", nous avons de plus en plus de problèmes à ce que nos petits réussissent. Peut-être est ce le fait qu'ils vivent trop souvent ensemble et que notre société ne respecte plus les temps du vivre tranquille? J'adore Coldturkey au conseil supérieur des programmes! Et c'est la même chose en primaire: aussitôt enseigné, aussitôt appris, aussitôt évalué et la petite case cochée. Pas de redoublement (traumatisant), dernier mot aux parents pour les orientations (ah ouais mais la CLIS est dans l'école d'à côté, pis il a droit à sa chance), marche ou crève, camouflé sous un vernis de bonnes intentions qui s'accordent bien avec la rigueur budgétaire et les critiques incessantes sur les méchants PE. Quand libéraux partisans de la privatisation et libertaires partisans du libre choix (pour eux...) s'unissent pour accélérer la balkanisation de la société. Bon, allez, un peu d'optimisme, les nouveaux programmes vont être super bien pensés et réalistes par rapport aux moyens débloqués et bientôt les classes à 30 et ne seront qu'un mauvais souvenir...
--anonyme-- Posté(e) 25 septembre 2013 Posté(e) 25 septembre 2013 ça.vaudrait.le.coup.que.chaque.école.remonte.ses bilans aussi aux.syndicats qui.eux.peuvent.archiver , compiler.et pourront comparer avec les.nouveaux programmes.... si la grande majorité des.collègues prend position sur des.points très.précis et.que les nouveaux programmes exposent l inverse on pourra la souligner et s opposer à ces programmes ... mais il.faut que les collègues jouent le jeu et transmettent sinon encore une fois on ne pourra rien défendre... Quoique très pessimiste, je suis d'accord avec toi sur la nécessité de jouer le jeu (sans illusions). Je ne voulais pas donner mon avis sur les programmes (cf l'autre post sur le sujet) mais finalement vos arguments m'ont convaincue. Ayant passé beaucoup de temps en cycle 3, et ensuite éduc en EREA, où les élèves de SEGPA travaillent sur les programmes du cycle 3 aussi, je vais donc me contenter de ce cycle : Sur le cycle lui-même : pour avoir eu une classe CE2/CM1/CM2, fonctionner en cycle au sein de la classe est un grand avantage pour les élèves, cela permet de configurer des groupes de besoin sans forcément se calquer sur le niveau. ex : placer un CM1 faible en lecture avec des CE2, un autre CM1 qui carbure avec les CM2 en maths et français, pour lui permettre de passer en 6ème avec un an d'avance... le CE2 est un niveau charnière entre 2 cycles. Je m'explique : certaines notions sont les mêmes qu'en CE1 (ou n'ont pas été vues en CE1 pour cause de lourdeur des programmes), le CE2 permet de les renforcer (les aborder), mais il permet aussi d'aborder des notions nouvelles progressivement sur tout le cycle (on découvre en CE2, etc). En histoire par contre, les élèves ne sont pas mûrs pour travailler sur la chronologie, les siècles... ces notions sont trop abstraites pour eux, qui ne savent déjà pas tous lire l'heure ou se repérer dans la semaine ou l'année. En géographie, pareil : comment des enfants qui ne connaissent même pas leur adresse ou le nom de leur commune peuvent-ils se repérer sur une carte du monde ? Finalement, le CE2 peut être rattaché au cycle 3 en maths, étude de la langue, sciences, eps, poésie, mais correspond plus au cycle 2 pour le reste (lecture, histoire, géographie, instruction civique, anglais). Sur le contenu des programmes : pour arriver à boucler les programmes de maths et français, dans l'optique de donner aux élèves des bases solides pour lire, écrire et compter dans leur vie future d'adulte, il faut éliminer, certains pans d'autres disciplines. En ce qui me concerne, pas les sciences (acquérir une démarche scientifique peut être aussi utile en temps d'adulte), pas les bases de la géographie (se repérer dans l'espace, lire une carte, connaitre les réseaux de transports...), pas les arts visuels (qui outre leur aspect ludique pour les élèves, permettent de travailler sur la confiance en soi), pas l'eps, mais une grande part de l'anglais (notions revues plus tard), de l'histoire, de l'instruction civique (on consacre déjà pas mal de temps à ça il me semble). Quand au B2i, les enfants ayant souvent des tablettes chez eux, ils se débrouillent quand même déjà pas mal, faire des exercices ou des recherches est pour moi largement suffisant. les heures de récréation : des décennies qu'on nous dit qu'elles doivent être prises sur l'ensemble des disciplines (il y a une circulaire pour ça), qu'on le fasse en amont en réduisant les disciplines "annexes", pour pouvoir qu'un élèves sortant du CM2 soit capable de lire pour comprendre, écrire correctement, sache compter et faire les opérations de base, sache lire des horaires de car ou de train, sache se déplacer avec ou sans carte/plan, se sente un peu confiant en lui (grâce à l'eps ou aux arts visuels et éducation musicale), soit curieux (grâce aux sciences, pour étendre seul ensuite ses connaissances et compétences), bref, soit prêt à affronter la suite des études et à plonger dans la vie d'adulte en ayant des bases solides. Tant pis s'il ne sait pas encore que Charlemagne a été sacré empereur en 800 ou de quand date l'invention de l'écriture), ou s'il ne sait pas encore parler anglais de manière fluide. Sur l'articulation programmes 2008 et socle commun : les progressions fournies sur eduscol sont pour le moins artificielles et inadaptées aux réalités de la classe (classes multi ou simple niveau, effectifs lourds, ...), qu'on nous laisse faire les nôtres. par contre, mon voeu pour les futurs programmes : qu'on nous fournisse un document basé sur le socle commun et pas de nouveaux programmes trop touffus, aux intitulés abstraits, pour lesquels nous devrons nous triturer l'esprit pour nous dépêtrer de la masse d'informations et arriver à faire correspondre les items du socle commun et ceux des programmes. Un document synthétique, qui nous laisserait suffisamment de marge quand même, comme celui-là par exemple : http://sitecoles.formiris.org/userfiles/files/sitecoles_2325_3.pdf ou encore les premières colonnes de celui-ci : http://bonheurdecole.fr/wp-content/uploads/2013/08/progression_EDL_CM2.pdf NB : dans ces deux fichiers, les incohérences des programmes avec le socle commun sautent aux yeux. On voit en effet des cases vides sur certaines lignes du premier (à certains items du socle commun ne correspond rien dans les programmes 2008), et des "objectifs intermédiaires" dans le second (notions qui ne figurent pas dans les programmes mais qui sont essentielles pour les notions suivantes, donc à traiter de toute façon). Mais en fait, la question que je me pose : changer les programmes ok, mais pour le reste il est prévu quoi ? Quid des effectifs croissants, du statut des enseignants lui-même (salaire, précarité des postes, non mutation, reconnaissance de la pénibilité,...) et la GRH hallucinante de ces dernières années, des 108 heures et autres lourdeurs administratives, relations avec les parents, du manque de remplaçants, ... Parce que finalement est-ce que la réussite éducative ne passerait pas aussi (plutôt) par là.
nola Posté(e) 25 septembre 2013 Posté(e) 25 septembre 2013 ça.vaudrait.le.coup.que.chaque.école.remonte.ses bilans aussi aux.syndicats qui.eux.peuvent.archiver , compiler.et pourront comparer avec les.nouveaux programmes.... si la grande majorité des.collègues prend position sur des.points très.précis et.que les nouveaux programmes exposent l inverse on pourra la souligner et s opposer à ces programmes ... mais il.faut que les collègues jouent le jeu et transmettent sinon encore une fois on ne pourra rien défendre... Quoique très pessimiste, je suis d'accord avec toi sur la nécessité de jouer le jeu (sans illusions). Je ne voulais pas donner mon avis sur les programmes (cf l'autre post sur le sujet) mais finalement vos arguments m'ont convaincue. Mais en fait, la question que je me pose : changer les programmes ok, mais pour le reste il est prévu quoi ? Quid des effectifs croissants, du statut des enseignants lui-même (salaire, précarité des postes, non mutation, reconnaissance de la pénibilité,...) et la GRH hallucinante de ces dernières années, des 108 heures et autres lourdeurs administratives, relations avec les parents, du manque de remplaçants, ... Parce que finalement est-ce que la réussite éducative ne passerait pas aussi (plutôt) par là. Ton avis est très intéressant et argumenté. Même si je partage ton pessimisme, c'est tout à fait ce qu'il faut faire remonter. J'ai du mal avec le socle par contre... Sur ton dernier paragraphe, j'ajouterai le nombre d'élèves par classe, tout simplement hallucinant dans beaucoup d'école, les locaux vétustes dans les grandes villes du sud (est-ce mieux ailleurs?) et d'autres points qui ont en commun de coûter des sous. Le changement des programmes et des rythmes de travail, à un degré moindre et sans qu'il soit nécessaire sur ce point d'imposer un cadrage national trop restrictif, est nécessaire. Des collègues que je respecte m'ont fait remarquer qu'après des années de course contre la montre et d'agitation politicienne autour de l'école, se poser et réfléchir ensemble étaient des luxes que nous ne pouvions pas refuser. Il ne faudrait pas ces nouveaux programmes et ces nouveaux rythmes deviennent une occasion de nous enfoncer un peu plus, en attendant de régler leur compte aux collègues du secondaire (le cycle CM-6ième, c'est louche). Vu que les orientations fxées par VP ne sont pas fondamentalement différentes de celles de Darcos et Chatel (sauf sur les recrutements), rien n'empêchera la poursuite de la dégradation des conditions de vie et de travail des personnels et des élèves. La réussite éducative restera une douce utopie, un conte de fée que la hiérarchie, les politiciens, les éditorialistes de salon et les associations de parents nous servent pour nous culpabiliser...
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