Aller au contenu

8h20-8h30 et 13h20-13h30 : non à 20 minutes quotidiennes de bénévolat


Messages recommandés

Posté(e)

Le mouvement bloqué, c'est qu'il y a tellement peu de départs sur les zones très souhaitées (fermetures à tire larigot ces dernières années, les prix de l'immobilier ayant massivement envoyé les jeunes familles en zones rurbaines... où il n'y a pas eu équivalence en ouvertures: un départ à la retraite non remplacé!) , qu'il faut des barèmes de mammouth (vieux, le mammouth) pour y accéder, quel que soit le type de poste.

Ce n'était pas le cas lorsque j'ai commencé, il y a 10 ans.

Ainsi, il y a 10 ans, tu pouvais être dans mon agglo avec 5 ans d'ancienneté; pas forcément ta classe, mais "près de chez toi".

Actuellement, pour être dans l'agglo à titre def, à moins de 10 ans, :heat: joue au loto (100% des gagnants ont tenté leur chance ... dont Bibi) ou oublie ... Et pour avoir ta classe, 14 ans même en zep , et cela monte à 25 pour de la maternelle.

  • J'adhère 1
Posté(e)

Double effet kiss cool, pour tenir, une quantité plus importante d'enseignants qu'il y a 10 ans prend un temps partiel.

Ce qui génère derrière d'autant plus de postes fractionnés, parfois vraiment très pourris ... qui incitent à prendre un temps partiel (*) et la boucle est bouclée.

(*) après calcul, une journée de "8h sur place + corrections + préparation + 2h30-3h de transport + les frais de périsco" peut être avantageusement supprimée de ton emploi du temps; quitte à assurer 2-3 heures de soutien scolaire hebdo à côté de chez toi à la place pour combler le déficit.

Posté(e)

Double effet kiss cool, pour tenir, une quantité plus importante d'enseignants qu'il y a 10 ans prend un temps partiel.

Ce qui génère derrière d'autant plus de postes fractionnés, parfois vraiment très pourris ... qui incitent à prendre un temps partiel (*) et la boucle est bouclée.

(*) après calcul, une journée de "8h sur place + corrections + préparation + 2h30-3h de transport + les frais de périsco" peut être avantageusement supprimée de ton emploi du temps; quitte à assurer 2-3 heures de soutien scolaire hebdo à côté de chez toi à la place pour combler le déficit.

La solution pour les temps partiels a été trouvé dans mon département. C'est terminé... pour la très grande majorité et donc en particulier pour les jeunes mamans puisque les quelques postes partiels restants ont été attribués au barème."Impossible de faire autrement avec la mise en place des nouveaux rythmes" a répondu le DASEN. Quand on voit ces mêmes collègues se retourner vers le SE, le SNUIPP ou le SGEN, défenseurs de la réforme, pour tenter de faire faire marche arrière au DASEN, c'est à pleurer...

Posté(e)

Opposer les anciens et les jeunes ne me parait pas un bon angle d'argumentation. Je pourrai rétorquer que les jeunes sont trop exigeants, ils veulent tel niveau dans telle ville. Ma femme, instit aussi, quand on va rentrer en France après plusieurs années de dispo (donc au même niveau que les jeunes...), va faire des vœux réalistes : si tu veux être prêt de chez toi, tu mets les ime, les clis et les multi niveaux. Si tu veux un niveau particulier il faut être prêt à faire kilomètres... C'est le système qui est comme cela ; la fonction publique en général est comme cela et le milieu professionnel en général. Combien de connaissances aux impots, la poste, ... qui commence en région parisienne avant de pouvoir se rapprocher quand c'est possible ! Quand je suivais des PE2 à l'iufm cette discussion revenait souvent. Les règles sont claires et données dès le départ. Après cela entraîne des situations délicates mais comme pour tout le monde.

Ici, je ne parle pas de PE2 mais de collègues qui ont 35 ans, des enfants en bas-âge, entre 5 et 10 ans de carrière derrière elles et qui n'ont toujours aucun poste.

Alors oui, vouloir sa classe, son niveau et peu de kilomètres quand on a 25 ans, qu'on vient de passer le concours et que l'on a aucune attache, c'est un peu abusé mais dix ans après, est-ce vraiment trop demander ?

Peut-être que ton département est un des moins touchés par une politique inhumaine de gestion du personnel, tant mieux pour toi, vraiment, parce que mon département est réputé pour être un des pires...

Et non, les règles ne sont pas claires dès le départ puisqu'elles ont été modifiées dans mon département et le mouvement complètement bloqué.

Je peux faire la synthèse de vos deux opinions...

Dans mon secteur, pas mal de personnes futures PES ou T1.... à 35-40 ans... Des "jeunes" enseigants plus âgés que moi qui approche de la dizaine d'années d'ancienneté...

Parce qu'elles ont des enfants, une maison, un mari qui bosse à tel endroit, bref... une vie faite depuis plusieurs années, ainsi qu'une vision obsolète du métier (horaires pour leurs enfants, temps perso conséquent pour leurs enfants, vacances scolaires pour leurs enfants, donc un super métier avec peu de contraintes juste taillé sur mesure pour les mères de famille!), et bien elles pensent qu'elles vont démarrer leur carrière à 5 minutes de chez elles parce qu'elles voient que les instits de leurs gamins ont le même âge qu'elles (mais 15 ans de bouteille par derrière...)... Et quand la réalité les rattrape, ça fait mal... Dans ma circo, le mouvement est bloqué pour tout le monde: jeunes, vieux, anciens, nouveaux, célibataires, mariés...

La réalité du métier a changé, mais il en va de même pour le profil des nouveaux enseignants.

Je me répète mais je parle des collègues qui ont certes 35-40 ans mais qui ne sont pas T1, qui ont 10 ans d'ancienneté et qui n'ont pas de poste voir qui savent leur poste mi-juillet...

Dans mon département, c'est une réalité.

Posté(e)

Double effet kiss cool, pour tenir, une quantité plus importante d'enseignants qu'il y a 10 ans prend un temps partiel.

Ce qui génère derrière d'autant plus de postes fractionnés, parfois vraiment très pourris ... qui incitent à prendre un temps partiel (*) et la boucle est bouclée.

(*) après calcul, une journée de "8h sur place + corrections + préparation + 2h30-3h de transport + les frais de périsco" peut être avantageusement supprimée de ton emploi du temps; quitte à assurer 2-3 heures de soutien scolaire hebdo à côté de chez toi à la place pour combler le déficit.

La solution pour les temps partiels a été trouvé dans mon département. C'est terminé... pour la très grande majorité et donc en particulier pour les jeunes mamans puisque les quelques postes partiels restants ont été attribués au barème."Impossible de faire autrement avec la mise en place des nouveaux rythmes" a répondu le DASEN. Quand on voit ces mêmes collègues se retourner vers le SE, le SNUIPP ou le SGEN, défenseurs de la réforme, pour tenter de faire faire marche arrière au DASEN, c'est à pleurer...

Ca touche les temps partiels de droit ? Chez nous, ils n'ont pas encore osé.

Posté(e)

Double effet kiss cool, pour tenir, une quantité plus importante d'enseignants qu'il y a 10 ans prend un temps partiel.

Ce qui génère derrière d'autant plus de postes fractionnés, parfois vraiment très pourris ... qui incitent à prendre un temps partiel (*) et la boucle est bouclée.

(*) après calcul, une journée de "8h sur place + corrections + préparation + 2h30-3h de transport + les frais de périsco" peut être avantageusement supprimée de ton emploi du temps; quitte à assurer 2-3 heures de soutien scolaire hebdo à côté de chez toi à la place pour combler le déficit.

La solution pour les temps partiels a été trouvé dans mon département. C'est terminé... pour la très grande majorité et donc en particulier pour les jeunes mamans puisque les quelques postes partiels restants ont été attribués au barème."Impossible de faire autrement avec la mise en place des nouveaux rythmes" a répondu le DASEN. Quand on voit ces mêmes collègues se retourner vers le SE, le SNUIPP ou le SGEN, défenseurs de la réforme, pour tenter de faire faire marche arrière au DASEN, c'est à pleurer...

Ca touche les temps partiels de droit ? Chez nous, ils n'ont pas encore osé.

Tu ne peux pas t'opposer à un temps partiel de droit. Jusqu'aux 3 ans de l'enfant tu l'a automatiquement si tu le demandes dans les temps.

Posté(e)

Les temps partiels de droit ne peuvent pas être refusés puisqu'ils sont... de droit. Signé: Nola de La Palisse :)

Posté(e)

Opposer les anciens et les jeunes ne me parait pas un bon angle d'argumentation. Je pourrai rétorquer que les jeunes sont trop exigeants, ils veulent tel niveau dans telle ville. Ma femme, instit aussi, quand on va rentrer en France après plusieurs années de dispo (donc au même niveau que les jeunes...), va faire des vœux réalistes : si tu veux être prêt de chez toi, tu mets les ime, les clis et les multi niveaux. Si tu veux un niveau particulier il faut être prêt à faire kilomètres... C'est le système qui est comme cela ; la fonction publique en général est comme cela et le milieu professionnel en général. Combien de connaissances aux impots, la poste, ... qui commence en région parisienne avant de pouvoir se rapprocher quand c'est possible ! Quand je suivais des PE2 à l'iufm cette discussion revenait souvent. Les règles sont claires et données dès le départ. Après cela entraîne des situations délicates mais comme pour tout le monde.

Ici, je ne parle pas de PE2 mais de collègues qui ont 35 ans, des enfants en bas-âge, entre 5 et 10 ans de carrière derrière elles et qui n'ont toujours aucun poste.

Alors oui, vouloir sa classe, son niveau et peu de kilomètres quand on a 25 ans, qu'on vient de passer le concours et que l'on a aucune attache, c'est un peu abusé mais dix ans après, est-ce vraiment trop demander ?

Peut-être que ton département est un des moins touchés par une politique inhumaine de gestion du personnel, tant mieux pour toi, vraiment, parce que mon département est réputé pour être un des pires...

Et non, les règles ne sont pas claires dès le départ puisqu'elles ont été modifiées dans mon département et le mouvement complètement bloqué.

Je peux faire la synthèse de vos deux opinions...

Dans mon secteur, pas mal de personnes futures PES ou T1.... à 35-40 ans... Des "jeunes" enseigants plus âgés que moi qui approche de la dizaine d'années d'ancienneté...

Parce qu'elles ont des enfants, une maison, un mari qui bosse à tel endroit, bref... une vie faite depuis plusieurs années, ainsi qu'une vision obsolète du métier (horaires pour leurs enfants, temps perso conséquent pour leurs enfants, vacances scolaires pour leurs enfants, donc un super métier avec peu de contraintes juste taillé sur mesure pour les mères de famille!), et bien elles pensent qu'elles vont démarrer leur carrière à 5 minutes de chez elles parce qu'elles voient que les instits de leurs gamins ont le même âge qu'elles (mais 15 ans de bouteille par derrière...)... Et quand la réalité les rattrape, ça fait mal... Dans ma circo, le mouvement est bloqué pour tout le monde: jeunes, vieux, anciens, nouveaux, célibataires, mariés...

La réalité du métier a changé, mais il en va de même pour le profil des nouveaux enseignants.

Je me répète mais je parle des collègues qui ont certes 35-40 ans mais qui ne sont pas T1, qui ont 10 ans d'ancienneté et qui n'ont pas de poste voir qui savent leur poste mi-juillet...

Dans mon département, c'est une réalité.

J'avais parfaitement compris, je rebondissais juste sur la phrase en gras, en réajustant l'âge des T1 ainsi que leur situation familiale :)

Mon post avait pour but de confirmer que:

1) les néo-titulaires sont en effet plus exigeants... parce qu'ils sont de moins en moins nombreux à avoir 25 ans...

2) le mouvement est de plus en plus dur, notamment pour les T10 et+ pour qui le "sacrifice" des premières années dure interminablement!

Posté(e)

1) les néo-titulaires sont en effet plus exigeants... parce qu'ils sont de moins en moins nombreux à avoir 25 ans...

2) le mouvement est de plus en plus dur, notamment pour les T10 et+ pour qui le "sacrifice" des premières années dure interminablement!

Pour le point 1, j'ai entendu, au moment de la création du corps des PE, l'argument inverse: les instits n'étaient pas assez flexibles. :smile:

Pour le 2, c'est la conséquence principalement des suppressions de postes massives et de la fin de la formation initiale .

Je vais peut-être me faire lyncher mais l'explosion des demandes de travail à temps partiel et d'attributions de bonification pour le mouvement reflètent, à mon avis, un gros malaise. Dans mon département, c'est clairement un moyen de faire passer la pillule de la dégradation des conditions de travail et des revenus, sans que la cocotte-minute n'explose: on achète la paix sociale, mais on ne peut pas appeler ça un progrès...

Posté(e)

Le sacrifice risque de durer plus longtemps et risque d'être plus douloureux. Puis avec cette histoire de rythmes différents dans un même dpt, l'impression de se faire avoir va être exacerbée... Ce n'est pas du tout la même chose que d'avoir des TAP tous les jours avec les pb occasionnels comparé au fait de pouvoir partir le vendredi am sans même devoir les évoquer... Je ne sais pas si nos syndicats et notre administration en ont bien conscience...

Posté(e)

1) les néo-titulaires sont en effet plus exigeants... parce qu'ils sont de moins en moins nombreux à avoir 25 ans...

2) le mouvement est de plus en plus dur, notamment pour les T10 et+ pour qui le "sacrifice" des premières années dure interminablement!

Pour le point 1, j'ai entendu, au moment de la création du corps des PE, l'argument inverse: les instits n'étaient pas assez flexibles. :smile:

Pour le 2, c'est la conséquence principalement des suppressions de postes massives et de la fin de la formation initiale .

Je vais peut-être me faire lyncher mais l'explosion des demandes de travail à temps partiel et d'attributions de bonification pour le mouvement reflètent, à mon avis, un gros malaise. Dans mon département, c'est clairement un moyen de faire passer la pillule de la dégradation des conditions de travail et des revenus, sans que la cocotte-minute n'explose: on achète la paix sociale, mais on ne peut pas appeler ça un progrès...

La paix mais pas pour tout le monde parce que j'en croise bcp des collègues qui ne peuvent pas se permettre un temps partiel.

Posté(e)

La paix mais pas pour tout le monde parce que j'en croise bcp des collègues qui ne peuvent pas se permettre un temps partiel.

C'est bien pour cette raison que militer pour favoriser les temps partiels sur autorisation n'est pas un progrès, comme tout ce qui tend à nous diviser d'ailleurs.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...