Yuuko Posté(e) 8 août 2014 Posté(e) 8 août 2014 Chez nous le mouvement est assez souple encore mais l'arrivée des PES brouille les cartes. Une collègue qui n'a pas pu partir de son poste découvre avec stupeur qu'un de ses premiers voeux réapparait au 2ème mouvement. Appel aux syndicats, le poste a été gelé pour un PES en cours de mouvement (en gros dès que le poste a été libéré par un départ hop gelé !) ce qui apparaissait au 2ème mouvement était le complément du PES. Bref comment faire un ou plusieurs vœux dans le vent ... Bah, c'est une pratique courante et pas récente... J'y ai eu droit en sortant de PE2, à l'époque où on avait deux phases informatisées et une phase manuelle, ben le syndicat m'avait envoyé la liste des postes non pourvus à l'issue de la 2°phase... et l'un de mes premiers voeux y figurait... "poste gelé" m'a-t-on répondu... C'était un poste de ZIL susceptible d'être conservé ou fermé au gré des ajustements de la rentrée... ouais enfin des ajustements de rentrée y en a combien et des PES y en a combien ? Faut pas demander pourquoi le mouvement est bloqué si on n'aime pas la réponse hein.
montagny Posté(e) 8 août 2014 Posté(e) 8 août 2014 Ces procédures ont toujours existé et ce ne sont pas des nouvelles règles de mouvement. Il y a toujours eu des postes gelés pour cause de PES (avant c'était pe2 ou t1), pour des postes protégés, fléchés anglais (où de jeunes collègues passent devant des plus anciens car ils ont une habilitation en LV), des postes à profils, des postes spécialisés, des postes fle...bref des règles de mouvement pour que les collègues en difficultés passagères soient aidés, pour que les jeunes collègues débutent dans de bonnes conditions, pour que ce soit la bonne personnes (diplômes, expériences...) soient en face du bon public... Ce sont des règles pour qu'un maximum de monde (enfants et enseignants) ait de bonnes conditions d'enseignement. Après, nul système n'est parfait donc il y a des personnes qui sentent une injustice. Pour les zones, comment faire pour donner des décharges à des directeurs, des syndicats, des enseignants à temps partiel....franchement je ne sais pas s'il y a une meilleure solution pour satisfaire l'administration qui doit mettre un enseignant devant tous les élèves et les enseignants qui ont d'autres demandes. Ceci demande des décisions dans chaque IA et c'est là où je me dis que je suis mieux à ma place qu'à la leur.
mayre Posté(e) 8 août 2014 Posté(e) 8 août 2014 Ces procédures ont toujours existé et ce ne sont pas des nouvelles règles de mouvement. Il y a toujours eu des postes gelés pour cause de PES (avant c'était pe2 ou t1), pour des postes protégés, fléchés anglais (où de jeunes collègues passent devant des plus anciens car ils ont une habilitation en LV), des postes à profils, des postes spécialisés, des postes fle...bref des règles de mouvement pour que les collègues en difficultés passagères soient aidés, pour que les jeunes collègues débutent dans de bonnes conditions, pour que ce soit la bonne personnes (diplômes, expériences...) soient en face du bon public... Ce sont des règles pour qu'un maximum de monde (enfants et enseignants) ait de bonnes conditions d'enseignement. Après, nul système n'est parfait donc il y a des personnes qui sentent une injustice. Pour les zones, comment faire pour donner des décharges à des directeurs, des syndicats, des enseignants à temps partiel....franchement je ne sais pas s'il y a une meilleure solution pour satisfaire l'administration qui doit mettre un enseignant devant tous les élèves et les enseignants qui ont d'autres demandes. Ceci demande des décisions dans chaque IA et c'est là où je me dis que je suis mieux à ma place qu'à la leur. Honnêtement, c'est être de mauvaise foi de dire que cela toujours été ainsi: il y a 10 ans, il n'y avait pas de postes réservés T1 (il n'y en a jamais eu pour les PE2 qui n'étaient pas en poste), les fléchés anglais étaient accessible à quiconque passait l'habilitation (une collègue l'a passée en T15), les postes à profil, spécialisés ou FLE étaient rarement pourvus à de jeunes collègues, plutôt des anciens. Les collègues en difficulté ont toujours été pris en compte, et pourtant, le mouvement n'était pas bloqué. Il y a trois explications au blocage: la suppression des postes drastique qui a fait que les collègues ne voulaient pas être le dernier arrivé, les postes réservés PES et/ou T1 dans une proportion déraisonnable (ce qui a conduit au blocage de 80 postes une année!!! - et là, on ne parle pas d'ajustements de rentrée), la disparition de la deuxième phase qui a fait qu'on a bloqué des postes avant la première phase (alors que dans les départements qui ont toujours deux phases (notre cas), ils sont bloqués entre les deux phases, laissant plus de choix aux collègues).
montagny Posté(e) 8 août 2014 Posté(e) 8 août 2014 Dans mon message j ne parlais pas que des jeunes collègues mais des règles en général. Dans mon département il y a toujours eu 2 phases informatiques + 1 phase d'ajustement avant la rentrée, il y a toujours eu des postes réservées pour les stagiaires (il y en a moins maintenant qu'avant), les T1 voire les T2 certaines années. Je suis d'accord que les postes fléchés sont ouvert à tout le monde mais une jeunes collègues avec une L3 d'anglais a plus de possibilité de faire valoir ses compétences qu'un collègue qui a une habilitation...(sans juger des compétences de chacun). Il est vrai que les collègues ne bougent qu'en cas de nécessité...chez moi, si tu veux te rapprocher c'est clis, ime, direction, segpa et même conseiller péda (jusqu'à 6 postes non pourvus au 1er mouvement !)
abel27 Posté(e) 9 août 2014 Posté(e) 9 août 2014 Ce sont des règles pour qu'un maximum de monde (enfants et enseignants) ait de bonnes conditions d'enseignement. Sérieusement ? Dans ce cas, faudra m'expliquer pourquoi tous les syndicats de mon département se battent contre les changements de notre mouvement (7 ans que ça dure maintenant), pourquoi les conditions de tous se sont dégradés, pourquoi les demandes médicales et sociales ont explosé... Faudra m'expliquer pourquoi c'est bien qu'une collègue fasse 2h de trajet dans un sens alors qu'une autre en fait 2 dans le sens inverse, tout ça parce qu'elles ont été affectés aléatoirement sur leurs postes dans des zones immenses. Quand je parle de voeux de zone, je ne parle pas de trs ou de tr, évidemment qu'il faut avoir des zones dans ce cas (les circo, ça marche très bien) mais des postes normaux qui sont affectés au petit bonheur la chance. Impossible d'avoir une école précise (à moins d'une situation médicale). Impossible de demander une ville précise. Tout doit passer par des voeux de zone. Alors quand on voit ensuite l'école/la ville qu'on souhaitait donnée à quelqu'un qui a moins d'ancienneté (et qui ne la voulait peut-être même pas), on ne peut pas s'empêcher de se dire que quelque chose ne va pas.
montagny Posté(e) 9 août 2014 Posté(e) 9 août 2014 Je n'ai jamais dit que tout était parfait. Je dis que le système est fait pour contenter l'administration, les écoles et les collègues au maximum ; cela n'empêche pas des trucs incompréhensibles... Sur le total des instits combien de situations ubuesques ? Quel pourcentage ? Dans mon département 60% de satisfaction au 1er mouvement.
mayre Posté(e) 9 août 2014 Posté(e) 9 août 2014 43% chez moi. C'est tout de même peu, et globalement le même pourcentage depuis les postes réservés (environ 40%). Qu'entends-tu par 60% de satisfaction? C'est, à mon sens, le pourcentage de collègues ayant participé à la première phase et ayant obtenu un voeu.
abel27 Posté(e) 9 août 2014 Posté(e) 9 août 2014 43% chez moi. C'est tout de même peu, et globalement le même pourcentage depuis les postes réservés (environ 40%). Qu'entends-tu par 60% de satisfaction? C'est, à mon sens, le pourcentage de collègues ayant participé à la première phase et ayant obtenu un voeu. Ah, chez nous, 37% de soi-disant satisfaits, càd ceux ayant eu un poste définitif. Mais sur ces 37%, beaucoup ont eu un voeu de zone qu'ils ne souhaitaient pas (ben oui, obligé de faire 5 voeux de zone, forcément, y'a des zones que l'on a pas vraiment envie d'avoir...). Il y a 43% de personnes qui ont participé au mouvement et qui restant sur leur poste (ceux qui ont eu leur 3ème voeu de zone l'année d'avant ou celle encore avant, qui n'en voulaient pas mais qui n'arrivent plus à en partir car vu qu'ils sont à titre définitif, ils n'ont plus de bonif, c'est bien pensé quand même). Il reste 20% de personnes sans poste que l'on va affecter à titre provisoire au second et troisième mouvement... C'est quand même énorme, 20%.
abel27 Posté(e) 9 août 2014 Posté(e) 9 août 2014 On s'éloigne beaucoup du sujet initial non??? c'est vrai. Juste que mouvement bloqué + rythmes pourris + 20 minutes chaque jour (40 en mater) = plus beaucoup envie de s'investir en plus du temps scolaire.
Sarri Posté(e) 9 août 2014 Posté(e) 9 août 2014 Il ne faut donc plus s'investir et, surtout,il faut l'expliquer à notre hiérarchie. Mais dans la réalité, on sait bien que chacun essaie de se faire mousser au maximum quitte à en faire toujours plus pour grappiller des 1/2 points distribués comme des bonbons à des niais par un zozo qui joue les spécialistes en venant 2 heures tous les 3 ou 4 ans dans la classe. Le ras-le-bol n'est malheureusement pas partagé. Si on remonte dans le post, on trouve des propos d'un syndicaliste du SNUIPP qui se révolte que le SNUIPP75 ait porté l'affaire de ces 20 minutes quotidiennes de bénévolat devant le TA car il trouve ces 20 minutes très enrichissantes. Tant qu'on aura des collègues qui défendent l'indéfendable et tant qu'on sera à 4 pattes devant notre hiérarchie, on continuera de se faire en...tourlouper...
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