prof désécol Posté(e) 2 février 2014 Posté(e) 2 février 2014 Un extrait de l'analyse de Marie-Caroline Missir : Les réformes importantes menées par Vincent Peillon - le rétablissement de la formation des enseignants, la loi de refondation de l'école, les "plus de maitres que de classes" en primaire, la création d'un conseil national des programmes et d'une instance d'évaluation du système éducatif, et le chantier des ZEP - n'ont pas réussi à "imprimer" dans l'opinion, ni à incarner la refondation attendue par le monde éducatif. Restent les polémiques, qui elles ont durablement entaché la crédibilité et l'image d'un ministre franc-tireur, amateur de coups politiques et à la parole incontrôlable. Après sa prise de positon pour la dépénalisation du cannabis en octobre 2012 le ministre s'était astreint à une diète médiatique. La polémique sur l'ABCD de l'égalité, et sa déclaration à l'Assemblée nationale - Vincent Peillon a affirmé être opposé à la "théorie du genre" à l'école, utilisant maladroitement la terminologie de ses adversaires - auront le même effet. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/peillon-mauvais-ministre-les-raisons-du-desamour_1319665.html#PI6k4vJp4LOjs8ys.99 Pour Marie-Caroline Missir, c'est bien Benoît Hamon qui est pressenti pour le remplacer : Bref la messe est dite et Vincent Peillon le sait. Ses potentiels successeurs se préparent. Benoît Hamon, discret ministre délégué à la Consommation, a pris les devants. Il a déjà rencontré la FSU. http://www.lexpress.fr/education/peillon-mauvais-ministre-les-raisons-du-desamour_1319665.html Yes ! Si la messe est finie, je vais déjà mieux me sentir !lol!! Il ne te fait pas un un peu de la peine, quand même ? http://www.youtube.com/watch?v=2Z3r5coOmKk
Zarko Posté(e) 2 février 2014 Posté(e) 2 février 2014 Non ! Et en plus j'espère que sa liste aux européennes fera un flop...Lui, il a déjà sa planque ...et t'en fais pas, elle est très bonne !! Député européen, un scandale !
prof désécol Posté(e) 3 février 2014 Posté(e) 3 février 2014 Le Parisien 3/02/13 http://www.leparisien.fr/essonne-91/etes-vous-favorable-a-la-reforme-des-rythmes-scolaires-03-02-2014-3554897.php Sondage. Êtes-vous favorable à la réforme des rythmes scolaires ?
Frédo45 Posté(e) 3 février 2014 Posté(e) 3 février 2014 La Dépêche 31/01/14 http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/31/1807359-carcassonne-rythmes-scolaires-l-unsa-grince-des-dents.html Carcassonne. Rythmes scolaires : l'Unsa grince des dents "Le référendum qu’organise, la semaine prochaine, la municipalité de Carcassonne au sujet des rythmes scolaires n’a pas soulevé, c’est le moins que l’on puisse écrire, un grand enthousiasme chez les enseignants de l’Unsa, le syndicat largement majoritaire au sein de la profession. Hier, Rémy-Charles Sirvent, Sandrine Battle et Denise Baro Delorme ont expliqué pourquoi l’Unsa ne s’intéresserait pas à cette consultation. «La mairie propose deux possibilités dans la mise en place de ces rythmes scolaires, les deux choix sont mauvais et dans les deux cas il faudra tout refaire». Rémy-Charles Sirvent, le secrétaire départemental est catégorique. Et de préciser : «Nous sommes favorables à la refondation de l’école et l’aménagement des rythmes scolaires en fait partie. On regrette seulement que la commission municipale qui organise ce référendum n’ait pas tenu compte de l’avis des conseils d’école qui étaient dans leur majorité favorable à un tout autre horaire. D’ailleurs le directeur d’école qui siégeait dans cette commission en est parti. Les enseignants savent que le meilleur temps d’apprentissage, c’est le matin, nous avions préconisé de commencer plus tôt le matin, comme cela se fait quasiment partout. C’est aussi la possibilité de finir la journée scolaire aux alentours de 15 h 30, et de proposer des activités périscolaires. En finissant à 16 h 15, il reste 45 minutes, c’est beaucoup trop court pour mettre en place ces activités». «Après un an de réflexion, regrette Sandrine Battle, nous n’avons même pas réussi à fixer le bornage horaire.» ...et après 1 an et demi de mise en garde par d'autres syndicats, l'Unsa vient pleurnicher parce que des maires vraiment pas gentils s'assoient sur les propositions des conseils d'écoles. Allez, pour le plaisir, la photos des winners qui voulaient le changement pour l'école : Il faudra que le SE nous explique comment il peut soutenir ces horaires (et cette réforme pourrie) dans certaines villes et en même temps les condamner dans d'autres ! Heureux les simples d'esprit... Ne soyons pas trop injuste avec le SE-Unsa qui mène à Carcassonne de vrais combats militants dont lui seul peut se prévaloir : http://sections.se-unsa.org/11/spip.php?article809 Spécial rythmes Carcassonne [...] Autre proposition du SE-Unsa11 : les récrés fruitées "Nous saluons l’implication de la Mairie de Carcassonne pour améliorer la restauration des élèves qui fréquentent les cantines municipales. Cet effort pourrait être prolongé par la mise en place de récrés fruitées (cela se fait depuis des années à Narbonne). De 15h50 à 16h15, des fruits pourront être servis aux élèves après les cours par le personnel de service. Ce système a pour avantage –outre de permettre aux enfants d’acquérir de bons réflexes nutritionnels – de faire un tampon entre les cours et le début des activités péri-éducatives. Ce peut être un moment où les parents pourront venir récupérer leur enfant.[...]" Si la Mairie ne cède pas d'une seconde sur les horaires, le SE-Unsa 11 peut au moins espérer que ses revendications dans le domaine nutritionnel porteront leurs fruits... Ne soyons pas trop injustes, non ???
prof désécol Posté(e) 3 février 2014 Posté(e) 3 février 2014 (modifié) Montpellier journal 3/02/14 http://www.montpellier-journal.fr/2014/02/rythmes-scolaires-jean-pierre-moure-invente-la-gratuite-payante.html (Article payant) Rythmes scolaires : Jean-Pierre Moure invente la gratuité payante "Le candidat PS-EELV annonce la gratuité pour les activités « liées aux nouveaux rythmes scolaires » à Montpellier s’il est élu. Montpellier journal lui demande pourquoi il n’a pas fait de même à Cournonsec – commune dont il est le maire – où elles sont payantes depuis septembre 2013. [...] Modifié 3 février 2014 par prof désécol
Goëllette Posté(e) 3 février 2014 Posté(e) 3 février 2014 Non ! Et en plus j'espère que sa liste aux européennes fera un flop...Lui, il a déjà sa planque ...et t'en fais pas, elle est très bonne !! Député européen, un scandale ! Le problème, s'il n'est pas élu au Parlement Européen, c'est qu'il va s'accrocher au MEN ...
Zarko Posté(e) 3 février 2014 Posté(e) 3 février 2014 Non ! Et en plus j'espère que sa liste aux européennes fera un flop...Lui, il a déjà sa planque ...et t'en fais pas, elle est très bonne !! Député européen, un scandale ! Le problème, s'il n'est pas élu au Parlement Européen, c'est qu'il va s'accrocher au MEN ... Il est tête de liste, même si sa liste fait un flop, comme c'est un mode de scrutin proportionnel, il est sûr d'avoir son siège... L'élection a lieu au scrutin de liste à la représentation proportionnelle, suivant la règle de la plus forte moyenne. Les sièges attribués à chaque circonscription sont répartis entre les listes y ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés, condition nécessaire mais non suffisante puisque les circonscriptions comptent à ce jour de trois (ou cinq) à treize élus au plus. Les deux sièges supplémentaires à localiser ont donc une importance particulière pour les listes moyennes (entre 5 et 9 %). À ce sujet, il faut ajouter que la France serait en droit de demander une meilleure représentation au Parlement européen, compte tenu de l'évolution démographique dans les pays de l'Union européenne7.
Zarko Posté(e) 4 février 2014 Posté(e) 4 février 2014 Les parents ont le sentiment d’être les seuls à se préoccuper de l’intérêt des enfants, ils pensent que ce changement allonge le temps de présence à l’école. Pas vraiment de fronde mais une vraie inquiétude. À la suite de la réunion d'information de mardi soir entre représentants de parents, directeurs des quatorze écoles, élus et inspectrice de la circonscription (NR de mercredi), le courant est alternatif. « On a bien compris que l'Éducation nationale a validé un type d'organisation avec école le mercredi matin. Maintenant, la mairie n'a plus qu'à s'organiser et nous aussi, mais on va de surprise en surprise ! » Et surtout de s'étonner de l'allongement du temps de présence des enfants de maternelle à l'école. « Avec les nouvelles activités éducatives qui sont proposées après le repas, les petits terminent désormais à 16 h 30 tous les jours sauf le vendredi à 15 h 30. Et dans le même temps, les cours élémentaires terminent à 15 h 30, avec possibilité d'aller jusqu'à 16 h 30 s'ils restent pour les nouvelles activités éducatives. Simple pour un parent de venir chercher ses enfants de niveau différent à des heures différentes ! Et comment concevoir l'aspect non obligatoire de ces activités si elles sont en milieu de journée ? Elles deviennent de fait obligatoires pour les enfants qui restent à la cantine. On voit mal un parent venir chercher son bambin à 11 h 45 pour le ramener à 14 h 30, l'heure de reprise des cours, pour revenir à 16 h 30 le rechercher… » Un casse-tête tant pour les élus que pour les parents alors qu'on ignore encore le contenu de ces nouvelles activités éducatives et activités pédagogiques complémentaires. Avec quel type de personnel, dans quels locaux, gratuites ou payantes… « Tout est à construire avec les parents », commentait hier Laurent Mameaux, adjoint en charge du dossier, annonçant l'envoi aux parents pour la fin de la semaine d'un questionnaire… Justement pour connaître leurs intentions. http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2014/02/04/Parents-d-eleves-ebranles-par-les-rythmes-scolaires-1783219 Pfff..donc les jours de grève de l'an dernier, ces mêmes parents n'ont même pas cherché à en connaître les motifs ?
prof désécol Posté(e) 5 février 2014 Posté(e) 5 février 2014 Le Maine libre 4/02/14 http://www.lemainelibre.fr/actualite/sarthe-la-reforme-peillon-c-est-la-mort-de-l-ecole-publique-04-02-2014-77770 Sarthe : la réforme Peillon, c'est la mort de l'école publique "Maire de Ségrie, Francis Lépinette, par ailleurs directeur d’école à Saint-Aubin-du-Locquenay, est l’un des meneurs, avec le maire de Sainte-Sabine-sur-Longève, du mouvement des "Bonnets d’âne" sarthois qui refusent d'appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée scolaire. « Le décret Peillon n’est pas du tout applicable et nous sommes vingt maires sarthois à ne pas vouloir le mettre en place », explique l'élu sarthois. « C’est l’inverse de ce qu’on a appris à l’école : qu’elle était gratuite, laïque et obligatoire. On peut faire payer les activités, on peut choisir les activités, même de l’enseignement religieux et les enfants sont libres d’y participer ou pas ». Francis Lépinette précise que « les vingt communes concernées par le mouvement sont de petites communes rurales et ce n’est pas étonnant : cette réforme, c’est une ségrégation envers les territoires ruraux et les villes pauvres. C’est la honte de la République, la mort de l’école publique. Avec le soutien des habitants, nous avons donc décidé de ne pas envoyer de proposition d’aménagement des rythmes et de ne rien mettre au budget ». Les Bonnets d’âne, « c’est un mouvement de résistance civique. Âne, ça signifie « Ami de notre école » mais c’est aussi l’anagramme de l’Ena. Une façon de dire que ceux qui sont tout en haut n’écoutent pas ceux qui sont en bas. Et on en a marre d’être pris pour des moins que rien ». "
Zarko Posté(e) 5 février 2014 Posté(e) 5 février 2014 Il y avait une autre possibilité, c'était de saisir le Premier Ministre pour lui demander d'abroger ce décret au regard de son illégalité...Ce que nous avons fait. Si le Premier Ministre refuse ou ne répond pas dans les deux mois, ce qui vaut valeur de refus, on peut attaquer en Conseil d'Etat son refus d'abroger... Nous en sommes donc là, dans cette période d'attente, qui nous conduira à la mi-février à saisir le Conseil d'Etat. Bien sûr, j'aurais aimé que cela coïncide avec ce 24 janvier, mais le délai n'est pas écoulé et notre avocat nous invite à la patience. Bien sûr, j'aurais aimé que le Premier Ministre ne traite pas par le mépris une expression qui est désormais portée par des milliers de communes, de parents d'eleves et d'enseignants. J'observe que l'on est plus réactifs à donner son avis à Matignon pour un Dieudonné, une Gayet , une Leonarda et bien d'autres sujets, mais que l'opinion sur l'avenir de nos enfants et une expression forte de milliers d'élus de base ne méritent pas l'attention. Dans cette affaire, j'ai comme la sensation que David va faire tomber Goliath, que de simples maires ruraux guidés par le bon sens , que des parents d'élèves qui n'avaient jamais imaginé prendre en main le destin de la vie de l'école, des dizaines de milliers d'enseignants vont donner une leçon humiliante à ces "beaux messieurs". http://vigilance-rs.clicforum.fr/next?t=9
prof désécol Posté(e) 5 février 2014 Posté(e) 5 février 2014 (modifié) L'Humanité 5/02/14 http://www.humanite.fr/social-eco/rythmes-scolaires-la-colere-des-maires-de-creuse-558490 Rythmes scolaires : la colère des maires de Creuse " Dans la Terre cette semaine, dossier sur la réforme des rythmes scolaires dans les zones rurales. En Creuse, la majorité des maires soutient enseignants et parents d’élèves contre la réforme des rythmes scolaires qu’ils jugent inapplicable, en l’état, dans les communes rurales. À Magnat-L’Étrange, bourgade d’environ 240 habitants dans le sud de la Creuse, la fronde est unanime contre la réforme Peillon, depuis les parents d’élèves jusqu’à l’enseignant de la classe unique de 14 élèves allant du CP au CM2, en passant par la municipalité. Au conseil d’école de janvier 2013, tous ont refusé la semaine de 4,5 jours à la rentrée 2013. Et ils veulent rester à 4 jours à la rentrée scolaire 2014. Inégalité d’accès aux activités «En Creuse on est à 4 jours depuis 20 ans, en corrélation avec la configuration de ce département rural » indique Fabrice Couégnas, professeur des écoles à Magnat-L'Étrange. « Du fait de la dispersion des écoles sur le territoire, le temps de transport des élèves est élevé » poursuit-il. « Les miens ont entre 40 minutes et 2 heures de transport par jour pour aller à l'école. Un temps de trajet conséquent et qui augmentera, avec une demi-journée d'école en plus. En outre, le Conseil général maintenant les horaires de transport actuels, la journée de l'enfant restera la même. Et le temps de garderie des élèves sera lui aussi augmenté. Il est pourtant très long déjà : ils sont nombreux à partir 1h30 avant l'ouverture de l'école. Aujourd'hui ils peuvent rester chez eux et dormir le mercredi matin. Un temps de sommeil remis en cause avec les nouveaux rythmes. » L'enseignant observe en outre que « pour les communes isolées, cette réforme remet en cause les activités du mercredi, qui ne pourront être pratiquées le soir. Cela rend inégal l'accès aux activités périscolaires sur le territoire.» Semaine de quatre jours Comme à Magnat-L’Étrange, la majorité des écoles élémentaires de la Creuse s’affiche contre la réforme. Une mobilisation largement soutenue par les élus locaux, qui ont adopté une motion à 161 voix contre 30 pour réclamer la réécriture du décret et le droit de rester à la semaine de 4 jours, pour les communes qui le souhaitent. Parmi elles, 67 sur 111 ont refusé de fournir une organisation du temps scolaire sur 4,5 jours pour la rentrée 2014. «En l’état, ce décret est inapplicable en zone rurale car son organisation est inadaptable aux réalités locales » confirme le maire (sans étiquette) de Magnat-L’Étrange, Lucien Mestat, l’un des premiers signataires de la motion. « Les coûts de transports scolaires sont lourds pour les collectivités. Et le maillage associatif est diffus en campagne, plus concentré sur les chefs-lieux de cantons », dit-il. « Les collectivités n’ont ni les moyens financiers ni les moyens humains de mettre en place des activités périéducatives de qualité. On assiste donc à une mise en concurrence des écoles, sur la base de l'offre périscolaire. Au final l'Éducation nationale se décharge de l'éducation et du bien-être de l'enfant». Dans une période de réduction sévère des dotations aux collectivités locales, on imagine par avance les effets d’une telle « territorialisation de l’Éducation », dans un des rares départements de France dont moins d’une commune sur deux possède une école. " Mais aussi, quelle idée de vivre à la campagne, franchement... Modifié 5 février 2014 par prof désécol
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