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Posté(e) (modifié)
On devrait donc avoir des animations péda consacrées à l'éducation au sexe..(ma foi ! :devil: .Du moins si Peillon ne s'est pas pris un coup de pied aux fesses avant !

Entre le gel des salaires et ces animations, on risque vraiment de se retrouver...

tous-a-poil-de-claire-franek-livre-89593

Modifié par prof désécol
Posté(e)

Et pour les autres... eh bien, tant pis.

A la lecture des articles de presse les plus récents, on constate surtout l'inquiétude de parents qui pressentent qu'il n'y aura RIEN ou si peu en matière périscolaire dans l'école de leur enfant.

Après avoir vu disparaître la poste, le généraliste retraité non-remplacé, la fermeture de la boulangerie, ces gens vont perdre ce qu'ils pouvaient espérer être à peu près identique ailleurs en France : l'école.

L'école était peut-être le dernier lien pouvant laisser espérer qu'un enfant pourrait bénéficier des mêmes chances partout en France.

Dans les communes riches se mettront en place une offre périscolaire plus ou moins discutable mais de toute manière proportionnelle au budget mis sur la table et aux moyens humains disponibles...

Comparons un élève parisien (déjà passé à la réforme) à un élève d'un village de l'Ardèche.

- lequel devra subir une heure de car de ramassage le mercredi matin pour... deux heures de classe ?

- lequel aura le moins de chances d'avoir comme animateurs des étudiants férus d'échecs ?

- lequel devra attendre de ses parents qu'ils payent pour des "activités" assurées par le garde-champêtre et se résumant à une garderie ?

Au-delà de la simple opposition urbain vs rural : la France se coupe en deux ; d'un côté, les certains grands pôles urbains, bassins d'emplois, générateurs de services, résistant plutôt bien à la crise.

De l'autre, les anciennes régions industrielles désormais paupérisées, isolées ; les perdantes de la mondialisation.

Loin d'atténuer cette tendance, cette réforme vient confirmer la direction inégalitaire prise sur le territoire français. Elle l'accompagne et la cautionne, devrait-on dire.

Bien sûr, pour certains, ici ou là, ça pourra bien se passer.

Les autres ? Boh... ils se débrouilleront.

N'oubliez pas les vieux cartons, ceux issus de rapports "apolitiques" et sans lien avec le terrain, mais bien avec la RGPP... Ces rapports qui prédisent toutes les réformes de ces dernières années, ceux qui ont bien plus de valeur que nos avis de PE "de base"...

La "solution" existe déjà : les EPEP...

On regroupe les petites écoles dans une grosse structure dans la ville la plus proche (en passant, on peut augmenter la moyenne par classe - économie de postes), comme ça plus de problèmes d'infrastructures (existantes dans les petites et grandes villes), le recrutement des animateurs est rentabilisé... Et n'oublions pas de nommer un directeur dont le statut sera revu pour gérer la grosse machine.

Et comme ça, plus de services publics de proximité...

La Poste version EN; quoi.

Mais bon, on sait que je suis une pessimiste de base, hein.

Amère, moi? Si peu..........

Posté(e)

Et pour les autres... eh bien, tant pis.

A la lecture des articles de presse les plus récents, on constate surtout l'inquiétude de parents qui pressentent qu'il n'y aura RIEN ou si peu en matière périscolaire dans l'école de leur enfant.

Après avoir vu disparaître la poste, le généraliste retraité non-remplacé, la fermeture de la boulangerie, ces gens vont perdre ce qu'ils pouvaient espérer être à peu près identique ailleurs en France : l'école.

L'école était peut-être le dernier lien pouvant laisser espérer qu'un enfant pourrait bénéficier des mêmes chances partout en France.

Dans les communes riches se mettront en place une offre périscolaire plus ou moins discutable mais de toute manière proportionnelle au budget mis sur la table et aux moyens humains disponibles...

Comparons un élève parisien (déjà passé à la réforme) à un élève d'un village de l'Ardèche.

- lequel devra subir une heure de car de ramassage le mercredi matin pour... deux heures de classe ?

- lequel aura le moins de chances d'avoir comme animateurs des étudiants férus d'échecs ?

- lequel devra attendre de ses parents qu'ils payent pour des "activités" assurées par le garde-champêtre et se résumant à une garderie ?

Au-delà de la simple opposition urbain vs rural : la France se coupe en deux ; d'un côté, les certains grands pôles urbains, bassins d'emplois, générateurs de services, résistant plutôt bien à la crise.

De l'autre, les anciennes régions industrielles désormais paupérisées, isolées ; les perdantes de la mondialisation.

Loin d'atténuer cette tendance, cette réforme vient confirmer la direction inégalitaire prise sur le territoire français. Elle l'accompagne et la cautionne, devrait-on dire.

Bien sûr, pour certains, ici ou là, ça pourra bien se passer.

Les autres ? Boh... ils se débrouilleront.

N'oubliez pas les vieux cartons, ceux issus de rapports "apolitiques" et sans lien avec le terrain, mais bien avec la RGPP... Ces rapports qui prédisent toutes les réformes de ces dernières années, ceux qui ont bien plus de valeur que nos avis de PE "de base"...

La "solution" existe déjà : les EPEP...

On regroupe les petites écoles dans une grosse structure dans la ville la plus proche (en passant, on peut augmenter la moyenne par classe - économie de postes), comme ça plus de problèmes d'infrastructures (existantes dans les petites et grandes villes), le recrutement des animateurs est rentabilisé... Et n'oublions pas de nommer un directeur dont le statut sera revu pour gérer la grosse machine.

Et comme ça, plus de services publics de proximité...

La Poste version EN; quoi.

Mais bon, on sait que je suis une pessimiste de base, hein.

Amère, moi? Si peu..........

Il ne faut pas oublier cet aspect et aussi qu'une certaine part des enseignants et une grande partie des directeurs voient d'un bon oeil. <le système éclaté de nos écoles a plus d'inconvénients que d'avantages... Le tout est de ne pas dire non à tout ni oui mais de savoir faire le tri et poser l'intérêt des enseignants.

Posté(e)

Elle surjoue un peu trop à mon goût l'opposition urbain/rural. Même en ville, dans certains quartiers, mettre quelque chose en place est très compliqué, et ce sont, comme par hasard, souvent les plus défavorisés. Quant aux communes péri-urbaines, ce ne sera pas forcément si facile pour elles non plus.

Posté(e)

Pour une personne

-qui n'est pas enseignante

- qui n'est pas encore personnellement concernée,

Elle présente déjà bien la chose.

Effectivement, "en ville", on ne va pas rire tous les jours non plus.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir.

( Je suis très sensible à la composante "retour des mères au foyer")

Posté(e)

En même temps, dans ma ville, la volonté, c'était de bien se faire voir là-haut en passant en 2013 mais de surtout pas dépenser trop de pognon. Donc pas d'activités, pas de sorties, de la garderie à peine améliorée.

Le pognon est passé dans la com, de belles plaquettes en couleur pour dire combien c'est merveilleux, le mag de la ville où tout est merveilleux...

Bref, une propagande bien nauséabonde.

Posté(e)

sans une cohorte de pleureuses

La classe...

Invité
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