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Posté(e)

Nous n'avons pas été dans un autre sens. Sinon, toutes les mobilisations sur les salaires auraient été plus suivies, non ?

Nous suivre sur la perte (garde enfants-trajets) que signifient les nouveaux rythmes, ça aurait été pas mal ?

Ce n'est pas crédible de dire qu'il faut se mobiliser sur le salaire quand les rythmes sont une vraie perte de pouvoir d'achat et qu'on ne s'y oppose pas. Une condition sine qua none du retour à 4.5j aurait du être une augmentation de salaire.

+1

On ne peut pas râler contre le gel du point d'indice, l'encadrement des notes, l'augmentation des cotisations retraites, et accepter sans moufter une mesure qui aboutira à faire baisser le pouvoir d'achat, notamment celui des collègues qui ont le moins d'ancienneté et donc les salaires les plus bas, souvent des jeunes enfants à charge et des postes éloignés de chez eux, des postes fractionnés, des postes zep-éclair etc...

C'est complètement incohérent.

Posté(e)

Parce que l'argument "On travaille une journée de plus donc on doit être augmentés" ne tient pas. Car notre salaire n'a pas été baissé quand on est passé à 4 jours.

Si on doit augmenter les salaires, ce sont tous les salaires de la FP (car les agents administratifs ne sont pas mieux lotis tout comme les agents territoriaux d'ailleurs). Si on doit augmenter les salaires, c'est parce que ça fait 4 ans que le point d'indice est gelé. Si on doit augmenter les salaires des enseignants spécifiquement (augmentation catégorielle), c'est parce que nous sommes moins bien payés que dans le plupart des pays riches alors que nous travaillons davantage.


Nous n'avons pas été dans un autre sens. Sinon, toutes les mobilisations sur les salaires auraient été plus suivies, non ?

Nous suivre sur la perte (garde enfants-trajets) que signifient les nouveaux rythmes, ça aurait été pas mal ?

Ce n'est pas crédible de dire qu'il faut se mobiliser sur le salaire quand les rythmes sont une vraie perte de pouvoir d'achat et qu'on ne s'y oppose pas. Une condition sine qua none du retour à 4.5j aurait du être une augmentation de salaire.

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On ne peut pas râler contre le gel du point d'indice, l'encadrement des notes, l'augmentation des cotisations retraites, et accepter sans moufter une mesure qui aboutira à faire baisser le pouvoir d'achat, notamment celui des collègues qui ont le moins d'ancienneté et donc les salaires les plus bas, souvent des jeunes enfants à charge et des postes éloignés de chez eux, des postes fractionnés, des postes zep-éclair etc...

C'est complètement incohérent.

Quand on est passé à 4 jours, vous considérez donc que notre pouvoir d'achat a été augmenté ???

Posté(e)

Ma mémoire me joue des tours: le net à payer baissait tous les ans au premier janvier? Nous avions perdu des dizaines de milliers de poste, ce qui a bien aggravé les conditions de travail?

Et surtout, est-ce le rôle des syndicats de réclamer une baisse de pouvoir d'achat et une dégradation des conditions de travail? C'est bien gentil de prêcher la responsabilité fiscale en période de crise, tout en demandant à l'état, aux collectivités locales et aux collègues de mettre la main à la poche pour financer une usine à gaz inutile.

Posté(e)

Parce que l'argument "On travaille une journée de plus donc on doit être augmentés" ne tient pas. Car notre salaire n'a pas été baissé quand on est passé à 4 jours.

Si on suit ton raisonnement les salariés devront donc accepter avec le sourire une augmentation de leur temps de travail sans augmentation de salaire, ben oui, on n'a pas baissé leur salaire au passage aux 35h......

C'est un peu dangereux ce que tu écris là....

Posté(e)

Parce que l'argument "On travaille une journée de plus donc on doit être augmentés" ne tient pas. Car notre salaire n'a pas été baissé quand on est passé à 4 jours.

Si on doit augmenter les salaires, ce sont tous les salaires de la FP (car les agents administratifs ne sont pas mieux lotis tout comme les agents territoriaux d'ailleurs). Si on doit augmenter les salaires, c'est parce que ça fait 4 ans que le point d'indice est gelé. Si on doit augmenter les salaires des enseignants spécifiquement (augmentation catégorielle), c'est parce que nous sommes moins bien payés que dans le plupart des pays riches alors que nous travaillons davantage.

Nous n'avons pas été dans un autre sens. Sinon, toutes les mobilisations sur les salaires auraient été plus suivies, non ?

Nous suivre sur la perte (garde enfants-trajets) que signifient les nouveaux rythmes, ça aurait été pas mal ?

Ce n'est pas crédible de dire qu'il faut se mobiliser sur le salaire quand les rythmes sont une vraie perte de pouvoir d'achat et qu'on ne s'y oppose pas. Une condition sine qua none du retour à 4.5j aurait du être une augmentation de salaire.

+1

On ne peut pas râler contre le gel du point d'indice, l'encadrement des notes, l'augmentation des cotisations retraites, et accepter sans moufter une mesure qui aboutira à faire baisser le pouvoir d'achat, notamment celui des collègues qui ont le moins d'ancienneté et donc les salaires les plus bas, souvent des jeunes enfants à charge et des postes éloignés de chez eux, des postes fractionnés, des postes zep-éclair etc...

C'est complètement incohérent.

Quand on est passé à 4 jours, vous considérez donc que notre pouvoir d'achat a été augmenté ???

Toujours le même vieux truc de 2008. Et tu dis quoi aux collègues qui ont commencé après ? Que c'est normal qu'elles perdent des sous parce que les autres n'ont pas eu leur salaire qui a baissé en 2008 ?

Posté(e)

Parce que l'argument "On travaille une journée de plus donc on doit être augmentés" ne tient pas. Car notre salaire n'a pas été baissé quand on est passé à 4 jours.

Si on suit ton raisonnement les salariés devront donc accepter avec le sourire une augmentation de leur temps de travail sans augmentation de salaire, ben oui, on n'a pas baissé leur salaire au passage aux 35h......

C'est un peu dangereux ce que tu écris là....

+1.

Posté(e)

Quand on est passé à 4 jours, vous considérez donc que notre pouvoir d'achat a été augmenté ???

Oui on peut considérer que ça a du augmenter le pouvoir d'achat des personnels qui habitent loin de leur lieu de travail.

Mais c'est sans commune mesure avec la perte de pouvoir d'achat supportée par tous les collègues qui ont des enfants à faire garder et/ou qui habitent loin de leur lieu de travail tous les mercredis.

Posté(e)

Ma mémoire me joue des tours: le net à payer baissait tous les ans au premier janvier? Nous avions perdu des dizaines de milliers de poste, ce qui a bien aggravé les conditions de travail?

Et surtout, est-ce le rôle des syndicats de réclamer une baisse de pouvoir d'achat et une dégradation des conditions de travail? C'est bien gentil de prêcher la responsabilité fiscale en période de crise, tout en demandant à l'état, aux collectivités locales et aux collègues de mettre la main à la poche pour financer une usine à gaz inutile.

Non le rôle des syndicats c'est de ne pas utiliser des arguments qui puissent se retourner contre nous. Parce que vous en répondez pas à cet argument que nous renverront au visage nos détracteurs. Un bon argument, c'est un argument irréfutable. La fait que nous soyons sous-payés par rapport aux autres enseignants européens en est un.

Posté(e)

Parce que l'argument "On travaille une journée de plus donc on doit être augmentés" ne tient pas. Car notre salaire n'a pas été baissé quand on est passé à 4 jours.

Si on suit ton raisonnement les salariés devront donc accepter avec le sourire une augmentation de leur temps de travail sans augmentation de salaire, ben oui, on n'a pas baissé leur salaire au passage aux 35h......

C'est un peu dangereux ce que tu écris là....

Il n'y a pas d'augmentation du temps de travail. Sur le plan légal, c'est faux.

Posté(e)

Toujours le même vieux truc de 2008. Et tu dis quoi aux collègues qui ont commencé après ? Que c'est normal qu'elles perdent des sous parce que les autres n'ont pas eu leur salaire qui a baissé en 2008 ?

Mais cet argument, il nous sera renvoyé et remarque que tu n'as toujours pas trouvé de contre-argument.

Posté(e)

Ce n'était peut-être pas nécessaire de militer pour qu'on se fasse encore avoir, non? Réclamer quelque chose de nuisible pour nous et pour les comptes publics, et d'inutile pour les élèves, c'est tout de même une grande première.

Surtout qu'on sait très bien qu'il n'y aura aucun rattrapage vis à vis des salaires des autres PE de l'UE, ni aucune amélioration des conditions de travail (moins d'élèves par classes par exemple, ou des écoles correctement entretenues et équipées).

Posté(e)

Toujours le même vieux truc de 2008. Et tu dis quoi aux collègues qui ont commencé après ? Que c'est normal qu'elles perdent des sous parce que les autres n'ont pas eu leur salaire qui a baissé en 2008 ?

Mais cet argument, il nous sera renvoyé et remarque que tu n'as toujours pas trouvé de contre-argument.

Notre temps de travail a bel et bien augmenté alors que le temps des autres travailleurs a baissé (en théorie). Plus d'élèves, c'est plus de prep et plus de corrections, plus de rencontres parents. Inclusion des élèves en situation de handicap, c'est aussi plus de boulot.

Ce travail invisible qui est nié a explosé ces derniers temps. Je me rends vite compte de l'effectif de classe quand je découpe 32 gabarits en maternelle au lieu de 27 (augmentation de 15% de travail), que je corrige 28 ou 29 cahiers de cm au lieu de 25... Je mets de côté le fait que je dois aussi assurer sans faillir l'anglais, la piscine, le b2i, la sécurité routière et tout le tintouin qui sont bien chronophages...

Pourquoi ne pas simplement reconnaître que nos conditions de travail engendrent un temps de travail en sus ces dernières années ?

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