del150409 Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Non mais là tu mets tout dans le même paquet : les effectifs et le travail le mercredi. Les effectifs en effet donnent plus de travail. La suppression des RASED en quelque sorte aussi d'ailleurs, tout comme le nombre insuffisant de remplaçants. Mais tu ne peux pas mettre cela sur le même plan que le mercredi travaillé. Pour répondre à Nola, nous militons pour les 4 jours et demi car s'ils sont bien appliqués, ils correspondront à une amélioration de nos conditions de travail. Le problème de cette réforme, c'est qu'elle n'arrange rien, pire, elle dégrade nos conditions de travail. Nous restons cependant persuadés qu'une autre réforme est possible et que la semaine des 4 jours a engendré des dégradations : fatigue des élèves, difficultés à rencontrer les parents, resserrement des programmes etc... Ah à 4.5 jours, j'attends toujours une amélioration de mes conditions de travail et surtout de celles de mes élèves.... Depuis 2008, j'ai ressenti une dégradation de mes conditions de travail et de celles de mes élèves. Je ne pense pas être le seul. Pourquoi ne pas s'être battu à cette époque ? Peut être car depuis ce moment peu de rased, des effectifs en hausse, l'intégration sans changement des enfants en situation de handicap......... le 4 jours n'y est pour rien. Tu sais, les trucs qu'on disait depuis t'à l'heure quoi! Et puis si on n'a pas eu baisse du salaire au passage à 4 jours, cette baisse a eu bien lieu avec le gel du point d'indice, non, ça "compensait" ;-) Bon, pour ma part, quand j'enseignais il y a 15 ans en zone violence, certes c'était dur, mais le métier était bien moins pesant qu'actuellement... Super évolution de carrière ;-) A part ça, cet avis n'engage que moi, pauvre pe de la base. dindon de base et contrairement à ce que tu assènes, il n'y avait pas que du 4,5 jours là dedans..
elpissou Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Parce que l'argument "On travaille une journée de plus donc on doit être augmentés" ne tient pas. Car notre salaire n'a pas été baissé quand on est passé à 4 jours. Si on suit ton raisonnement les salariés devront donc accepter avec le sourire une augmentation de leur temps de travail sans augmentation de salaire, ben oui, on n'a pas baissé leur salaire au passage aux 35h...... C'est un peu dangereux ce que tu écris là.... Il n'y a pas d'augmentation du temps de travail. Sur le plan légal, c'est faux. j'avais mis en gras exprès ton argument : "Car notre salaire n'a pas été baissé quand on est passé à 4 jours." C'est ton raisonnement que je remets en cause, pas le fond. Je sais très bien que notre temps de travail n'a théoriquement pas changé. (Théoriquement, parce qu'on l'a déjà dit : une demi-journée de plus, c'est un accueil de plus, c'est aussi du temps en plus dans la classe pour ranger...) Maintenant je crois que le SNUIPP s'est planté dans son analyse du refus de la semaine à 4 jours lorsqu'elle a été mise en place. Je crois que ce qui a déplu c'est : - la décision annoncée du jour au lendemain au JT - la mise en place de l'AP, en faisant croire aux parents qu'elle pouvait remplacer le RASED. (Cette AP surchargeant les journées de tous, élèves comme enseignants, posant des problèmes d'organisations dans les écoles.) - la suppression de temps institué pour les concertations, animations pédagogiques laissant un joyeux bazar dans les écoles en fonction des désirs de chacun. - les nouveaux programmes mis en place en même temps reconnus par tous comme chronophages alors que justement on retirait des heures. Ce n'est pas une 5ème demi-journée que nous réclamions, mais une réponse à chacun des points évoqués plus haut : - de la considération de la part de notre employeur : pas d'annonce au grand public avant d'informer ses employés, en général c'est ce qu'essaient de faire les bonnes entreprises - une remise en place des RASED - un temps clairement défini pour les concertations , anims péda..., libre aux équipes de le faire évoluer si tout le monde est d'accord. - de nouveaux programmes adaptés au nombre d'heures de classe, permettant de tout faire, sans courir après le temps. Tu dis ça mais à part sur les rythmes scolaires, on ne mobilise pas... Sur les salaires, on ne mobilise pas. Il y a quelques ESPE qui sont dans la mobilisation actuellement, qui le sait parmi les PE ? - De la considération et pas d'annonce trop rapide. C'est vrai, ça a été un problème puisque les syndicats ont reçu le projet de décret sur les rythmes quelques jours seulement avant le vote. Ils auraient dû alors refuser de voter, ça n'a pas été le cas. Le ministre a joué le jeu de la précipitation et les orgas n'ont pas, pour certaines réagi de la bonne manière. - Une remise en place des RASED : il y a des discussions actuellement. Attendons tout de même les décisions qui découleront de celles-ci. - Un temps clairement défini de concertations. Il me semble que c'est le principe des 108 heures et moi, j'avoue que ça ne me satisfait pas du tout car ça entraîne un flicage qui est assez humiliant. - De nouveaux programmes : il me semble que là aussi, il y a des annonces avec de nouveaux programmes en maternelle dès la rentrée prochaine et en 2015 pour les autres... Attendons aussi de voir avant de juger. Quant au passage en italique, je ne comprends pas bien. Tu reproches au SNUipp la mise en place de l'AP ? On s'y est toujours opposé... Et la semaine de 4 jours, nous étions contre en 2008, nous n'avons pas changé d'avis sur le sujet contrairement à d'autres dont on ne sait d'ailleurs pas bien ce qu'ils veulent en termes de rythmes. Non, j'ai du mal m'exprimer. Je reproche au SNUIPP la mauvaise lecture du mécontentement des collègues au sujet de la semaine de 4 jours. Ce ne sont pas les 4 jours qui posaient problème en eux-même mais tout ce que j'écris ensuite. Le SNUIPP s'est focalisé sur les 4 jours, le ministre a donc saisi l'occasion pour mettre en place sa réforme, il le dit lui même, il ne s'attendait pas à de telles réactions des personnels. Ben oui, mais le syndicat majoritaire ne s'y attendait pas non plus et ne relayait pas les bonnes revendications... C'est bien le ministre modifie les programmes, nous promet des RASED, c'est ça l'urgence, pas les rythmes. J'avoue avoir perdu mes illusions sur sa politique. Concernant le temps de concertation, non ce n'est pas ce qui est prévu par les 108h. Actuellement je peux très bien faire une semaine avec réunion sur les évaluations à l'IEN le lundi soir à 17h, anim péda le mercredi après midi, concertation un autre soir, et rendez-vous avec les parents le samedi matin. Avant 2008, il y avait une demi journée prévue pour ça, c'était le samedi matin, point. Je savais que je pouvais prendre des obligations autre qu'EN tous les soirs après 16h30 ou le mercredi toute la journée. Maintenant ben j'ai cette liberté pendant les vacances...
matsanpat Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Compte rendu de la CGT après le Comité de suivi 06 des rythmes scolaires : Le pays des Bisounours c'est bien l'impression ressentie à la sortie du Comité départemental de suivi de l'organisation des rythmes scolaires. Après une déclaration liminaire le Snuipp a quitté l'assemblée. La CGT Educ'Action, tout en réaffirmant son opposition à cette réforme-là est restée pour connaître à quelle sauce les personnels allaient être mangés. Soyez rassurés! Le DASEN dit veiller à ce que chacun-chacune puisse muter en toute connaissance de cause. Il va falloir avoir une lecture rapide, car le serveur pour le mouvement ouvre le 16 avril, et le CDEN (dernière limite pour les communes ne s'étant pas déclarées 7 avril) est le 15 avril. Le bilan du jour est pour les Alpes-Maritimes de 83 communes sur 121 qui ont présenté un horaire d'organisation. Ce sont celles que l'on retrouve pour le CDEN du 18 Février. Suite à notre demande sur la place des APC, Le Dasen a répondu que ce ne pouvait pas être un préalable à l'organisation, mais que cela viendrait ensuite, que cela relève uniquement de l'Education nationale, que cela se ferait "en équipe en concertation avec l'Ien(!)", . Il a rappelé qu'il y a trois axes et que certaines activités ne pourront de toute façon pas se passer à midi (sic)!! La grande question, est le temps où l'enfant va pouvoir "souffler", il faut donc un temps de récréation !!! Il a été question des "emplois-Avenir" dispositif "sous-employé" dans notre département, des associations ( d'éducation populaire) , de temps globalisé, de relais entre animateurs et enseignants, sans oublier les expériences innovantes...! Sans compter le bilan d'étapes où tout le monde( ( les « communes 2013 ») se réjouit de la qualité pédagogique de ces 5 matinées de classe. " Les enseignant-e-s n'imaginent pas revenir en arrière ." Pas d'absentéisme dans ces communes le mercredi en élémentaire, un peu en maternelle et plutôt chez les petits et moyens en fonction des besoins de récupération des enfants . La conclusion du Dasen est que la réforme est indispensable, même si c'est une réforme difficile ( pour les plus petites communes ainsi que pour les grandes), et qu'il a rencontré des élus responsables, à l'écoute, ayant écouté les demandes des parents et des enseignant-e-s. Quand je vous dis qu'au pays des Bisounours .tout baigne!!!
nola Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Rappelons que les DASEN sont payés pour dire que tout va bien.
prof désécol Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Métronews 16/02/14 http://www.metronews.fr/info/ecole-y-a-t-il-un-prof-dans-la-classe/mnbn!4yKMrLFAzrV/ École : y a-t-il un prof dans la classe ? "Tu as eu un professeur aujourd’hui ?" Cette question, aucun parent ne la pose à son enfant lorsqu'il rentre de l'école le soir. Mais pour ceux des élèves de CM1 de l'établissement Vaillant-Jaurès, à Suresnes (Haut-de-Seine), elle est devenue une inquiétante routine. Car dans cette classe d'une trentaine d'élèves, ce sont pas moins de quatorze remplaçants qui se sont succédé depuis la rentrée de septembre 2013... Quand certains jours il n'y avait tout simplement personne pour faire cours, ces allées et venues étant régulièrement entrecoupées d'absences et d'arrêts maladie. [...] "Tout a commencé avec le congé de maternité de l'enseignante titulaire, nous explique Valérie Barboille, à la tête de l'association de parents d'élèves. Des remplaçants 'courte durée' se sont succédé. Mais quand l'institutrice a prolongé son congé, il fallut trouver un remplaçant 'longue durée' que personne ne semble trouver. A partir de là, ça devient du rafistolage". [...]
3caille Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Pour mémoire la réaction du SNUIPP national l ors de l'annonce de la manif du 14 novembre. Va falloir arrêter de prendre les gens pour des andouilles. Vous tout comme le SE UNSA pensez être de taille pour négocier avec les copains du gouvernement au détriment des enseignants salariés que vous REPRESENTEZ. Voilà le résultat ( baisse du pouvoir d'achat des enseignants, un bordel pas possible au mouvement, des élèves crevés dès le jeudi si j'en crois bien des collègues, des mômes privés d'activités culturelles de qualité et à la place se voyant proposer des ateliers pâte à modeler ....) et on n'a pas fini de le payer..... On ( nous le PE con de base) va le payer physiquement en étant plus crevé, psychologiquement en n'ayant plus de vraie coupure, psychologiquement en ne voyant pas nos élèves progresser comme on nous l'a seriné, financièrement ( hausse frais de transport et de garde) et encore une fois financièrement en tant que contribuable et parent. La seule chose que je serai encore en mesure d'entendre de ces 2 syndicats ce sont des excuses à leurs syndiqués en leur disant : " Ben voilà on s'est plantés, on a été naifs, on y a cru désolés." Au lieu de ça vous osez encore venir donner des leçons de militantisme aux collègues !!!!! Mais si vous n'êtes pas capables de nous défendre collectivement correctement, ayez au moins la décence de la fermer ! Sinon de façon anecdotique j'ai été recrutée en 2010 et le contrat c'était 4 jours pas 4,5 jours.
Sarri Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Tu dis ça mais à part sur les rythmes scolaires, on ne mobilise pas... Sur les salaires, on ne mobilise pas. Il y a quelques ESPE qui sont dans la mobilisation actuellement, qui le sait parmi les PE ? Jamais tu ne te dis que les gens ne se mobilisent pas car ils ont compris qu'ils n'obtiendront rien avec ou sans SNUIPP ou SE??? Les grèves de 2003 ont laissé des traces... Caille67, tu devrais intervenir plus souvent ici. Tu tapes dans le 1000.
Zarko Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Qq remarques: En quoi un rythme de 4,5 jours d'affilée serait bénéfique aux élèves et aux enseignants ? Pour la maternelle, ce rythme et ce périsco sont une aberration. Pour l'élémentaire, c'est une désorganisation de tous les créneaux de sport, intervenants , sorties...qui n'apporte strictement rien sauf des emmerdes et de la fatigue ! Quel est l'employé qui accepterait de venir 36 matinées supplémentaires pour 45 minutes en moins par jour ? Avant 2008, on rattrapait sur les vacances. Comment un syndicat peut-il dire qu'il se bat pour une augmentation de nios salaires alors qu'il dit amen à une réforme qui va nous faire perdre de l'argent (transport, garde...) ? Le SE (et dans une moindre mesure le Snuipp) ont faux sur toute la ligne; voilà ce qu'il advient des syndicats pédago-administratifs proches du PS... Je ne voterai pas pour une liste PS aux municipales et j'interrogerai toutes les listes pour connaître leur position quant à cette gabegie-pagaille; ce sera déterminant. Voilà le principal, pour l'instant...
Zarko Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Non, non, les dindons, votre discours n'était pas celui-là. Parmi vous, il y en avait beaucoup qui était juste contre les 4 jours et demie. Les arguments étaient : si on travaille un jour de plus, il faut être payé plus. Argument qui ne tenait pas car il aurait alors fallu baisser notre salaire quand nous sommes passés à 4 jours. Le collectif des dindons ne s'est pas construit sur le rejet de la territorialisation. D'ailleurs, où en est-il ce collectif ? Nulle part. Pourquoi ? Parce que justement, c'était un fourre-tout ! Entre ceux qui ne voulaient juste pas bosser le mercredi et ceux qui luttaient la défense de l'EN. Pourquoi, elles sont fausses ? Oui, Elle est en volontariat international. Recrutée en février 2013 Question : quelles sont les conditions pour devenir "volontaire international" au sein d’une ambassade ? Selon aucune candidature spontanée ne doit être adressée directement aux ambassades. Les candidats doivent attendre qu’une offre apparaisse sur le site du CIVI pour y postuler et envoyer CV et lettre de motivation à l’adresse électronique du contact qui apparaît sur l’annonce. Les personnels relevant du MAE sont recrutés et gérés par la sous-direction des personnels culturels et de coopération de la Direction des Ressources Humaines. " Le ministère des Affaires étrangères en Les missions, d’une durée s’échelonnant entre 12 et 24 mois, sont rémunérées entre 1 190 et 2 900 euros par mois (selon la destination) pour la plupart d’entre elles. Statut de droit public, prise en charge des frais de voyage et de transport, prise en compte de la période du volontariat au titre du régime de retraite sont quelques uns des avantages de ce nouveau système." Seconde question : Salomé Peillon s’est-elle contentée de postuler sur Internet avant d’obtenir une réponse favorable ? Ou a-t-elle bénéficié d’un coup de pouce via son père et/ou Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères ? Espérons que les journalistes français qui accompagneront demain Vincent Peillon lui demanderont des éclaircissements à ce sujet. Heureuse coïncidence : le ministre de l’Éducation nationale sera justement <a data-cke-saved-href="http://www.enseignants-du-primaire.info/Visite-de-Vincent-Peillon-jeudi-en-Israel-23063.html" href="http://www.enseignants-du-primaire.info/Visite-de-Vincent-Peillon-jeudi-en-Israel-23063.html" "="" target="_blank" style="margin: 0px; color: rgb(85, 26, 139); text-decoration: none;">"en visite officielle" en Israël et dans les Territoires palestiniens. Son passage à l’ambassade de France, où travaille sa fille, sera donc l’opportunité pour un média hexagonal audacieux de revenir sur la question. Sauf si, évidemment, les journalistes français présents dans la délégation devaient, par esprit révérencieux ou par peur d’aborder un tabou, manquer d’audace et d’à-propos. http://www.enseignants-du-primaire.info/Vincent-Peillon-a-t-il-favorise-le-recrutement-de-sa-fille-a-l-ambassade-de-France-en-Israel-23087.html
cleo17fr Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Juste pour rappeler.... Le message des dindons, c'était : pas de réforme sans donner la parole aux enseignants.... et les 4 points sur lesquels on était tous d'accord : - Baisse des effectifs - Remise en place des Rased - Meilleure prise en charges des élèves handicapés - alléger, recentrer les programmes Le mouvement n'a pas tenu dans le temps, car demande d'énergie trop importante pour tenir le site et pas l'organisation nécessaire.....et puis, mais ca c'est ma vision de la chose, tentative de créer un site différent pour la suite alors que le premier marchait très bien.... ...je continue à penser que c'est un peu grâce à ce mouvement que certains syndicats ont bien voulu se bouger...à Paris notamment.
Zarko Posté(e) 16 février 2014 Posté(e) 16 février 2014 Et aussi parce que la réalité n'est pas la même entre un syndicat local ou national...C'est édifiant ! Rythmes scolaires : le SE-UNSA schizophrène ? Les divergences entre les représentants du SE-UNSA au plan national (favorables à la réforme telle quelle) et leur base syndicale sont assez amusantes à constater. SE - UNSA national a écrit: Rythmes : nous ne danserons pas au bal des hypocrites ! Article publié le jeudi 3 octobre 2013 : http://www. unsa -education.com/spip.php?article420 Alors que la pression monte autour de la réforme des rythmes, multipliant sans aucun recul les attaques et le catalogue des dysfonctionnements, l’ UNSA Éducation ne s’associe pas aux complaintes de l’alliance de tous les conservatismes qui, par calcul politicien ou opposition systématique, veut avant tout affaiblir la mise en œuvre d’une nouvelle approche de l’Éducation, plus juste, plus bienveillante, plus partagée. Pourquoi nous ne mêlerons pas notre voix aux gémissements souvent hypocrites de ceux qui veulent l’échec de cette réforme : - Non par une naïveté excessive qui nous ferait ignorer les difficultés. Depuis le début du débat, nous avions dit que plusieurs points de vigilance devraient être pris en compte dont le déséquilibre entre les territoires, la nécessaire formation des animateurs, l’accompagnement des projets et des équipes. Mais nous avions aussi privilégié -comme beaucoup à l’époque qui semblent l’avoir oublié depuis- l’intérêt des enfants, du trop grand nombre d’heures de classe en trop peu de jours, du non-respect de sa chronobiologie, de la nécessité d’articuler les différents temps éducatifs scolaires et hors scolaires. - Pas davantage pour soutenir mordicus le ministre de l’Éducation nationale avec qui nous aurions passé un quelconque pacte. Mais effectivement, nous soutenons la Refondation parce qu’elle permet de faire évoluer notre système d’Éducation afin qu’il soit davantage celui de la réussite de toutes et tous. Cela ne nous empêche en rien de regretter, notamment, qu’elle n’aille pas assez loin dans une approche éducative globale. - Encore moins pour rejeter la responsabilité aux seules collectivités territoriales. Notre engagement dans l’appel de Bobigny, là encore comme d’autres qui depuis l’ont bien abandonné, nous place résolument du côté d’une Éducation partagée, articulée et co-construite, qui nécessite des moyens, de la formation pour tous les acteurs, un accompagnement des territoires par une action coordonnée des services de l’État (ex Jeunesse et Sports, Éducation nationale, Culture, politique de la Ville…) et s’appuyant sur les expertises des réseaux associatifs (des villes éducatrices, des mouvements d’éducation populaire…) - Certainement pas parce que toute réforme venant de la gauche serait bonne à prendre et impossible à critiquer. Notre indépendance syndicale n’est plus à prouver. Mais nous croyons réellement que l’Éducation est un choix politique, un choix de société. Nous savons combien les attaques contre notre système d’Éducation ont été destructrices durant les deux mandatures précédentes. Nous savons aussi qu’elle sera le projet éducatif futur en cas d’alternance. Nous n’en voulons résolument pas. Nous nous engageons donc pour la réussite de la réforme en cours avec les aménagements qui seront nécessaires et déjà se mettent en place pour ceux qui ont commencé cette rentrée. L’heure est à la construction de projets plus cohérents et mieux partagés pour ceux qui ont choisi une année supplémentaire pour réfléchir, et non pour s’opposer, en espérant repousser chaque année l’échéance. L’ UNSA Éducation reste mobilisée pour corriger les dysfonctionnements là où ils se présentent et diffuser et valoriser les bonnes pratiques. vs SE - UNSA Paris a écrit: Nouveaux Rythmes : Nous ne sommes pas Mme Irma… et pourtant ! Publié le 27 septembre 2013 par nathlie : http://se75.wordpress.com/2013/09/27/nouveaux-rythmes-nous-ne-sommes-pas-mme-irma-et-pourtant/ Avant, on avait une idée de ce que nous allions vivre cette année. C’est pour cela que nous nous étions mobilisés fortement contre cette proposition de changement des rythmes scolaires . Malgré tout, le choix de la Mairie et du Rectorat fut irrévocable. Maintenant, on vit ce qu’on avait pressenti . Le SE - UNSA poursuit son action de façon constructive, responsable et sereine afin de garantir l’intérêt des personnels et des élèves dans le nouveau cadre imposé. Nous maintenons la pression auprès des administrations concernées par le biais de nos instances et audiences. Toutefois, c’est bien s’ils passent par l’opinion publique que nos arguments seront les mieux entendus. Tous les mois nous enverrons à la presse les résultats de notre enquête sur ce nouvel emploi du temps, qui reflète votre analyse de terrain. Ci-joint, les premières constatations en quatre points. Nous continuons également de réclamer la tenue régulière du comité de suivi où l’administration doit tirer des enseignements des conséquences de cette réforme. En conclusion, nous maintenons que la mise en œuvre précipitée n’était pas la solution souhaitable. Objectivement, malgré les moyens financiers importants de la ville de Paris et la bonne volonté que mettent, dans la grande majorité, équipes enseignantes et responsables éducatifs à travailler en bonne intelligence, cela ne fonctionne pas. Premiers constats à télécharger
Frédo45 Posté(e) 17 février 2014 Posté(e) 17 février 2014 Non, non, les dindons, votre discours n'était pas celui-là. Parmi vous, il y en avait beaucoup qui était juste contre les 4 jours et demie. Les arguments étaient : si on travaille un jour de plus, il faut être payé plus. Argument qui ne tenait pas car il aurait alors fallu baisser notre salaire quand nous sommes passés à 4 jours. Le collectif des dindons ne s'est pas construit sur le rejet de la territorialisation. D'ailleurs, où en est-il ce collectif ? Nulle part. Pourquoi ? Parce que justement, c'était un fourre-tout ! Entre ceux qui ne voulaient juste pas bosser le mercredi et ceux qui luttaient la défense de l'EN. Pourquoi, elles sont fausses ? Oui, Elle est en volontariat international. Recrutée en février 2013 Question : quelles sont les conditions pour devenir "volontaire international" au sein d’une ambassade ? Selon aucune candidature spontanée ne doit être adressée directement aux ambassades. Les candidats doivent attendre qu’une offre apparaisse sur le site du CIVI pour y postuler et envoyer CV et lettre de motivation à l’adresse électronique du contact qui apparaît sur l’annonce. Les personnels relevant du MAE sont recrutés et gérés par la sous-direction des personnels culturels et de coopération de la Direction des Ressources Humaines. " Le ministère des Affaires étrangères en Les missions, d’une durée s’échelonnant entre 12 et 24 mois, sont rémunérées entre 1 190 et 2 900 euros par mois (selon la destination) pour la plupart d’entre elles. Statut de droit public, prise en charge des frais de voyage et de transport, prise en compte de la période du volontariat au titre du régime de retraite sont quelques uns des avantages de ce nouveau système." Seconde question : Salomé Peillon s’est-elle contentée de postuler sur Internet avant d’obtenir une réponse favorable ? Ou a-t-elle bénéficié d’un coup de pouce via son père et/ou Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères ? Espérons que les journalistes français qui accompagneront demain Vincent Peillon lui demanderont des éclaircissements à ce sujet. Heureuse coïncidence : le ministre de l’Éducation nationale sera justement <a data-cke-saved-href="http://www.enseignants-du-primaire.info/Visite-de-Vincent-Peillon-jeudi-en-Israel-23063.html" href="http://www.enseignants-du-primaire.info/Visite-de-Vincent-Peillon-jeudi-en-Israel-23063.html" "="" target="_blank" style="margin: 0px; color: rgb(85, 26, 139); text-decoration: none;">"en visite officielle" en Israël et dans les Territoires palestiniens. Son passage à l’ambassade de France, où travaille sa fille, sera donc l’opportunité pour un média hexagonal audacieux de revenir sur la question. Sauf si, évidemment, les journalistes français présents dans la délégation devaient, par esprit révérencieux ou par peur d’aborder un tabou, manquer d’audace et d’à-propos. http://www.enseignants-du-primaire.info/Vincent-Peillon-a-t-il-favorise-le-recrutement-de-sa-fille-a-l-ambassade-de-France-en-Israel-23087.html Bien, tu mets en ligne un lien du site égalitéetréconciliation... Le Site d'Alain Soral...
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