Zarko Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 La réforme des rythmes scolaires accentue l'inégalité de l'école (UFAL) http://www.humanite.fr/fil-rouge/la-reforme-des-rythmes-scolaires-accentue-linegalite-de-lecole-ufal
Zarko Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 Pourtant l'importance de ce rejet tient surtout au fait que cette réforme, dont chacun s'obstine à taire le véritable contenu, est bien plus qu'une réforme des rythmes scolaires, un véritable plan de démantèlement de l'école républicaine. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/reforme-peillon-des-rythmes-128707
miaou83 Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 Concernant les TP, depuis l'an dernier la circulaire mouvement de mon académie précise que les titulaires de poste fixes à TP de droit peuvent être sortis de leur poste le temps de leur TP et mis "ailleurs" dans leur circo pour laisser un temps plein... à des PES eux-mêmes à 75% pendant un trimestre... Je ne sais pas si cette disposition a été appliquée, mais bon, c'est en tout cas envisageable... et pour ma part inadmissible! Dans quelle académie ? Lille
Goëllette Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 Pourtant l'importance de ce rejet tient surtout au fait que cette réforme, dont chacun s'obstine à taire le véritable contenu, est bien plus qu'une réforme des rythmes scolaires, un véritable plan de démantèlement de l'école républicaine. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/reforme-peillon-des-rythmes-128707 Complètement d'accord !
prof désécol Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 (modifié) La réforme des rythmes scolaires accentue l'inégalité de l'école (UFAL) http://www.humanite.fr/fil-rouge/la-reforme-des-rythmes-scolaires-accentue-linegalite-de-lecole-ufal " [...] le ministère de l’Éducation nationale vient d’adresser aux communes un document de mise en œuvre de ladite réforme, spécifiant les financements et obligations des écoles privées sous contrat d’association, dits « fonds d’amorçage ». On peut y lire que les écoles privées sont libres d’organiser leur semaine d’enseignement. En outre, elles seront éligibles aux mêmes dotations de 50 euros par élève, majorés de 45 euros dans le cadre d’une application rapide de la réforme au même titre que les écoles publiques. Ces mesures sont pourtant en contradiction flagrante avec l’article 212-8 du code de l’éducation qui limite les dépenses obligatoire des communes envers les écoles privées à celles de fonctionnement, à l’exclusion des activités périscolaires. [...]" Ce dernier point me paraît discutable, car ces 50 euros ne font que "transiter" par la mairie, non ? Donc c'est l’État qui finance le périscolaire du privé, pas les communes. Bon, dans le principe, ce n'est pas mieux... "[...] Comment imaginer que les écoles privées ne vont pas réclamer la mobilisation du personnel communal pour encadrer le temps périscolaire, au détriment du public et au moyen de l’argent du contribuable ? [...]" L'Huma n'est jamais content. Pensez à tous les merveilleux petits santons qui pourront être fabriqués par les enfants en TAP puis placés dans la crèche de l'école, tout cela grâce aux deniers publics... Modifié 22 février 2014 par prof désécol
en plein buggg! Posté(e) 22 février 2014 Posté(e) 22 février 2014 Quand je vois certaines classes de maternelle où, quand je débarque, on m'annonce que je suis la 10° remplaçante depuis le début de l'année, je me dis que les temps partiels sont un non-problème pour l'adaptation de nos petits zélèves si douillets. Ne pas en faire une généralité! Y'a des abruties comme moi qui vont bosser , même malades...
miaou83 Posté(e) 23 février 2014 Posté(e) 23 février 2014 Quand je vois certaines classes de maternelle où, quand je débarque, on m'annonce que je suis la 10° remplaçante depuis le début de l'année, je me dis que les temps partiels sont un non-problème pour l'adaptation de nos petits zélèves si douillets. Ne pas en faire une généralité! Y'a des abruties comme moi qui vont bosser , même malades... Je ne parle absolument pas de ça... Quand je dis la 10° remplaçante, c'est sur une longue maladie ou les semaines précédent un congé mater, avec des remplaçants à la journée, puis des trous sans personne, faute de mieux... Et si j'ai cité la maternelle, c'est parce que plus haut dans le sujet il était expliqué que le changement d'enseignant perturbait les élèves les plus jeunes... or les plus jeunes sont en... maternelle, non? A la lecture de tes autres posts ailleurs sur le forum, je te trouve un peu à fleur de peau sur le sujet de la maternelle... Pour ma part, étant de santé fragile, je vois la différence de volume de microbes que je récupère en sortant d'un CM2 ou d'une PS, alors je ne peux qu'admirer la solidité de l'immunité de certaines collègues
Frédo45 Posté(e) 23 février 2014 Posté(e) 23 février 2014 Je ne reviendrais pas sur le débat temps partiel mais je trouve injuste que les droits des uns se fassent au détriment du droit des autres...et sans un minimum de contrepartie. J'ai eu 4/4 temps, ce n'était pas du tout un choix et pas du tout "formateur".....Ca c'était la phrase pour essayer de me convaincre que mon poste avaient des avantages....Pour ma part, j'ai plutôt trouvé ça destructeur.... Fredo, ces postes sont demandés pour le côté géographique par les jeunes enseignants histoire de ne pas avoir en plus du côté pourri du poste un poste à 2h de chez soi...Je ne crois pas que beaucoup rêvent de compléter les temps partiels ! Dans mon département, ils sont plus demandés que les postes de ZIL... Alors, certes, ils sont moins demandés que les postes d'adjoints mais les collègues préfèrent être dans une certaine assurance du niveau et des écoles dans lesquels ils vont enseigner.
Frédo45 Posté(e) 23 février 2014 Posté(e) 23 février 2014 Les temps partiels existent depuis longtemps, ce n'est certainement pas ça qui perturbe les élèves, faut pas charrier quand même !!! En revanche, la profession se féminisant et surtout, se paupérisant, le nombre des temps partiels augmente pour des raisons évidentes de gardes d'enfants. Le salaire d'un PE étant de toutes façons désolant, autant se mettre à temps partiel pour économiser des frais de nounous ou de crèche, ça se comprend tout à fait ! Tout le monde n'a pas la chance d'avoir Papy/Mamie dans les parages. Ce qui va être délirant, c'est quand nous passerons tous à 4 jours et demi pour celles et ceux qui ne font que des compléments : où aller quel mercredi ???? Ca va être dantesque ! Ils n'existent pas en l'état depuis longtemps. Quand j'ai débuté, seuls les directeurs étaient déchargés à moins du mi-temps. Et je n'ai rien contre le 75% OU le 80 % OU le 77.5% et que sais-je encore. Je pense simplement qu'il ne devrait y avoir qu'une quotité possible (négociée pour être le plus intéressant possible) pour éviter le n'importe quoi, et que les collègues se mettant à temps partiel devraient faire des concessions pour que les TRS aient le moins d'écoles et de classes différentes possible et que le moins d'élèves possible ait deux enseignants (voire trois, vu avec des directeurs délégués syndicaux qui avaient un quart ou un demi pour leur fonction et un quart et un demi pour leur syndicats, attribués à deux moments différents, donc assurés par deux personnes différentes.. Et donc, il faudrait que les enseignants n'aient pas les mêmes droits. Déjà que dans certains départements, on refuse le 80 % en implorant la nécessaire continuité du service... Quant au dernier cas, j'ai une collègue qui a un quart de décharge syndicale et un quart de décharge de directeur, c'est la même personne qui vient sur le poste...
Frédo45 Posté(e) 23 février 2014 Posté(e) 23 février 2014 Quand je vois certaines classes de maternelle où, quand je débarque, on m'annonce que je suis la 10° remplaçante depuis le début de l'année, je me dis que les temps partiels sont un non-problème pour l'adaptation de nos petits zélèves si douillets. Ne pas en faire une généralité! Y'a des abruties comme moi qui vont bosser , même malades... Je ne parle absolument pas de ça... Quand je dis la 10° remplaçante, c'est sur une longue maladie ou les semaines précédent un congé mater, avec des remplaçants à la journée, puis des trous sans personne, faute de mieux... Et si j'ai cité la maternelle, c'est parce que plus haut dans le sujet il était expliqué que le changement d'enseignant perturbait les élèves les plus jeunes... or les plus jeunes sont en... maternelle, non? A la lecture de tes autres posts ailleurs sur le forum, je te trouve un peu à fleur de peau sur le sujet de la maternelle... Pour ma part, étant de santé fragile, je vois la différence de volume de microbes que je récupère en sortant d'un CM2 ou d'une PS, alors je ne peux qu'admirer la solidité de l'immunité de certaines collègues Pour refuser l'exercice du droit syndical ou tout simplement pour refuser des autorisations d'absence légitimes, imposer le SMA ou refuser des temps partiels, l'administration sait prendre comme argument la continuité du service. Par contre, pour fournir des remplaçants, c'est plus compliqué alors que la continuité n'est pas assuré. Dans certains départements, la situation est catastrophique avec des P/E indignes.
badaboum69 Posté(e) 23 février 2014 Posté(e) 23 février 2014 Petit article sur les activités chez nous... ;-) http://pepourlavie.eklablog.com/le-temps-peillon-dans-notre-ecole-a106650498
mayre Posté(e) 23 février 2014 Posté(e) 23 février 2014 Rythmes scolaires : rien n’est réglé !Depuis un an les nombreuses grèves des enseignants avec les agents territoriaux, notamment en février, novembre et décembre 2013, ont exprimé le refus des personnels de voir le décret du 24 janvier 2013 être mis en oeuvre. Aujourd’hui, quoiqu’en dise Vincent Peillon, rien n’est réglé pour les communes qui ont mis en oeuvre la réforme en septembre 2013, celles qui devraient l’appliquer en 2014 ainsi que pour les personnels enseignant-e-s et non enseignant-e-s qui la subissent. La mise en oeuvre de la réforme confirme la confusion entre le scolaire et le périscolaire, l’utilisation inappropriée des locaux scolaires par des personnels parfois non habilités et souvent en nombre insuffisant, l’inégalité territoriale, les risques évidents de transferts des missions de l’Etat vers les collectivités territoriales... Elle confirme aussi les problèmes d’organisation des remplacements et des compléments de temps partiel. C’est une dégradation des conditions de travail des personnels et un risque d’annualisation pour de nombreux collègues. C’est inacceptable ! Nos syndicats ont exigé à plusieurs reprises, à tous les niveaux « la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussion pour une autre réforme » sans résultats. Dans de nombreux départements les personnels à l’initiative de nos organisations continuent de se mobiliser pour demander la suspension, l’abrogation ou le retrait du décret du 24 janvier. Si 1 800 communes ont signifié leur refus de mettre en place la réforme en 2014, plusieurs milliers de communes n’ont pas rendu de projet aux vues des difficultés rencontrées. Dans le même temps nos organisations ont adopté des voeux communs en ce sens dans de nombreuses instances statutaires. Tout le monde constate que le mécontentement des enseignants et des personnels territoriaux est grand et qu’aucune réponse du ministre ne leur est apportée. Les enseignants et les personnels territoriaux le disent : cette réforme dégrade les conditions de travail de tous les personnels et les conditions d’apprentissage et d’accueil de tous les élèves. Les personnels territoriaux et d’animation refusent déqualification et précarisation dans un cadre contraint de réduction des dépenses publiques. Le ministre doit maintenant entendre les personnels. Nos organisations expriment, à nouveau, leur total soutien aux initiatives prises dans les départements pour exiger l’abrogation du décret Peillon. Les syndicats FNEC FP-FO ; SPS-FO ; CGT-Educ’action ; CGT services publics ; SUD-éducation, SUD-CT décident de s’adresser au ministre pour exprimer leur volonté que la réforme des rythmes scolaires soit remise à plat par le retrait du décret du 24 janvier. Le ministre doit répondre aux personnels. Ils inscrivent leurs revendications sur la question des rythmes dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle du 18 mars en opposition aux politiques d’austérité, pour la défense de la Sécurité sociale, des services publics, des conditions de travail et des salaires. Les organisations décident de maintenir le cadre d’action commune pour envisager les suites à donner à leurs revendications. Montreuil, le 21 février 2014
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