Goëllette Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Je parle des 3 gros syndicats qui font la pluie et le beau temps. Se syndiquer dans un des "petits" que tu cites implique des convictions fortes que, pour l'instant tout le monde n'a pas. En effet, beaucoup de PE préfèrent s'adresser à un gros car ils se disent "ils sont puissants, ils me défendront mieux". C'est là qu'est le piège. Trois ? Quel est le troisième hormis le SE et le SNUIPP ? Quant à leur force, c'est surtout l'abstention aux élections professionnelles qui en est la cause et qui provoque la non élection de délégués du personnel de petits syndicats. Il faudra y penser à l'automne. Dans certains départements, ils sont seuls à avoir des élus, ou l'un des deux a la majorité absolue des délégués, donc difficile en effet de faire sans eux.
Polythene Pam Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Je parle des 3 gros syndicats qui font la pluie et le beau temps. Se syndiquer dans un des "petits" que tu cites implique des convictions fortes que, pour l'instant tout le monde n'a pas. En effet, beaucoup de PE préfèrent s'adresser à un gros car ils se disent "ils sont puissants, ils me défendront mieux". C'est là qu'est le piège. Trois ? Quel est le troisième hormis le SE et le SNUIPP ? Quant à leur force, c'est surtout l'abstention aux élections professionnelles qui en est la cause et qui provoque la non élection de délégués du personnel de petits syndicats. Il faudra y penser à l'automne. Dans certains départements, ils sont seuls à avoir des élus, ou l'un des deux a la majorité absolue des délégués, donc difficile en effet de faire sans eux. Je suppose que Sarri pense au SGEN-CFDT. Il faut dire que, dans notre bled à Sarri et à moi, il est très représenté. Je fais un petit écart pour dire que, justement, les sections locales ne sont pas forcément toujours exactement sur la même ligne que le national, c'est assez flagrant ici pour le SGEN et, sur certains sujets, pour le Snuipp..... C'est vraiment une histoire de personnes !
Frédo45 Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Ah, et VP qui rappelle ses 60 000 postes en 5 ans en remplacement des 80 000 de la mandature précédente ... en oubliant de préciser qu'il ne s'agit pas que de postes d'enseignants Et en oubliant de dire qu'ils vont revenir sur cette promesse parce qu'ils n'ont pas les sous.... Si les 60.000 postes ne sont pas exclusivement des postes d'enseignants, les 80.000 ne l'étaient pas non plus. Les agents administratifs ont eux aussi payé le prix fort des mesures de l'ancien gouvernement. Donc il faut se taire??? C'est marrant que toi, représentant du SNUIPP, tu prennes systématiquement le contre-pied des instits pour défendre le gouvernement ou la hiérarchie. J'espère que, grâce à toi, les collègues ouvrent les yeux et comprennent que s'ils veulent que leur métier évolue, il faudra d'abord se battre sans les gros syndicats, voir même contre eux... La déprime et le malaise actuel des PE sont compréhensibles car ils sont seuls, terriblement seuls. La hiérarchie se moque d'eux et les prend pour des marionnettes, l'opinion les dénigre de plus en plus et leurs propres syndicats les abandonnent. Ils n'ont plus personne vers qui se tourner. Et si les instits vont mal, les enfants n'iront pas très bien non plus. L'avenir est très sombre... Non, je dis juste qu'il faut être honnête. Si les 60.000 créations de postes ne sont pas exclusivement des postes d'enseignants, les 80.000 ne l'étaient pas non plus. Et je suis au SNUipp mais aussi par conséquent à la FSU et je défends aussi les agents administratifs qui ont subi eux aussi, les coupes budgétaires et l'austérité. Excuse-moi de détester qu'on manipule les chiffres à sa guise. Je le déteste chez mes opposants, je ne l'accepte pas y compris quand ces manipulations vont dans mon sens... Et puis, les collègues ont bien compris que s'ils veulent être soutenus, il faut qu'ils se tournent vers toi, Prince Sarri, qui du haut de son syndicat dont il est le seul membre, va tout faire péter... y compris le statut au passage...
Frédo45 Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Ah, et VP qui rappelle ses 60 000 postes en 5 ans en remplacement des 80 000 de la mandature précédente ... en oubliant de préciser qu'il ne s'agit pas que de postes d'enseignants Et en oubliant de dire qu'ils vont revenir sur cette promesse parce qu'ils n'ont pas les sous.... Si les 60.000 postes ne sont pas exclusivement des postes d'enseignants, les 80.000 ne l'étaient pas non plus. Les agents administratifs ont eux aussi payé le prix fort des mesures de l'ancien gouvernement. Donc il faut se taire??? C'est marrant que toi, représentant du SNUIPP, tu prennes systématiquement le contre-pied des instits pour défendre le gouvernement ou la hiérarchie. J'espère que, grâce à toi, les collègues ouvrent les yeux et comprennent que s'ils veulent que leur métier évolue, il faudra d'abord se battre sans les gros syndicats, voir même contre eux... La déprime et le malaise actuel des PE sont compréhensibles car ils sont seuls, terriblement seuls. La hiérarchie se moque d'eux et les prend pour des marionnettes, l'opinion les dénigre de plus en plus et leurs propres syndicats les abandonnent. Ils n'ont plus personne vers qui se tourner. Et si les instits vont mal, les enfants n'iront pas très bien non plus. L'avenir est très sombre... Même s'il y a des points où je te rejoins, j'ai du mal avec le passage en gras. Il y a des syndicats qui ont toujours été pour l'abrogation (Sud, CGT, Snudi-FO, FAEN, CNT) Comme je l'ai déjà dit, il est légitime que les syndicats représentent diverses opinions. Après, le problème vient du fait que nombre de PE n'adhèrent pas ou ne votent pas sur des revendications, mais sur des notions de "puissance". De fait, on se retrouve avec une représentativité biaisée au ministère. On verra bien ce que donnent les élections professionnelles d'octobre. Il est bon de rappeler que FO est le premier syndicat de la fonction publique et qu'en termes d'adhérents, il est bien plus puissant que la FSU...
Goëllette Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Je parle des 3 gros syndicats qui font la pluie et le beau temps. Se syndiquer dans un des "petits" que tu cites implique des convictions fortes que, pour l'instant tout le monde n'a pas. En effet, beaucoup de PE préfèrent s'adresser à un gros car ils se disent "ils sont puissants, ils me défendront mieux". C'est là qu'est le piège. Trois ? Quel est le troisième hormis le SE et le SNUIPP ? Quant à leur force, c'est surtout l'abstention aux élections professionnelles qui en est la cause et qui provoque la non élection de délégués du personnel de petits syndicats. Il faudra y penser à l'automne. Dans certains départements, ils sont seuls à avoir des élus, ou l'un des deux a la majorité absolue des délégués, donc difficile en effet de faire sans eux. Je suppose que Sarri pense au SGEN-CFDT. Il faut dire que, dans notre bled à Sarri et à moi, il est très représenté. Je fais un petit écart pour dire que, justement, les sections locales ne sont pas forcément toujours exactement sur la même ligne que le national, c'est assez flagrant ici pour le SGEN et, sur certains sujets, pour le Snuipp..... C'est vraiment une histoire de personnes ! Oui, mais à l'échelle nationale et quand on regarde sa représentation en CAPD, c'est un petit (voir tout petit) syndicat en primaire. Dans le secondaire, c'est différent. Pour tout dire, je n'en entendais parler qu'au moment des élections professionnelles. Ce n'est que cette année, parce qu'ils font campagne à outrance pour la réforme des rythmes, que je lis leur prose.
immi Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 J'ai un peu de mal à comprendre vos prises de bec. Certains comme certains syndicats sont conte LA réforme, d'autres syndicats sont contre CETTE réforme mais favorable à UNE réforme. Dans tous les cas, tout le monde est d'accord pour dire que l'école n'est pas au mieux de sa forme. Après, chacun y va de ses propres intérêts. Je me suis toujours sentie mal dans cette semaine à 4 jours + 108 heures. Les 27 heures et le samedi matin étaient pour moi équilibrés. Ma vie personnelle et mon travail l'étaient. Après un aller vers 4 jours, et un retour vers 4 et demi incompréhensible avec le mercredi, je suis juste... perdue (qu'en sera-t-il pour mes élèves ? ). Tout ça pour dire que je suis pour une vraie réforme, en commençant par des programmes réécris et adaptés (ne rêvons pas), mais pas CETTE réforme. Beaucoup de collègues préfèrent travailler le mercredi, ils ne veulent pas perdre leur w-e. Personnellement, ça me terrifie, mais je reviendrai en parler quand j'y serai... sait-on jamais... Nous sommes devant un fait accompli : on va être, dans la plupart des cas obligés de fonctionner selon un système que chacun d'entre nous, ou presque critique vivement. Les syndicats, à quelques détails près sont aussi d'accord sur un point fondamental : la réforme, telle qu'elle est écrite est plus que négativement critiquable. Les élus n'ont pas besoin de nous pour se taper sur le coin du nez (pour être polie), aussi, j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi les collègues perdent un temps fou à se taper dessus au lieu d'essayer de se battre côte à côte, puisque dans le fond, tout le monde est d'accord. Il serait plus intéressant, à mon sens, de travailler (ou combattre ? ) ensemble pour aller vers un intérêt : celui des élèves... et bien entendu celui des enseignants que de se bousiller par forum interposé... Tous les topics y passent... celui-ci, celui sur les anecdotes... et j'en passe. Et si on a le malheur de dire qu'on est favorable à une réforme, on est rembarré immédiatement. En effet, le mammouth est indégraissable.
nola Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Le mammouth a été abondamment dégraissé, renseigne-toi. C'est parce que nous nous contentons de slogans creux ("l'intérêt des enfants", "la vocation", "dégraisser le mammouth", "le socle commun pour la réussite de tous") au lieu de nous informer et que nous nous transformons en robinets d'eau tiède que la situation ne cesse de se dégrader; En face de nous, les associations de parents, les lobbys du tourisme et ceux qui tiennent les cordons de la bourse sont beaucoup plus rigoureux et calculateurs. Eux nagent très bien dans "les eaux glacées du calcul égoïste" pour paraphraser un philosophe un peu passé de mode...
immi Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Alors pourquoi ne pas s'allier, bouger au lieu de s'insulter par l'intermédiaire d'un clavier ? Les syndicats ne conviennent pas ? il faut voir au delà. Peut être voir au delà d'internet et des réseaux sociaux aussi, pour affirmer notre mécontentement. Au quotidien, on ne voit finalement que des gens affirmer leurs opinions derrière un clavier ou chouiner discrètement à la sortie du boulot. Slogans creux, ou chamailleries sur internet, ni l'un ni l'autre ne font avancer les choses, et surtout pas des prises de becs à la mord moi le noeud entre personnes qui sont au fond, d'accord sur le fond.
montagny Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Alors pourquoi ne pas s'allier, bouger au lieu de s'insulter par l'intermédiaire d'un clavier ? Les syndicats ne conviennent pas ? il faut voir au delà. Peut être voir au delà d'internet et des réseaux sociaux aussi, pour affirmer notre mécontentement. Au quotidien, on ne voit finalement que des gens affirmer leurs opinions derrière un clavier ou chouiner discrètement à la sortie du boulot. Slogans creux, ou chamailleries sur internet, ni l'un ni l'autre ne font avancer les choses, et surtout pas des prises de becs à la mord moi le noeud entre personnes qui sont au fond, d'accord sur le fond. +1 comme disait l'autre : y a que ceux qui font quelque chose qui sont critiqués ! Rebaptisons ce fil : revue des chouineurs et pleureuses associés chapeautée par les ingénieurs des courants d'air en boîte.
Frédo45 Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Petite remarque : Que ce soit sur la réforme des rythmes ou encore sur le socle commun, les syndicats ne sont pas d'accord. Ce qui a pour conséquence qu'une action unitaire est impossible. Or, ce qu'on entend souvent au moment des grèves, c'est ce discours : "Tous les syndicats n'appellent pas, alors je ne la fais pas." Et ça, vous pouvez demander à ceux qui sont ne serait-ce que militants dans un syndicat, ils le confirmeront. Alors pourquoi ne pas s'allier, bouger au lieu de s'insulter par l'intermédiaire d'un clavier ? Les syndicats ne conviennent pas ? il faut voir au delà. Peut être voir au delà d'internet et des réseaux sociaux aussi, pour affirmer notre mécontentement. Au quotidien, on ne voit finalement que des gens affirmer leurs opinions derrière un clavier ou chouiner discrètement à la sortie du boulot. Slogans creux, ou chamailleries sur internet, ni l'un ni l'autre ne font avancer les choses, et surtout pas des prises de becs à la mord moi le noeud entre personnes qui sont au fond, d'accord sur le fond. +1 comme disait l'autre : y a que ceux qui font quelque chose qui sont critiquer ! Rebaptisons ce fil : revue des chouineurs et pleureuses associés chapeautée par les ingénieurs des courants d'air en boîte. En même temps, on a le droit de ne pas être d'accord avec la réforme, non ?
nola Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Peut-être que "nous" ne sommes pas "d'accord sur le fond"... Il n'y a tout simplement pas de consensus, mais des forces en présence, y compris dans la profession, qui défendent leurs intérêts, certains sachant mieux que d'autres inventer de jolis slogans pour camoufler leurs objectifs personnels, bien aidés par le culte de la "réforme" et de "ceux qui font quelque chose", ce bougisme qui embellit le conservatisme le plus basique (Sarkozy). Une caractéristique de notre profession, c'est le refus, voire la peur du conflit. Ce qui est justifiable dans une salle de classe (désamorcer les conflits) n'est pas très pertinent en politique. Edit: Bien sûr que non, Frédo, on n'a pas le droit d'être contre la "Réforme". C'est un blasphème. La "Réforme", c'est le bien, surtout quand elle est promue par les "gentils" ( PS et ses satellites).
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