Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Il n'y a rien à négocier: le gouvernement prend sans rien donner en échange.

Je ne suis pas d'accord. Il fait offrir par les municipalités 3 heures de travail précaire à des personnes qui cumulent déjà quelques heures par-ci par là de petits boulots sans avenir ou perspective de quelconque CDI ou titularisation.

Heureusement que ceux-là ne viennent pas se plaindre, non plus.

Avec un peu de chance, ils seront annualisés et pourront bénéficier des vacances scolaires. A moins qu'ils ne soient embauchés pour les centres de loisirs. Ah non... impossible chez nous, il faut que ce soit des personnels différents... pour bien faire la différence entre le périsco de la réforme et ce qui existe déjà :bye2:

Ce dont je suis certaine, c'est qu'une semaine à 24h (+1 qui ennuie tout le monde), n'est pas ce qu'on peut faire de mieux.

J'ai aussi les crocs contre la pointeuse à 108heures, que je dépasse, comme nous tous, allègrement.

cette réforme ne touche pas à cela...

C'est bien ce qui me pose problème.

Posté(e)

Il n'y a rien à négocier: le gouvernement prend sans rien donner en échange. Bien évidemment, quelques soient nos convictions, nous allons essayer d'atténuer le choc, en sachant très bien qu'une bonne partie de l'opinion publique tiendra les PE, et les communes dans une moindre mesure, pour responsables des dysfonctionnements.

Ce procédé qui consiste à refiler le problème aux autres et à leur faire payer des choix strictement idéologiques est très violent et malhonnête de la part de Peillon et de ses partisans. On fera certes des efforts, mais en oubliant jamais de faire remarquer qui nous a amené dans cette situation.

Il n'y a pas que la réforme des rythmes... Donc si je te suis bien, les syndicats ne doivent pas prendre part aux chantiers métiers par exemple.

Posté(e)

Il n'y a rien à négocier: le gouvernement prend sans rien donner en échange. Bien évidemment, quelques soient nos convictions, nous allons essayer d'atténuer le choc, en sachant très bien qu'une bonne partie de l'opinion publique tiendra les PE, et les communes dans une moindre mesure, pour responsables des dysfonctionnements.

Ce procédé qui consiste à refiler le problème aux autres et à leur faire payer des choix strictement idéologiques est très violent et malhonnête de la part de Peillon et de ses partisans. On fera certes des efforts, mais en oubliant jamais de faire remarquer qui nous a amené dans cette situation.

Il n'y a pas que la réforme des rythmes... Donc si je te suis bien, les syndicats ne doivent pas prendre part aux chantiers métiers par exemple.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Quel est le lien entre cette réforme et le chantier des métiers?

Il n'y a rien à négocier: le gouvernement prend sans rien donner en échange.

Je ne suis pas d'accord. Il fait offrir par les municipalités 3 heures de travail précaire à des personnes qui cumulent déjà quelques heures par-ci par là de petits boulots sans avenir ou perspective de quelconque CDI ou titularisation.

Heureusement que ceux-là ne viennent pas se plaindre, non plus.

Avec un peu de chance, ils seront annualisés et pourront bénéficier des vacances scolaires. A moins qu'ils ne soient embauchés pour les centres de loisirs. Ah non... impossible chez nous, il faut que ce soit des personnels différents... pour bien faire la différence entre le périsco de la réforme et ce qui existe déjà :bye2:

C'est le progrès social, paraît-il. :getlost:

Posté(e)

Je pense que tu n'as pas bien lu la conversation entre Montagny et moi puisque quand je parlais de négocier, je ne parlais pas spécialement de la réforme des rythmes mais du rôle des syndicat de façon plus générale. En ce sens, je répondais à Montagny qui expliquait que dans d'autres pays, tout se faisait par la négociation. Ce à quoi j'ai répondu :

Quant à négocier, il n'y a pas de raison d'être contre mais encore faut-il que les bases de la négociations soient solides et que la confiance soit entière. Pour le premier point, on n'y est pas encore. Quant au deuxième, elle est sérieusement ébranlée.
Posté(e)

Je pense que tu n'as pas bien lu la conversation entre Montagny et moi puisque quand je parlais de négocier, je ne parlais pas spécialement de la réforme des rythmes mais du rôle des syndicat de façon plus générale. En ce sens, je répondais à Montagny qui expliquait que dans d'autres pays, tout se faisait par la négociation. Ce à quoi j'ai répondu :

Quant à négocier, il n'y a pas de raison d'être contre mais encore faut-il que les bases de la négociations soient solides et que la confiance soit entière. Pour le premier point, on n'y est pas encore. Quant au deuxième, elle est sérieusement ébranlée.

Au temps pour moi. J'ajouterais que pour négocier, il faut aussi tenir compte du rapport de force et donc avoir conscience de l'existence de ce rapport de force et des intérêts cachés derrière les belles déclarations. Et ça, c'est vrai quelque soit le pays, contrairement à la recherche du consensus qui est la plupart du temps illusoire. Les réformateurs Reagan et Thatcher l'ont bien démontré.

Posté(e)

Le problème en France, c'est que les négociations ne débutent souvent qu'après un rapport de force, ou un passage en force, puisque la base n'est vraiment consultée qu'après décision des décideurs..... C'est un problème structurel et surtout culturel. La base est très rarement invitée à prendre des décisions collégiale.....

A l'étranger, et en particulier dans les pays du Nord de l'Europe, les syndicats sont toujours invités aux tables des négociations, en amont. Les syndicats ne sont pas politisés et de toutes manières, il n'y a qu'un seul syndicat par corps de métier. Il y a même des pays où se syndiquer, quand on est salarié, est obligatoire (Suède).....

Alors je sens bien qu'on va me dire qu'une telle expérience a eu lieu en France : de 1940 à 1944..... mais bon, peut-on vraiment comparer l'Allemagne de 2014 à la France de Pétain....

Le rapport de force syndicats/Etat est faussé, à mon sens, par la multiplicité des centrales syndicales : l'un dit blanc, l'autre noir, un troisième va dire autre chose, tant qu'il n'y a pas d'unité, l'Etat sera toujours gagnant.

Enfin, le désintérêt des PE pour le syndicalisme est certes inquiétant, mais il faudrait peut-être un jour se poser la question du pourquoi, en dehors du fait que les médias ont souvent joué un rôle très néfaste à ce sujet, montrant les syndicats uniquement comme des empêcheurs de tourner en rond.....

Alors bien sûr, on ne peut pas toujours être d'accord sur tout.

Perso, je suis syndiquée, mais je comprends tout à fait pourquoi beaucoup d'entre nous sont en colère après les syndicats. Ce n'est pas par antisyndicalisme primaire, c'est juste que, quand on fait le bilan de ces trente dernières années à propos de l'Ecole, combien d'abandon, de compromission, d'échec, d'absence d'unité alors que les combats auraient pu être communs..... En 30 ans, nous avons perdu la reconnaissance, du pouvoir d'achat, de l'autorité, de la crédibilité, du temps et en plus, nous connaissons une désaffection envers les syndicats alors que la prolétarisation nous guette vraiment (si ce n'est pas déjà fait...).

Alors oui, le tandem Reagan/Thatcher a fait des émules, des petits, leur idéologie prospère. Mais justement, c'est là qu'il faudrait vraiment songer à une nécessaire unité !

La division est la pire des choses, et tant qu'elle sera le symbole syndical, on n'arrivera vraiment à rien.... La preuve.....

Posté(e)

J'avoue que j'en ai marre de la comparaison avec les pays du nord... Cette perpétuelle comparaison, c'est elle qui nous entraîne dans la social-démocratie (voire le socio-libéralisme). Désolé, ce n'est pas ma came.

On aura juste à me dire que je suis archaïque.

Quant au désintérêt pour le syndicalisme, je vais encore me faire huer mais je crois qu'il tient en une propagande néo-libérale menée par les hommes politiques, les chefs d'entreprise et les médias. Ceci a pour dommage collatérale une montée de l'individualisme qui entraîne lui-même le désintérêt pour les syndicats si ce n'est dans leur fonction d'accompagnement.

Posté(e)

J'avoue que j'en ai marre de la comparaison avec les pays du nord... Cette perpétuelle comparaison, c'est elle qui nous entraîne dans la social-démocratie (voire le socio-libéralisme). Désolé, ce n'est pas ma came.

On aura juste à me dire que je suis archaïque.

Quant au désintérêt pour le syndicalisme, je vais encore me faire huer mais je crois qu'il tient en une propagande néo-libérale menée par les hommes politiques, les chefs d'entreprise et les médias. Ceci a pour dommage collatérale une montée de l'individualisme qui entraîne lui-même le désintérêt pour les syndicats si ce n'est dans leur fonction d'accompagnement.

+1 sur tout, et particulièrement sur la comparaison avec les pays scandinaves.

Demandez donc aux collègues suédois ou danois s'ils apprécient le méthodes utilisées contre eux (privatisation, lock out, précarisation). Regardez donc aussi l'effondrement des résultats de la Suède ou de l'Islande à PISA.

Posté(e)

Le mammouth a été abondamment dégraissé, renseigne-toi.

C'est parce que nous nous contentons de slogans creux ("l'intérêt des enfants", "la vocation", "dégraisser le mammouth", "le socle commun pour la réussite de tous") au lieu de nous informer et que nous nous transformons en robinets d'eau tiède que la situation ne cesse de se dégrader; En face de nous, les associations de parents, les lobbys du tourisme et ceux qui tiennent les cordons de la bourse sont beaucoup plus rigoureux et calculateurs. Eux nagent très bien dans "les eaux glacées du calcul égoïste" pour paraphraser un philosophe un peu passé de mode...

... qui doit parfois se retourner dans sa tombe en voyant ce que nous avons fait des progrès sociaux de nos aînés !

Posté(e)

J'avoue que j'en ai marre de la comparaison avec les pays du nord... Cette perpétuelle comparaison, c'est elle qui nous entraîne dans la social-démocratie (voire le socio-libéralisme). Désolé, ce n'est pas ma came.

On aura juste à me dire que je suis archaïque.

Quant au désintérêt pour le syndicalisme, je vais encore me faire huer mais je crois qu'il tient en une propagande néo-libérale menée par les hommes politiques, les chefs d'entreprise et les médias. Ceci a pour dommage collatérale une montée de l'individualisme qui entraîne lui-même le désintérêt pour les syndicats si ce n'est dans leur fonction d'accompagnement.

+1 sur tout, et particulièrement sur la comparaison avec les pays scandinaves.

Demandez donc aux collègues suédois ou danois s'ils apprécient le méthodes utilisées contre eux (privatisation, lock out, précarisation). Regardez donc aussi l'effondrement des résultats de la Suède ou de l'Islande à PISA.

Sauf que PISA, ce n'est pas non plus la panacée....

http://www.europe1.fr/France/Ce-controverse-classement-Pisa-1728399/

Qu'il y ait une propagande anti syndicale, je plussoie. Mais cela ne suffit pas, désolée. Je fais partie d'une génération encore politisée, syndiquée (oui, le demi-siècle me guette). Je pousse tout un chacun à aller voter, à se syndiquer. Mais je comprends le désarroi, le désengagement, qu'il soit politique ou syndical. Je peux comprendre que l'on soit tenté par le vote FN, même si je ne l'approuve vraiment pas. J'ai une mère d'élève qui se présente sur la liste FN de mon bled, ça me fait bondir.... Mais que propose-t-on en échange ????? La gauche s'est fourvoyée dans des compromis et des trahisons insensées. Les syndicats ont signé des trucs, accepté des choses sans nom. Ils se sont divisés, et poursuivent ces divisions, sans vraiment se rendre compte des dégâts.

Quant aux Scandinaves, certes ils "subissent" le licenciement immédiat, sans raison. Mais ils "profitent" aussi d'une remise sur les rails, de réelles formations continues, de filets sociaux de qualité. le chômage est très bas là où il fait froid. Certes, la "flexsécurité" est une invention sociale-démocrate, on peut effectivement ne pas être d'accord avec ce système. Le modèle allemand ou grand-breton est effectivement source d'inégalité (les boulots à un euro de l'heure, les 10 millions d'Allemands pauvres le doivent à Schröder). Mais lorsque ce modèle reste davantage social que démocrate (qui ne veut rien dire, la Russie est une démocratie...), comme c'est encore le cas au Danemark ou en Suède, alors on peut toujours espérer, après un licenciement, retrouver du boulot dans l'année. L'Islande est un cas à part : démocratie récente, ce pays a quand même envoyé son premier ministre devant une cour de justice pour banqueroute nationale et a rédigé une nouvelle constitution dont le but est de ne plus dépendre de la finance mondiale ! Que son système scolaire ait souffert des idéologies libérales précédentes, pas de doute là-dessus....

Désolée, mais les pays du Nord ont beaucoup à nous apprendre. Il ne s'agit pas de copier/coller un modèle, on ne peut pas comparer la Finlande (4 millions d'habitants, 60 ans d'existence) à la France (65 millions d'habitants, 1500 ans depuis Clovis... Bon, 1200 depuis Charlemagne... ah mais non, il était allemand, disent les Allemands.... OK pour François 1er alors, ce qui fait tout de même plus de 500 ans !!!).

En attendant, les profs suédois et danois sont bien mieux formés, payés et reconnus que nous autres.....

Posté(e)

J'avoue que j'en ai marre de la comparaison avec les pays du nord... Cette perpétuelle comparaison, c'est elle qui nous entraîne dans la social-démocratie (voire le socio-libéralisme). Désolé, ce n'est pas ma came.

On aura juste à me dire que je suis archaïque.

Quant au désintérêt pour le syndicalisme, je vais encore me faire huer mais je crois qu'il tient en une propagande néo-libérale menée par les hommes politiques, les chefs d'entreprise et les médias. Ceci a pour dommage collatérale une montée de l'individualisme qui entraîne lui-même le désintérêt pour les syndicats si ce n'est dans leur fonction d'accompagnement.

+1 sur tout, et particulièrement sur la comparaison avec les pays scandinaves.

Demandez donc aux collègues suédois ou danois s'ils apprécient le méthodes utilisées contre eux (privatisation, lock out, précarisation). Regardez donc aussi l'effondrement des résultats de la Suède ou de l'Islande à PISA.

Sauf que PISA, ce n'est pas non plus la panacée....

http://www.europe1.fr/France/Ce-controverse-classement-Pisa-1728399/

Qu'il y ait une propagande anti syndicale, je plussoie. Mais cela ne suffit pas, désolée. Je fais partie d'une génération encore politisée, syndiquée (oui, le demi-siècle me guette). Je pousse tout un chacun à aller voter, à se syndiquer. Mais je comprends le désarroi, le désengagement, qu'il soit politique ou syndical. Je peux comprendre que l'on soit tenté par le vote FN, même si je ne l'approuve vraiment pas. J'ai une mère d'élève qui se présente sur la liste FN de mon bled, ça me fait bondir.... Mais que propose-t-on en échange ????? La gauche s'est fourvoyée dans des compromis et des trahisons insensées. Les syndicats ont signé des trucs, accepté des choses sans nom. Ils se sont divisés, et poursuivent ces divisions, sans vraiment se rendre compte des dégâts.

Quant aux Scandinaves, certes ils "subissent" le licenciement immédiat, sans raison. Mais ils "profitent" aussi d'une remise sur les rails, de réelles formations continues, de filets sociaux de qualité. le chômage est très bas là où il fait froid. Certes, la "flexsécurité" est une invention sociale-démocrate, on peut effectivement ne pas être d'accord avec ce système. Le modèle allemand ou grand-breton est effectivement source d'inégalité (les boulots à un euro de l'heure, les 10 millions d'Allemands pauvres le doivent à Schröder). Mais lorsque ce modèle reste davantage social que démocrate (qui ne veut rien dire, la Russie est une démocratie...), comme c'est encore le cas au Danemark ou en Suède, alors on peut toujours espérer, après un licenciement, retrouver du boulot dans l'année. L'Islande est un cas à part : démocratie récente, ce pays a quand même envoyé son premier ministre devant une cour de justice pour banqueroute nationale et a rédigé une nouvelle constitution dont le but est de ne plus dépendre de la finance mondiale ! Que son système scolaire ait souffert des idéologies libérales précédentes, pas de doute là-dessus....

Désolée, mais les pays du Nord ont beaucoup à nous apprendre. Il ne s'agit pas de copier/coller un modèle, on ne peut pas comparer la Finlande (4 millions d'habitants, 60 ans d'existence) à la France (65 millions d'habitants, 1500 ans depuis Clovis... Bon, 1200 depuis Charlemagne... ah mais non, il était allemand, disent les Allemands.... OK pour François 1er alors, ce qui fait tout de même plus de 500 ans !!!).

En attendant, les profs suédois et danois sont bien mieux formés, payés et reconnus que nous autres.....

+1

Quand je parle avec mes collègues suédois, finlandais, danois, allemands et bien on a beaucoup à apprendre.

Certes leurs écoles sont communales (avec CA, un vrai directeur, bref EPEP de chez nous) et bien je dis ok car pour eux avoir plus de 18 élèves c'est du sureffectif, ne pas avoir d'enseignant spécialisé pour 5 classe ...quelle honte, un parent qui remet en cause ce que tu fais en classe...hérésie, gagner moins de 2800€ en début de carrière...horreur, un inspection quoi qu'est-ce que c'est (sous la forme française)

Bref, avoir un vrai directeur d'école qui peut mener à bien des projets avec une commune qui au sein du CA donne les moyens nécessaires en accord avec les textes nationaux, avoir une position pour échanger et impliquer les parents...je signe en bas de la page.

En France, pays plus grand, on essaye encore d'avoir le rêve d'une éducation nationale...ce n'est pas possible alors à l’État le domaine régalien de l'éducation (nombre d'élèves, de classe, encadrement, budget mini, organes de fonctionnement...) et puis laissons les enseignants travailler. Si ça c'est du libéralisme pour certains et bien pour moi c'est de la liberté simplement.

Posté(e)

Le modèle suédois:

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/04/06/20002-20120406ARTFIG00632-ecoles-a-vendresuedoises-les-privatisations-scandalisent.php

Le think-tank libéral SNS a reconnu dans un récent rapport que la privatisation de l'éducation n'a eu aucun effet positif. La Suède ne cesse de perdre des places dans le classement Pisa de l'OCDE.

Si les libéraux le disent...

Le dialogue social au Danemark:

http://www.ei-ie.org/fr/news/news_details/2530

Le lock-out des 69.000 enseignant(s) découle d’un désaccord entre les parties concernant un nouveau régime de travail. Les employeurs ont également réclamé avec insistance la levée de toutes les restrictions et réglementations de l’accord actuel. DLF refuse un accord qui ne prévoit aucune limite pour les modalités relatives au temps de travail.

La volonté du Gouvernement danois de réformer l’éducation a également jeté de l’huile sur le feu. En effet, il souhaite que soient données aux élèves plus de leçons et que celles-ci soient financées par l’augmentation du nombre de périodes attribuées aux enseignant(e)s. On reproche à DLF de ne pas être suffisamment flexible et d’être en inadéquation avec les régimes de travail modernes.

Ce projet de réforme est associé à une augmentation du temps de travail des enseignant(e)s par rapport aux spécifications de la convention collective de 2008. Les enseignant(e)s devraient en outre participer à des « leçons d’activité » aux côtés des pédagogues scolaires. Les leçons d’activité s’entendent comme un soutien aux cours dispensés, de même qu’aux activités ludiques, physiques, et à l’aide aux devoirs.

A quoi vous fait penser le deuxième paragraphe? Bien évidemment, aucune augmentation de salaire n'est prévue et, sous la contrainte, alors que nos collègues danois ont été privés de salaire pendant des semaines, leurs syndicats ont "librement" entériné la fin de leur convention collective. Mais c'est moderne, ça, coco. Les garanties collectives, c'est ringard.

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...