nola Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Suite du dialogue social au Danemark et "liberté"... d'imposer tout et n'importe quoi aux salariés! http://www.ei-ie.org/fr/news/news_details/2554 Le gouvernement procède de facto à une révision radicale de la convention collective concernant les enseignant(e)s, en autorisant les chefs d’établissement à imposer un temps de travail et un temps de préparation des cours sur une base individuelle, sans négociation ni accord.
Zarko Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 En tout cas, les vacances "trop longues" n'est pas un argument: Les divergences concernant la durée des vacances d’été La longueur des vacances d’été varie, pour l’enseignement primaire, du simple au double avec : ‐ 12 ou 13 semaines dans 10 pays (Bulgarie, Estonie, Grèce, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Portugal, Roumanie et Turquie) ; ‐ 10 ou 11 semaines dans 8 pays (Chypre, Finlande, Hongrie, Irlande, Pologne, Espagne, Suède et Islande). ‐ 9 semaines : la France se trouve dans un groupe de 6 pays (Belgique, République tchèque, Slovaquie, Slovénie et Irlande du nord) ; ‐ 6 semaines dans 4 pays (Allemagne, Pays‐Bas, Royaume‐Uni, Liechtenstein).
Zarko Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Sans compter les heures de classe... http://www.linternaute.com/actualite/monde/les-pays-champions-de-l-education/volumes-horaires.shtml
prof désécol Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Suite du dialogue social au Danemark et "liberté"... d'imposer tout et n'importe quoi aux salariés! http://www.ei-ie.org/fr/news/news_details/2554 Le gouvernement procède de facto à une révision radicale de la convention collective concernant les enseignant(e)s, en autorisant les chefs d’établissement à imposer un temps de travail et un temps de préparation des cours sur une base individuelle, sans négociation ni accord. "... Van Leeuwen a également souligné que « Les enseignantes et enseignants danois ont lutté pour préserver leurs droits au travail parce qu’ils se soucient avant tout de la qualité de l’éducation. Les syndicats d’enseignants danois veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs élèves. » " . .. ça aussi, ça rappelle quelque chose, non ? Quand je parle avec mes collègues suédois, finlandais, danois, allemands et bien on a beaucoup à apprendre.
montagny Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 A aucun moment je ne parle de privatisation...mauvaise lecture mauvaise foi? Tes lectures sont un peu orientées Camarade de l'Internationale : L'Internationale de l'Education représente les organisations d'enseignants et d'employés de l'éducation à travers le monde. Il s'agit de la plus grande fédération syndicale mondiale, représentant trente millions d'employés de l'éducation par le biais de quatre cents organisations réparties dans cent soixante-dix pays et territoires à travers le monde. L'Internationale de l'Education regroupe tous les enseignants et employés de l'éducation. L'Internationale de l'Education défend le principe selon lequel une éducation de qualité, financée par l'Etat, devrait être accessible à tous les étudiants dans tous les pays. L'Internationale de l'Education promeut les intérêts des enseignants et des employés de l'éducation. L'Internationale de l'Education représente les intérêts des enseignants et des employés de l'éducation à l'échelle internationale. L'Internationale de l'Education aide au développement d'organisations indépendantes, démocratiques et représentatives d'enseignants et d'employés de l'éducation et soutient la solidarité et la coopération entre ces organisations. L'Internationale de l'Education plaide pour l'équité sociale. Elle lutte contre le racisme et la xénophobie. Elle s'oppose à la discrimination fondée sur le genre, l'orientation sexuelle, la situation socio-économique et les caractéristiques ou l'origine raciale(s) ou ethnique(s). Pour la Suède, le secteur privé pur de l'école n'est qu'une infime partie de leur système ; c'est comme si tu généralisais en France en parlant des Instituts privés ou les boîtes à bac...parlons de ce qui est comparable.
montagny Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 Un petit rappel historique pour certains : http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/chute-du-mur-de-berlin
nola Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 En Suède, il y a eu un programme de privatisation. Partielle, certes, mais réelle et soutenue par les socio-démocrates et les verts. Rien à voir avec les boîtes à bac. Pour le Danemark, nul besoin de privatisation. Il suffit que l'état se mette du côté des employeurs. Si c'est ton modèle, ça te regarde. Pour l'IE, tu devrais consulter la liste des syndicats membres, tu aurais des surprises. La CFDT (SGEN) en est membre... La NEA en a été membre aussi. Sur mes lectures je reconnais que j'ai un peu honte de citer le torchon journal de Dassault (le Figaro). Sinon quand on a pas d'arguments, c'est le point Staline et la chute du mur. Tu devrais essayer la Corée du Nord ou Cuba, pour changer un peu. Il ne faut pas hésiter à innover et se remettre en question...
Sarri Posté(e) 16 mars 2014 Posté(e) 16 mars 2014 J'avoue que j'en ai marre de la comparaison avec les pays du nord... Cette perpétuelle comparaison, c'est elle qui nous entraîne dans la social-démocratie (voire le socio-libéralisme). Désolé, ce n'est pas ma came. On aura juste à me dire que je suis archaïque. Quant au désintérêt pour le syndicalisme, je vais encore me faire huer mais je crois qu'il tient en une propagande néo-libérale menée par les hommes politiques, les chefs d'entreprise et les médias. Ceci a pour dommage collatérale une montée de l'individualisme qui entraîne lui-même le désintérêt pour les syndicats si ce n'est dans leur fonction d'accompagnement. Tu as trouvé le mot juste : "archaïque". Tu défends un système totalement archaïque qui est planté, grippé. Le fonctionnement actuel des syndicats est totalement archaïque. Les grèves perlées que proposent aujourd'hui les syndicats enseignants sont totalement dépassées et n'apportent plus rien à la base depuis bien longtemps. Par ces actions, les syndicats justifient leur existence mais plus aucun gouvernement ne recule face à deux ou trois journées de grève annuelles. Tous les ans, on a droit aux mêmes refrains. Mais pour quels résultats???? Tout ceci est un grand théâtre, rien de plus. Alors bien sûr tu refuses d'aller voir ailleurs ce qui marche, tu refuses l'idée même de réinventer car tu pourrais perdre ton petit rôle dans ce grand théâtre totalement "archaïque". Polythene et Montagny, avec lequel je ne suis pourtant pas souvent d'accord, ne te parlent pas de faire des copiés-collés mais de s'inspirer de ce qui marche. S'ouvrir au monde pour mieux se construire, c'est l'essentiel de notre travail avec les enfants non? Alors pourquoi refuser cette démarche pour faire progresser notre système. Faire reposer le désintérêt du syndicalisme sur la seule propagande néo-libérale, c'est trop facile. Cette propagande existe, elle a été forte mais te limiter à ça, c'est encore une fois refuser de te remettre en question, c'est encore une fois ton désormais classique : " j'ai raison, les autres sont des cons". Polythene fait un constat très lucide et évident lorsqu'elle dit : "Ce n'est pas par antisyndicalisme primaire, c'est juste que, quand on fait le bilan de ces trente dernières années à propos de l'Ecole, combien d'abandon, de compromission, d'échec, d'absence d'unité alors que les combats auraient pu être communs..... En 30 ans, nous avons perdu la reconnaissance, du pouvoir d'achat, de l'autorité, de la crédibilité, du temps et en plus, nous connaissons une désaffection envers les syndicats alors que la prolétarisation nous guette vraiment (si ce n'est pas déjà fait...)." Fredo, quand j'utilise la seconde personne, c'est au représentant syndical que je m'adresse, pas à ta personne, donc merci de ne pas te victimiser et merci de répondre autrement que par des insultes.
Frédo45 Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Je me victimise ? C'est nouveau ça... Bon allez, je passe. Ce qui est étonnant, c'est ton analyse. Autant Montagny est favorable à la réforme des rythmes et favorable à la social-démocratie, modèle scandinave. Il y a là une certaine cohérence. Le modèle scandinave, comme il l'explique, s'appuie sur les collectivités locales et sur un modèle de négociations syndicales. Tout est cohérent, de même que la position de Nola qui y est opposé et qui, de fait, est opposée à la réforme. Par contre, pour toi, c'est moins compréhensible. La réforme que tu critiques nous engage justement dans un modèle à la scandinave que tu souhaites. La territorialisation, tu la critiques mais c'est bel et bien ce qui existe dans les pays d'Europe du Nord. Le syndicalisme de ces pays est un syndicalisme que l'on appelle réformiste et s'apparente à la position de syndicats comme l'UNSA ou la CFDT. Or, pour toi, les syndicats qui se comportent comme il se doit sont FO, CGT et Solidaires, qui sont à l'extrême opposé de ces syndicats. Ton laïus prouve l'incohérence de tes positions.
montagny Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Sinon quand on a pas d'arguments, c'est le point Staline et la chute du mur. Ah oui, il est vrai que seuls tes arguments sont valables, je m'incline, je me cache... Finalement, le point Staline ne te va pas si mal !
Sarri Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Fredo, tu places les gens dans des cases, ça doit te rassurer. Continue à jouer au Don Quichotte. Peut-être qu'un jour tu sortiras de tes certitudes et tu te poseras enfin des questions... mais tu as encore un sacré travail à faire.
nola Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Ce qui est étonnant, c'est ton analyse. Autant Montagny est favorable à la réforme des rythmes et favorable à la social-démocratie, modèle scandinave. Il y a là une certaine cohérence. Le modèle scandinave, comme il l'explique, s'appuie sur les collectivités locales et sur un modèle de négociations syndicales. Tout est cohérent, de même que la position de Nola qui y est opposé et qui, de fait, est opposée à la réforme. Je pense aussi que les milieux dont nous sommes issus, ceux où nous avons travaillé (et pas que dans l’enseignement), l'expérience à l'internationale et dans des responsabilités syndicales, associatives et électives, expliquent aussi que certains trouvent la répression syndicale qu'ont subi les collègues danois anecdotique par exemple, alors que d'autres, qui ne sont pas restés bloqués en 1989 et en Europe, en ignorant la contre-révolution reaganienne par exemple, ont pu voir de près comment s'organise petit à petit la perte des droits sociaux, y compris dans des pays où les négociations collectives étaient bien implantées. C'est une différence culturelle, en supposant bien entendu que Montagny pense de bonne foi que son modèle est favorable aux personnels, et ne milite pas purement et simplement pour ses intérêts personnels. Et il n'y a en fait pas réellement de modèle scandinave, chacun de ces pays constituant un cas à part.Sur le contrôle local des écoles, pourquoi ne pas parler aussi du modèle américain, chinois ou japonais? Je n'ose croire qu'il y ait là du provincialisme...
Messages recommandés