montagny Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 C'est une différence culturelle, en supposant bien entendu que Montagny pense de bonne foi que son modèle est favorable aux personnels, et ne milite pas purement et simplement pour ses intérêts personnels. Oui je pense que des écoles avec une réelle liberté de pilotage locale et des moyens encadrés par des lois nationales permettant de garantir une équité est une bonne solution. Je ne vois pas quels pourraient être mes intérêts personnels en proposant cela??? Pourrais-tu m'éclairer?
nola Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 C'est une différence culturelle, en supposant bien entendu que Montagny pense de bonne foi que son modèle est favorable aux personnels, et ne milite pas purement et simplement pour ses intérêts personnels. Oui je pense que des écoles avec une réelle liberté de pilotage locale et des moyens encadrés par des lois nationales permettant de garantir une équité est une bonne solution. Je ne vois pas quels pourraient être mes intérêts personnels en proposant cela??? Pourrais-tu m'éclairer? Proviseur d'un établissement prestigieux dans une commune bien dotée, attirant une population favorisée et offrant aux enseignants des conditions de travail voire de rémunération attractive, pourrait être plus attirant, car plus valorisant socialement (pouvoir) et rémunérateur, que PE en CM1-CM2/ dirlo d'une quelconque école en zone violence au fin fond d'une cité délabrée dans une ville au bord de la faillite. C'est humain. Maintenant si c'est une position de principe, étayée par ton expérience, et qui sera, penses-tu, favorable aux personnels, je ne suis pas d'accord mais c'est respectable. J'aimerais d'ailleurs que le débat à l'occasion des élections professionnelles et autres, soit posé en termes aussi clairs, pour que les collègues puissent bien se rendre compte de la pente sur laquelle nous sommes et réfléchir avant de s'y engager plus avant, mais malheureusement il est peu probable que les syndicats réformistes et le gouvernement, fassent preuve d'autant d'honnêteté pendant une campagne électorale. Dommage.
mayre Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 J'ai bien tout lu et j'ai plusieurs remarques... Alors pourquoi ne pas s'allier, bouger au lieu de s'insulter par l'intermédiaire d'un clavier ? Les syndicats ne conviennent pas ? il faut voir au delà. Peut être voir au delà d'internet et des réseaux sociaux aussi, pour affirmer notre mécontentement. Au quotidien, on ne voit finalement que des gens affirmer leurs opinions derrière un clavier ou chouiner discrètement à la sortie du boulot. Slogans creux, ou chamailleries sur internet, ni l'un ni l'autre ne font avancer les choses, et surtout pas des prises de becs à la mord moi le noeud entre personnes qui sont au fond, d'accord sur le fond. Attention, Immi, nous sommes nombreux sur cette section du forum à "se bouger" autrement que derrière un clavier (dans un syndicat, au GDID, dans des initiatives diverses et variées...). Il faut faire attention aux génralités... Assez d'accord sur ta dernière remarque mais même sur la réforme - et c'est encore plus vrai sur le socle - il n'y a pas de consensus. L'UNSA et le SGEN sont par exemple favorables aux deux. Et c'est leur droit d'ailleurs même si, pour ma part, je suis en total désaccord avec eux. On les appelle des syndicats réformistes parce que pour les élites de ce monde, les seules réformes possibles émanent de la pensée libérale et de la pensée fédéraliste. On peut très bien réformer sans s'inspirer de la pensée libérale, heureusement d'ailleurs. Voir cette pensée dans toute proposition de réforme est réducteur et peut sembler l'ultime argument compte tenu que rein d'autre de viable n'a pu être proposé. L'opposition entre les syndicats en France est beaucoup trop idéologique et politisée. Regarde ici, Zarko qui doit dormir avec le poster de Mélenhon, critique pour critiquer sans rien proposer d'autre que le statu quo. D'autres critiquent les syndicats en général ; FO est épargné et là encore l'idéologie d'avant la chute du mur de Berlin n'est pas loin et la place de la cgt est à prendre. J'ai la chance de travailler à l'étranger avec beaucoup de nationalités différentes et les rapports sociaux autour de l'école sont beaucoup plus simples car moins idéologiques. Le compromis est de mise à chaque fois : salaire, moyens, heures de travail....tout est négocié pour le bien de tous. En France la guerre de pouvoir des syndicats et des courants internes (fredo je ne t'apprends rien!) sont la vérole de l'avancée des conditions de travail des collègues et FO rejoint le cortège avec ses idées qui tomberont à plat bien vite face à la réalité de la situation. Si le gvt peut persister ainsi c'est que la FSU a perdu énormément dans cette réforme que ce soit par rapport à la base ou par rapport au gvt. Le SE et le SGEN sont maintenant en pôle car la FSU a perdu de son inluence (surtout au niveau du primaire et le secondaire va suivre). FO crie fort mais n'est pas un représentant audible pour le gouvernement car il reprend le fond de commerce de la cgt et de sud. Bref, tout ça pour dire que ça na nous aide pas. Bon dimanche Forcément, je vais réagir à ça...FO s'est fondée en réaction à la main mise du parti communiste sur la CGT. Donc, idéologie d'avant la chute du mur de Berlin, on repassera. FO s'est fondé sur le refus d'un engagement politique d'un syndicat. On peut ne pas être d'accord (je connais la position de Frédo à ce sujet, il ne me rejoindra pas, mais bon, c'est ainsi, on a le droit d'avoir une autre conception), mais pour moi, un syndicat doit défendre, et non proposer. La proposition, c'est de la politique. Le syndicalisme, c'est de la vigilance quand au respect des droits,et l'opposition est de mise quand un projet nous en supprime et/ou conduit à la dégradation des conditions de travail. A force de compromis, on a dégradé la situation, car il y a des points sur lesquels il ne faut pas négocier. De même, soutenir un candidat à un moment donné laisse à croire à celui-ci que tout pourra passer sans souci, et la contestation est toujours plus difficile quand on a pris position pour auparavant. Il n'y a rien à négocier: le gouvernement prend sans rien donner en échange. Je ne suis pas d'accord. Il fait offrir par les municipalités 3 heures de travail précaire à des personnes qui cumulent déjà quelques heures par-ci par là de petits boulots sans avenir ou perspective de quelconque CDI ou titularisation. Heureusement que ceux-là ne viennent pas se plaindre, non plus. Avec un peu de chance, ils seront annualisés et pourront bénéficier des vacances scolaires. A moins qu'ils ne soient embauchés pour les centres de loisirs. Ah non... impossible chez nous, il faut que ce soit des personnels différents... pour bien faire la différence entre le périsco de la réforme et ce qui existe déjà Ce dont je suis certaine, c'est qu'une semaine à 24h (+1 qui ennuie tout le monde), n'est pas ce qu'on peut faire de mieux. J'ai aussi les crocs contre la pointeuse à 108heures, que je dépasse, comme nous tous, allègrement. cette réforme ne touche pas à cela... C'est bien ce qui me pose problème. Mais, cette réforme est dans la continuité de celle de Darcos : les 108h y sont réaffirmées. Je rappelle que tous les syndicats ont demandé l'abandon des décrets Darcos, et là, il semble que seuls FO et la CGT parlent de ce problème. Je préfèrerais à titre perso faire les réunions nécessaires à mon sens, ce qui de toute manière n'a jamais été en dessous de 108h en 10 ans de service... Qu'un garde fou existe, pourquoi pas,mais des CM "pour remplir le temps", ça me gonfle prodigieusement! J'aimerais qu'on nous fasse confiance... Il n'y a rien à négocier: le gouvernement prend sans rien donner en échange. Bien évidemment, quelques soient nos convictions, nous allons essayer d'atténuer le choc, en sachant très bien qu'une bonne partie de l'opinion publique tiendra les PE, et les communes dans une moindre mesure, pour responsables des dysfonctionnements. Ce procédé qui consiste à refiler le problème aux autres et à leur faire payer des choix strictement idéologiques est très violent et malhonnête de la part de Peillon et de ses partisans. On fera certes des efforts, mais en oubliant jamais de faire remarquer qui nous a amené dans cette situation. Il n'y a pas que la réforme des rythmes... Donc si je te suis bien, les syndicats ne doivent pas prendre part aux chantiers métiers par exemple. Je redis, mais tu sais que nous ne sommes pas d'accord: non, le rôle des syndicats, c'est défendre le personnel avant tout. Le reste ne relève pas du syndical. J'avoue que j'en ai marre de la comparaison avec les pays du nord... Cette perpétuelle comparaison, c'est elle qui nous entraîne dans la social-démocratie (voire le socio-libéralisme). Désolé, ce n'est pas ma came. On aura juste à me dire que je suis archaïque. Quant au désintérêt pour le syndicalisme, je vais encore me faire huer mais je crois qu'il tient en une propagande néo-libérale menée par les hommes politiques, les chefs d'entreprise et les médias. Ceci a pour dommage collatérale une montée de l'individualisme qui entraîne lui-même le désintérêt pour les syndicats si ce n'est dans leur fonction d'accompagnement. Je pense justement que le désintérêt envers les syndicats s'explique aussi parce que on mélange syndicalisme et politique. Mais il est évident, comme tu dis, qu'il y a une part de consumérisme. 1
montagny Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Vous expliquez que « l'état de nature » de l'école est finalement d'être plutôt inégalitaire. Comment l'Etat peut-il s'y opposer ? En France, on continue de se focaliser sur la carte scolaire. Mais d'autres pistes existent. A Londres par exemple, pour améliorer les équilibres dans les établissements, on a créé un dispositif permettant d'affecter dans chacun un tiers de bons élèves, un tiers de moyens, un tiers de faibles. En Belgique, dans certaines zones, on a donné la responsabilité des affectations non pas individuellement à chaque chef d'établissement, mais à tous les chefs d'établissement d'un bassin, de façon à éviter les phénomènes de ghettoïsation. Il n'existe pas de dispositif national idéal de régulation, mais des outils à créer adaptés aux contextes locaux, notamment dans les plus sensibles d'entre eux. L'action régulatrice de l'Etat est indispensable, mais elle doit rompre avec le présupposé que l'homogénéité territoriale garantit sont efficacité. http://www.lemonde.fr/education/visuel/2014/02/07/le-monde-bouscule-l-ecole-en-six-questions_4361743_1473685.html
Zarko Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Tout dépend ce qu'on entend par "réelle liberté de pilotage"...
Frédo45 Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Je redis, mais tu sais que nous ne sommes pas d'accord: non, le rôle des syndicats, c'est défendre le personnel avant tout. Le reste ne relève pas du syndical. A quoi cela sert-il alors de se rendre au CAPD ou en CAPN ? C'est marrant parce que FO, quand ça vous arrange, vous avez des propositions (exemple : les retraites). En fait, vous n'avez pas de propositions quand c'est risqué d'en faire... Un peu dommage
mayre Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Je redis, mais tu sais que nous ne sommes pas d'accord: non, le rôle des syndicats, c'est défendre le personnel avant tout. Le reste ne relève pas du syndical. A quoi cela sert-il alors de se rendre au CAPD ou en CAPN ? C'est une vraie question? Non, parce que là, je ne comprends pas: les collègues n'auraient pas besoin d'être défendus en CAPD??? Le contrôle du mouvement, ce n'est pas la défense du personnel??? C'est marrant parce que FO, quand ça vous arrange, vous avez des propositions (exemple : les retraites). En fait, vous n'avez pas de propositions quand c'est risqué d'en faire... Un peu dommage Des revendications ne sont pas des propositions... Et des revendications, on en a, comme vous d'ailleurs. Après, on est d'accord ou pas, c'est le jeu de la démocratie, non?
Frédo45 Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Je redis, mais tu sais que nous ne sommes pas d'accord: non, le rôle des syndicats, c'est défendre le personnel avant tout. Le reste ne relève pas du syndical. A quoi cela sert-il alors de se rendre au CAPD ou en CAPN ? C'est une vraie question? Non, parce que là, je ne comprends pas: les collègues n'auraient pas besoin d'être défendus en CAPD??? Le contrôle du mouvement, ce n'est pas la défense du personnel??? Donc, vous avez choisi d'être un simple syndicat d'accompagnement. Et en CAPD, c'est là que se négocient les règles du mouvement par exemple. Vous faîtes quoi à ce moment-là ? Vous vous taisez ? C'est marrant parce que FO, quand ça vous arrange, vous avez des propositions (exemple : les retraites). En fait, vous n'avez pas de propositions quand c'est risqué d'en faire... Un peu dommage Des revendications ne sont pas des propositions... Et des revendications, on en a, comme vous d'ailleurs. Après, on est d'accord ou pas, c'est le jeu de la démocratie, non? Non, non, je confirme des propositions. Je me souviens parfaitement de J-C Mailly expliquer aux 4 vérités que des propositions, il en avait... Comme je te dis, c'est quand ça vous arrange. Sur les rythmes, forcément, vu qu'il n'y a aucun consensus dessus, difficile de se prononcer.
mayre Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Edité pour une raison de biberon (et de lisibilité, mais je ne modifie pas le reste de l'échange avec mon pote Dajta - si si... Même pas honte ): Pour les règles du mouvement, on les discute dans l'intérêt des collègues après discussion avec les syndiqués ou en conseil syndical (c'est-à-dire avec les élus des syndiqués). Ça s'appelle un mandat, et c'est la base de la représentation du personnel. Sans mandat clair, on n'agit pas, non. Sinon, ce serait se représenter soi-même et non les collègues. C'est ce qui fait qu'une direction nationale se coupe de sa base... Quant aux propositions de Mailly, je n'ai pas connaissance de leur existence... Mais je ne prétends pas être au clair sur tous les points, d'autant qu'en ce moment, ma vie perso prend le dessus. Mais je veux bien le lien.
mananclair Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 dajta, tu as des "collègues" de chez toi qui sont passés aujourd'hui dans mon école pour savoir comment on vivait la semaine de 4 1/2. Ben j'ai trouvé ça très bien. C'est bien les 1er à venir voir la "vraie base" .
mayre Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Tu sais très bien qu'il y a deux temps dans le mouvement: un où on discute des règles, et où, oui, je respecte mon mandat défini à partir document de travail et suivant les remontées des difficultés de tous les collègues. Un autre temps d'affectation où on défend tous les collègues, syndiqués ou non, pour que lesdites règles soient respectées... Peut-on discuter de règles ou de revendications sans que quiconque soit consulté? Il me semble que non. Peut-on défendre n'importe qui sur des textes (lois, circulaires...)? Il est certain que oui. Edit: je vois ce qui t'a fait réagir (c'est pas facile le biberon et le clavier en même temps), j'ai écrit " on les discute dans l'intérêt des collègues syndiqués après discussion avec eux ou en conseil syndical" et je voulais dire " on les discute dans l'intérêt des collègues après discussion avec les collègues syndiqués ou en conseil syndical" J'ai voulu éviter une répétition, mais du coup ça change le sens...
Polythene Pam Posté(e) 17 mars 2014 Posté(e) 17 mars 2014 Je pense justement que le désintérêt envers les syndicats s'explique aussi parce que on mélange syndicalisme et politique. +1000..... Et effectivement, je partage tout à fait le point de vue suivant : le rôle des syndicats, c'est défendre le personnel avant tout C'est la raison même de la création des syndicats (relire Germinal, une splendeur...). En France, les syndicats sont politisés. Les gens en ont plus que ras-le-bol de la politique. Comme il y a amalgame entre tout ça, ça ne fonctionne plus. Pour en revenir à notre débat sur ces fameux pays du Nord, bien sûr qu'il est difficile de comparer : il n'y a pas d'Education Nationale, ni en Norvège, ni en Suède ou en Islande, les programmes ne sont déjà pas nationaux, lorsqu'il y en a (il fut un temps où, au Danemark, il n'y avait pas de programmes du tout, je ne sais pas comment c'est aujourd'hui.... C'était les établissements qui décidaient des lignes à suivre....). En Allemagne, les programmes sont régionaux, on n'étudie pas les mêmes choses la même année. Il n'y a pas de ministre d'Etat de l'Education..... Lorsque je propose une comparaison (qui n'est pas raison, je le précise...), il n'est pas question de privilégier un système versus un autre, mais de réfléchir, en regardant ce qui marche ailleurs, à ce qui pourrait être proposé, discuté. Je sais bien que les essais de privatisation de l'Ecole au Danemark ou en Suède ont fait hurler une grande majorité des enseignants locaux, à juste titre. D'ailleurs, depuis, l'Etat a mis de l'eau dans son vin.... De toutes manière, rien de plus politique que l'Ecole, c'est un peu normal que l'on s'écharpe à son sujet. Pourquoi rejeter en bloc un système ???? Le nôtre a montré ses limites, il est temps de le refonder, tout en gardant ce qui semble être juste : le fonctionnariat pour certains, le recrutement par concours pour d'autres, le caractère national, bien que la réforme des rythmes scolaires montre bien, entre autres, les disparités gigantesques entre les secteurs..... Il n'y a pas d'IEN ou d'équivalents chez nos voisins nordiques. S'en portent-ils plus mal ? Il y a plus d'autonomie, de marges de manœuvre pour les établissements scolaires. Est-ce pour autant que l'Ecole prend un virage libéral ??? Nos collègues du Nord sont bien mieux formés, respectés et rétribués que nous autres. Qu'il y ait eu, et qu'il y ait encore des dérives, comme par exemple l'évaluationnite aiguë au Royaume-Uni, bien sûr. Et puis il y a l'épineuse question de la direction d'école.... Alors là, je vois déjà fondre sur mon modeste message, les foudres guerrières, mais je partage complètement l'avis de Montagny : une reconnaissance institutionnelle, sous forme de statut de directeur, serait un minimum...Alors bien sûr, d'aucun hurleront "Les petits chefs vont s'en donner à cœur joie" !!!! Ben ceux qui ont cette âme-là, ne se privent déjà pas pour user et abuser d'un pouvoir qu'ils n'ont pas, je ne vois pas en quoi ce serait pire...... Cette histoire de statut, ou plutôt d'absence de statut, est tout un symbole du manque de confiance de la hiérarchie, de toute la pyramide institutionnelle, avec ces corps intermédiaires dont on ne sait pas vraiment à quoi ils servent (si ce n'est à nous em.... ou à pondre des poncifs à pleurer). Pour terminer, je fais partie de ceux et celles qui écrivent sur des forums, mais qui militent aussi en vrai, sur le terrain, qui se mouillent vraiment, lors de comités ou de réunions diverses. Nous sommes tous d'accord pour dire que l'Ecole va mal, et comme le dit Immi un peu plus haut, même si nous ne sommes pas d'accord sur tout, il serait intéressant, enfin, en vrai, d'unir nos forces pour enfin avancer et proposer des choses forcément nouvelles, parce que la société change, l'Ecole aussi, les élèves d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes que ceux d'il y a 20 ans (une vieille bique comme moi en sait quelquechose), et contrairement à l'adage populaire, ce n'est pas toujours dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes......
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