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Sauf que les horaires des écoles n'ont jamais été déterminés par les conseils d'école...

Le cadre national étant fixé, certes. Toutefois, toutes modifications horaires souhaitées par le maire devaient, en vertu de l'article L521-3 du code de l'éducation, être présentées en CE pour avis.

Donc, soyons plus mesurés. Quand, avant 2008, certaines écoles travaillaient le samedi, d'autres le mercredi et d'autres pendant les vacances d'été, ce n'était pas un choix des conseils d'école... Certaines aujourd'hui encore, commencent à 9h00, d'autres commencent à 8h30, certaines finissent à 16h00, d'autres 16h30, d'autres 17h00. Et ce aussi, parce que les horaires des écoles sont déjà conditionnés par les transports scolaires. Ce n'est pas un hasard si les écoles finissent avant les collèges et les lycées...

Quant à Vincent Peillon, s'il n'y avait pas eu sa réforme des rythmes, on aurait dit de lui, qu'il a réengagé une forme de formation initiale (qui est soumise à la loi LRU), saccagée par le précédent gouvernement, dans une période austère. Ce n'est pas parfait, c'est évident mais il y a du mieux. Ne dit-on pas que le mieux est l'ennemi du bien?

S'il n'avait pas fait sa réforme des rythmes, on retiendrait qu'il a réenclenché la scolarisation des moins de 2 ans alors que la fréquentation des écoles par les TPS avait chuté. Le vrai levier pour la scolarisation des 2 ans aurait été de les comptabiliser dans les effectifs. Car, dans les faits, chez nous, beaucoup d'écoles ne peuvent les accueillir faute de places disponibles. Les compter aurait permis une ouverture de classe permettant des conditions décentes.On retiendrait la création des postes de maîtres supplémentaires et une légère augmentation des effectifs (insuffisante). Plutôt que des maîtres supplémentaires, qui parfois se retrouvent à combler le manque de remplaçants ou de maître E, j'eus préféré des postes tout court, de remplaçants ou de maître E, par exemple. Certes, avoir des créations au lieu de suppressions, c'est mieux, mais il en manque encore beaucoup!

Sans son égo et son manque d'écoute sur la question des rythmes, son bilan n'aurait pas été jugé si sévèrement par les PE. Il A écouté... mais pas les bonnes personnes... A relire trois ans après, la consultation Chatel : http://cache.media.education.gouv.fr/file/01_janvier/25/5/Rythmes_scolaires_Rapport_de_synthese_janvier-2011_167255.pdf Malheureusement, il a cru que les syndicats qu'il a consultés étaient représentatifs de l'avis des PE...

D'ailleurs, chez certains, je ressens une forme de déraison qui frise même parfois l'hystérie dès qu'on parle de lui... Je pense que la "haine" provient du fait que son discours d'entrée au ministère était très séduisant, qu'on a tous espéré un grand changement de politique... et que pam! on s'en prend quand même plein la poire!

Maintenant, allez-y, bâchez-moi. Dîtes-moi qu'on dirait un conseiller de Vincent Peillon qui parle... Défoulez-vous. Ben, t'as le droit de penser ce que tu veux, hein. Peillon aura été mauvais pour moi.

Posté(e)

Deux articles dans le café péda de ce jour.

Les syndicats demandent la poursuite de la refondation (!!!! j'hallucine!!!)

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/04/03042014Article635321075775876446.aspx

Moi ce qui m'énerve c'est qu'on résume les syndicats uniquement à ceux qui vont dans le sens du vent alors que ceux qui s'y opposent on n'en parle même pas !!!!

cela s'appelle les syndicats majoritaires qui dans une démocratie ont gagné des élections et donc le droit de discuter au nom des enseignants.

Alors, Montagny, il en manque un qui siège au CTM (et qui donc a "gagné" aussi aux élections)

Mais bon, le discours y est probablement pas assez dans le sens du ministère, comme le dit Leene...

Edit: Sarri, tu te trompes: les trois plus gros syndicats du primaire, d'après les dernières élections pro, ce sont très largement le SNUIPP, puis le SE-UNSA et loin derrière le Snudi-FO. Le SGEN ne siège plus. Je ne pense pas que tu parlais de FO dans ton message, enfin, je peux me tromper.

Posté(e)

Oui, je parlais de la CAPN, pardon.

De toute manière, il reste que l'article ne cite que trois syndicats, dont un qui ne siège pas à la CAPN, et après tu dis que seuls les syndicats représentatifs ont le droit de parler...

Alors, comme Leene, je dirais qu'il manque au moins une opinion représentative.

result_PN615NAT.pdf

Posté(e)

Sauf que les horaires des écoles n'ont jamais été déterminés par les conseils d'école...

Et pourtant oui...

Dans certains départements, à la fin des années 90, l'organisation de la semaine était définie en CE avec la pagaille décrite par Polythene. C'est tragi-comique de voir M Shir évoquer cette proposition aujourd'hui.

Et bien si..... Ca s'est fait dans mon département par exemple..... Une horreur absolue qui a pris avec la semaine à 4 jours pour tous, en 2008.... Tous les ans, le CE pouvait faire d'autres propositions, par le biais des élus, des parents ou des enseignants. Après, c'était faisable, ou pas, en fonction des transports scolaires notamment.

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sur Europe 1.fr: Rythmes scolaires : Hamon gardera le cap

DANS LA CONTINUITE - Benoît Hamon n’a pas l’intention de revenir sur les réformes de son prédécesseur.
Le remaniement terminé, les ministres prennent leur poste et ouvrent le bal des conférences de presse. A l’Education, Benoît Hamon a tenu à apporter une réponse ferme et définitive à ceux qui demandent une abrogation de la réforme contestée des rythmes scolaires : c'est non. Le nouveau ministre de l’Education nationale compte inscrire son action dans la continuité de celle de son prédécesseur.
Posté(e)

sur Europe 1.fr: Rythmes scolaires : Hamon gardera le cap

DANS LA CONTINUITE - Benoît Hamon n’a pas l’intention de revenir sur les réformes de son prédécesseur.
Le remaniement terminé, les ministres prennent leur poste et ouvrent le bal des conférences de presse. A l’Education, Benoît Hamon a tenu à apporter une réponse ferme et définitive à ceux qui demandent une abrogation de la réforme contestée des rythmes scolaires : c'est non. Le nouveau ministre de l’Education nationale compte inscrire son action dans la continuité de celle de son prédécesseur.

Qu'ils aillent se faire ....

Ils nous pourrissent la vie.

Ce gars est censé être à la gauche du PS.

Plus jamais je ne vote PS au second tour.

Si on se prend de l'UMPFN ce sera de leur faute et pas de la mienne ou de la notre car je me serais abstenu au second tour.

Posté(e)

Oui, je parlais de la CAPN, pardon.

De toute manière, il reste que l'article ne cite que trois syndicats, dont un qui ne siège pas à la CAPN, et après tu dis que seuls les syndicats représentatifs ont le droit de parler...

Alors, comme Leene, je dirais qu'il manque au moins une opinion représentative.

:devil: Syndicats qui représentent, je viens de le calculer :

- SE UNSA : 24.95% des votants (25.31% des exprimés) et ... 10.23% des inscrits pour 3 sièges sur 10

- SNUIPP : 47.46% des votants (48.14% des exprimés) et ... 19.46% des inscrits pour 6 sièges sur 10

Tout cela pour rappeler le poids que pourraient avoir les 200000 électeurs qui n'ont pas voté.

La balle est dans notre camp à l'automne, afin de leur montrer ce qu'il leur en coûte de ne pas s'occuper de nous représenter.

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http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/03/avec-hamon-a-l-education-le-camp-reformateur-craint-un-statu-quo_4394704_823448.html

A priori donc pas de retour en arrière sur la mise en œuvre des rythmes.....

Et pour une fois (n'est pas trop coutume en ce moment) d'accord avec le SE UNSA sur le pouvoir de décider qu'il ne faut absolument pas donner aux maires (ni aux parents via le CE.)

Par ailleurs, « laisser le libre choix aux maires reviendrait à créer une dangereuse cacophonie. Cela signifierait que l'Etat se défausse sur les collectivités locales pour le nombre de jours de classe. Nous nous opposerions fermement à cette territorialisation », menace Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA, deuxième syndicat d'enseignants.

Posté(e)

Oui, je parlais de la CAPN, pardon.

De toute manière, il reste que l'article ne cite que trois syndicats, dont un qui ne siège pas à la CAPN, et après tu dis que seuls les syndicats représentatifs ont le droit de parler...

Alors, comme Leene, je dirais qu'il manque au moins une opinion représentative.

On peut tourner les choses dans le sens qu'on veut : lors du CTM de jeudi dernier les choses ont été très claires, les masques sont tombés. FO a voté contre le décret mais a aussi voté contre une proposition d'amendement pour que les PE du 2nd degré passent à 18 heures... Le SE-UNSA et le SGEN-CFDT ont voté POUR ce décret et la FSU s'est abstenu (ce qui revient à voter POUR). Ces gens ont un discours de façade pour allécher le client puis votent à l'opposé de ce discours. C'est une ESCROQUERIE...

LE SE-UNSA et le SGEN-CFDT sont à fond pour la réforme des rythmes, le SNUIPP a été pour et même s'il joue maintenant entre deux, Shir propose des horaires à la carte (la droite en rêvait et c'est lui qui le propose...), une diminution des vacances... A eux trois, ces syndicats représentent plus de 80 % des enseignants, vous ne pensez quand même pas que le ministre va oser s'opposer à eux en retirant cette réforme????

Posté(e)

http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/03/avec-hamon-a-l-education-le-camp-reformateur-craint-un-statu-quo_4394704_823448.html

A priori donc pas de retour en arrière sur la mise en œuvre des rythmes.....

Et pour une fois (n'est pas trop coutume en ce moment) d'accord avec le SE UNSA sur le pouvoir de décider qu'il ne faut absolument pas donner aux maires (ni aux parents via le CE.)

Par ailleurs, « laisser le libre choix aux maires reviendrait à créer une dangereuse cacophonie. Cela signifierait que l'Etat se défausse sur les collectivités locales pour le nombre de jours de classe. Nous nous opposerions fermement à cette territorialisation », menace Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA, deuxième syndicat d'enseignants.

Mon école est passée aux nouveaux rythmes contre l'avis unanime des instits (3 jours de grève, école fermée à chaque fois) et l'avis des parents.

On a beaucoup apprécié le soutien du SE sur ce coup ainsi que notre IEN qui n'a été que "la bestiole de pathé marconi"post-117290-0-70037500-1396553423_thumb. ...

Le maire a décidé pour tout le monde.

Alors s'opposer au maire, je voudrais bien savoir comment !

post-117290-0-70037500-1396553423_thumb.

Posté(e)

Oui, je parlais de la CAPN, pardon.

De toute manière, il reste que l'article ne cite que trois syndicats, dont un qui ne siège pas à la CAPN, et après tu dis que seuls les syndicats représentatifs ont le droit de parler...

Alors, comme Leene, je dirais qu'il manque au moins une opinion représentative.

:devil: Syndicats qui représentent, je viens de le calculer :

- SE UNSA : 24.95% des votants (25.31% des exprimés) et ... 10.23% des inscrits pour 3 sièges sur 10

- SNUIPP : 47.46% des votants (48.14% des exprimés) et ... 19.46% des inscrits pour 6 sièges sur 10

Tout cela pour rappeler le poids que pourraient avoir les 200000 électeurs qui n'ont pas voté.

La balle est dans notre camp à l'automne, afin de leur montrer ce qu'il leur en coûte de ne pas s'occuper de nous représenter.

Tu comptes leur montrer quoi? Et pourquoi en automne? Peux tu éclairer mes petits neurones grillés par la semaine de 5 jours s'il te plait? :)

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