nola Posté(e) 3 avril 2014 Posté(e) 3 avril 2014 Je pense que Peillon n'a pas suivi les conseils d'une seule personne. Il avait préparé son entrée au ministère bien avant l'élection de Hollande, en recevant certains syndicats notamment. Syndicats qui n'ont pas à mon avis suffisament pris la mesure de la désespérance de la profession pour défendre des positions claires sur les conditions de travail . C'est le plus grave: tout le monde ou presque est de bonne foi dans cette affaire, mais le fossé s'est creusé entre les représentants et la base. Le PS et ses satellites ne représentent plus grand monde, comme nos dirigeants syndicaux nationaux. Quelques soient nos opinions, il va falloir se remobiliser et voter massivement aux élections professionnelles.
Goëllette Posté(e) 3 avril 2014 Posté(e) 3 avril 2014 Je pense que Peillon n'a pas suivi les conseils d'une seule personne. Il avait préparé son entrée au ministère bien avant l'élection de Hollande, en recevant certains syndicats notamment. Syndicats qui n'ont pas à mon avis suffisament pris la mesure de la désespérance de la profession pour défendre des positions claires sur les conditions de travail . C'est le plus grave: tout le monde ou presque est de bonne foi dans cette affaire, mais le fossé s'est creusé entre les représentants et la base. Le PS et ses satellites ne représentent plus grand monde, comme nos dirigeants syndicaux nationaux. Quelques soient nos opinions, il va falloir se remobiliser et voter massivement aux élections professionnelles. Je l'ai écrit avant !
mayre Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Sauf que les horaires des écoles n'ont jamais été déterminés par les conseils d'école... Le cadre national étant fixé, certes. Toutefois, toutes modifications horaires souhaitées par le maire devaient, en vertu de l'article L521-3 du code de l'éducation, être présentées en CE pour avis. Donc, soyons plus mesurés. Quand, avant 2008, certaines écoles travaillaient le samedi, d'autres le mercredi et d'autres pendant les vacances d'été, ce n'était pas un choix des conseils d'école... Certaines aujourd'hui encore, commencent à 9h00, d'autres commencent à 8h30, certaines finissent à 16h00, d'autres 16h30, d'autres 17h00. Et ce aussi, parce que les horaires des écoles sont déjà conditionnés par les transports scolaires. Ce n'est pas un hasard si les écoles finissent avant les collèges et les lycées... Quant à Vincent Peillon, s'il n'y avait pas eu sa réforme des rythmes, on aurait dit de lui, qu'il a réengagé une forme de formation initiale (qui est soumise à la loi LRU), saccagée par le précédent gouvernement, dans une période austère. Ce n'est pas parfait, c'est évident mais il y a du mieux. Ne dit-on pas que le mieux est l'ennemi du bien? S'il n'avait pas fait sa réforme des rythmes, on retiendrait qu'il a réenclenché la scolarisation des moins de 2 ans alors que la fréquentation des écoles par les TPS avait chuté. Le vrai levier pour la scolarisation des 2 ans aurait été de les comptabiliser dans les effectifs. Car, dans les faits, chez nous, beaucoup d'écoles ne peuvent les accueillir faute de places disponibles. Les compter aurait permis une ouverture de classe permettant des conditions décentes.On retiendrait la création des postes de maîtres supplémentaires et une légère augmentation des effectifs (insuffisante). Plutôt que des maîtres supplémentaires, qui parfois se retrouvent à combler le manque de remplaçants ou de maître E, j'eus préféré des postes tout court, de remplaçants ou de maître E, par exemple. Certes, avoir des créations au lieu de suppressions, c'est mieux, mais il en manque encore beaucoup! Sans son égo et son manque d'écoute sur la question des rythmes, son bilan n'aurait pas été jugé si sévèrement par les PE. Il A écouté... mais pas les bonnes personnes... A relire trois ans après, la consultation Chatel : http://cache.media.education.gouv.fr/file/01_janvier/25/5/Rythmes_scolaires_Rapport_de_synthese_janvier-2011_167255.pdf Malheureusement, il a cru que les syndicats qu'il a consultés étaient représentatifs de l'avis des PE... D'ailleurs, chez certains, je ressens une forme de déraison qui frise même parfois l'hystérie dès qu'on parle de lui... Je pense que la "haine" provient du fait que son discours d'entrée au ministère était très séduisant, qu'on a tous espéré un grand changement de politique... et que pam! on s'en prend quand même plein la poire! Maintenant, allez-y, bâchez-moi. Dîtes-moi qu'on dirait un conseiller de Vincent Peillon qui parle... Défoulez-vous. Ben, t'as le droit de penser ce que tu veux, hein. Peillon aura été mauvais pour moi. T'es encore malhonnête sur le coup et je t'avoue que ça me blase... La loi LRU, j'ai été le premier ici à dire qu'elle était plus grave que la réforme des rythmes. Combien de fois ai-je dit ici que la réforme des rythmes était l'arbre qui cachait la forêt ? Alors oui, il ne l'a pas abrogé et je pense qu'on devrait plus lui reprocher cela... Mais comme ça, tout le monde ou presque s'en fout... Pour l'avis du conseil d'école, c'est comme pour l'avis du conseil des maîtres pour les répartitions, on l'interprète comme on veut... Pour les dispositifs plus de maîtres que de classe et les TPS, ils sont là, créés. Maintenant, aux PE de se battre pour la création de postes supplémentaires permettant de faire baisser le taux d'encadrement et de permettre à ces dispositifs d'être efficaces. Nous, dans le 45, on a voté unanimement contre les propositions du CTSD. Et chez toi ? Je suis malhonnête, moi, sur la question de la formation? Pour mémoire, je peux te reciter quelques posts, ici et là, où on verra que le discours est absolument le même depuis fort longtemps. Peut-on en dire autant pour toi? Voici ce que nous faisons passer dans le Maine-et-Loire: "Les rythmes scolaires : le point de vue du SNUDI FO au 10 octobre La concertation à peine terminée, les annonces officielles se multiplient, le projet de loi est soumis à la négociation. Il devrait être adopté d’ici décembre, et les textes d’application publiés dès janvier pour mise en œuvre dès septembre 2013. Certaines collectivités locales n’attendent même pas. Elles anticipent ce qui semble être déjà décidé depuis juin dernier dans les grands axes. C’est le cas de la Ville d’Angers qui travaille depuis des semaines à la modification des horaires, et à l’organisation des services dans ce nouveau cadre : écoles, ATSEM, EPARC, centres de loisirs, animations périscolaires, transports scolaires, nettoyage des locaux, ASVP, piscines, etc. Réunions et commissions se succèdent, y compris avec des IEN et des directions d’écoles. Pour la Ville d’Angers la cause semble entendue : la fin de classe ce sera à 15h30, et le mercredi matin à 11h30. Mais la question de la réforme dite des rythmes scolaires ne doit pas être réduite au seul aspect des horaires et des jours de travail. Si c’était le cas, il y aurait ceux qui sont pour, avec de bons arguments, et ceux qui sont contre, avec des arguments tout aussi solides. Ne resterait plus alors qu’à “attendre et voir”. Mais le cadre même de cette réforme va bien au-delà de la seule question des horaires et des jours de travail. Il n’est pas inutile de rappeler que cette réforme arrive comme une conséquence différée des décrets Darcos de 2008 qui avaient supprimé le samedi matin et institué les 2 heures d’aides personnalisées. De ce point de vue, les 4 jours et demi dont on nous parle aujourd’hui ne sont pas un retour aux 4 jours et demi d’avant 2008, mais bien la poursuite de ce qui a été engagé avec les décrets Darcos qui ne sont pas abrogées : l’aide personnalisée n’est pas remise en cause dans son fondement. Peut-être serait-elle remplacée par l’aide aux devoirs… mais un temps de service dû aux élèves (2 heures, peut-être 3 !) en dehors de la classe serait bien maintenu. Quant aux RASED, réduits à peau de chagrin, premières victimes des décrets Darcos, les annonces actuelles les ignorent tout simplement… Une fois institué le cadre des 4 jours et demi, chaque collectivité locale va organiser son propre rythme scolaire qui imbriquera nécessairement temps d’enseignement, temps d’aide personnalisée et/ou d’aide aux devoirs, et temps périscolaires… Ce qui d’ailleurs doit alerter sur l’horaire de 15h30 avancé ici ou là : 15h30 serait peut-être la fin de la classe, mais pas nécessairement la fin du « service » des enseignants qui devront sans doute poursuivre au-delà, avec l’aide personnalisée ou/et l’aide aux devoirs. Qu’en sera-t-il, par ailleurs, du temps dévolu aux animations pédagogiques du mercredi matin ? Serait-il transféré au mercredi après-midi ? Ou bien en fin d’après-midi les autres jours ? Cette imbrication des différents temps dans un temps global de l’enfant baptisé « temps éducatif » aurait plusieurs conséquences redoutables : - Le cadre national de l’école publique républicaine volerait en éclats avec autant de fonctionnements d’écoles qu’il y aura de collectivités territoriales maîtresses d’œuvre. - Les collectivités territoriales, grandes villes et communautés de communes ou agglomérations, deviendraient, de fait, l’autorité de tutelle principale des écoles. - Les enseignants des écoles pourraient alors se retrouver peu à peu en situation d’employés de la collectivité locale. Ainsi seraient réalisés les EPEP avec un président de conseil d’administration élu ! C’est le statut même de fonctionnaire d’Etat des enseignants des écoles qui serait menacé. Ainsi, nos obligations de service ne prévoient pas l’aide aux devoirs, ou l’aide aux collectivités locales… Notre statut nous protège des pressions, notamment des pressions locales, grâce, entre autres, à notre déroulement de carrière. C’est notre statut qui confère à l’école son caractère d’école publique laïque républicaine. Si nous devions nous retrouver au service des collectivités locales, ce serait un retour en arrière de plus d’un siècle. - Dans une situation d’austérité budgétaire sans précédent, confirmée par l’adoption du TSCG et de la règle d’or, dans une situation où les budgets des collectivités locales vont être ponctionnés lourdement au cours des prochains mois, il ne fait guère de doute que cette réforme instituant le « temps éducatif global » devra dégager des “économies” dont le coût sera supporté, d’une manière ou d’une autre, par les personnels, par les familles et par les élèves. Si nos craintes devaient se confirmer dans les prochaines semaines, le SNUDI FO serait conduit à s’opposer fermement à cette réforme. Le SNUDI FO appelle donc les collègues à la plus grande vigilance, et à signer sa pétition sur les rythmes scolaires. Le SNUDI FO ne manquera pas d’alerter les collègues, au besoin, dans les semaines qui viennent." Ce qui correspond tout à fait à ma pensée. Le souci de l'appel est qu'il demande un abandon du projet de Loi. Si il demandait juste le retrait du projet des rythmes le SNUipp se serait mis dans l'intersyndicale. Une fois de plus on mélange tout ... Pardon, j'ai répondu au mauvais endroit: Tijo: personnellement, j'adhère à l'appel, qui est le suivant: • Nous ne voulons pas de l’école du socle de compétences, • Nous ne voulons pas des services partagés école-collège, • Nous ne voulons pas travailler dans les écoles le mercredi matin, • Nous ne voulons pas de la régionalisation de la formation professionnelle, • Nous ne voulons pas de l’abandon aux régions de l’orientation scolaire, • Nous ne voulons pas des contrats tripartites Etat-collectivités-établissement imposés aux lycées et collèges, • Nous ne voulons pas de la double tutelle Etat - collectivités sur nos missions et conditions de travail, • Nous voulons rester fonctionnaires d’Etat. Alors, certes, ça parle aussi des lycées pro... Mais dans le projet de loi, il y a toujours ce PET, qui conduira inévitablement à une territorialisation, et ça, c'est dans le projet de loi... La création d'un cyle CM2-6ème, c'est aussi dans le projet de loi (vive les conseils des maîtres au collège!!! Avec des PLC, quid des frais de déplacements)...... Je suis assez d'accord avec Timis. Après, André, des arguments contre le projet de loi (pas du décret), j'en ai pas mal... Mais à condenser, cela risque d'être compliqué . -Les régions organiseront la carte de formation des lycées professionnels en créant "des campus des métiers, pôles d’excellence offrant une gamme de formations professionnelles, technologiques et générales, dans un champ professionnel spécifique. Ces campus pourront accueillir différentes modalités de formation (statut scolaire, apprentissage, formation continue, validation des acquis de l’expérience)" Donc, celui qui veut faire menuiserie devra aller ailleurs dans son académie pour suivre une formation qui ne sera pas forcément dispensée dans son département. Quand on sait ce que coûte l'hébergement des étudiants aux familles, est-ce une avancée égalitaire? " Art. L. 331-7. - L'orientation et les formations proposées aux élèves tiennent compte de leurs aspirations, de leurs aptitudes et des perspectives professionnelles liées aux besoins prévisibles de la société, de l'économie et de l'aménagement du territoire" Donc, on ne tient plus compte des voeux des élèves, déjà un peu à la ramasse, mais qui peuvent avoir un centre d'intérêt fort. Mais bon, si il n'y a pas de "perspectives professionnelles" dans la région, va voir ailleurs... - Je suis opposée au PEDT, qui pour moi n'a rien à voir avec les CEL. En effet, « Des activités périscolaires prolongeant le service public de l'éducation, et en complémentarité avec lui, peuvent être organisées dans le cadre d’un projet éducatif territorial" Ce qui implique que les APC peuvent être de l'Aide Perso, ou des activités Pédagogiques mais qui doivent être en lien avec le PEDT dès qu'il existe. Or le PEDT peut être entièrement rédigé par la mairie... Cela peut être fait en concertation avec l'équipe pédagogique dans le meilleur des cas, mais ce n'est pas obligatoire. Danger pour moi. - Je me méfie des TAP: les temps d'enseignement permettant une pause pour les élèves (EPS, arts,...) vont être en doublon avec ce qui sera proposé dans les APC, à terme, ces matières resteront dans notre domaine d'enseignement ? - Le cycle CM2-sixième: « Art. L. 401-4. - Afin d’assurer la continuité pédagogique entre l’école élémentaire et le collège et contribuer à l’acquisition par les élèves du socle commun de connaissances, de compétences et de culture prévu par l’article L. 122-1-1, ainsi qu’à la mise en oeuvre coordonnée des programmes, chaque collège et les écoles dont les élèves résident dans la zone de desserte du collège déterminent conjointement des modalités de coopération et d’échange. « Il est institué un conseil école-collège qui propose au conseil d’administration du collège et aux conseils des écoles des actions de coopération et d’échange. Le conseil école-collège peut notamment proposer que certains enseignements ou projets pédagogiques soient communs à des élèves du collège et des écoles. La composition et les modalités de fonctionnement de ce conseil sont fixées par décret. « Après accord du conseil d’administration et des conseils des écoles, les enseignements ou projets communs sont mis en oeuvre dans les collèges sous l’autorité du chef d’établissement et dans les écoles sous la responsabilité des directeurs d’école." Sur quel temps ces concertations? Et puis, comment va-t-on faire? Les instits de CM2 vont-ils faire 1h de rencontre pour chaque matière? (français, maths, anglais, sciences, histoire-géo.... ) - Le socle commun renforce pour moi la notion de contrat d'objectif... J'aurais préféré la mise en place de niveaux de compétences dans lequel chaque élève peut avancer à son rythme, car pour moi (et je pense plus à mes loulous de ZEP qu'à mon école privilégiée), l'important est de les faire progresser, à leur rythme mais le plus loin possible. "D'une deux-chevaux tu ne feras pas une rolls-royce, le tout c'est que ça roule!" D'ailleurs, le contrat d'objectif existe et sera validé par la collectivité territoriale! "[le conseil d'administration] se prononce sur le contrat d’objectifs conclu entre l’établissement, l’autorité académique et, le cas échéant, la collectivité territoriale de rattachement. » - Les ESPE seront dans le giron des universités, responsable des plans de formation: plus de programme national de formation? De plus, les ESPE seront donc soumis à la loi LRU. Désolée de ne pas plus développer sur la fin, il se fait tard! - Mais Frédo, il y a des solutions simples. - Ton syndicat avait dit une chose très juste à la consultation Chatel: le problème, ce n'est pas le temps de la journée, c'est ce qu'on met dedans. Une journée entrecoupée d'EPS, d'arts en tout genre, d'un jeu pédagogique, passe bien mieux qu'une journée d'exercices systématiques français-maths. Donc, 6h par jour, en soi, ce n'est pas "mal" ou "bien", cela nécessite une vraie réflexion sur la "pression mentale" faite à nos élèves. La solution: alléger les programmes en prenant garde au temps nécessaire pour faire réellement acquérir les bases et non les survoler. Dès lors, le débat sur les horaires de l'école devient caduque. - Pour éviter que l'offre éducative soit tributaire des communes, il faut que nous soyons garants de l'équité, en tant que fonctionnaires de la République. - Pour rendre visible notre travail, il faut que notre temps de service soit défini en heures devant élèves, et que nous dégagions ces heures "visiblement" (genre, on travaille un samedi sur deux, mais le deuxième est consacré à un temps de concertation, anim, RIS, rencontre aux familles... Libre aux équipes de le placer ailleurs que le samedi matin) - Pour la formation des maîtres, il faut que la formation reste dans un cadre national, et non LRU comme cela se profile.Pour cela, il faut un statut indépendant des écoles de professeurs, garantissant un cadre de formation identique pour tous. Si je puis me permettre, en raison de l'intervention de (je ne me rappelle plus, désolée) qui déplorait la multiplicité des fils, ce fil était à la base plus large que le décret sur les rythmes scolaires, mais parlait de la loi de refondation dans son ensemble. Je rappelle que: - les ESPE créés par cette loi sont soumis à la loi LRU, donc sans programme de formation nationale. - Les postes créés par cette loi sont majoritairement des postes non-enseignants, ne compensant pas les besoins et n'allégeant pas les effectifs. - La loi inscrit la formation professionnelle dans le champ de la compétence des régions (ouverture de sections en fonction des besoins locaux) - et la loi modifie les rythmes scolaires en fonction des communes, et donc territorialise l'école... Rentrant de weekend bien fatiguée, je ne rebondirai que sur un point. Je n'ai jamais dit que cette réforme se passerait mal partout. Mais elle augmente les inégalités: entre les communes (infrastructures, recrutement, moyens financiers), entre les parents (TAP payants, tarifs uniques ou prenant en compte le QF, organisation familiale). C'est cela qui reste inacceptable. De plus, je reste persuadée que la réelle surcharge des élèves provient non pas de la durée de la journée, mais de son contenu. Je suis convaincue qu'à terme, certains domaines nous seront retirés au profit de PEDT "innovants", mais au mépris de nos projets qui donnent du sens à l'apprentissage. J'y vois un réel danger lié à la volonté de décentraliser l'éducation, et à terme de confier notre charge aux collectivités, ce en nous "dés-uniformisant" nos conditions de travail. Mais bon, je suis d'un pessimisme sans nom. D'autre part, sache que le CTSD chez nous n'est pas passé. Mais que l'année dernière, nous étions les seuls à voter contre, puisque pour les autres, c'était trop super 6 ouvertures de "plus de maîtres que de classes". Pff...
mayre Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 En fait, je viens de passer du temps à me justifier, mais, crotte à la fin, remonter de plus d'un an dans le forum pour prouver que je ne suis pas incohérente, je trouve ça grave. Franchement, on a le droit de ne pas être d'accord, mais il ne faudrait pas oublier le respect. Faire croire que je suis une girouette, c'est me manquer de respect, preuves à l'appui... Enfin, bon, je laisse les edpiens juges.
Frédo45 Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Moi, ça ne fait pas un an que je critique la loi LRU... Depuis le début de la contestation sur la réforme des rythmes, je en cesses de répéter la même chose : 1) oui je suis favorable aux 4 jours et demi. 2) oui le problème de cette réforme n'est pas le fait de travailler un jour supplémentaire mais le risque de territorialisation et d'externalisation. 3) Oui la loi LRU est un danger bien plus important que travailler 4 jours et demi. 4) Oui la formation initiale a été améliorée mais non, ce n'est pas suffisant car il faudrait deux années de formation professionnelle à partir de la L3. Et ça depuis longtemps. Alors quand tu sous-entends que je ne milite pas sur l'abrogation de la loi LRU, tu es malhonnête.
mayre Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Mais où est-ce que j'ai dit ça??? Tu dis "Quant à Vincent Peillon, s'il n'y avait pas eu sa réforme des rythmes, on aurait dit de lui, qu'il a réengagé une forme de formation initiale, saccagée par le précédent gouvernement, dans une période austère. Ce n'est pas parfait, c'est évident mais il y a du mieux. : tu te félicites d'un truc, je précise qu'elle est soumise à la loi LRU, donc loin d'être bien, et tu insinues que j'ai dit que tu ne combattais pas la LRU?? Ce n'est plus de la lecture implicite, là, c'est du fantasme! Et t'inquiète, les dangers de la LRU, on connait aussi depuis le début. La majorité des syndicats aussi, d'ailleurs. C'est d'ailleurs pour ça que je ne comprends pas qu'ils n'en aient pas plus parlé au moment où c'était nécessaire.
Polythene Pam Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Pour faire divergence, un collègue a trouvé bien mieux que faire les TAP pour arrondir ses fins de mois. Bon, dommage pour lui, il s'est fait prendre.... http://www.lepoint.fr/societe/seine-saint-denis-un-instituteur-interpelle-pour-revente-de-cannabis-03-04-2014-1808561_23.php
nola Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Pour faire divergence, un collègue a trouvé bien mieux que faire les TAP pour arrondir ses fins de mois. Bon, dommage pour lui, il s'est fait prendre.... http://www.lepoint.fr/societe/seine-saint-denis-un-instituteur-interpelle-pour-revente-de-cannabis-03-04-2014-1808561_23.php Le coup du jardin, c'est énorme...
en plein buggg! Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Moi, ça ne fait pas un an que je critique la loi LRU... Depuis le début de la contestation sur la réforme des rythmes, je en cesses de répéter la même chose : 1) oui je suis favorable aux 4 jours et demi. 2) oui le problème de cette réforme n'est pas le fait de travailler un jour supplémentaire mais le risque de territorialisation et d'externalisation. 3) Oui la loi LRU est un danger bien plus important que travailler 4 jours et demi. 4) Oui la formation initiale a été améliorée mais non, ce n'est pas suffisant car il faudrait deux années de formation professionnelle à partir de la L3. Et ça depuis longtemps. Alors quand tu sous-entends que je ne milite pas sur l'abrogation de la loi LRU, tu es malhonnête. 50 fois que je lis ça... Ma question (toujours la même) Y as tu goûté? Je parle des rythmes de cette année et du bordel engendré! Pas du samedi matin d'antan!
immi Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Moi j'y ai goûté, avec le samedi matin travaillé, et sans la pointeuse des 108h. Et j'y reviendrais sans aucune hésitation !!! Donc oui, je suis ultra favorable à cette semaine des 4 jours et demi. Celle de VP, beaucoup moins.
Polythene Pam Posté(e) 4 avril 2014 Posté(e) 4 avril 2014 Vous avez goûté à quoi ? Aux produits bio de notre collègue du 93 cité plus haut ?
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