Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Moi, ça ne fait pas un an que je critique la loi LRU... Depuis le début de la contestation sur la réforme des rythmes, je en cesses de répéter la même chose :

1) oui je suis favorable aux 4 jours et demi.

2) oui le problème de cette réforme n'est pas le fait de travailler un jour supplémentaire mais le risque de territorialisation et d'externalisation.

3) Oui la loi LRU est un danger bien plus important que travailler 4 jours et demi.

4) Oui la formation initiale a été améliorée mais non, ce n'est pas suffisant car il faudrait deux années de formation professionnelle à partir de la L3.

Et ça depuis longtemps. Alors quand tu sous-entends que je ne milite pas sur l'abrogation de la loi LRU, tu es malhonnête.

50 fois que je lis ça...

Ma question (toujours la même)

Y as tu goûté?

Je parle des rythmes de cette année et du bordel engendré! Pas du samedi matin d'antan!

Oui j'y ai goûté. Aux 4 jours avec empiètement sur les vacances d'été, aux 4 jours et demi avec samedi matin et aux 4 jours et demi avec mercredi matin !

Pour les rythmes de cette année, j'y suis opposé mais pas à cause des 4 jours et demi.

Pfff Je recommence:

Je te parle de la semaine de 5 jours avec le mercredi matin travaillé, accompagnée du temps périscolaire et son organisation de m****

En d'autres mots: Ta commune a t'elle adopté les nouveaux rythmes scolaires oui ou non?

Non mais je ne vois pas le rapport... On peut être favorable aux 4 jours et demi sans être favorable à cette réforme... Tu comprends ???

C'est quand même ceux favorables aux 4 j et demi qui nous ont mis dans ce merdier...

Quand on dit : oui, on veut la semaine de 4j et demi et que ce que propose le ministre, c'est nul, on arrête les frais, on ne se dit pas qu'on va galérer pendant 10 ans tout en améliorant les choses petit à petit (parce qu'au final, on sait bien qu'il n'y aura aucune amélioration...) parce que c'est tellement important de bosser 4 jours et demi.

Posté(e)

encore une fois c'est pas la fait de travailler 4 jours et demi qui pose problème mais le fait qu'il n'y ait pas de cadre national et que ce décret laisse les communes décider du meilleur comme du pire.... et c'est souvent le pire car au lieu de faire passer l'intérêt des enfants et du SCOLAIRE en premier on fait passer les économies financières.

Je ne comprends pas par exemple que des communes touchant les 45€ par enfant/an n'ait pas l'obligation d'organiser des activités .... certaines encaissent et ne font que de la garderie !!

donc oui ce décret doit être abrogé et réécrit en remettant l'intérêt des enfants au centre et surtout en sacralisant l'école et le scolaire .....et l'Etat doit soutenir financièrement les communes en difficultés puisque c'est elle qui impose cette réforme!!

Posté(e)

Et les écoles où certains jours, il y aura 6 heures de classe par jour, par dérogation académique, alors que la loi précise que la journée ne doit pas excéder 5h30....

Et le privé, qui n'est pas concerné par cette loi....

Alors oui, les syndicats qui ont dès le début, cautionné cette réforme, auraient dû exiger un temps à la réflexion. C'est insensé de commencer la Refondation de l'Ecole par ce aurait dû être la fin.... 2 ans après les élections présidentielles, les programmes restent inchangés, nos conditions de travail sont toujours aussi pourries, il y a ces horreurs de 108 heures, une hiérarchie toujours aussi procédurière et infantilisante., les RASED restent moribonds, les directeurs d'école ont encore plus de taf, de responsabilités et toujours aussi peu de marge de manœuvre, on se fait insulter par les parents, le changement, je ne le vois pas vraiment....ou alors dans la dégradation.....

Alors oui, VP aura mis la machine en route pour une salutaire évolution, après des années de casse de l'Ecole, la mort programmée des RASED, la loi de 2005 et l'arrivée de tous les enfants, quels qu'ils soient, à l'Ecole, à coups d'AVS pas formés (quand il y en a !!!). Mais VP a tout faux à cause de cette réforme des rythmes, mal conçue, et qui donne des pouvoirs incroyables à toute la nomenclature locale, qu'elle soit communale ou académique (IEN compris).

Il aurait fallu réformer la fiscalité locale pour obtenir un peu plus d'équité (l'égalité, c'est un vœu pieux...), il vaut mieux aller à l'école à Puteaux, commune la plus riche de France, qu'à Clichy sous Bois, pour bénéficier d'un accueil périscolaire de qualité et varié.....Il y a 25 ans, je donnais des cours d'allemand dans une école à Puteaux, intervenante extérieure, pour... 223 francs nets de l'heure.... (34 euros....). Le SMIC, à l'époque, devait être aux alentours de 4 ou 5 euros de l'heure..... Et depuis, la ville s'est encore enrichie (merci, La Défense...). Tant mieux pour cette commune, mais est-ce que ce monde est sérieux ?????

La semaine à 5 jours, comme dans tous les autres pays européens, je suis pour depuis bien longtemps. Mais cette réforme-là me fait presque regretter le samedi matin que j'avais personnellement en horreur.....

Posté(e)

La semaine à cinq jours d'affilée, des pays européens, on en revient en Allemagne et ça ne va pas tarder en Grande-Bretagne.

Ça n'est pas mieux que la semaine à la VP.

Posté(e)

Le temps de réflexion, le report a été demandé et il l'est encore... La réécriture, plusieurs syndicats la demandent (CGT et SNUipp au moins)...

Donc on peut être favorable à la semaine de 4 jours et demi et même juger qu'elle serait une avancée et ne pas être d'accord avec le décret (volet concernant la territorialisation).

Pour finir, à titre personnel, et je vais encore me répéter, je préfèrerais revenir à la semaine de 4 jours et demi avant 2008 plutôt que rester à la semaine des 4 jours.

Posté(e)

article du Monde :

Comment interpréter l'arrivée de Benoît Hamon au poste de ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche ? Depuis la nomination du gouvernement, la question agite le monde éducatif qui la traite – on ne se refait pas – comme un sujet de dissertation. La problématique globale est simple : on ne change pas un ministre sans changer la politique ; on n'enlève pas un homme pour maintenir une ligne et un rythme… Reste à comprendre sur quoi le changement portera. Et là, les analyses divergent…

Stratégie simpliste : en finir avec la réforme des rythmes scolaires
L'ex-ministre Vincent Peillon a trébuché sur le sujet. La droite, vainqueur aux municipales, a une nouvelle fois réclamé, qui le libre choix, qui une suspension. Pourquoi ne pas lâcher du lest pour les 85 % de villes qui vont remettre une demi-journée d'école à la rentrée ? Si la question paraît a priori de bon sens, une série d'arguments montre qu'elle est à courte vue. D'abord, le sujet n'a pas émergé durant la campagne, preuve que la greffe prend là où le mercredi est de nouveau travaillé.
Ensuite, dans 92 % des 20 000 communes qui se lancent en septembre, les projets sont déjà déposés (seules 3 % ont des difficultés, et 5 % font de la résistance). Revenir en arrière désorganiserait donc l'écrasante majorité d'entre elles. Par ailleurs, « laisser le libre choix aux maires reviendrait à créer une dangereuse cacophonie. Cela signifierait que l'Etat se défausse sur les collectivités locales pour le nombre de jours de classe. Nous nous opposerions fermement à cette territorialisation », menace Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA, deuxième syndicat d'enseignants.
Deux autres arguments invalident cette stratégie simpliste qui circule pourtant. D'une part, lors de la passation des pouvoirs, Benoît Hamon a promis de s'inscrire « dans les pas de ses prédécesseurs » et rappelé que l'ajout d'une matinée de classe visait à lutter contre les inégalités sociales. D'autre part, dans L'Energie du changement (Cherche Midi, 2011), son livre programmatique, le premier ministre, Manuel Valls, plaidait pour l'urgence à revenir à quatre jours et demi de classe.
Stratégie politique : donner des gages à la FSU
La Fédération syndicale unitaire (FSU) est la plus représentative et la plus remuante. Son syndicat des écoles l'a montré dans la contestation sur la réforme des rythmes. Empêtrée dans ses luttes entre courants politiques, la FSU plaide souvent pour le plus petit dénominateur, c'est-à-dire le statu quo. En nommant ministre un des animateurs d'Un monde d'avance, l'aile gauche du PS, le gouvernement lui donne des gages.
« Benoît Hamon ne pourra jamais leur dire “non” sans se couper de ses bases. C'est un mauvais calcul qui empêchera l'école d'avancer sans calmer les enseignants les plus radicaux que la FSU ne contrôle pas », observe un bon connaisseur du syndicalisme.
Si la nomination de Benoît Hamon n'a été ni applaudie ni huée au congrès du Syndicat national des enseignements du second degré (SNES), qui se déroule actuellement, le premier syndicat de la FSU lit positivement son arrivée. « Nous interprétons cette nomination comme une sanctuarisation des 60 000 postes promis par le chef de l'Etat », estime Frédérique Rolet, la cosecrétaire générale du SNES-FSU. Face à la nécessaire économie de 50 milliards d'euros, d'autres craignent fort la remise en cause de cette promesse.
Stratégie contrariée : le camp réformateur s'inquiète d'un statu quo
Si le gouvernement craint traditionnellement la FSU, il voit moins qu'un camp réformateur s'est fait une place autour de l'UNSA, du SGEN-CFDT, de la FCPE, des mouvements pédagogiques. Celui-ci entend bien rappeler que l'école française doit bouger. « Il est hors de question que l'on anesthésie la refondation de l'école. Il faut continuer à avancer. Ce serait irresponsable de ne pas aller jusqu'au bout et nous demanderions des comptes », rappelle Laurent Escure, le secrétaire général de l'UNSA.
De son côté, le député (PS) Yves Durand, rapporteur de la loi de refondation de l'école, votée en juillet 2013, lance mercredi 9 avril son comité de suivi de la loi et réaffirmait mercredi 2 avril au Monde sa volonté d'être « attentif à l'application de tous les articles de cette loi ». La réforme des rythmes comme les 60 000 postes, au premier chef. A ses yeux, le changement de ministre pourrait s'interpréter de façon plus pragmatique que politique : « Nous avons besoin de quelqu'un qui fasse appliquer les textes », explique-t-il, sous-entendant que l'intellectuel M. Peillon était idéal pour concevoir une loi, penser une architecture, mais qu'un autre profil était nécessaire pour sa mise en oeuvre.
Posté(e)

Même réclamer la fixation d'un nombre maximum d'élèves par classe ou un budget et un équipement minimum pour les écoles, quitte à fixer un calendrier pour atteindre ces objectifs, c'est encore trop révolutionnaire pour le PS, la FCPE, la FSU et le SE.

Posté(e)

Je suis sûre que dans 92% des 92% de communes prêtes pour les 4 jours et demi de septembre 2014, le report voire l'annulation de la réforme ne posera aucun problème, et bien au contraire !

Posté(e)

Je suis sûre que dans 92% des 92% de communes prêtes pour les 4 jours et demi de septembre 2014, le report voire l'annulation de la réforme ne posera aucun problème, et bien au contraire !

Entre les "je suis sûre", tes espoirs et la réalité il y a une énorme différence...

Posté(e)

Au point où nous en sommes, pour la majorité des communes, les EDT scolaires sont actés par les DASEN.

Cependant, les contenus des TAP ne sont pas encore formellement définis, les animateurs pas encore recrutés.

Rester à 4 jours signifierait simplement, ne rien changer et stopper les groupes de travail. Il y aura eu du boulot dans le vent, des réunions pour rien... certes... Mais ça ne bouleversera pas le monde et ça ne serait pas bien difficile.

Il ne suffit de rien pour un retour en arrière sur les communes encore à ce jour à 4 jours.

Posté(e)

Même réclamer la fixation d'un nombre maximum d'élèves par classe ou un budget et un équipement minimum pour les écoles, quitte à fixer un calendrier pour atteindre ces objectifs, c'est encore trop révolutionnaire pour le PS, la FCPE, la FSU et le SE.

c'est pourquoi il faut signer cette pétition et la faire suivre un maximum :

http://www.petitions24.net/lettre_ouverte_gj_unite_contre_la_reforme_des_rythmes_scolaires

elle interpelle à la fois les syndicats et les assos de parents

Posté(e)

Je suis sûre que dans 92% des 92% de communes prêtes pour les 4 jours et demi de septembre 2014, le report voire l'annulation de la réforme ne posera aucun problème, et bien au contraire !

Entre les "je suis sûre", tes espoirs et la réalité il y a une énorme différence...

La réalité... Laquelle ? Celle des médias qui disent que les communes passées aux 4.5j sont contentes. Alors que dans la mienne soit disant contente, les parents râlent, les agents râlent, les enseignants râlent. Y'a que le maire (heureusement dégagé) qui était content (surtout pour ses espoirs de monter un peu plus haut...).

Et sérieusement, on dit à une commune qu'elle va faire des économies en n'appliquant pas cette réforme, laquelle ne signe pas de suite ?

(à part les communes où les élus ont d'autres ambitions (surtout personnelles) et d'autres objectifs que le bien-être des élèves...)

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...