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Euh ne confondons pas l'ensemble du corps enseignant (ce que j'entendais par "salariés") et les syndiqués.

Pas taper: je suis syndiquée et je déplore clairement notre faible nombre. Ceci étant, je n'ai pas la prétention de croire que mon syndicat est représentatif de l'ensemble de la profession, pas plus qu'un autre. Il y a quand même un fossé parfois énorme entre les positions défendues et celles attendues sur le terrain.

Sans creuser plus avant, il me semble que le Suipp par exemple, avait fait un sondage auprès de ses syndiqués sur leurs attentes en matière de changement. Et je note un écart entre les réponses et les combats actuels du syndicat.

Tout comme les divergences entre les syndicats locaux (ici le SE a fait grève l'an dernier contre la Réforme par exemple ) et nationaux devraient interroger les représentants syndicaux dans leur ensemble.

A trop rester entre-sois on en oublie sans doute un peu les autres. Peut être que si tous les représentants (oui, oui, les têtes aussi) étaient à mi-temps dans des classes, cela participerait à une meilleure compréhension des attentes du terrain. Car, sauf erreur, un représentant syndical est censé représenter... les autres.

Alors oui, il manque des syndiqués, oui, les réunions syndicales sont parfois désertes mais... et si on faisait du porte-à-porte d'école en école ? Pour l'avoir fait brièvement pour mon syndicat l'an passé, c'est fastidieux mais au moins cela permet d'avoir une vue objective des attentes de chacun.

Il se trouve que dans mon syndicat actuel, il n'y a pas de décharge complète. Certains sont ZIL, brigade, adjoint, directeur, IMF... et ce sont avant tout des collègues. Et du coup , la réalité du terrain, ils la vivent comme nous.

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Les Echos

12/11/13

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203119454901-reforme-des-rythmes-scolaires-l-executif-dans-la-tourmente-628383.php

Réforme des rythmes scolaires : l’exécutif dans la tourmente

+ VIDEO - A quatre mois des municipales, la réforme des rythmes scolaires s’impose comme un sujet-phare des élections à venir. Des maires de droite s’organisent « contre la réforme Peillon ». Et l’UMP note avec intérêt la contestation des syndicats de gauche.

Le gouvernement jure ses grands dieux qu’il ne reculera pas sur les rythmes scolaires, une réforme-phare du quinquennat de François Hollande. Mais il a habitué ses interlocuteurs au recul, y compris sur ce sujet. Au Congrès des maires, l’an dernier, le chef de l’Etat avait ainsi accordé une délai d’un an supplémentaire aux communes pour l’application de la semaine de quatre jours et demi de classe dans le primaire.[...]

« Quand on voit l’insatisfaction que ça dégage chez les parents, les enseignants, les animateurs, et devant l’échec de nos collègues qui sont partis dès la première année, on arrête, a annoncé ce mardi Jean-Michel Fourgous. Et on n’appliquera pas cette réforme tant qu’on ne saura pas combien ça coûte avec une étude neutre, contradictoire ». Il attaque la réforme dans sa globalité, et pas seulement dans sa mise en œuvre, en affirmant que « les rythmes scolaires n’ont aucun impact sur la lutte contre l’échec scolaire ». « La véritable question, ajoute-t-il, c’est comment changer la pédagogie et améliorer la formation des enseignants. » Le collectif s’apprête à « lancer un appel auprès des 36.000 communes », la semaine prochaine, à l’occasion du Congrès des maires, en espérant que son initiative fera boule de neige. [...]

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Cette période n'est pas sans me rappeler 88-93, lors de la mise en place du corps des PE, quand beaucoup d'entre nous nous interrogions sur l'intérêt de la réforme en elle-même mais également sur ses conséquences sur notre carrière, mais qu'on nous faisait comprendre qu'il ne fallait surtout pas le dire et que "non, non", tout ça était pour notre bien mais qu'on était trop ... corporatistes. ;)

Mais à cette époque, j'étais en début de carrière et confiante. Je ne pensais pas qu'on puisse être trahis par les nôtres.

Posté(e)

Cette période n'est pas sans me rappeler 88-93, lors de la mise en place du corps des PE, quand beaucoup d'entre nous nous interrogions sur l'intérêt de la réforme en elle-même mais également sur ses conséquences sur notre carrière, mais qu'on nous faisait comprendre qu'il ne fallait surtout pas le dire et que "non, non", tout ça était pour notre bien mais qu'on était trop ... corporatistes. ;)

Mais à cette époque, j'étais en début de carrière et confiante. Je ne pensais pas qu'on puisse être trahis par les nôtres.

Cette trahison a clairement induit la perte de confiance et la déchéance de nos syndicats.

Je me souviens de ces moments, je me souviens de ces réunions où il fallait être dans la ligne.

Je n'oublie pas cette absence de démocratie.

Et je remarque qu'aujourd'hui ces mêmes syndicats continuent à signer en nos noms en disant qu'ils portent nos voix.

Posté(e)

Il faut redonner du pouvoir d'achat aux clients. Les caissières attendront. :chris:

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Peillon achète les associations de parents d'élève, c'est du propre...

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Peillon achète les associations de parents d'élève, c'est du propre...

Tu es un peu dure: la FCPE n'a pas besoin d'être payée pour nous casser du sucre sur le dos. Raout ferait ça gratuitement pour le plaisir.

Posté(e)

N'importe quoi, comme d'hab.

Des grèves contre les décrets Darcos, il y en a eu, mes fiches de paie s'en souviennent. Elles n'étaient certes pas très suivies, les collègues n'ont pas cru aux mises en gardes des différents syndicats.

La capacité d'attention, au sens de l'écoute (car les chiffres cités se réfèrent à ça), certes, mais l'enseignement, ce n'est pas être attentif 6h par jour, c'est aussi agir, discuter, lire...

Les inégalités mentionnées découlent directement du troisième point, avec lequel je suis partiellement d'accord.

Le cinquième point commence par dissocier Snuipp et FSU, ce qui est preuve de méconnaissance totale. Ensuite, l'UNSA et le SGEN restent pour la réforme... Point obsolète, donc.

En appeler à Jaurès me fait bien rigoler... Surtout quand on a un tel mépris des syndicats!

Le dernier point laisse penser que la grève n'est faite que par les syndicats... Vu l'ampleur du truc, j'aimerais bien que tous les collègues en grève soient syndiqués! Cela prouve l'estime qu'a ce monsieur pour la capacité des enseignants à réfléchir seuls...

Bref, ce monsieur est consternant!

Posté(e)

Il faut redonner du pouvoir d'achat aux clients. Les caissières attendront. :chris:

Très juste !

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