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Posté(e)

Ce qui m'interpelle davantage, c'est cette histoire de pré-rentrée en août... le 28!!!!

Est-ce bien légal, étant donné que nos nominations sont effectives à partir du 1er septembre?

Quid des postes provisoires attribués aux non-titulaires à la dernière minute, et parfois modifiés encore plus à l'arrache?

bien sur que c'est légal on a fait ainsi des années ici quand on était à 4j ;) on reprenait vers le 25 août, et donc nomination avant c'est tout.

Quand ils veulent ils peuvent, rien ne dérange de ce côté.

Posté(e)

ok merci! Du jamais vu par chez moi, d'où mon interrogation! ;)

Posté(e)

La problématique du mois de juin dans le secondaire est réelle. Tous les ans, les médias en font des tonnes, c'est devenu un sujet récurrent et facile comme peuvent l'être e coût de la rentrée des classes, les accidents de la route de Toussaint, le rush de Noël, les soldes, etc, etc... Le résultat de tout ça, c'est que les profs passent dans l'opinion publique pour des gros fainéants.

Le primaire et le secondaire sont deux mondes totalement différents, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, les points communs sont très rares que ce soit au niveau de l'organisation, des moyens, du pédagogique ou même des rémunérations des enseignants... Pourtant, aujourd'hui, on met tout le monde dans le même sac. Le primaire aurait tout intérêt à marquer et affirmer plus fermement toutes ces différences. L'appellation "instituteur" permettait aux gens de faire ce distinguo, c'était un marqueur important. Le remplacement des "instits" par les "profs des écoles" a flatté l'ego de certrains mais cela ne coïncide-t-il pas avec le début du dénigrement de notre société pour notre profession?

Posté(e) (modifié)

L'Express

17/12/13

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/statut-des-profs-de-prepas-vincent-peillon-sur-un-toboggan_1308192.html

Statut des profs de prépa : Vincent Peillon sur un toboggan

Après la polémique provoquée par la réforme du statut des profs de prépas, Vincent Peillon reconnaît lui-même se trouver sur une planche savonneuse.

Une pluie de SMS, des coups de fil rageurs, des feuilles de paie surlignées au Stabilo et... l'exaspération du président de la République auront eu raison des "bonnes intentions" de Vincent Peillon, qui voulait prendre aux riches - les profs de classes préparatoires - pour donner aux pauvres - les enseignants de zones d'éducation prioritaire

Le dossier s'est même invité dans l'avion présidentiel en route pour l'Afrique du Sud, où Laurent Fabius a mis en garde François Hollande sur le maintien de la mesure. En petit comité, le chef de l'Etat s'étonnait de ne pas avoir été informé. Dans l'entourage de Peillon, on renvoyait la faute vers les conseillers : "S'ils n'ont pas fait leur travail..."

Désormais, François Hollande ne cache plus son agacement et sa déception à l'égard d'un ministre parti avec 60 000 postes dans sa besace et qui ne cesse de faire des vagues. Lucide, Vincent Peillon avouait récemment à un proche, par SMS : "Je suis sur un toboggan."

plus-grand-toboggan-aquatique-du-monde.j

Modifié par prof désécol
Posté(e)

A lire aussi sur le sujet une page de ce blog :

http://www.christianschoettl.com/article-peillon-sur-un-toboggan-121671809-comments.html

[...] je vous propose que pour Noel ,nous offrions collectivement ce toboggan qu'il sent deja sous son glorieux séant,

il pensait que ce serait un tremplin,mais il comprend bien qu'aux jeux de cours ,ce n'est pas celle de récréation qui lui est favorable et qu'a la cour du roi ,il a fini par agacer a force d'égo surdimensionné et de décisions qui fédérent les coléres

ce combat est formidable car il réunit des vrais gens,pas des calculs de formations politiques,par des professionnels de l'opposition, mais des "petits" et grands maires de terrain,des enseignants ,des parents d'éleves,que des gens confrontés a la réalité ,qui ignoraient leur existence mutuelle en septembre et qui se trouvent ,bien des affinités et des sincérités communes , [...]

Tiens, une autre idée pour changer un peu des coloriages de Noël :

Toboggan.jpg

Posté(e)

Oui c'est n'importe quoi mais c'est du lobbying !!!!

perso, je les trouve pas mal les calendriers à venir (tels qu'ils ont été présentés) avec des vacances de printemps de mi-avril à mi-mai environ qui permettent d'avoir une année plus équilibrée avec une période 5 moins interminable!!!

Sauf que les élus de montagne veulent qu'on les avance pour faire tourner les stations

Et en plus, ils ont soi-disant des arguments pédagogiques :

M. Hervé Gaymard. Ma question s’adresse au Premier ministre, car elle concerne plusieurs ministres du Gouvernement : M. Peillon au titre de l’éducation nationale, M. Sapin au titre de l’emploi et de l’indemnisation du chômage et Mme Pinel au titre du tourisme. J’associe évidemment à ma question tous mes collègues sur les bancs de cette assemblée qui sont élus de la montagne car celle-ci concerne la fixation des dates des vacances scolaires, un problème qui se pose de manière récurrente mais qui est toujours mal résolu.

En réalité, la question soulève deux problèmes. Le premier est celui de la fixation des dates des vacances de Pâques, qui ont été décalées vers le mois de mai ces dernières années. Cela n’est bon ni pour l’équilibre pédagogique – le troisième trimestre a ainsi duré à peine six ou sept semaines dans certains établissements, notamment du fait des examens du baccalauréat – ni pour l’économie, puisque nous avons vu dans nos zones de montagne les statistiques du chômage au titre de l’indemnisation, c’est-à-dire du chômage saisonnier, grimper dès la fin du mois du mars. Ce dérapage est donc mauvais pour la pédagogie, mauvais pour l’emploi et mauvais pour l’économie et les recettes fiscales.

Sauf que si son argument peut éventuellement être valable pour le lycéen, il ne tient pas du tout pour nous : cette année, avec les vacances de printemps qui finissent le 11 mai pour la zone A, cela fait pour le premier degré : 8 semaines, 9 semaines ou 10 semaines jusqu'aux vacances d'été.

Si l'on décale de 15 jours en avant en avril les vacances de printemps, cela fera 10, 11, ou 12 semaines avant les vacances estivales soit beaucoup trop....

Parce qu'en 1er degré, ce monsieur oublie que l'on a les élèves jusqu'au 5 juillet !!!!

Et en plus, je suis sûre qu'ils vont avoir gain de cause !!!!

Mais bon sang, mais c'est bien sûr ! En ces temps de crise, "l'union sacrée" concernant la modification du calendrier scolaire (celui-ci étant au service de l'économie de "la montagne", dixit un article du Dauphiné Libéré des dernières semaines), est de de mise...

Au moins, point de jaloux on remercie tout le monde...

JBB

Posté(e)

A lire aussi sur le sujet une page de ce blog :

http://www.christianschoettl.com/article-peillon-sur-un-toboggan-121671809-comments.html

[...] je vous propose que pour Noel ,nous offrions collectivement ce toboggan qu'il sent deja sous son glorieux séant,

il pensait que ce serait un tremplin,mais il comprend bien qu'aux jeux de cours ,ce n'est pas celle de récréation qui lui est favorable et qu'a la cour du roi ,il a fini par agacer a force d'égo surdimensionné et de décisions qui fédérent les coléres

ce combat est formidable car il réunit des vrais gens,pas des calculs de formations politiques,par des professionnels de l'opposition, mais des "petits" et grands maires de terrain,des enseignants ,des parents d'éleves,que des gens confrontés a la réalité ,qui ignoraient leur existence mutuelle en septembre et qui se trouvent ,bien des affinités et des sincérités communes , [...]

Tiens, une autre idée pour changer un peu des coloriages de Noël :

Toboggan.jpg

Le tien, il est déjà ancien, il parait qu'on en trouve avec siège éjectable monté d'origine...

JBB

Posté(e)

quelques infos :

Deux intersyndicales nationales se sont tenues les 10 et 17 décembre
Communiqué des syndicats SNUipp-FSU, SNUCLIAS-FSU, CGT Educ’action, Fédération CGT des services publics, FNEC FP-FO, FO territoriaux, FAEN.

Plus que jamais, après des années de suppressions massives de postes, notre pays, marqué par un échec scolaire trop souvent corrélé à l'origine sociale, doit avoir les moyens de lutter contre les inégalités.

Ce défi se relève tout d'abord à l'école, mais aussi sur les temps périscolaires. Il s'agit de concilier en priorité la réussite des élèves sur le temps scolaire et le droit au développement de l'enfant sur des temps périscolaires de qualité. Pour tous les élèves et sur tout le territoire, nos organisations portent l'exigence de qualité, d'égalité, de laïcité et de gratuité avec des financements pérennes.

Or, la mise en œuvre de la réforme des rythmes ne permet pas de répondre à ces exigences mais, de plus, elle se traduit trop souvent par une dégradation des conditions de travail. Il est encore temps d'inverser cette tendance.

Les syndicats signataires exigent la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussions pour une autre réforme. Ils demandent une amélioration des conditions de travail de tous les personnels (enseignants, personnels territoriaux et de tous les salariés concernés) et le recrutement d'emplois statutaires avec un développement des qualifications professionnelles.

Dans le même temps, nous demandons de vrais changements pour l'école primaire. Nous revendiquons, par ailleurs, que les conditions d’exercice des métiers et la réussite des élèves soient concrètement améliorées, notamment à travers un budget à la hauteur des besoins permettant la baisse des effectifs, la création des postes de RASED et de remplaçants nécessaires, le développement de la formation initiale et continue.

Après les nombreuses mobilisations, le ministre doit répondre.

Nos organisations appellent les personnels à se réunir dans les départements pour débattre de ces revendications et des moyens à mettre en œuvre pour les faire aboutir.

voilou

Posté(e)

quelques infos :

Deux intersyndicales nationales se sont tenues les 10 et 17 décembre

Communiqué des syndicats SNUipp-FSU, SNUCLIAS-FSU, CGT Educ’action, Fédération CGT des services publics, FNEC FP-FO, FO territoriaux, FAEN.

Plus que jamais, après des années de suppressions massives de postes, notre pays, marqué par un échec scolaire trop souvent corrélé à l'origine sociale, doit avoir les moyens de lutter contre les inégalités.

Ce défi se relève tout d'abord à l'école, mais aussi sur les temps périscolaires. Il s'agit de concilier en priorité la réussite des élèves sur le temps scolaire et le droit au développement de l'enfant sur des temps périscolaires de qualité. Pour tous les élèves et sur tout le territoire, nos organisations portent l'exigence de qualité, d'égalité, de laïcité et de gratuité avec des financements pérennes.

Or, la mise en œuvre de la réforme des rythmes ne permet pas de répondre à ces exigences mais, de plus, elle se traduit trop souvent par une dégradation des conditions de travail. Il est encore temps d'inverser cette tendance.

Les syndicats signataires exigent la suspension de cette réforme et l’ouverture immédiate de discussions pour une autre réforme. Ils demandent une amélioration des conditions de travail de tous les personnels (enseignants, personnels territoriaux et de tous les salariés concernés) et le recrutement d'emplois statutaires avec un développement des qualifications professionnelles.

Dans le même temps, nous demandons de vrais changements pour l'école primaire. Nous revendiquons, par ailleurs, que les conditions d’exercice des métiers et la réussite des élèves soient concrètement améliorées, notamment à travers un budget à la hauteur des besoins permettant la baisse des effectifs, la création des postes de RASED et de remplaçants nécessaires, le développement de la formation initiale et continue.

Après les nombreuses mobilisations, le ministre doit répondre.

Nos organisations appellent les personnels à se réunir dans les départements pour débattre de ces revendications et des moyens à mettre en œuvre pour les faire aboutir.

voilou

Lesquels?

Faire péter le système dans son ensemble et rebâtir de zéro? Si oui, je paye ma cotisation demain matin et au boulot. Si c'est pour gigoter dans la même vase nauséabonde, on aura toujours l'impression d'être vivant puisqu'on on gigotera, certes, mais on sera toujours dans la merde.

Posté(e)

FO et les autres ont cédé au snuipp sur l'abrogation et réclament maintenant la seule suspension ? :noelblush:

Posté(e)

C'est exactement le débat fort animé que nous avons eu en conseil syndical avant la validation du texte.

Nous avons décidé pour notre part de "valider" le mot "suspension" qui était le seul qui convenait à nos amis du Snuipp, parce que l'urgence était d'arrêter le massacre dans l'immédiat, que pour réussir ça il fallait qu'on se mette d'accord. Mais qu'une fois obtenue, on se battrait de nouveau pour l'abrogation des points qui ne nous conviennent pas, on va considérer que c'est un premier pas nécessaire à l'abrogation pure et simple.

De nombreux collègues sont en difficulté, l'urgent c'est que ça s'arrête. Ca ne veut pas dire qu'on s'assoit sur ce que l'on pense, juste qu'on a décidé qu'il fallait mettre toutes les chances de notre côté (en créant une unité syndicale) pour réussir.

Tu vois, moi, ce qui m'a posé aussi problème, c'est la validation sur la liaison périscolaire-réussite, mais bon, après réflexion, ça ne mange pas de pain.

Posté(e)

C'est exactement le débat fort animé que nous avons eu en conseil syndical avant la validation du texte.

Nous avons décidé pour notre part de "valider" le mot "suspension" qui était le seul qui convenait à nos amis du Snuipp, parce que l'urgence était d'arrêter le massacre dans l'immédiat, que pour réussir ça il fallait qu'on se mette d'accord. Mais qu'une fois obtenue, on se battrait de nouveau pour l'abrogation des points qui ne nous conviennent pas, on va considérer que c'est un premier pas nécessaire à l'abrogation pure et simple.

De nombreux collègues sont en difficulté, l'urgent c'est que ça s'arrête. Ca ne veut pas dire qu'on s'assoit sur ce que l'on pense, juste qu'on a décidé qu'il fallait mettre toutes les chances de notre côté (en créant une unité syndicale) pour réussir.

Tu vois, moi, ce qui m'a posé aussi problème, c'est la validation sur la liaison périscolaire-réussite, mais bon, après réflexion, ça ne mange pas de pain.

Quel sera la suite et peut-on vraiment espérer une suspension?

En cours d'année ou seulement à la rentrée prochaine?

Et si le maire d'angers change par exemple, qui ne veut pas appliquer la réforme, ça peut changer en avril?

A-t-on vraiment une chance pour que ce M.. ier s'arrête?

D'ailleurs pour angers pétition à partager: http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/messieurs-f-b%C3%A9atse-maire-d-angers-et-v-peillon-ministre-de-l-education-nationale-abrogez-la-r%C3%A9forme-des-rythmes-scolaires-et-arr%C3%AAtez-l-application-%C3%A0-angers?share_id=yejoJFSOod&utm_campaign=share_button_action_box&utm_medium=facebook&utm_source=share_petition

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