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Posté(e)

Interrogez les candidats, je vous dis, mettez-leur la pression, obligez-les à se positionner pour montrer que c'est un problème important !

Posté(e)

Ca sent le cafouillage pour rendre les élèves le jeudi/vendredi, des parents qui seraient restés sur les mêmes horaires qu'en début de semaine, par exemple.

Pas grave. Les collègues attendront patiemment un 1/4 d'heure de plus à la sortie l'arrivée des parents retardataires...

Je sais que ce point avait été discuté en conseil d'école mais je n'ai pas bien compris exactement le pourquoi du comment de ce 1/4h de différence. Doit y avoir des questions d'argent (oui, je sais, je me mouille pas trop en disant ça).

Aucun élu n'a proposé de finir la classe à 15h37'30'' les L, M, J, V pour simplifier l'organisation ? ;)

Posté(e)

:D C'eut été une idée, oui :bleh:

Posté(e)

Perso, je crois comme vous qu'il faut mettre la pression sur tous les candidats. Depuis le début, on (tous les collègues que je connais et moi-même) sait bien que cette réforme est une véritable pagaille, un gouffre financier et engendre de la fatigue supplémentaire ! On attendait d'un gvt socialiste qu'il corrige (ou tente de corriger) les inégalités territoriales en matière scolaire, eh bien non, il les creuse un peu plus en créant un bins pas possible !! Vous verrez qu'à la rentrée 2014, il n'y aura pas 50% d'écoles qui la mettront en place. Peut-être beaucoup moins puisque Peillon va se barrer (avec sa réforme) :yahoo: Ce décret apparait de plus en plus impopulaire et inapplicable de jour en jour. Puis il faudra expliquer comment certains syndicats et associations qui prétendent défendre l'école gratuite et républicaine ont pu se fourvoyer à ce point. C'est une autre histoire, mais elle va être douloureuse ! :devil:

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Un article paru dans le journal Le Monde du 14/12 (page 10) nous apprend que l'Elysée ne souhaite plus voir Vincent Peillon jouer cavalier seul comme il le fait depuis dix-huit mois. L'intéressé reconnait qu"on lui demande d'arrêter".
La méthode Peillon qui consiste à aller vite, imposer et afficher une extrême fermeté a atteint ses limites.
la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire en est un bon exemple.
Les professeurs des écoles y sont majoritairement opposés. Les maires rencontrent beaucoup de difficultés à recruter des animateurs qualifiés pour gérer les activités périscolaires induites par la réforme (des ateliers de 45 minutes payés au smic qui ont lieu après la classe).
Les parents d'élèves constatent que leurs enfants sont plus fatigués et que par ailleurs la qualité des activités proposées est très variable. Cette réforme nécessite beaucoup de moyens car en plus d'un personnel compétent, il faut de la place, du matériel, de petits groupes d'élèves; conditions qui ne sont que rarement réunies faute d'un budget suffisant.
On peut par ailleurs s'interroger sur le fait que juste après la classe, l'école ressemble soudain à un moulin dans lequel se croisent les enseignants, les agents de service, les parents, les élèves, les animateurs,....Dans ces conditions comment savoir qui est autorisé à être dans l'école et qui vient chercher qui?
Pour finir, la réforme a une autre conséquence: le temps de classe hebdomadaire ne change pas mais le temps de présence des élèves à l'école augmente en particulier pour ceux dont les parents travaillent. Récupérer son enfant le mercredi midi peut aussi être un problème.

"Il n'y a pas de raison de lâcher. les Français ne comprendraient pas", répète Vincent Peillon.

Il semble bien que les Français concernés ne soient pas du même avis...

L'Elysée l'a bien compris et voit arriver les élections avec inquiétude. Vincent Peillon va donc certainement devoir revoir sa copie et se montrer moins intransigeant.

Posté(e)

Un article paru dans le journal Le Monde du 14/12 (page 10) nous apprend que l'Elysée ne souhaite plus voir Vincent Peillon jouer cavalier seul comme il le fait depuis dix-huit mois. L'intéressé reconnait qu"on lui demande d'arrêter".

La méthode Peillon qui consiste à aller vite, imposer et afficher une extrême fermeté a atteint ses limites.

la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire en est un bon exemple.

Les professeurs des écoles y sont majoritairement opposés. Les maires rencontrent beaucoup de difficultés à recruter des animateurs qualifiés pour gérer les activités périscolaires induites par la réforme (des ateliers de 45 minutes payés au smic qui ont lieu après la classe).

Les parents d'élèves constatent que leurs enfants sont plus fatigués et que par ailleurs la qualité des activités proposées est très variable. Cette réforme nécessite beaucoup de moyens car en plus d'un personnel compétent, il faut de la place, du matériel, de petits groupes d'élèves; conditions qui ne sont que rarement réunies faute d'un budget suffisant.

On peut par ailleurs s'interroger sur le fait que juste après la classe, l'école ressemble soudain à un moulin dans lequel se croisent les enseignants, les agents de service, les parents, les élèves, les animateurs,....Dans ces conditions comment savoir qui est autorisé à être dans l'école et qui vient chercher qui?

Pour finir, la réforme a une autre conséquence: le temps de classe hebdomadaire ne change pas mais le temps de présence des élèves à l'école augmente en particulier pour ceux dont les parents travaillent. Récupérer son enfant le mercredi midi peut aussi être un problème.

"Il n'y a pas de raison de lâcher. les Français ne comprendraient pas", répète Vincent Peillon.

Il semble bien que les Français concernés ne soient pas du même avis...

L'Elysée l'a bien compris et voit arriver les élections avec inquiétude. Vincent Peillon va donc certainement devoir revoir sa copie et se montrer moins intransigeant.

Ca veut dire quoi se montrer moins intransigeant ?

Que les maires vont pouvoir choisir de passer ou non à 4.5 jours?

Que certaines écoles deviendront plus cotées parce qu'elles sont encore à 4 jours ? (et que les enseignants qui y sont ont 35 ans d'ancienneté...)

C'est pas se montrer moins intransigeant qu'il faut, c'est se montrer humble et dire qu'il s'est planté.

Après tout, on dit bien à nos élèves qu'ils ont le droit de se tromper (mais pas trop quand même).

Posté(e)

Et on progresse d'erreur en erreur ! :)

De toute façon, Peillon sera obligé d'annoncer un moratoire pour 2015 dans la mise en place de sa réforme, il sera remercié après les élections (municipales ou européennes). Son successeur sera plus "souple" et cette réforme ne sera plus obligatoire. Voilà, ça ressemble au parcours habituel d'un mandat de ministre de l'EN. Il aura réussi à mettre un peu plus de pagaille que ses prédécesseurs, renforcer le sentiment dans l'opinion que les enseignants ne veulent rien changer, diviser les syndicats, dégoûter et éloigner un peu plus les enseignants des partis et des syndicats. Du grand art. :secret:

Posté(e)

Un article paru dans le journal Le Monde du 14/12 (page 10) nous apprend que l'Elysée ne souhaite plus voir Vincent Peillon jouer cavalier seul comme il le fait depuis dix-huit mois. L'intéressé reconnait qu"on lui demande d'arrêter".

La méthode Peillon qui consiste à aller vite, imposer et afficher une extrême fermeté a atteint ses limites.

la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire en est un bon exemple.

Les professeurs des écoles y sont majoritairement opposés. Les maires rencontrent beaucoup de difficultés à recruter des animateurs qualifiés pour gérer les activités périscolaires induites par la réforme (des ateliers de 45 minutes payés au smic qui ont lieu après la classe).

Les parents d'élèves constatent que leurs enfants sont plus fatigués et que par ailleurs la qualité des activités proposées est très variable. Cette réforme nécessite beaucoup de moyens car en plus d'un personnel compétent, il faut de la place, du matériel, de petits groupes d'élèves; conditions qui ne sont que rarement réunies faute d'un budget suffisant.

On peut par ailleurs s'interroger sur le fait que juste après la classe, l'école ressemble soudain à un moulin dans lequel se croisent les enseignants, les agents de service, les parents, les élèves, les animateurs,....Dans ces conditions comment savoir qui est autorisé à être dans l'école et qui vient chercher qui?

Pour finir, la réforme a une autre conséquence: le temps de classe hebdomadaire ne change pas mais le temps de présence des élèves à l'école augmente en particulier pour ceux dont les parents travaillent. Récupérer son enfant le mercredi midi peut aussi être un problème.

"Il n'y a pas de raison de lâcher. les Français ne comprendraient pas", répète Vincent Peillon.

Il semble bien que les Français concernés ne soient pas du même avis...

L'Elysée l'a bien compris et voit arriver les élections avec inquiétude. Vincent Peillon va donc certainement devoir revoir sa copie et se montrer moins intransigeant.

Ca veut dire quoi se montrer moins intransigeant ?

Que les maires vont pouvoir choisir de passer ou non à 4.5 jours?

Que certaines écoles deviendront plus cotées parce qu'elles sont encore à 4 jours ? (et que les enseignants qui y sont ont 35 ans d'ancienneté...)

C'est pas se montrer moins intransigeant qu'il faut, c'est se montrer humble et dire qu'il s'est planté.

Après tout, on dit bien à nos élèves qu'ils ont le droit de se tromper (mais pas trop quand même).

Article intéressant dont j'aimerais posséder l'original.

Effectivement, on doit obtenir de Peillon un mea culpa.

Posté(e)

Là aussi, on n'a pas accès à l'intégralité de l'article si on n'est pas abonné.

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