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les propositions et leurs natures


ophelie59650

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Bonjour, j'ai un petit souci concernant la nature d'une proposition :

[ Si j'avais à soutenir le droit ][que nous avons eu de rendre les nègres esclaves], [voici ce que je dirais] :

Il y a trois verbes conjugués donc trois propositions que j'ai délimité à l'aide de crochés. Selon moi, la seconde proposition est une subordonnée relative mais je n'arrive pas à définir la nature de la première et de la dernière proposition.

J'ai le même souci avec un autre passage :

[il est si naturel de penser] [que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité que les peuples d'Asie,][ qui font des enuques,][ privent les noirs du rapport ][qu'ils ont avec nous d'une manière plus marquée.]

Il y a 5 verbes conjugés donc 5 propositions. La seconde, la troisième et la dernière sont pour moi des subordonnées relatives, la quatrième juxtaposé mais j'ignore ou est la principal car on ne peut considérer que "Il est si naturel de penser" comme se suffir à elle même.

Dernière question :

Dans la phrase : " Il est impossible que nous supposions cela." Impossible est il attribut du sujet ?

Merci de m'éclairer !

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Bonjour, j'ai un petit souci concernant la nature d'une proposition :

[ Si j'avais à soutenir le droit ][que nous avons eu de rendre les nègres esclaves], [voici ce que je dirais] :

Il y a trois verbes conjugués donc trois propositions que j'ai délimité à l'aide de crochés. Selon moi, la seconde proposition est une subordonnée relative mais je n'arrive pas à définir la nature de la première et de la dernière proposition.

J'ai le même souci avec un autre passage :

[il est si naturel de penser] [que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité que les peuples d'Asie,][ qui font des enuques,][ privent les noirs du rapport ][qu'ils ont avec nous d'une manière plus marquée.]

Il y a 5 verbes conjugés donc 5 propositions. La seconde, la troisième et la dernière sont pour moi des subordonnées relatives, la quatrième juxtaposé mais j'ignore ou est la principal car on ne peut considérer que "Il est si naturel de penser" comme se suffir à elle même.

Dernière question :

Dans la phrase : " Il est impossible que nous supposions cela." Impossible est il attribut du sujet ?

Merci de m'éclairer !

Je lance la discussion. Je viens de m'apercevoir que c'est pour le concours, mais c'est trop difficile pour l'école primaire.

[voici ce que je dirais] : proposition principale.

[ Si j'avais à soutenir le droit ] : proposition subordonnée complément circonstanciel de condition, introduite par la conjonction de subordination si.
[que nous avons eu de rendre les nègres esclaves] : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif que, complément de l'antécédent droit.

[il est si naturel de penser] : proposition principale.

[que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité] : proposition subordonnée complément d'objet direct, introduite par la conjonction de subordination que.

[que les peuples d'Asie privent les noirs du rapport] : proposition subordonnée complément circonstanciel de conséquence, introduite par la conjonction de subordination que.

[qui font des ennuques] : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif qui, complément de l'antécédent ennuques.

[qu'ils ont avec nous d'une manière plus marquée.] : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif que, complément de l'antécédent rapport.

"Il est impossible que nous supposions cela."

"Il" est ici sujet apparent., "que nous supposions cela" est sujet réel. Effectivement, je pense que "impossible" est attribut du sujet, qu'il soit apparent ou réel.

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Oh là , c'est un peu compliqué pour moi. D'où trouves-tu ces phrases ? J'ai pris le pack "entrainement de la langue chez ISAC et pour le moment je ne suis pas encore tombée sur des pareilles phrases. Du coup, je me fais des soucis.

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Il faut que je m'entraines plus souvent sur les classes et fonctions grammaticales. Je reprends la grammaire et j'ai l'impression que depuis que j'ai quitté le système, il y a plein de changements. On ne dit plus "adjectif possessif" mais "pronom possessif" et j'en passe.

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Oh là , c'est un peu compliqué pour moi. D'où trouves-tu ces phrases ? J'ai pris le pack "entrainement de la langue chez ISAC et pour le moment je ne suis pas encore tombée sur des pareilles phrases. Du coup, je me fais des soucis.

C'est tiré d'un texte célèbre de Montesquieu : « De l’esclavage des nègres ».

Si tel est le cas, je ne trouve pas approprié qu'on demande de faire une analyse grammaticale d'un texte du XVIIIe siècle. Il faut enseigner l'analyse grammaticale - c'est une culture indispensable qui s'est perdue - mais pas de textes trop anciens.

Si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais :
Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique, pour s’en servir à défricher tant de terres.
Le sucre serait trop cher, si l’on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.
Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre.
On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Il est si naturel de penser que c’est la couleur qui constitue l’essence de l’humanité, que les peuples d’Asie, qui font des eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu’ils ont avec nous d’une façon plus marquée.
On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d’une si grande conséquence, qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.
Une preuve que les nègres n’ont pas le sens commun, c’est qu’ils font plus de cas d’un collier de verre que de l’or, qui, chez des nations policées, est d’une si grande conséquence.
Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.
De petits esprits exagèrent trop l’injustice que l’on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu’ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d’Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d’en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié ?
De l’esprit des lois (1748), « De l’esclavage des nègres », 3e partie, livre XV, chap. 5
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Il faut que je m'entraines plus souvent sur les classes et fonctions grammaticales. Je reprends la grammaire et j'ai l'impression que depuis que j'ai quitté le système, il y a plein de changements. On ne dit plus "adjectif possessif" mais "pronom possessif" et j'en passe.

Non, vous avez mal lu, un adjectif possessif se différencie toujours d'un pronom démonstratif !

Les adjectifs possessifs déterminent le nom :

Je prends mon vélo.

Les pronoms possessifs représentent le nom en ajoutant à l'idée de ce nom une idée de possession.

Prends ton vélo, je prends le mien.

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Je suis d'accord avec vous, c'est comme cela que j'ai appris à l'école. Hier, j'ouvre un livre paru en 2011 et je lis les anciens adjectifs" possessifs, démonstratifs, etc" se nomment déterminants, ces derniers n'étant pas en réalité des adjectifs.

Déterminants possessifs : mon, ma, nos, ton, ta tes etc.

Pronoms possessifs : le mien, les vôtres, les leurs etc.

Cela daterait de 2004 ce changement.

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  • 3 mois plus tard...

Pistouilles a raison, dans le sens où on trouve des choses très étranges dans les manuels de préparation au CRPE...

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