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Posté(e)

La dernière période est en effet bien plus facile à supporter que le premier trimestre avec seulement 10 jours à Toussaint.

C'est aussi l'argument du puissant lobby des ESF pour remettre les vacances d'hiver en février et celles de printemps en avril...Argument retenue en qq minutes par Peillon lors d'une réunion.

Je n'ai absolument pas écrit qu'il fallait raccourcir la période entre Noël et les vacances de février !

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Oui mais ça, on n'en parle pas...

Et encore moins les nostalgiques de la règle sur les doigts et du bonnet d'âne !

Posté(e)

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/04/02/les-ados-plutot-bons-en-resolution-de-problemes

"Ils savent se montrer logiques et stratèges pour optimiser le réglage d’un lecteur MP3, acheter des billets de train au meilleur tarif, optimiser un plan de table pour un repas d’anniversaire… Nos ados peuvent nous surprendre."

:applause: Bravo !

Ah oui, on peut les applaudir, quelle performance ! Ils sont vraiment formidables nos adolescents, capables d'accomplir des tâches aussi complexes. Et notre merveilleuse école qui a su le leur apprendre, nous n'oeuvrons pas pour rien depuis trente ans, nous sommes bien récompensés.

« Hors du carcan scolaire, dans lequel les ados sont affectés par l’anxiété et un manque de confiance en eux, ils montrent qu’ils sont motivés, parfaitement capables de raisonnements logiques, de passer du concret vers l’abstrait en mettant en œuvre des stratégies pour comprendre, exploiter les informations, réajuster en cas d’erreur ». Les conditions d’évaluation ont « désinhibé les élèves plus à l’aise devant un écran d’ordinateur que devant une feuille, l’approche leur a paru plus ludique ».

Plus de "carcan scolaire", des "ordinateurs", du "ludique" : allez, tout va bien, nous sommes sur la bonne voie.

:sweatingbullets: Ouf !

Puisque nos adolescents obtiennent une glorieuse 13ème place à ces évaluations de l'OCDE portant sur des problèmes aussi compliqués que régler un lecteur MP3, acheter un billet de train ou installer une table d'anniversaire, voici pour exemple une épreuve de problèmes du Certificat d'études de 1959 (une époque où la majorité des élèves l'obtenaient) :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/11/06/01016-20101106ARTFIG00002-1959-le-certificat-d-etudes.php

(Noté sur 20, zéro éliminatoire)
1.Un cultivateur veut faire construire une cuve d'une contenance de 40 hl sur un emplacement libre d'un hangar qui a la forme d'un rectangle de 2,3 m de long et 1,7 m de large. Les murs de la cuve auront 20 cm d'épaisseur. Quelles seront les dimensions intérieures de la base de la cuve? Quelle hauteur intérieure doit-on lui donner? (A 1 cm près).
(8 points)
2. Un jardin est représenté sur un plan par un rectangle de 28 cm de long et 16 cm de large. Sa longueur réelle est de 112 m.
a. Quelle est l'échelle du plan?
b. Calculez la largeur réelle du jardin.
c. Tout autour, et à l'intérieur du jardin, est tracée une allée sablée de 2 m de large. Quelle est la surface réelle de l'allée?
d. Quelle est la surface de l'allée sur le plan?
e. La surface de l'allée sur le plan vaut une certaine fraction de la surface réelle de l'allée. Quelle est cette fraction?
(12 points)
Posté(e)

Il n'y a qu'à voir comment nos parents et nos grand-parents n'ont jamais su s'adapter au téléphone, à la voiture ou à la télévision parce que l'école n'a pas su leur apprendre à utiliser ces nouvelles technologies dans leur vie quotidienne et leur environnement professionnel. Les pauvres... ;)

Posté(e)

"Nos élèves ont des compétences cachées qu’il faut mieux exploiter ". Déjà un dossier prioritaire sur le bureau du successeur de Vincent Peillon…

Ce sont les mots d'une personne qui travaille à la DEPP..... et bien, déjà qu'ils sont loin des réalités du terrain, ces gens-là, ça va être d'enfer lorsqu'ils vont nous pondre les nouveaux programmes.

Si c'est ça, j'exige :

- cours de programmation d'un lave-linge (les filles sont acceptées)

- cours d'étendage de linge

- multitasking

- ergonomie et utilisation de l'aspirateur (avec ou sans sac).

- histoire du ménage avec travaux pratiques (utilisation d'un lave-pont, d'un seau, différentiation des produits ménagers)

- savoir faire les courses (exemple : apprendre à faire une soupe avec des vrais légumes)

- obligatoire pour tous, parents et élèves : cours d'amabilité "apprendre à utiliser les mots magiques en toute circonstance".

- mécanique (vus les prix des garages, il est temps de tout savoir faire soi-même)

- vocabulaire de base : savoir faire la différence, dès la maternelle, entre, par exemple "fils de p....", "péd...." et "sacripant". L'acquisition d'un vocabulaire de 300 mots est suffisant pour régler un mp3 ou acheter un billet de train, il faut juste éviter le "fils de p..." pour s'adresser au guichetier.

- anglais : vocabulaire de base (on/off, switch, plug, motherfu....., bitch, download, print, syntax error....)

- maths : utilisation de la calculette, gymnastique des doigts (qui pourra aussi être utile pour tout usage de console et autre gamebox)

- informatique et technologies scolaires : archéologie, utilisation in situ d'outils tels que windows 98 (éventuellement jusqu'à XP), works, programmation néolithique. Utilisation de rétroprojecteurs, de projecteurs de diapos, de lecteurs de cassettes (audio et vidéo). De toutes manières, dans certaines écoles, il n'y a rien d'autre.

Je songe à une reconversion professionnelle.......

Posté(e)

Oui mais ça, on n'en parle pas...

Heureusement...

Posté(e)

Moi, je dirais plutôt malheureusement. Quand les élèves français ont de bons résultats dans certaines disciplines, on les tait. On préfère systématiquement les montrer du doigt.

Posté(e)

Encore une fois, les pédago-nostalgiques ridiculisent, minimisent, caricaturent... Le fait que les élèves français soient capables de résoudre des problèmes du quotidien (dont on a pris dans cet article que les exemples les plus simplistes) est une réussite. Mais ça encore, on en fait fi. Plus facile de taper sur les enseignants, l'EN et leurs élèves.

Posté(e)

Encore une fois, les pédago-nostalgiques ridiculisent, minimisent, caricaturent... Le fait que les élèves français soient capables de résoudre des problèmes du quotidien (dont on a pris dans cet article que les exemples les plus simplistes) est une réussite. Mais ça encore, on en fait fi. Plus facile de taper sur les enseignants, l'EN et leurs élèves.

C'est certes une bonne chose. Rappelons toutefois que la capacité à résoudre des problèmes au sens large, n'est pas directement corrélée au niveau d'éducation formelle, donc à l'efficacité du sytème scolaire. Des bergers ou des enfants des rues illettrés savent résoudre des problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne.

C'est d'ailleurs le principal reproche qu'on peut faire à PISA, ou plutôt à l'exploitation politicienne qui en est faite: le programme n'évalue pas un système scolaire mais aussi une société au sens large (voire les petits finlandais qui apprennent majoritairement à déchiffrer avant d'aller à l'école).

Mon propos ironique visait surtout les adorateurs du "Numérique" (on entend la majuscule quand ils en parlent) comme solution-miracle. La technologie a sa place à l'école mais son usage, comme le fait remarquer aussi Polytheme Pam avec son exemple du lave-linge, peut également s'apprendre en dehors et ne constitue pas une fin en soi.

Un exemple: je connais un magasiniers quinquagénaire qui utilise sans problèmes particuliers son logiciel de gestion de stock.

Posté(e)

Et le maçon qui a construit ma maison connaissait le théorème de Pythagore sans l'avoir jamais étudié à l'école. Monsieur Jourdain a fait des petits.....

La voisine de mes parents, analphabète, savait faire ses courses toute seule, payer, acheter un billet de train (bon ok, sans internet) et utiliser toutes sortes de machines sans se tromper.

J'ai appris l'informatique toute seule, sans l'avoir jamais appris nulle part, sans aucune aide.

Les exemples cités dans l'article nommé ci-dessus sont désolants. J'ose espérer que le témoignage des gugusses de l'OCDE et de la DEPP sont sortis de leur contexte et que les adjectifs utilisés pour exprimer leur bonheur de ces bons résultats ne sont que pur effet de style.

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