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Grève du 5 décembre  

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Posté(e)

À qui la faute ????

Ici on s'est mis d'accord sur le mot suspension. Remise à plat et écriture d'un nouveau décret.

Pour quoi le Snuipp ne veut pas abrogation ? Parce que ça voudrait dire revenir à la semaine darcos.... ce n'est pas le mot qui gêne mais le fait de ne rien proposer à la place et de revenir à la semaine darcos.

Le souci ce ne sont pas que les rythmes malheureusement. Mais les conditions de travail, le socle commun, les transferts de compétences... mais tout le monde s'en tape.

53% de grévistes, 31% de manifestants...chercher l'erreur.

+ 1 nous aussi mot d'ordre commun sur la suspension et la réécriture ! Tout à fit d'accord avec toi Tijona et c'est ce que j'ai dit en CS à mes camarades. Abrogation veut dire clap de fin, plus de réforme des rythmes et aucune réécriture. Il ne faut pas être naïf. Après, certains s'en satisferaient... Ce n'est pas notre position : il faut revoir les rythmes. On a retiré 2 heures de classe aux élèves tout en alourdissant les programmes et en allongeant le week-end ce qui a des répercussions sur le travail le lundi matin !

Et comme le dit Tijona, le socle commun et son LPC, la loi LRU, les conditions de travail (qui vont de paire avec les conditions d'apprentissages) sont des sujets aussi importants, voire plus.

Posté(e)

On ne pourrait pas attendre les élections professionnelles pour régler les comptes, ce qui est nécessaire, il faut le reconnaître?

Facile de lancer les piques et de demander aux autres de ne pas créer de polémique. Si vous ne voulez pas qu'on réagisse n'allumez pas la mèche.

Posté(e)

Des querelles de syndicats encore et toujours... ou comment plomber un mouvement de la masse enseignante qui était pourtant bien parti l'année dernière, car le consensus est large sur l'inutilité de cette réforme. Il est parfois drôle de constater que les syndicats se comportent exactement de la même façon que ceux qu'ils dénoncent: se placer pour avancer ses pions.

Je suis d'accord avec Leene: J'ai pourtant pour ma part beaucoup de reconnaissance et de respect quant à la fonction syndicaliste: c'est un combat noble et peu reconnu. Mais personnellement, je ne m'y retrouve plus. Je ne ferai plus grève désormais, je suis pourtant contre cette réforme mais je l'appliquerai l'année prochaine. Des journées de salaire, c'est cher payé pour avoir à assister à toute la tambouille interne des syndicats et à un vraie coupure de la base ( la façon dont le mouvement des "dindons" a été jugé avec condescendance était assez révélatrice)

Posté(e)

tu sais quoi frédo j'en ai marre de ce petit jeu de mon syndicat il est mieux que le tien et de ces gueguerres infantiles !

tu en penses pas que c'est à cause de ce genre de comportement que les collègues se retrouvent aussi peu dans les syndicats, sont méfiants voire même carrément contre ?

dans mon département le snuipp n'a appelé à rien le 14, il a refusé toutes les propositions d'accord juste parce qu'ils ne veulent pas le mot "retrait" ou "abrogation" .... et je suis certaine que certains scanderont ces mêmes mots dans la rue jeudi ....

la cgt a la même position depuis le départ donc novembre l'an dernier .....

par contre ce qui me déçoit c'est de lire sur le bandeau de BFM que seuls 21,35% des enseignants seront en grève jeudi et juste 22/ sur Paris ....

s'il n'y avait pas toute cette cacophonie syndicale on n'en serait pas là.....

Tout d'abord, je ne fais que défendre mon syndicat qui est régulièrement attaqué ici... Si tu me fais ce reproche, je ne comprends pas très bien pourquoi tu ne le fais pas aux autres...

Parce que tu crois que si le SNUipp avait appelé à la grève le 14, ça aurait été mieux ? Tu sais très bien qu'une grève ne suffira pas.

D'ailleurs, il semble que ce soit dans les départements où le SNUipp a appelé le 14 que la mobilisation du 5 sera la moins suivie...

Enfin, les chiffre du ministère... Bizarrement, nous n'avons pas les mêmes...

je ne parlais pas uniquement de ton syndicat et du mien , je parlais des syndicats en général

alors effectivement je base mon jugement sur ce qu'il se passe dans mon département et le snuipp n'assure pas une cacahouète, il refuse toute intersyndicale si FO en fait partie ce qui fait drolement avancer les choses.

on s'en prend régulièrement plein la tronche (les autres syndicats) parce que si parce que ça et qu'ils veulent tout régencer....

sauf que depuis le début de l'année on récupère plein de dossier de collègues qui se sont fait jeter en s'entendant dire qu'ils devaient se syndiquer pour qu'on s'occupe de leur cas .... honteux

je sais que certaines sections travaillent autrement et plus respectueusement mais là en local je sature de ce syndicat!

on verra demain comment ça se passe

quant aux revendications, nous demandons le retrait de cette réforme et l'ouverture de négociations pour une autre réforme car la semaine Darkos est à proscrire .... et il y a tant d'autres dossiers à traiter nous le savons !

Posté(e)

Chers colllègues,

je reprend ce qui a été cité dans un autre fil ....

Voila une alternative qui me semble totalement légale, respectueuse des enfants, pas onéreuse pour nous....

Une belle lettre polie en belle novlangue multipliée par centaines, distribuée un peu partout.

Et comme elle sera sans réponse, insister avec un / des mails ?

Sans compter le travail de la poste, qui aurait une nouvelle forme de trafic pour soutenir leurs emplois (eux aussi ils morflent en silence, dixit ma factrice)

Je reste toujours dubitatif devant un appel à la grève sur une journée isolée qui me semble relativement improductif. Non seulement on pénalise les parents ou les mairies qui ne sont pas à l'origine des problèmes de l'Education Nationale et qui, dans le cas de cette réforme, sont plutôt du même avis que la majorité des enseignants puisqu'ils en subissent les désagréments (ou les subiront l'année prochaine).

Par ailleurs, je suis persuadé que ces grèves "spots" passent totalement inaperçues du côté des DSDEN et du Ministère, hormis du côté des pauvres secrétaires qui doivent se taper le recensement des déclarations de grève ou de non-grève... En gros, il me semble que ce type de grève revient à faire cadeau d'une journée de salaire à l'Etat sans espoir de résultat (ce qui ne serait pas forcément le cas d'une grève reconductible, beaucoup plus pénalisante pour tout le monde et qui peut réellement bloquer le système et donc aboutir à quelque chose).

Il me trottait dans la tête une petite idée qui pourrait permettre à chacun de s'exprimer : si chaque personne (parent, enseignant, élu) qui a des réserves, des craintes ou est opposée à la réforme, envoyait un simple courrier dans une jolie lettre timbrée à son DASEN et au Ministre à une date déterminée au niveau national, cela risquerait d'avoir un réel retentissement dans ces services administratifs. Au final cela reviendrait au prix de deux timbres et je suis convaincu que l'effet serait bien plus visible qu'une journée de grève qui, il faut bien le reconnaître, passe absolument inaperçue aux yeux des personnes qui dirigent nos services.

Il suffit d'imaginer l'effet que pourrait avoir une telle action si elle était massivement suivie par les acteurs et les usagers de l'école : du genre 5 ou 6 millions de lettres envoyées le jeudi 5 décembre au Ministère de l'Education Nationale : je pense qu'on gagnerait en visibilité pour le prix de deux petits timbres... Et si ça ne bouge pas, on menace de recommencer la semaine suivante...et la semaine suivante... et la semaine suivante...


Bien sûr. Sauf que ça se fera jamais. On est trop peureux, trop de bons fonctionnaires qui attendons les ordres. Ou alors, il faudrait qu'un syndicat majoritaire le demande. Et bien sûr, je serai pour!
Mais 5 millions de gens dans la rue à dire que cette réforme telle qu'elle est faite ne va pas et que l'école publique est en train de s'effondrer, c'est pas mal aussi.
Bref, nous ne serons pas 5 millions, mais c'est ce qui est proposé là et je me refuse de pouvoir laisser faire croire que tout va bien.
Néanmoins, je pourrais aussi envoyer ma petite lettre toute seule...

5 millions ? Ouh... Si le 5 décembre, on est 100.000 dans les rues, ce sera un bon score avec 50 % de grévistes en plus. Moi je signe !

Je confirme tout à fait ce que tu écris : les enseignants grévistes représenteront dans le meilleur des cas 100.000 personnes dans les rues.

Par contre, avec la méthode du courrier envoyé par chaque personne (parent, élu, PE) inquiète de cette réforme, les chiffres seront d'un autre ordre de grandeur :

- 6,7 millions d'écoliers (maternelles + élémentaires) en France. Je vous laisse faire le calcul (milieu de cycle 3) pour trouver le nombre de parents que cela représente...

- 323.400 professeurs des écoles dans le public.

- 36.635 maires + 519.417 conseillers municipaux.

Evidemment, comme chacun a plusieurs casquettes, on peut envoyer un courrier en tant que PE, puis en tant que parent, voire en tant qu'élu selon le cas.

Si chacun est motivé et qu'il y a un vrai mouvement national, il est possible d'envoyer plusieurs millions de lettres au Ministère le 5 décembre.

Posté(e)

Chers colllègues,

je reprend ce qui a été cité dans un autre fil ....

Voila une alternative qui me semble totalement légale, respectueuse des enfants, pas onéreuse pour nous....

Une belle lettre polie en belle novlangue multipliée par centaines, distribuée un peu partout.

Et comme elle sera sans réponse, insister avec un / des mails ?

Sans compter le travail de la poste, qui aurait une nouvelle forme de trafic pour soutenir leurs emplois (eux aussi ils morflent en silence, dixit ma factrice)

Je reste toujours dubitatif devant un appel à la grève sur une journée isolée qui me semble relativement improductif. Non seulement on pénalise les parents ou les mairies qui ne sont pas à l'origine des problèmes de l'Education Nationale et qui, dans le cas de cette réforme, sont plutôt du même avis que la majorité des enseignants puisqu'ils en subissent les désagréments (ou les subiront l'année prochaine).

Par ailleurs, je suis persuadé que ces grèves "spots" passent totalement inaperçues du côté des DSDEN et du Ministère, hormis du côté des pauvres secrétaires qui doivent se taper le recensement des déclarations de grève ou de non-grève... En gros, il me semble que ce type de grève revient à faire cadeau d'une journée de salaire à l'Etat sans espoir de résultat (ce qui ne serait pas forcément le cas d'une grève reconductible, beaucoup plus pénalisante pour tout le monde et qui peut réellement bloquer le système et donc aboutir à quelque chose).

Il me trottait dans la tête une petite idée qui pourrait permettre à chacun de s'exprimer : si chaque personne (parent, enseignant, élu) qui a des réserves, des craintes ou est opposée à la réforme, envoyait un simple courrier dans une jolie lettre timbrée à son DASEN et au Ministre à une date déterminée au niveau national, cela risquerait d'avoir un réel retentissement dans ces services administratifs. Au final cela reviendrait au prix de deux timbres et je suis convaincu que l'effet serait bien plus visible qu'une journée de grève qui, il faut bien le reconnaître, passe absolument inaperçue aux yeux des personnes qui dirigent nos services.

Il suffit d'imaginer l'effet que pourrait avoir une telle action si elle était massivement suivie par les acteurs et les usagers de l'école : du genre 5 ou 6 millions de lettres envoyées le jeudi 5 décembre au Ministère de l'Education Nationale : je pense qu'on gagnerait en visibilité pour le prix de deux petits timbres... Et si ça ne bouge pas, on menace de recommencer la semaine suivante...et la semaine suivante... et la semaine suivante...

Bien sûr. Sauf que ça se fera jamais. On est trop peureux, trop de bons fonctionnaires qui attendons les ordres. Ou alors, il faudrait qu'un syndicat majoritaire le demande. Et bien sûr, je serai pour!

Mais 5 millions de gens dans la rue à dire que cette réforme telle qu'elle est faite ne va pas et que l'école publique est en train de s'effondrer, c'est pas mal aussi.

Bref, nous ne serons pas 5 millions, mais c'est ce qui est proposé là et je me refuse de pouvoir laisser faire croire que tout va bien.

Néanmoins, je pourrais aussi envoyer ma petite lettre toute seule...

5 millions ? Ouh... Si le 5 décembre, on est 100.000 dans les rues, ce sera un bon score avec 50 % de grévistes en plus. Moi je signe !

Je confirme tout à fait ce que tu écris : les enseignants grévistes représenteront dans le meilleur des cas 100.000 personnes dans les rues.

Par contre, avec la méthode du courrier envoyé par chaque personne (parent, élu, PE) inquiète de cette réforme, les chiffres seront d'un autre ordre de grandeur :

- 6,7 millions d'écoliers (maternelles + élémentaires) en France. Je vous laisse faire le calcul (milieu de cycle 3) pour trouver le nombre de parents que cela représente...

- 323.400 professeurs des écoles dans le public.

- 36.635 maires + 519.417 conseillers municipaux.

Evidemment, comme chacun a plusieurs casquettes, on peut envoyer un courrier en tant que PE, puis en tant que parent, voire en tant qu'élu selon le cas.

Si chacun est motivé et qu'il y a un vrai mouvement national, il est possible d'envoyer plusieurs millions de lettres au Ministère le 5 décembre.

Je serais pour.

Mais sans organisation syndicale pour informer et organiser....cette action restera minoritaire et invisible.

Posté(e)

On est enfin à peu près tous d'accord sur l'inutilité et la nocivité de cette réforme, certains se sont même aperçus qu'elle ouvrait la voie à l'annualisation pour les TR et les TRS, c'est très bien mais probablement trop tard, à en juger par les intentions de grève, en nette baisse par rapport au 14 novembre dans mon département.

A comparer avec la réaction immédiate du SNES à la mention des 1607 heures annuelles dans la fiche de travail du ministère sur les certifiés et le mouvement des profs de prépa.

Posté(e)

tu sais quoi frédo j'en ai marre de ce petit jeu de mon syndicat il est mieux que le tien et de ces gueguerres infantiles !

tu en penses pas que c'est à cause de ce genre de comportement que les collègues se retrouvent aussi peu dans les syndicats, sont méfiants voire même carrément contre ?

dans mon département le snuipp n'a appelé à rien le 14, il a refusé toutes les propositions d'accord juste parce qu'ils ne veulent pas le mot "retrait" ou "abrogation" .... et je suis certaine que certains scanderont ces mêmes mots dans la rue jeudi ....

la cgt a la même position depuis le départ donc novembre l'an dernier .....

par contre ce qui me déçoit c'est de lire sur le bandeau de BFM que seuls 21,35% des enseignants seront en grève jeudi et juste 22/ sur Paris ....

s'il n'y avait pas toute cette cacophonie syndicale on n'en serait pas là.....

Tout d'abord, je ne fais que défendre mon syndicat qui est régulièrement attaqué ici... Si tu me fais ce reproche, je ne comprends pas très bien pourquoi tu ne le fais pas aux autres...

Parce que tu crois que si le SNUipp avait appelé à la grève le 14, ça aurait été mieux ? Tu sais très bien qu'une grève ne suffira pas.

D'ailleurs, il semble que ce soit dans les départements où le SNUipp a appelé le 14 que la mobilisation du 5 sera la moins suivie...

Enfin, les chiffre du ministère... Bizarrement, nous n'avons pas les mêmes...

je ne parlais pas uniquement de ton syndicat et du mien , je parlais des syndicats en général

alors effectivement je base mon jugement sur ce qu'il se passe dans mon département et le snuipp n'assure pas une cacahouète, il refuse toute intersyndicale si FO en fait partie ce qui fait drolement avancer les choses.

on s'en prend régulièrement plein la tronche (les autres syndicats) parce que si parce que ça et qu'ils veulent tout régencer....

sauf que depuis le début de l'année on récupère plein de dossier de collègues qui se sont fait jeter en s'entendant dire qu'ils devaient se syndiquer pour qu'on s'occupe de leur cas .... honteux

je sais que certaines sections travaillent autrement et plus respectueusement mais là en local je sature de ce syndicat!

on verra demain comment ça se passe

quant aux revendications, nous demandons le retrait de cette réforme et l'ouverture de négociations pour une autre réforme car la semaine Darkos est à proscrire .... et il y a tant d'autres dossiers à traiter nous le savons !

Nous demandons la suspension de son application et sa réécriture.

Pour en revenir à ce que tu dis, j'ai aussi fait grève pour d'autres raisons et je me souviens d'une journée de manifestation où un syndicat a refusé de se joindre à l'intersyndicale parce que la CFDT en faisait partie... Enfin bon...

Ensuite, dans mon département, pour ma part, j'ai quand même été mentionné dans un mail très critique pour ne pas dire assassin d'un autre syndicat à l'attention des écoles sur un sujet où l'unité était complète (à l'exception donc de ce syndicat). Donc, tu as raison, localement, il y a des tensions différentes selon l'historique de chacun...

Je pense que tout le monde aura compris que je ne suis pas fan de FO (certainement comme les collègues du SNUipp de ton département) mais j'ai quand même fait l'effort pour l'intersyndicale et nous sommes parvenus à un appel commun et même une AG commune.

Posté(e)

c'est bien là le problème , il y a des tensions entre syndicats (et c'est normal sinon nous serions tous dans le même ) mais depuis un moment ça a tendance à trop se voir et se ressentir auprès des collègues qui deviennent donc méfiants, et se désintéressent des syndicats.

Il faudrait dans un premier temps mettre ces querelles de côté et avoir un geste fort envers nos collègues et pour le syndicalisme parce que je suis convaincue que si on se fait manger tout cru c'est qu'aucun de nos syndicats n'est crédible vu le faible taux de syndicalisation des collègues et la faible implication de ceux ci dans la vie syndicale, et dans les mouvements contestataires....

l'école c'est l'affaire de tous et pas juste des représentants syndicaux , il faut donner du poids aux syndicats et se bouger un peu plus si on veut se faire entendre !

Posté(e)

La dépolitisation est un mouvement général de la société depuis les années 80. Les syndicats n'en sont pas spécialement responsables et leurs errements, parfois particulièrement visibles comme dans le cas qui nous occupe, ne font que refléter cette atomisation du corps social.

Posté(e)

c'est bien là le problème , il y a des tensions entre syndicats (et c'est normal sinon nous serions tous dans le même ) mais depuis un moment ça a tendance à trop se voir et se ressentir auprès des collègues qui deviennent donc méfiants, et se désintéressent des syndicats.

Il faudrait dans un premier temps mettre ces querelles de côté et avoir un geste fort envers nos collègues et pour le syndicalisme parce que je suis convaincue que si on se fait manger tout cru c'est qu'aucun de nos syndicats n'est crédible vu le faible taux de syndicalisation des collègues et la faible implication de ceux ci dans la vie syndicale, et dans les mouvements contestataires....

l'école c'est l'affaire de tous et pas juste des représentants syndicaux , il faut donner du poids aux syndicats et se bouger un peu plus si on veut se faire entendre !

Le manque d'intérêt des collègue pour les syndicats ne date pas de cette année. Dans le passé récent, nous avons mené des batailles dans l'unité, ça n'empêche pas le désengagement. D'ailleurs, cela ne touche pas que le monde enseignant mais à force d'entendre dire dans les médias que nous sommes archaïques et que nous ne défendons pas l'intérêt des salariés (notamment parce que nous refusons l'idée que l'ultra-libéralisme est la seule voie), certains le croient. C'est comme ceux qui trouvent qu'on travaille de moins en moins bien à l'école, que les enseignants sont paresseux et privilégiés... Ils le croient parce qu'on les bassine avec ça sur BFM et i-télé !

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