Aller au contenu

Grève du 5 décembre  

267 membres ont voté

Vous n’avez pas la permission de voter dans ce sondage, ou de voir les résultats du sondage. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour voter dans ce sondage.

Messages recommandés

Posté(e)

En tout cas, on est content de voir que certains ici se réjouissent que les TR, les collègues sur postes fractionnés, ceux nommés en éclair,en zone violence ceux qui travaillent loin de leur domicile, les parents de jeunes enfants, les parents isolés et ceux qui ont les salaires les plus faibles (début de carrière) et ceux qui arrivent à cumuler plusieurs de ces distinctions,voient leurs conditions de vie et de travail ainsi que leur pouvoir d'achat se dégrader une nouvelle fois.

On ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs, pas vrai?

Posté(e)

voici ce que j'ai reçu de FO30 :

(je mets en gros ce qui me plait!! ^^)

LE MOUVEMENT POUR L'ABROGATION DE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES PREND DE L'AMPLEUR
Même si le nombre de manifestants dans les rues de Nîmes était moins important que le 14 novembre, la FNEC FP FO constate que le mouvement, loin de s'essouffler, prend de l'ampleur:
- le nombre de grévistes a augmenté. De 40% le 14 novembre, nous sommes passés à 45% le 5 décembre. Compte tenu du blocage des salaires et de l'approche des fêtes, c'est un effort considérable que les collègues ont consenti.
- les manifestants du 14 novembre, qui n'étaient pas dans la rue le 5 décembre, ne sont pas pour autant découragés ou prêts à accepter la réforme, leur colère et leur détermination sont intactes. Ils ont juste montré que pour eux l'action ne doit pas se résumer à des journées d'action à répétition.
- des Maires étaient présents, et nous ont informés que la résistance commençait également à s'organiser de leur côté. Ils sont de plus en plus nombreux à prendre position pour l'abrogation du décret, et à refuser de mettre en place la réforme dans leur commune.
- les professeurs du second degré sont en train de se mobiliser contre la deuxième phase de la réforme des rythmes scolaires, qui doit se mettre en place dès l'an prochain dans le secondaire. La casse des statuts, que le Ministre entend mettre en oeuvre afin de les adapter à sa réforme, touche aussi bien le second degré que le premier degré, et c'est l'ensemble de la profession enseignante qui se retrouve sur une même volonté de préserver les statuts particuliers de chaque corps.
La FNEC FP FO, lors de l'audience en préfecture, a rappelé le refus de la territorialisation de l'école et l'exigence d'abrogation du décret qui émanait de l'ensemble de l'intersyndicale, c'est à dire à présent 7 syndicats: FO, CGT et SUD enseignants et territoriaux, et SNUipp.
Elle a expliqué que cette réforme allait encore aggraver les inégalités, mises en exergue par le rapport PISA, puisqu'elle rompait avec le principe républicain d'égalité et qu'elle instaurait la diversité de traitement des écoliers en fonction de la richesse ou de la volonté des communes.
Elle a expliqué que cette réforme tournait le dos aux besoins de notre école et aux revendications des personnels - créations de postes, retour des RASED, ouvertures de classes spécialisées, formation des enseignants -, pour ne répondre qu'à des exigences de restrictions budgétaires et de dénationalisation du système éducatif français.
Elle a cité le cas de la Pologne, dont les enseignants manifestaient il y a 15 jours contre la privatisation des écoles. Ils en sont, eux, à la deuxième phase de la dénationalisation de leur système éducatif : ayant déjà été territorialisés il y a quelques années, ils subissent aujourd'hui la décision de leur Gouvernement d'autoriser les communes, qui sont étranglées financièrement, à privatiser les écoles.
La FNEC FP FO a mis en garde le Ministre: les enseignants, les personnels territoriaux français n'accepteront pas la casse de leur école républicaine. Pour la défendre, ils sont prêts, avec les enseignants du second degré qui les rejoignent, à envisager la grève jusqu'à satisfaction de leur revendication d'abrogation du décret.
L'Assemblée Générale des grévistes, qui a suivi la manifestation, a rassemblé 37 enseignants et territoriaux. S'est exprimée la volonté que l'intersyndicale nationale soit informée des attentes des grévistes gardois:
- Qu’un ultimatum soit donné au Ministre
- Que la prochaine grève soit une grève jusqu’à satisfaction de la revendication d’abrogation du décret – stop aux journées d’action
- Qu’une manifestation nationale soit organisée dans le cadre de la grève.
Une motion, que vous trouverez en pièce jointe, a été votée et adressée à l'intersyndicale nationale.
L'intersyndicale nationale se réunit le 10 décembre pour décider des suites à donner au mouvement.
L'intersyndicale départementale se réunit le 12 décembre. Nous vous tiendrons informés des décisions qui seront prises.
Mais d'ores et déjà, nous invitons les collègues à se réunir,
avec les personnels territoriaux, les parents,
et à rencontrer le Maire de la commune afin de lui demander
de prendre position pour l'abrogation du décret.
Posté(e)

En tout cas, on est content de voir que certains ici se réjouissent que les TR, les collègues sur postes fractionnés, ceux nommés en éclair,en zone violence ceux qui travaillent loin de leur domicile, les parents de jeunes enfants, les parents isolés et ceux qui ont les salaires les plus faibles (début de carrière) et ceux qui arrivent à cumuler plusieurs de ces distinctions,voient leurs conditions de vie et de travail ainsi que leur pouvoir d'achat se dégrader une nouvelle fois.

On ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs, pas vrai?

C'est effectivement difficilement croyable, mais hélas vrai.

Ah, si les syndicats avaient permis qu'on se mette en grève dès septembre 2012, comme la base le demandait !

Posté(e)

Ouais .. et même fin 2012... quand on a vu le vent tourner...et qu'on a commencé à dire ce qu'on en pensait tous azimuts

Parce que pour nous, septembre 2013 c'était déjà trop tard!

Posté(e)

Je voulais écrire septembre 2012, pardon (je viens d'éditer mon message).

Posté(e)

on va être les seuls sur lesquels le gouvernement va pas céder... bouhouhouuuuuuuuu

Posté(e)

Juste pour info (je ne sais pas où le poster)

Peillon recule sur la réforme du temps de travail des CPGE (profs de prépa) suite à leur grève de lundi, reconduite dans pas mal d'endroits hier et avant hier.

http://www.lemonde.fr/education/article/2013/12/12/peillon-repousse-la-reforme-du-temps-de-travail-des-profs-de-prepa_4332682_1473685.html

Et nous? pffff

Oui, j'en parlais là :(je savais pas où poster non plus):

http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/299465-revue-de-presse-sur-les-rythmes/page-88

Et leur pétition en ligne a atteint quasiment 50 000 signatures :

ils sont 8000 (je crois).

Je ne comprends pas.

http://www.petitions24.net/petition_unitaire_cpge

Posté(e)

C'est pourtant très simple. Ils se sont mobilisés avec des syndicats efficaces (contrairement aux syndicats du 1er degré). Pourtant leur cause est indéfendable, et totalement scandaleuse... Ce qui se passe en ce moment dans l'Education Nationale est effrayant.

Posté(e)

Tout les révoltés vont obtenir satisfaction, même pour les causes les plus douteuses, sauf ... nous !

Posté(e)

Il nous faut un bonnet.

Le bonnet d'âne nous irait bien.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...