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Grève du 5 décembre  

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Posté(e)

SE UNSA, dix bonnes raisons de ne pas se syndiquer là-bas...

Celle là est trop forte : "Nous n’appellerons pas, parce que nous ne voulons pas faire partie du camp des «jamais contents» et des «toujours plus» qui conduit à la rancœur, aux rejets des organisations collectives et finissent par nourrir les replis sur soi, les égoïsmes, les populismes.". :applause:

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous militons pour la réussite de tous les enfants et des jeunes et que nous ne voulons donc pas que la Refondation soit sacrifiée sur l’autel d’égoïsmes ou de calculs politiciens."

Mais en quoi cette Refondation va améliorer la réussite de chaque enfant?
Certes nous avons récupéré 1/4 des postes supprimés par la droite. Mais il en manque beaucoup...
Certes un matin est ajouté.
Mais à côté de cela, c'est le plus souvent un bazar innommable qui accentue encore les écarts et mets écoles, enfants et collègues en difficultés. Perte de temps d'ATSEM, partage de locaux et de matériel complexe, mise en insécurité d'enfants, temps de travail accru pour tous, confusion des rôles des personnels et des locaux,....

J'en ai assez de ces syndicats qui veulent me faire croire que ma vieille Clio est devenue une Mercedes et que je ne suis même pas capable de m'en rendre compte. Et bien NON, c'est toujours une vieille Clio et je crois qu'elle se délabre de plus en plus à force de prendre des coups.

Je souhaite que certains syndicats effectivement arrêtent de faire de la politique et ne soutiennent pas une réforme pour le simple fait qu'ils sont du même bord que les gouvernants. Je souhaite qu'ils regardent objectivement ce qui se passe et agissent pour que tout se passe réellement bien et ne fassent pas comme si c'était le cas quand cela ne l'est pas!


"Nous n’appellerons pas, parce que nous savons que l’échec est une souffrance pour les élèves comme pour l’ensemble des personnels d’éducation. L’École doit donc changer et c’est bien sa capacité à changer qui est en jeu aujourd’hui. C’est une exigence de la société et de nos concitoyens qui acceptent, pour cela, qu’elle soit la priorité budgétaire. La fin de cette priorité serait dramatique, tant pour les élèves que pour les personnels que nous représentons."

Précisément, l'école n'est pas la priorité!
Le budget est dégagé pour du périscolaire. Les locaux deviennent partagés. Les ATSEM et personnels municipaux deviennent des intervenants aux multiples casquettes.
L'école dans tous ses axes perd de son importance. Les enseignants ne sont plus que des exécutants totalement dépendants, ils n'ont plus la parole et sont exclus des décisions.

OUI, c'est un échec et une souffrance pour les enseignants.
OUI, cet échec rejaillit sur les élèves.
OUI, cette réforme s'ajoute aux autres pour que l'Education Nationale ne soit plus une priorité.

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous sommes favorables à la semaine de 4 jours et demi de classe et à l’articulation des différents temps éducatifs. Si nous savons que des problèmes peuvent se poser ici ou là et qu’il faut les régler d’urgence, nous refusons de jeter le bébé avec l’eau du bain."

Effectivement qui ne peut être favorable à cela!
Mais une fois les situations observées, qu'en est-il réellement sur le terrain?
Quelles sont ces articulations?
Et bien, elles n'existent pas!
Car seul le travail est effectué sur le seul temps scolaire.

Imaginons la situation concernant le travailleur lambda : je propose d'améliorer ses conditions de travail.
Donc, je ne change pas vraiment ses horaires (non parce que cela pourrait nuire à l'entreprise).
Je lui enlève un peu de temps chaque jour pour qu'il puisse aller se dégourdir les jambes (libre aux entreprises de choisir les moments qui les arrangent et les activités proposées ne sont pas forcément gratuites)
Par contre afin d'améliorer la qualité du travail, je propose que le travailleur vienne le dimanche matin, il sera plus frais, plus disponible...
[Ah, il y a des ministres de GAUCHE qui ont pensé à cela avant moi! Mince! Cela doit être pour le bien-être des travailleurs, n'en doutons pas!]
Nous voyons tout de suite que le travailleur vit mieux, que sa semaine est plus équilibrée, qu'il est plus heureux...
[Par contre, faire attention de ne pas jeter le travailleur avec l'eau du bain comme c'est souvent fait!]

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que la grève nationale est une modalité d’action précieuse qu’il ne faut pas banaliser et qu’elle peut nous être utile dans les prochains mois sur des dossiers d’importance qui dépasseront peut-être l’Éducation."

L'argument qui tue.
Dites donc et si un jour, ce syndicat se préoccupait réellement du sort des personnes qu'il doit défendre : les enseignants!
Non, parce que entre les baisses des salaires, les augmentations des charges de travail, les augmentations des tracasseries administratives, l'absence chronique de médecine du travail, la dégradation continue de notre métier,... etc Il attend quoi ce syndicat.
Alors certes, il y a des sujets qui vont dépasser l'Education.
Mais quand même avant de s'occuper des autres, il faudrait peut-être qu'il soit capable de s'occuper de ce dont il doit s'occuper ce qui n'est pas le cas.
Qu'il soit capable de faire correctement son boulot avant de faire celui des autres parait être la moindre des attentes. Cessez d'avoir de bonnes idées pour les autres, occupez vous déjà des enseignants.

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous refusons de faire perdre sur ce dossier, en journées de grève, le montant des indemnités que nous avons obtenues pour les professeurs des écoles ;"

Dramatique.
Suite au fabuleux passage dans le corps des professeurs, l'avenir des professeurs des écoles était illuminé par le fait d'atteindre la catégorie A : le graal...
Total, aujourd'hui, certains cadres C sont mieux rémunérés et les PE ont perdu 20% de pouvoir d'achat en 20 ans.
Et on nous lance, on ne veut pas leur faire perdre les fantastiques quelques euros que nous avons réussi avec bravoure à gagner.
20% de salaire de perdu, ce sont plus de deux mois de salaire qui sont perdus chaque année. Et nous devons être heureux que vous ayez réussi à ce que l'état fasse une aumône. Est-ce sérieux?

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous ne considérons pas que rien n’a été fait pour l’École depuis 18 mois. Nous y avons d’ailleurs largement contribué. La création de 60 000 postes dans l’Éducation nationale, celle de milliers de postes d’animateurs municipaux ou associatifs (même si nous sommes attentifs à leur financement et vigilants quant aux niveaux de recrutement), la priorité au primaire et au parcours du socle commun, la remise en place avec les ESPé d’une véritable formation professionnelle pour les enseignants et l’ensemble des personnels d’Éducation… c’est loin d’être négligeable. Et même si nous sommes exigeants pour ces changements, nous considérons qu’ils sont positifs."

Là encore, quel manque de sérieux.
OK pour les 60 000 postes, gros changement par rapport au précédent gouvernement.
Mais le ministre pouvait-il décemment faire autrement.
Vous veillez au recrutement des postes d'animateurs : à quel titre? Avec quelle autorité?
Vous n'avez aucun moyen pour réaliser cela.

Quant aux ESPé, ne serait-ce pas le grand retour des géniaux IUFM tant appréciés?
Oui, il faut une véritable réforme des formations.
Mais raisonnablement, les choix effectués sont-ils les bons pour résoudre les problèmes actuels?
J'en doute.

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous ne voulons pas d’un retour d’une politique –que nous avons endurée trop longtemps- et qui conduit à la casse de l’Éducation, à sa marchandisation et sa privatisation ;"

Le changement, c'est maintenant
Sauf sur le terrain, la direction est la même.
Les objectifs sont les mêmes.
La casse de l'Education Nationale et la territorialisation du primaire sont toujours d'actualité.
Après, on peut ajouter les mots marchandisation et privatisation. Cela ne change pas grand chose.
Je note d'ailleurs qu'à certains endroits, le privé non soumis aux rythmes scolaires a vu son nombre d'élèves croître furieusement. Mais la refondation est là pour protéger l'Education Nationale....

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous ne voulons pas donner force à la proposition de l’UMP débattue à l’Assemblée justement le 5 décembre (date connue depuis plusieurs semaines) et qui vise à donner le libre choix total aux maires dans l’organisation du temps scolaire ;"

L'argument est simple : si vous prenez des baffes, taisez vous, vous pourriez prendre des coups de poings!
Nul!
Le message est pourtant simple : ce que propose la gauche n'est pas de qualité, ce que propose la droite est pire. D'autres voies sont à mettre en oeuvre MAIS avant il faut bien réfléchir à comment on les met en oeuvre.
Ne pas faire n'importe quoi car une bonne réforme mal faite est parfois pire qu'une mauvaise.
Dans le même temps, la réforme actuelle est faite en donnant le libre choix aux maires.
La différence entre les deux est difficile à percevoir.
Les enseignants ont été très nombreux a apprécié le fait d'être mis totalement hors jeu, plus encore à être totalement discrédités par le gouvernement actuel. Gouvernement soutenu dans sa démarche par des syndicats devant défendre les enseignants.

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous refusons l’immobilisme qui est une forme de régression ;"

Comment ne pas adorer ces phrases?
Bougez, il se passera bien quelque chose.
Peu importe dans quel sens, peu importe comment...
Sérieusement, comment écrire de telles âneries?
Oui, il faut progresser.
Mais progresser c'est aller dans le bon sens.
Il vaut parfois mieux prendre le temps de réfléchir et de prendre les bonnes décisions que de faire n'importe quoi. Il faut être conscient des conséquences des actions avant de les faire.
Et cette refondation a pour le moins été mal pensée, mal préparée.
Et elle amène de nombreuses régressions.

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous ne voulons pas faire partie du camp des «jamais contents» et des «toujours plus» qui conduit à la rancœur, aux rejets des organisations collectives et finissent par nourrir les replis sur soi, les égoïsmes, les populismes."

Vous êtes bêtes à pleurer. C'est dramatique.
Sortez de vos bureaux, venez vivre sur le terrain sans faire semblant, posez vos idées préconçues, venez.
Vous verrez l'écoeurement des collègues, vous verrez le désespoir de certains, vous verrez ce que vous n'imaginez même pas.
Cessez de regarder les enseignants depuis votre tour d'ivoire avec vos grands principes, venez mettre les mains dans le cambouis, venez souffrir avec ceux qui chaque jour essaie de maintenir à flot une institution vacillante sous les coups de boutoir d'une administration pesante.
Vous comprendrez peut-être pourquoi certaines organisations collectives sont rejetées au sein même de notre métier.

OUI, vous faites partie du camp des "toujours contents" et des "toujours moins" mais comprenez que cela ne pourra pas durer ainsi, que notre profession est dans un état catastrophique et que votre responsabilité est engagée dans cette régression.

Posté(e)

Gréviste et manifestante.

Ici nous avons fait un appel commun Snuipp avec cgt ,fo et sud et cela est le cas dans de nombreux départements.

C'est la grève de la dernière chance il faut en être conscient, si elle ne marche pas, c'est terminé, le décret ne sera pas suspendu ni réécrit .

Npus essayons d'or et déjà avec les autres orgas de construire une suite au mouvement

quelle chance !

dans mon département ton syndicat refuse toute concession et tout ralliement .... ils veulent tout gérer tout seul et se permettent d'incendier les autres syndicats quand nous osons faire des démarches seuls car "il fait travailler en intersyndicale alors qu'ils refusent toutes les invitations .....

J'arrive sur ce post, je commence tout juste la lecture.

L'attitude du SNUIPP est absolument scandaleuse dans notre département Leene!!!

c'est clair!

plus je vois les choses de l'intérieur plus je trouve ça fou et inquiétant pour le syndicalisme....

Vous êtes dans quel département ? Car au vue des remontées des sections bcp d'intersyndicales .

le 35

je vois beaucoup d'intersyndicales un peu partout mais chez nous c'est plus compliqué....

ici mon école sera fermée jeudi .... j'ai eu des infos sur des écoles qui seront fermées et ça a décidé mes collègues ....

Coucou Leene. T'envoie un MP.

Posté(e)

"Nous n’appellerons pas, parce que nous ne voulons pas faire partie du camp des «jamais contents» et des «toujours plus» qui conduit à la rancœur, aux rejets des organisations collectives et finissent par nourrir les replis sur soi, les égoïsmes, les populismes."

Vous êtes bêtes à pleurer. C'est dramatique.

Sortez de vos bureaux, venez vivre sur le terrain sans faire semblant, posez vos idées préconçues, venez.

Vous verrez l'écoeurement des collègues, vous verrez le désespoir de certains, vous verrez ce que vous n'imaginez même pas.

Cessez de regarder les enseignants depuis votre tour d'ivoire avec vos grands principes, venez mettre les mains dans le cambouis, venez souffrir avec ceux qui chaque jour essaie de maintenir à flot une institution vacillante sous les coups de boutoir d'une administration pesante.

Vous comprendrez peut-être pourquoi certaines organisations collectives sont rejetées au sein même de notre métier.

OUI, vous faites partie du camp des "toujours contents" et des "toujours moins" mais comprenez que cela ne pourra pas durer ainsi, que notre profession est dans un état catastrophique et que votre responsabilité est engagée dans cette régression.

Si tout le monde s'en souvient aux prochaines élections professionnelles, ils seront obligés d'en descendre, de leur tour dorée, car ils auront moins de décharges syndicales et seront contraints de reprendre une classe.

Certains ne doivent même plus se souvenir de ce qu'est un élève, en vrai !

Et c'est marrant, car ça, c'est un membre actif de ce syndicat, écœuré, qui me l'a dit la semaine dernière, tellement il en a marre de la situation inconfortable dans laquelle leurs responsables les mettent, eux qui sont sur le terrain tous les jours et vivent ce que nous vivons mais n'ont plus le droit de s'en révolter.

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