Goëllette Posté(e) 20 janvier 2014 Posté(e) 20 janvier 2014 Des nouvelles de l'histoire qui a motivé l'ouverture du sujet ?
lemaître Posté(e) 26 février 2014 Posté(e) 26 février 2014 La direction de l'école en pense quoi? L'IEN est déjà au courant sûrement, certains parents n'ont sûrement pas hésiter à appeler "en douce".
Doom Posté(e) 26 avril 2014 Posté(e) 26 avril 2014 Bonjour à tous, J'en ai un comme ça aussi dans ma classe de CP (grand classique: père absent, enfant-roi, parents"copains"....) sauf que, primo je suis un mec (je vois déjà poindre le mot machiste... ) et qu'ensuite j'ai été éduc avant d'être prof. Donc, à la première crise, mon petit B s'est pris l'engueulade des grands jours (au passage, maîtriser un gamin de 6 ans, c'est pas trop dur), une fois calmé, remise à plat du truc et verbalisation du môme sur ce qui s'est passé (pourquoi je me suis fâché après toi, pourquoi ton comportement n'est pas acceptable etc etc). Ensuite convocation des parents entre quatre yeux: votre enfant a un comportement inacceptable en classe mais je peux le gérer à la condition que etc etc, ce sont mes conditions, si ça ne vous plaît pas vous pouvez l'inscrire ailleurs et si vous dépassez les bornes de la politesse, je vous fous dehors. Depuis, même si ce n'est pas rose tous les jours, les choses avancent, mon petit B trouve sa place, apprend à vivre avec les autres. Régulièrement, une petite piqure de rappel. Du coup, pas besoin d'AVS. Je précise quand même qu'il était clair (B est dans l'école depuis la maternelle) qu'il n'y avait pas de "handicap" à proprement parler et que la seule chose dont cet enfant manquait, c'était une place d'enfant avec une "autorité paternelle". J'ai déjà eu un autre loustic dans le même bois, il y a quelques années, pendant les 3 ans du cycle 3. Le premier mois dans l'école, il arrivait le matin et traversait toute la cour en frappant tous ceux qui étaient sur son passage. Bien évidemment, ces enfants demandent une énergie folle et une sacrée constance dans son attitude. Pas facile, je le conçois. Je me doute bien que tout le monde ne peut pas forcément faire ainsi. Les parents commencent à me connaître, ils savent deux choses: leur enfant sera très bien en classe (je fais un gros boulot sur l'ambiance de classe, d'ailleurs l'année prochaine, je pense passer à quelque chose s'approchant de Montessori) et ensuite ceux qui viendront me "chercher" me trouveront (je leur dit texto à la réunion de début d'année). Il m'est déjà arrivé de sortir de la cour pour aller "dire ma façon de penser" au parent qui ne se bouge pas le c.. de sa bagnole. Rien de bien génial en fait, du simple bon sens. Vous savez le truc qui manque de plus en plus... Cordialement. Doom.
Goëllette Posté(e) 27 avril 2014 Posté(e) 27 avril 2014 L'essentiel est aussi de penser aux collègues qui l'auront l'année suivante ou aux TR et TRS de passage et sont peut-être de pauvres femmes. Beaucoup d'hommes organisent leur classe avec une autorité centrée sur leur personne. Du coup, dès qu'un TR prend la classe (ou le TRS les jours de décharge), l'année suivante dans une autre classe, c'est apocalypse.
laurence93 Posté(e) 29 avril 2014 Posté(e) 29 avril 2014 Ben chais pas, mais au cours de ma carrière, les personnes que j'ai connues qui avaient le plus d'autorité n'étaient pas des hommes (au cours de ma scolarité en tant qu'élève aussi d'ailleurs). Aurais-je systématiquement croisé des femmes atypiques ?
Goëllette Posté(e) 2 mai 2014 Posté(e) 2 mai 2014 Ben chais pas, mais au cours de ma carrière, les personnes que j'ai connues qui avaient le plus d'autorité n'étaient pas des hommes (au cours de ma scolarité en tant qu'élève aussi d'ailleurs). Aurais-je systématiquement croisé des femmes atypiques ? Ce n'était pas exactement mon propos, mais je parlais d'un type d'autorité centré sur la personne elle-même, excluant tous les autres intervenants, les mettant même souvent de fait dans la difficulté. Les élèves ne "mouftent" pas en présence du maître, sont même pour certains éteints, excessivement dociles, et "se lâchent" complètement dès qu'il a disparu, quelle que soit la personne qui le remplace, en étant très injustes envers elle. Et ce type d'autorité, je ne l'ai rencontrée que chez les hommes. Cela dit, il y a peut-être des femmes qui fonctionnent ainsi.
Goëllette Posté(e) 3 mai 2014 Posté(e) 3 mai 2014 Dans les cas que j'évoque, même les intervenants qui tentent de s'imposer et n'ont habituellement pas ce type de soucis ont des difficultés avec ces classes. Et de toutes manières, je soutiens que c'est au titulaire de faire en sorte que ses élèves se conduisent bien en toutes occasion, mais également au directeur et aux autres collègues d'être attentifs à ce que les TR et TRS n'aient pas de problème lors de leur passage. Ne serait-ce qu'en acceptant de prendre les élèves perturbateurs dans leur classe ou bureau et en faisant en sorte qu'ils soient punis efficacement pour ces débordements. Parce que j'ai connu des équipes qui refusaient de prendre les élèves perturbateurs des TRS et TR voire qui les raccompagnaient en classe en mettant en cause le TR ou le TRS devant la classe. Imaginez la suite ...
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